Miroir, mon Double Miroir

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Miroir, mon Double Miroir

Sens et Conscience, Interrogatoires Croisés
Fusion des Sciences, Interrogeons les Consens

Je sais que tu le sens
Je sens que tu le sais
Sens-tu que je sais que tu le sens ?
Si tu le sens, le sais-tu ?

Je sens que tu le sais
Je sais que tu le sens
Sais-tu que je sens que tu le sais ?
Si tu le sais, le sens-tu ?

Tu sais que je le sens
Tu sens que je le sais
Sens-je que tu sais que je le sens ?
Si je le sens, le sais-je ?

Tu sens que je le sais
Tu sais que je le sens
Sais-je que tu sens que je le sais ?
Si je le sais, le sens-je ?


Petite gageure linguale en ce miroir très spécial !

Ce poème est idéal en balado pour s’amuser dans une introspection qui vire-langue en chanson pourquoi pas !
Vos enregistrements sont les bienvenus pour s’ajouter à cet article…


Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
Pour soutenir le travail de Lyncée qui y met du cœur c’est par ici sur Tipeee ou Paypall


écrit le 11 septembre et titré le 19 décembre 2018
enregistré le 10 et monté le 13 janvier 2019


Commentaires reportés de Short édition :
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02/09/2021 Sar M
Un beau virelangue !
– 02/09/2021 Lyncée
Merci Sar M,Si tu veux te tenter un enregistrement avec une interprétation de ton choix, je me ferai un plaisir de le poster sur lyncee.me
Au plaisir
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Un premier bilan teinté de sentiments

L’année s’achève dans le plaisir infini de revivre un peu du plaisir qu’il m’a été donné de te partager un peu de poésie de mon cru. Sous formes de balados que tu peux retrouver ici ; on dit aussi podcast mais, c’est pareil… comme à te les dire directement.

J’ai appris
que, motivé, je savais apprendre par cœur,
que je n’avais pas eu besoin d’un idiot pour m’apprendre à monter en mode basique,
que j’aurais bien besoin du savoir-faire d’un monteur aguerri pour un travail de meilleure qualité,
qu’à lire tes commentaires, mes propositions te touchent,
que j’aime beaucoup te les dire en public,
que j’ai la trouille aussi,
qu’il arrive que mon organisation ne t’offre rien parfois,
que quand-même, le rythme hebdomadaire c’est déjà soutenu avec le travail que ça demande pour t’en poster un,
que je ne sais pas trop bien qui s’est inscrit par mail et reçoit à chaque publication via une lettre en anglais de Blubrry podcasting au lieu de la lettre de Lyncée parce que j’avais mal réglé le truc au départ…,
que je ne sais toujours pas combien Lyncée a d’abonnés sur Itunes, ni si Lyncée est disponible sur google podcast… et tant de réglages qu’il me reste à comprendre dans le détail…,
qu’un technicien efficace serait le bienvenu pour toutes ces questions chronophages pour lesquelles ma motivation se situe à mie hauteur de la tige de la pâquerette,
que plusieurs fois tu t’es trouvé à deux clics de devenir le premier tipeur de Lyncée mais que quelque chose d’indicible et mystérieux t’auras retenu bien malgré toi,
que la page de Lyncée sur Facebook a permis de montrer les visuels de Lyncée tandis que des poèmes s’écoutent,
que des gentils pourvus d’yeux correctement reliés aux aires de l’orthographe pouvaient, en toute amitié, te signaler des coquilles présentent sur ces pages (je vous en remercie)
et, tant d’autres choses zencore…

Allons, trêve de bilan, voici pour le conclure, pour tes prochaines escapades pédestres ou intimes de nuit comme d’amour, avant trépas, , ma compilation de l’année avant que de plonger, ravi dans la suivante :

non titré

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Boum

Du cœur

Convulsions,

Agité, le corps

Course folle de ton,

Âme.

Sous le vol du démon

Libéré du corps

Extinction :

Tu meurs

Ouf !


écrit entre l’automne 1992 et la fin de l’année 1995
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

Urbainescopie

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Urbainescopie

Bien que des transports
les plus rapides de la ville, le
métro se traînait ce soir. Un long ver
effrayant le jour tant il se confond tel
le caméléon, avec les couleurs de
l’urbaine capitale. La nuit enroule la
cité et ses habitants dans un duvet
feutré qui, les yeux clos et une jarre
d’imagination, vous réchauffe et vous
berce. Mais Pierre affrontait maintenant
ce reptile souterrain, le guettant aux
abords d’une des multiples issues de son
terrier. Sa progression se fit entendre.
Elle se fit attendre des chasseurs
impatients. Tous les jours depuis qu’un
technicien de maintenance des égouts de
la ville l’avait découvert – créditant
ainsi toutes les rumeurs qui couraient
au sujet de bruits et de tremblements
venant du sous-sol -‘ des chasseurs
tentaient parfois par centaines, leur
chance de l’anéantir. On du élargir les
accès au terrier. Chaque fois le même
scénario le monstre finissait par
apparaître, stoppait le temps
d’engloutir une pleine ration, et sans
que quiconque fît mouche, reprenait sa
route. Au cours de sa longue
progression, le monstre digère et
recrache ce dont il ne peut plus rien
tirer. Les chasseurs sont sa force. Mais
tous les soirs également, de plus petits
groupes (sans doute mieux entraînés)
tentent de l’avoir à l’usure.


écrit en décembre 1993 et modifié le 19 décembre 1994
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

Mortel Ange

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Mortel Ange


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Thème d’un concours de poésie. Comme je les trouvais très bien mes poèmes, les voici, tout non primés qu’ils sont. celui-ci t’ai proposé en second pour une chronologie du sens mais, je ne sais plus lequel fut écrit le premier. Tu peux écouter le premier qui fut converti en balado et mis en ligne ici… Tous deux évoquent la démarche essentielle quant à dieu, les anges et l’angélique en général !

Une fois n’est pas coutume, voici le texte car, ce balado présente la particularité d’être assez visuel malgré qu’il soit proposé dans un format uniquement sonore !


Mortel Ange

Mords tes langes doux agneau
Tant que mortelle Angèle
Ignore que morte est l’ange.
Qu’elle soit morte elle en gel !

Mords tes langes doux agneau
Quel mortel ange tu fais !


écrit le 18 février 2017 pour le soumettre au concours de poésie de l’association des amis de Verlaine la même année, sur le thème « Mortel Ange ». Dois-je avouer que le thème m’ennuyait profondément ? Corrigé le 8 décembre 2018.
enregistré et monté le 8 décembre 2018 (3:30 de travail


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Sumere

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Sumere

Pour évoquer un phénomène plus ancien encore que le latin, ce titre au néologisme déjà daté, évoque le consumérisme qui, déifié, a toujours bien mérité que l’on meure pour lui.
C’est bien la moindre des choses pour un Dieu non ?

Voici le balado du second poème soumis au même concours…


écrit le 18 février 2017 pour le soumettre au concours de poésie de l’association des amis de Verlaine la même année, sur le thème « Mortel Ange ». Dois-je avouer que le thème m’ennuya profondément ?
enregistré et monté le 3 décembre 2018 (4:30 de travail)


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Seul Comme un Banc sous la Pluie – 2ème partie

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Seul Comme un Banc sous la Pluie

deuxième partie

Seul comme un banc sous la pluie rassemble des variations de Haïkus en français, sur la métaphore qui leur donne le titre.

Je les ai écris juste après avoir choisi les contraintes de versification admissibles en français pour cette forme intrinsèquement orientale voire plus japonaise encore.

Alors voici pour tous, quand on est seul, amant, enfant, amoureux ou poète…ou encore, banc…ce balado qui promène les bancs.

Je te les ai découpé en 2 parties pour te les rendre plus digestes mais, tu peux aussi actionner le bouton pause pour te le mâcher un peu avant le suivant. Une avocette t’indique chaque transition et te salue quand la série s’achève.

Vers la première partie si tu l’avais manquée…


écrit le 20 février 2017 et corrigé le 28 octobre 2018
enregistré le 29 octobre et monté le 20 novembre 2018 ; environ 12 heures de travail pour la production sonore.

Comme je ne sais pas faire d’enregistrements à l’extérieur, il s’agit comme on peut le remarquer d’un montage opéré en glanant à La Sonothèque sous licence Creative Common


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Seul Comme un Banc Sous la Pluie

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Seul Comme un Banc sous la Pluie

Première partie

Seul comme un banc sous la pluie rassemble des variations de Haïkus sur la métaphore qui leur donne le titre.

Je n’avais jamais écrit de Haïkus alors qu’au boulot je baigne dans la culture nipponne, quand un ami avec qui s’engageait un « ping-pong littéraire », me demanda spontanément, tel que si ce devait être une évidence donc, avec une forme affirmative « Tu fais des Haïkus ? ». J’ai relevé en lui disant que j’allais m’y mettre pour mon premier envoi…

Alors voici pour tous, quand on est seul, amant, enfant, amoureux ou poète…ou encore, banc…

Je te les ai découpé en 2 parties pour te les rendre plus digestes mais, tu peux aussi actionner le bouton pause pour te le mâcher un peu avant le suivant. Une avocette t’indique chaque transition.
Voici la direction pour la deuxième partie si la première t’a plu. Dans le cas contraire, il se pourrait que la seconde te plaise plus !


écrit le 20 février 2017 et corrigé le 28 octobre 2018
enregistré le 29 octobre et monté le 20 novembre 2018 ; environ 12 heures de travail.

Comme je ne sais pas faire d’enregistrements à l’extérieur, il s’agit comme on peut le remarquer d’un montage opéré en glanant à La Sonothèque sous licence Creative Common


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Buvard

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Buvard

Mêlés dans les méandres crépusculaires des tourments alizés de ta nébuleuse mosaïque en ruine, mes rêves t’ont noyé sous un flot de brume tout au bout de la rue. C’est au détour de celle-ci que je me vis m’égarer devant la vitrine d’un marchand d’incertitudes, sur laquelle il y avait écrit :
« – 50% sur tous les articles damnés ». Je n’ai pas résisté longtemps au crucifix décapsuleur sur lequel Jésus s’tapait un rail d’enfer !

C’est en revenant d’Eldorado que je t’ai retrouvée frêlement vêtue de ton sari, occupée à chasser tes chimères maudites, bourrasques sur les plus beaux de tes rêves agonie.

Tu étais bleue et belle agenouillée au bord de la falaise, surplombant les pointes saillantes sculptées des lames et des années ; ton visage à demi recouvert des cheveux que le vent rabattait avec le moins d’ordre qu’il pu. Je t’ai aimée.

J’étais ce vent qui voulait effacer les embruns lymphatiques chus sur tes joues rougies de la chaleur de tes peines.

Je t’ai aimée dès lors. Mais que se passe-t-il ? Voilà que tu t’envoles et que bientôt la lumière t’a capturée.

Étais-je revenu d’Eldorado ? Y retournai-je ? Je contrôlais encore bien mal le cerf-volant de papier qui me possédait. Le temps ne m’a plus manqué alors pour décrocher la guitare du râtelier de Blues-Rock qui m’habitait, et m’invitait pour cela à enchaîner les accords d’une manière dissonante, triste que m’imposait ta disparition de mon trip. Les sanglots langoureux de ma voix déraillante l’ont amenée à cesser rapidement, ce répertoire spontané. Mais me voici qui m’élève à mon tour,…

Vais-je la revoir, peut-être sera-t-elle plus belle encore ? ! Cette ascension m’aveuglait : mes aéro-solaires ne contenaient plus la lumière. Était-ce ce cerf-volant d’origine inconnue ? Était-ce tout simplement un rêve qui verrait sa fin au moindre signal du plus ingrat des instruments de la civilisation, le réveille-matin ou, était-ce « le voile » de la falaise qui me disait « Viens ! Ouvre la porte de la perception » ? Une chaleur montait peu à peu en moi. Tout d’abord agréable et confortante, elle se montra bien vite intenable, étouffante à l’image de la couleuvre qui l’est, de sang frais. Ma gorge s’est¬asséchée, et l’air de commencer à manquer -à faire pâlir une nuée de drosophiles en rut-. La céphalée qui me partageait au lever de tous soleils qui s’ennuient, simulait le bruit sourd d’un douze cylindres en V attendant la lumière d’autorisation à faire crisser ses pneus, prenant soin de bien tirer tous les riverains de leur profonde léthargie. Je devenais sciemment fou à lier, dans la chaleur, la soif et la vitesse hallucinante de cette intrigante montée. J’ai perdu connaissance à l’issue qui m’est encore inconnue, de la lutte engagée au carrefour des portes, contre le serpent géant aux dents de braises.

La chaleur s’est apaisée, mes paupières filtraient maintenant un bleu que l’on ne rencontre qu’en mer rouge, à la pêche sous-marine en faible profondeur. Au loin, un aller et retour sourd et lancinant, rassurant, celui familier à mon oreille vagabonde des vagues aux bancs de sable d’une lagune. À mes narines parvenaient de volatiles poussières de granit usé des intempéries, et des années, et cette vieille odeur crachée une dizaine de minutes après un orage marin, l’été sur les pavés de Saint-Malo, ou sur les dunes des Landes.

La texture d’un tissu de chair acheva d’éveiller mes sens. Celui de la peau sucrée et moite d’une femme. Peau qui respirait la volupté, elle effleurait mon corps de son long. Le souffle vital de l’être qui habitait cette enveloppe charnelle, me venait tiède, au rythme de la vie qui allait et venait derrière moi, nous. Ce souffle si rassurant m’arrivait au creux du cou.

Cette peau devait appartenir à la femme de la falaise _que je n’ai plus de raison d’appeler « le voile »_, nue comme la nuit sans nuage.

Au fil de mes découvertes, les éléments s’imbriquaient jusqu’à constituer un décor. Je me mis ensuite, toujours sans l’envie d’un geste, à apprendre le contact de ce voile humain tout au long de mon corps.

Ce n’est qu’au moment de son premier mouvement aventurier, tendre, que, les yeux clos, je décidai de prendre connaissance de sa chair. Nos membres murent, tous deux à la découverte de l’autre par les sens les moins usuels. Il était venu le moment de m’apercevoir de ma propre nudité. Dans l’entrelacement langoureux de nos atomes, je sentis son âme pénétrer la mienne, et mon corps pénétrer le sien, de nos coups de cœurs nous assiégeâmes nos places fortes et nous nous intronisâmes à perpétuité. Elle était bien celle des abîmes de mon âme.

Nos lèvres se sont rencontrées, et tous nos sens de communier tout le temps de ce rêve.

Une aile du cerf-volant qui m’entraînait s’est brisée, et j’ai tendu la main pour éteindre le réveil-matin qui venait de sonner, au même instant qu’à la porte on frappait bruyamment. Le temps pour moi d’allumer la lumière verte éclairant l’espace du levé de mon corps encore diffus en ce rêve, les visages de Jim Morrison et Mick Jagger, puis de déverrouiller la porte d’entrée.

Un souffle glacial envahit la pièce. Elle était déjà là ! Elle était là devant ma porte, haute, grande, maigre et imposante, malgré son allure de porter un fardeau. Elle avait effacé en arrivant, le décor qui m’est familier au sortir de chez moi. Elle y avait substitué sa horde de serpents agités, venimeux et gluants à têtes écaillées, aux ailes de papier crépon noir tirant la faux dont elle avait fainéantise de s’affranchir.

On ne lui voyait pas le visage au travers de l’ombre de son manteau noir lui aussi, mais je l’ai vite reconnue à l’appel du squelette de sa main tremblante, allongée. Le cerf-volant, je crois, m’a dit de prendre mes cigarettes ; nous pûmes partir aux alentours de minuit.


écrit le 13 décembre 1993
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

Victoire

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Victoire

Henri Salvador nous avait offert le Blues du Dentiste… lyncée lui rend un hommage bien plus intime que bruyant ; à l’image de ce que fut la douleur dans le voyage qui permis de la supporter !

Parce que ça fait quand-même mal mais que je l’aime bien


Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
écrit le 5 septembre 2015 et corrigé le 29 octobre 2018 (date d’enregistrement)
Je crois qu’il serait temps que je le lui remette


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À voir la vie devant soi

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À voir la vie devant soi

Le vertige de la conscience de ce que la vie se trouve devant, juste avant la mort ; que c’est là,

Dans un petit clin d’œil à Charlotte et à ce roman que je n’ai pas encore lu…
lu depuis et adoré !

Avoir la vie devant soi

à vos partages, commentaires et soutiens quels qu’ils soient !


Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
Écrit le 31 octobre 2016 et modifié le 06 octobre 2018
Enregistré le 06 et monté le 08 octobre 2018 (6 heures de travail)


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Modèle Absent – Sculptrice Interdite

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Modèle Absent

Sculptrice Interdite

ou passerelles de l’expérience à l’inspiration, de l’inspiration à l’expérience ou encore, de la vacuité de l’inspiration à l’inspiration par l’expérience depuis la vacuité

Rien de bien sorcier, le modelage du précipice inspirant. Dans un terreau bien connu, l’attirance de la bouche pour découvrir… et quelle découverte !

à vos commentaires, partages d’expériences buccales ou autres, partages à vos amis messieurs dames !

écrit le 21 octobre 2016 modifié le 5 octobre 2018
Slamé le 02/10/2018 au café Le live bar à Nantes avec l’association Lapins à Plumes

enregistré le 6 et monté le 8 octobre 2018 (7:30 heures de travail)

proposé dans un format vidéo sur la page Facebook de Lyncée le 27 octobre 2018 avec 121 vues et 34 interactions au 27 novembre quand je place ce lien. Autant dire qu’il est intéressant d’utiliser ce réseau…


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La course – le temps me presse

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La course

Il est des dispositions où le temps me presse…
Les yeux fermés, à une terrasse, à la plage, ou n’importe où d’ailleurs… le cœur libre et ouvert ; plein d’amour et de désir de vivre.


Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
écrit le 20 février 2017, modifié le 12 septembre 2018
enregistré le 11 et monté le 30 septembre 2018 ; environ 1:30 de travail


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Marcher

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Marcher

Marcher sur le fil de la délivrance
Courir à la lumière
Survoler mon ennui
Parler un peu
Et puis aller
Dormir.


Certainement le plus ancien enregistrement d’un poème avec ma voix. Jamais monté à l’époque et à partir d’une prise de son épouvantable, voici ce que ça a pu donner aujourd’hui avec 3 heures de recherches pour 9 secondes à vous livrer.


écrit le 12 septembre 1997, correction du 28 septembre 2018 avec ce qui ressemblerait bien à un lapsus (fils au lieu de fil ;-p

enregistré le 20 août 2000 et monté le 28 septembre 2018 (5 heures de travail)
7 de 14 dans Qua o Ess d omb
12 de 25 dans Quand on essore des ombres


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Il Était une Victime

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Il Était une Victime

Extraction et dissociation du minerai de l’enfer de la triangulation cyclique Bourreau – sauveur – victime, par fissure libératrice de l’amour de l’enfant en l’adulte. Je laisse le reste aux spécialistes de ces questions.

Il Était une Victime

Pauvre enfant devenue femme
Belle femme encore pauvre enfant
[…]



écrit le 25 juillet et corrigé le 15 septembre 2018
enregistré le 15 et monté le 28 septembre 2018 (environ 17 heures de travail)

Transe en Danse

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Transe en Danse

Émane d’elle, cette puissance, en flânant toute en transe,
S’évanouir dans la danse, avec à la main l’ance
Du récipient d’essence qu’elle a tiré je pense,
Au cœur même de cette danse, investie de tous sens,
Assaillie dans ses sens, emboîtée par mes sangs.
Emboîtée par vos sens, pour la magnificence,
D’assister à la transe, celle qui vous encense.


écrit le 30 janvier 1996
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Femmage à une jeune algérienne qui s’immolât en protestation à l’oppression islamiste assassine du GIA et autres fous de dieu !
Elle s’est libéré dans la mort
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

Croque-Amour

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Croque-Amour

Portrait saisissant parmi ceux que l’amour donne à croquer en poésie.


Croque-Amour

Un cheval borgne entre les cuisses
Les index exorbités
Sa langue fourchue aux commissures
De la bouche d’où lui sortent des crapauds
Aux verrues psychicides
Au cœur de ses accroches acérées
En guirlandes enguirlandées

Ah ! La pauvre bête que je vois


écrit le 23 juin et modifié le 15 septembre 2018
enregistré le 15 et monté le 17 septembre 2018,
slamé le 28/09/2018 au café des Pangolins à Nantes avec l’association Appelle-moi Poésie (site) ou sur FB


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commentaires reportés de Short édition :
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– 11/09/2022 Phil Bottle
Merci mais le lien renvoie sur le poème écrit… pas sur l’audio…Ah, j’ai trouvé le lien dans les commentaires… et je l’ai écouté. ainsi, je connais ta voix. Un voyage fantastique, sans moustiques, mais avec des verrues psychicides! Et ce premier ver ambiguë à souhait, ce cheval dont à la lecture du premier ver, on ne sait s’il est chevauché, ou hongre! « borgne entre les cuisses! » Génial! Bon dimanche.
— 11/09/2022 Lyncée
Merci Phil. Ah ! Je croyais plus aisé à trouver le moyen de lire l’audio.
à bientôt
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11/09/2022 Loredana Li ex Haruko San
Je Vous découvre dans ce texte très imagé, d’une façon surprenante certes ! Je suis allée sur le balado de Lyncée comme Vous le proposiez et c’est super ! Merci et belle journée à Vous !
– 11/09/2022 Lyncée
Merci Loredana de ta lecture ici et ton écoute sur le balado !
à nos prochains croisements
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11/09/2022 Alice Merveille
Surréaliste !
– 11/09/2022 Lyncée
Pourtant je t’assure l’avoir vu aussi distinctement
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03/10/2021 Eva Dayer
Surprenant !
– 03/10/2021 Lyncée
N’est-il pas ?Allez ! A nos amours malades, sans oublier nos malades d’amour.
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20/09/2021 08:59 Anonyme
Étonnant en effet !
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15/09/2021 Viviane Fournier
Surréalistement beau et étonnant !
– 15/09/2021 Lyncée
Une prédisposition à l’étonnement n’est-il pas ?Merci de l’avoir lu et partagé tes impressions ici variées.
— 15/09/2021 Viviane Fournier
Merci de m’avoir répondu … c’est important de découvrir et j’ai aimé ton monde, je n’ai pas tout lu mais je vais pas à pas … Belle soirée-nuit à toi !
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08/09/2021 Djenna Buckwell
La pauvre pauvre vilaine ! Détestons la en chœur !!
– 08/09/2021 Lyncée
Pour le chœur, je te propose de l’enregistrer si le cœur t’en dit avant de le poster si tu veux bien sur le balado de Lyncée, ou pour écoute perso si tu préfères…Au plaisir
— 08/09/2021 Djenna Buckwell
Je suis allée l’écouter en ligne et c’est très réussi. Est ce que c’est ta voix ? Celle d’un ami ? Celle d’un comédien ?
— 08/09/2021 Lyncée
Merci Djenna, je fais ce balado d’un bout à l’autre, voilà pourquoi il vivote dès que je m’y consacre moins.
Merci d’avoir écouter.Alors pour ce chœur, qu’en dis-tu ? La pauvre bête le mérite bien n’est-ce pas ?
—- 08/09/2021 Djenna Buckwell
Je regrette, je ne saurais pas le faire. Mais je te dis bravo, sincèrement !
—– 08/09/2021 Lyncée
Alors je prends le bravo avec le regret.
Au plaisir
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04/09/2021 Felix Culpa
Sublime ! J’aime et je m’abonne !
– 04/09/2021 Lyncée
Merci Félix. Au plaisir de prochains croisements
— 05/09/2021 Felix Culpa
Merci pour votre abonnement Lyncée !
— 05/09/2021 Lyncée
C’est que je ne m’abonne que lorsque j’y ai intérêt et, j’ai beaucoup aimé les quelques textes que j’ai pris le temps de lire pour le moment.
Au plaisir
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30/08/2021 Mome de Meuse
Surréaliste en diable!
– 01/09/2021 Lyncée
J’ai pourtant tout donner pour le plus de réalisme possible avec la compassion dedans !
— 01/09/2021 Mome de Meuse
Mais j’ai compati, moi aussi! C’est vrai, ça : la pauvre bête !
— 01/09/2021 Lyncée
Tu m’en vois heureux pour toi comme pour la bête pas si pauvre, riche même de toutes ses ressources inventoriées.
Au plaisir de prochains croisements
Lyncée
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01/08/2021 Pierre Lieutaud
Fantastique et poétique. Bravo
– 02/08/2021 Lyncée
Merci Pierre.Au plaisir
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19/07/2021 Ombrage lafanelle
C’est cruel et bien écrit
– 23/07/2021 Lyncée
Merci Ombrage, la compassion ôte à la cruauté, n’est-il pas ?

Portraits Clichés -Lumières Aveugles

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Portraits Clichés -Lumières Aveugles

Portraits alignés pour une exécution en règle. Aux mortes saisons de la conscience des hommes comme aux rendez-vous du connu qu’on ignore.

Le soleil soufflé par le vent comme une bougie par le vœu d’un enfant
[…]
Une forte contagion et pas de rémission


écrit le 29 novembre 1998, dernière correction le 11 septembre 2018
extrait du recueil Quand on Essore des Ombres, qui n’a jamais été publié
Enregistré le 11 septembre 2018 et monté le même jour ; environ 6:30 de travail.


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Heureuse Dépression

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Heureuse Dépression

La précocité peut toujours présenter de bons aspects ; la dépression ne fait pas exception !

Illustration…
En réponse toute interne, après avoir accueilli les larmes d’une amie pas si novice pourtant…
Sans omettre un brin de dérision.


Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
écrit le 22 octobre 2016, modifié le 4 décembre 2016
enregistré le 17/07/2018 et monté le 03/09/2018 ; environ 5 heures de travail


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Une Autre Gare

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Une Autre Gare

Sans son TCHOU-TCHOU, ni son Pschitt,
Assise sur la moleskine,

J’avance de plus en plus vit’.
Tu sais c’qu’è t’dit la gamine :
Humm !!

J’tenais mes rêves au fond de mon blouson
Les poings serrés, jamais ne s’envoleront
Je les avais oubliés, mais demain,

Demain, peut-être… Ferm’ les yeux, trois, deux, un
Et c’est déjà demain



écrit avant 1996, dernière correction 11 septembre 2018
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

Le balado de Lyncée disponible dans votre bibliothèque de podcasts préférée

Référencement des balados de Lyncée

Bonjour,

Quelques heures de dactylements sur mon clavier et voici le balado de Lyncée disponible dans quelques bibliothèques de podcasts et non des moindres ! 😉
D’autres suivront ; n’hésitez pas à m’indiquer une source que vous utilisez habituellement et dans laquelle il manquerait vos poèmes préférés.

Lyncée sur Itunes Store

Lyncée sur le catalogue des podcasts de Google

Les balados de Lyncée sur Blubrry

Lyncée à présent disponible sur Stitcher

voici Lyncée sur Tunein

Cocktail

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Cocktail

Ton corps balance tes sens, au bord de la terrasse,
Mon cœur, cadence des sens, rêve de briser la glace,
A pas de loup, m’avance. Tu te retournes, hélas !
Mon cœur appelle tes sens. Tu te noies dans la masse !

Il faut qu’elle m’aime pourtant ! Voilà je bois la tasse.
Il faut qu’elle m’aime bon sang, avant que je n’lui fasse
Mal. A corps et à sang ! Que nos deux corps s’enlaçant,
Le sien pense en silence : « Dieu qu’il trépasse ! », et me trans-

Perse de part en part, de sa lance de Perse.
Maintenant je ne crains le regard des humains,
Dans le rayon d’soleil qui caresse ses fesses,

Porté du souffle chaud, qui effleure ses seins,
Je pénètre son corps, je l’admire en silence,
Ce corps qui balance, par amour le fait mien


écrit le 18 janvier 1994
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

On Fera l’Amour Quand On Sera Vieux

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Ce poème pose la question essentiel « Pourquoi attendre pour aimer ? »

On fera l’amour quand on sera vieux

Est-ce en ces temps annoncés tant qu’incertains
Où nos peaux de terres alanguies, à nos yeux
De bois, déjà devenus vieux, à nos mains
D’alliages moins résilients, de mille autres parfums

Sous nos nez aguerris, nous offriront
Elles toujours les attraits des pulsions d’hier
Des toujours d’aujourd’hui, des envies que l’on
Vive les lendemains qui chantent ? Entières…

Que nous aurons envie de nous ébranler ; pris d’amour ?


Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
écrit le 5 janvier 2016 sur une idée de bêtise entêtante tant qu’affligeante, depuis au moins 15 années et, modifié le 11 juillet 2018
enregistré le 11 juillet 2018 et monté le 19 juillet 2018 ; environ 6:30 de travail.

Slamé le 02 octobre 2018 au café Le live bar à Nantes avec l’association Lapins à Plumes


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Ça va Chialer dans la Chaumière

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Ça va Chialer dans la Chaumière

Expression incarnée d’émotions multiples pour un même sentiment, aux vécus tumultueux sur un cap qui s’impose à l’heure qui en impose. Ce poème trouve dans sa proposition sonore, une offre plus riche en partage.

Privilégiez une écoute au casque ou avec un appareil permettant une réelle stéréophonie pour en tirer le meilleur.


écrit le 24 novembre 2016 et modifié le 18 février 2017
enregistré les 9 et 11 juillet 2018 et monté le 03 août 2018 (17 heures de travail)


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Jim M.

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Jim M.

Sous ses cheveux longs, s’entretint sa peur,
Aujourd’hui son nom dégonde mon cœur
Aux sifflets saisissants des serpents de Satan,
Je remonte le temps, et m’avance en chantant.

Ami du Mescal, abri de la Mort,
A vaincu l’espoir banni de son corps.
Il n’a que peu souri, mais ses vers font de lui
Un Gourou sans doctrine ; des vers pour être libre


écrit le 11 janvier 1994
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Se réfère au célèbre poète et chanteur du groupe The Doors…
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

Impromptu d’été – juillet 2018

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Impromptu du 11 juillet 2018

Au bord de chialer pour répéter comme Ça va Chialer dans la Chaumière, Lyncée prend un brin de recul avant de s’élancer vers celles de toutes les prises qui seront finalement celles, dont une sera retenue pour la proposition mise en partage ici.

Observation de soi, dérision encourageante, interrogation de la création dans un rapport d’universalité, Lyncée dans certaines de ces facettes assurément les moins souvent données à zentendre.
Impromptu avant un dernier saut…
Quand de la pensée de la pensée en jaillit une !


Transcription partielle

« C’est pas le tout de jouer les ingés son, les technicos… tu va faire l’artiste [quels diplômes pour tout ça]
École de poésie…
Échappés de la vie, en plein dedans en même temps…
Peut-être…
Le rien étant déjà considérable, le peut-être est d’autant plus considérable…
[De l’ignorance de l’être à l’ignorance de lettres]…
Le doute surplombe l’ignorance et vient rompre la certitude du savoir…
La belle leçon ! …
[La solitude et le public… faute d’interlocuteur, Lyncée échange avec lui-même]
[le peut-être mesure la vibration de vie]
Combien d’infinis nous faudra t-il rejeté pour oublié le fini insupportable et pourtant abyssal ? …
[Dans une transition qui lui permet de retrouver son fil, Lyncée se demande si cet impromptu mérite le travail nécessaire en vue d’un partage avec son public]
Hmm ! le bel artiste ! …
Sentez en vous ce que vous fait vibrer l’artiste… aider-le en payant de vos vibrations…vivez, jouissez, jouissez de qui vous êtes en ce moment…
L’artiste n’est pas venu pour se faire taper la gueule…
L’artiste vous remercie et vous livre sa poésie »


Enregistré le 11 juillet 2018
Traitement audio le 22 juillet 2018 ; avec plus de 2 minutes de coupées ; merci le technico !
environ 8 heures de travail


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La Douche – j’ai très Envie de Prendre une Douche Chez Toi

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La Douche

Déclaration d’amour à peine déguisée où le désir est présent autant que tût dans l’annonce de l’envie.


Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
enregistré le 24 octobre 2017 sur smartphone ; en l’état pour l’authenticité, avec juste un peu de traitement audio (1:30 de travail)


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Bapu est Mort

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Bapu est mort

Lolenne, accroche-moi ; tous les serpents du Roi
Simulent les Sirènes. Si les cinglants sifflets,
Sur l’âme Si pâle, de ma frêle carapace,
Terrassent ma carcasse. Elle se fracasse trépasse,
En un plongeon d’enclume ; éclaboussures d’écumes
Arrivées en pâture, au pied des bois du Roi.
Il ne m’a jamais vu, mais ses soldats m’ont eu.


— pour savoir de qui il s’agit —-


La version originale comportait une faute que l’éditeur n’a pas relevé et que mon ignorance avait couché en francisant Bapou.

écrit avant 1996
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Hommage au père du combat pacifiste surnommé affectueusement Bapu
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

États aux Quatre Temps

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C’est un peu les quatre saisons ; en pas pareil…

États aux Quatre Temps

Voici venu le temps des primes fleurs
Voici venu celui des derniers pleurs
Celui des senteurs fraîchement délivrées,
Quand tout en douceur pointe un soleil cuivré.

Les bourgeons frémissent
Sous les harmoniques de la grande harpe.
Mes entrailles y cicatrisent
En épongeant les glaces qui s’égouttent.

Liberté salutaire, je te retrouve
Comme je t’ai laissée hier, entière, malgré
Les coups de baïonnettes et les tirs d’artillerie.
Ris plus encore qu’un jour je les découvre
A l’ombre d’un pommier, terrés, qu’au gré
De mes lubriques idées
Je leur mastiquerai les joyaux hérités.

Et quand après dîner, je serai rassasié
De mon hiver passé à dormir pour l’été,
Être en mesure de courir, chasser, veiller,
Me prélasser aussi, en reluquant les filles
Qui passe le sein lourd comme des ombres chinoises.

Au soleil où s’achève de sécher ma peine
Étale, j’égrappe mes souvenirs suspendus
En regardant passer, les nuages au loin,
Éparses et crémeux. les beaux nuages vains.

Il était là le temps du repos,
Il est passé celui des lézards,
Celui des parfums chaudement inhalés
Quand en profondeur cuit un soleil irradié.

* * * * *

Voici qu’arrive le temps des cloportes
Voici venu celui des feuilles mortes
Celui des premiers saignements
Quand de voraces frissons remontent en surface

Chargés de fumets nauséeux, les volutes fatales
M’engouffrent sous l’infini.
Les bons jours n’ont plus cours ;
Plus de senteur fraîche, ni de fille jolie,
Le temps n’est plus aux rires, mais plutôt d’en finir.

Trépasser comme les chênes perdent à l’automne
Un peu de leur jeunesse, un peu plus de vigueur.
Succomber aux assauts du vieux chacal hurlant
Qui me saute à la gorge puis dévore mes entrailles.
C’est là mon seul espoir, mon unique prière.
Mais il passe chemin, jusqu’à la prochaine faim
S’assurant avant tout, qu’il subsiste mon souffle.

Et quand après dîner, je le sais rassasié,
Il hante au crépuscule mes rêves agonies.
Il est suivi de hyènes qui vomissent les vipères
Écarlates de l’enfer, et d’un loup qui bave blanc.
La horde sanguinaire dispute ma dépouille.

Je ne veux pas survivre à l’hiver
Pourtant j’attends
Des crevasses lézardes le bleu de ma chair.
Dans mes béantes plaies j’ai vue sur l’infini.

Voici venu le temps de l’ultime sacrifice
Voici venu celui qui va m’ensevelir
Celui qui jettera un lourd linceul blanc
Quand m’aura abattu mon tout dernier sommeil


écrit avant 1996
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9
Toutes mes excuses au sujet de la qualité, c’est l’enregistrement qui a été le moins aisé à nettoyer… Accrochez vos oreilles

Encore un test de post pour l’envoi automatique

Merci de m’indiquer si vous avez bien reçu la présente lettre de Lyncée…
Je tente de passer sur une nouvelle version du module de lettre d’information. Évidemment, il n’est pas aussi accessible que l’ancien mais, il dispose d’un process d’expédition des courriels qui devrait faire la différence. Enfin, je l’espère…
Merci de m’indiquer si vous avez bien reçu la présente lettre de Lyncée… et au plaisir

À trop Tenter le Diable…

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À trop Tenter le Diable…

Instantané de la projection depuis le sémaphore de l’amour à l’extraordinaire histoire d’une histoire ordinaire.
Ce poème est un sonnet d’une versification à peu près classique.


À trop tenter le diable, il pourrait apparaître,
S’accouder à ma table ou tout faire disparaître.
À retenter ma chance, elle pourrait ressurgir,
M’inviter à la danse comme pour ne pas mourir.

Tu m’as donné, ma belle, ta jeunesse et tes charmes,
Nos braves tirs d’ailes ont abaissé les armes.
Je t’ai donné, rebelle, mes propos en pagaille,
Casseroles en crécelles à tous nos pas ferraillent.

S’il se peut que demain flamboie notre jardin,
Que la mienne dans ta main ouvrent un bout de chemin,
Que d’autres pas croisés bondissent en pas chassés,

Dans l’hiver détrempé de nos âmes lacrymales.
En dehors du sentier, par-delà les fossés,
Quelle histoire que la nôtre ! Notre amoure pas banale


Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
écrit le 17 novembre 2016
enregistré le 05 juin et monté le 08 juin 2018.


Commentaires reportés de Short édition :
08/09/2021 JL DRANEM
Je découvre chez vous ce premier texte poétique , écouté aussi en balado : une belle expérience . Je m’abonne à votre page pour y revenir bientôt !
– 08/09/2021 Lyncée
Merci J-L. Au plaisir
———————————-
29/08/2021 Orlando Granger
Un souffle romantique dans votre poème… J’aime bien cet univers.
– 30/08/2021 Lyncée
Merci Orlando. Si le cœur t’en dit pour la version sonore :https://lyncee.me/2018/06/a-trop-tenter-le-diable/Depuis le hacking de juin je n’avais pas remis les liens vers mon balado…
— 30/08/2021 Orlando Granger
L’audio sied bien à la poésie.
— 01/09/2021 Lyncée
C’est pourquoi dès que j’en ai l’occasion, je m’en vais la dire devant qui veut…
———————————-

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L’Amour à Fleur de Danse

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L’Amour à Fleur de Danse

Introspection du désir dans la pulsation des amants échoués sur la grève. Encore une vague en corps ; qu’ils s’aiment

Je recherche pour ce poème, des interprètes hommes et femmes pour d’autres propositions sonorisées… Contactez-moi si vous souhaitez en être.

L’Amour à Fleur de Danse

J’aime l’amour à fleurs, l’amour à bouches,
L’amour en accroche-cœurs, l’amour qui touche
Baigner dans nos senteurs quand plus rien ne bouge
Poser la tête à fleur du ventre où je
Prolonge l’amour
Qu’il dure toujours
Au fond de moi
Poinçonne
Poinçonne-moi
Imprègnes-moi
Et, reprends-moi dès que tu peux
Bander encore
Rien qu’un p’tit peu
Sous mon souffle
Et mes cheveux
Là, dans ma main qui te réchauffe.
J’aime l’amour encore, l’amour de nous,
Sentir mon désir fort, l’amour en nous
Sentir monter en corps que tout recommence
J’aime que nos deux corps s’apprennent en danses


écrit le 8 décembre 2016
enregistré le 07 mai 2018 et monté le 31 mai 2018.


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Commentaire reporté de Short édition :
———————————-
27/08/2021 Olivier Descamps
Fusionnel et passionné !
– 30/08/2021 Lyncée
dans l’extase des chairs
———————————-

La Belle Bio

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La Belle Bio

Poème autobiographique livré à Charlotte qui voulait pour le livre de lancement de sa librairie, de biographie d’auteur. Je le lui ai donc adressé en même temps que « Le Nez Couché sur le Papier » . L’envie de m’estampiller un label officiel a pris le dessus sur le souci d’exactitude ! En effet, je n’ai pas cru bien intéressant d’avouer publiquement que je n’ai réellement aimé qu’une de mes deux grands-mères, que j’avais dans une course débile fait tomber ma petite sœur de vélo en lui offrant l’occasion de tester adulte, les implants dentaires, par exemples…

écrit le 13 mai 2016 et modifié le 10 décembre de la même année

publié dans le livre de La vie devant Soi, librairie à Nantes

enregistré le 02 avril 2018 et monté le 1er mai de la même année ; 9:30 de travail


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Aux Amants dans la Nuit

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Aux Amants dans la Nuit

Comme l’évidence d’un rendez-vous au-delà des chaires, entre les cœurs et l’infini, voyage sous le couvert de la nuit.

écrit le 27 mars 2017

Slamé le 18 avril 2018 au café le Rouge Mécanique à Nantes avec l’association Lapins à Plumes
Voisé en un lieu très agréable, au Manoir de la Chataigneraie le 23 février 2020

enregistré le 22 avril 2018 et monté le lendemain ; 6 heures de travail


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À des Années-Lumière

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À des Années-Lumière

Poème du fin fond du froufrou où nous essayons de vivre nos points de vie

Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
écrit le 09 avril 2017 après l’écoute d’un documentaire de vulgarisation d’astrophysiques sur les plus intenses phénomènes connus de l’univers. En me couchant, je pense à ma chérie évidemment !

ATTENTION ! Ne passez pas à côté du montage surprise qu’une mauvaise manip m’a donné la chance d’entendre et que je vous partage ici. J’aurais voulu faire exprès, je n’aurais pas réussi aussi bien. Je voudrais faire mieux que je ne le saurais pas… Je ne suis pas monteur de son.
À des Années-Lumière dans sa version inouïe

enregistré le 02 avril 2018 et monté le 13 avril 2018 ; 4:30 de travail


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Au bal des Étoiles

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Au bal des Étoiles

Dans une projection des vacances au bord de mer et pourquoi pas avec sa chérie ou la mienne
En pleine contemplation sous le froufrou quelque part dans l’Univers où l’amour naît.

écrit le 18 juin 2017, modifié le 18 août 2017
enregistré le 26 janvier 2018 et monté entre le 26 janvier et le 29 mars 2018 ; environ 3:30 de travail.


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Les Frasques et les Fracas

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Les Frasques et les Fracas

Un peu énervé, martelé pour qu’on comprenne bien !
à répéter en boucle jusqu’à vibrer d’une onde enveloppante et charnelle, libérée des heurts ; après la transe


écrit le 17 janvier 2017, modifié le 20 février 2017
slamé le 27/11/2018 au café le KafK à Nantes avec l’association Slam Poetry Nantes ou sur Slam Poetry – le site de l’association
enregistré le 11 février 2018, monté le 29 mars 2018 – environ 8 heures de travail


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Le Nez Couché sur le Papier

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Le Nez Couché sur le Papier

Le premier poème qu’il m’a été offert de dire devant un public inconnu et pour la bonne cause d’une copine libraire à qui il est offert. Échange de bons procédés…

Publié dans le recueil des textes du livre offert en contrepartie sur le financement participatif, pour le démarrage de la librairie rue Maréchal Joffre à Nantes par les éditions Joca Seria ; textes sur le thème du livre.

Slamé en novembre 2016 à la Librairie la Vie devant Soi à Nantes lors d’une soirée en mode inaugural

écrit le 08 novembre 2015 et modifié en mars 2018
enregistré le 17 mars 2018 et monté le 28 mars 2018 ; environ 12 heures de travail


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Excuses Révérencieuses

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Excuses Révérencieuses

Le premier des poèmes que j’ai eu l’envie de dire devant un public d’amis, choisi et, en tenue s’il vous plaît !

écrit le 04 décembre 2016 sur une brève prise de notes du 05 septembre 2015

Slamé par 2 fois en juin et juillet 2017 auprès de publics d’amis d’amis et autres connaissances. Oui, quelle chance de s’exposer en cocons !
Slamé le 24 octobre 2018 à L’Art Scène à Nantes

enregistré le 12 janvier 2018 – montage achevé le 04 février 2018 ; environ 14:30 de travail


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Naissance du podcast de Lyncée – lynce.me

Bienvenue à tous et toutes,

Vous trouverez sur ces pages les enregistrements des poésies que j’ai l’envie de partager ici comme ailleurs et, en vous les disant.

Après quelques problèmes techniques d’installation passés, j’espère que les écoutes que je vous propose ici vous offriront un peu de plaisir et plus encore. J’ai pour ma part, beaucoup de plaisir à les préparer comme à les partager.

 

Aux plaisir d’échanges plus directs ou de rencontres même…