Ielle veille

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Ielle veille

Les mains sur les oreilles, fermant les yeux ielle dort,
Puis les ouvrant, s’éveille. Ielle sourit, s’émerveille
En son simple appareil, éclat éclair du corps
Dans la nuit et l’orage. En un souffle un soupir,
Traverse tous les âges en oiseau de passage
Tant ielle redevient sage dans l’inspire et l’expire
Sous la folie du monde. Un claquement des doigts,
Et le bonheur abonde à ses idées fécondes
Pour que la joie s’exonde, que cessent les effrois.
Ielle a jeté le sort, saisit l’anse de la seille,
Renversé son sourire, pour y noyer les rages
Sous les larmes des joies de son cœur qui débonde.


Créée le 22 décembre 2022 par un soir banal et enregistré le 02 janvier 2023 pour les besoins des répétitions d’Harpsychés, un sublime récital poétique à trois voix où cette pièce s’insère en présentation de Lyncée traduite en musique par Mouna Khalifa harpiste.


Exégèse surtout pas, voici le développement sur ce que soulèvera peut-être Ielle veille sans que s’en soit le sujet.

Si ielle veille, c’est que la vigilance est de mise en toutes circonstances car les fâcheux ne dorment pas.
« Oui, mais pourquoi l’as-tu écrit au féminin me diras-tu ? »
Arbitrairement puisque cet article innovant commence par le « i » du masculin de la troisième personne du singulier. J’aurais pu l’écrire « iel » mais ai crains de masculiniser la sonorité du féminin de la troisième personne du singulier qui n’en a guère besoin. Des « elil », « elleil », « ilel » ou ilelle » s’entendent plus difficilement comme pronoms et replace le pronom que l’on voudrait inclusif au cœur de la polémique par le prisme de qui se place en première position ou qui vient se mettre à la lumière de la dernière mention.

Heureusement que je n’écoute que peu les actualités, d’autant que je déteste me prendre en train d’écrire de leurs poèmes circonstanciés. Celui-ci, Iel veille, se produisit lors d’une polémique bien française au sujet de ce pronom, sous-sujet de l’écriture inclusive. Je l’aime bien puisqu’il s’extrait de la polémique pour te nous parler d’un être humain dont le genre n’importe.

Écriture inclusive excluante

Plutôt que de souffler sur des braises qui n’ont nul besoin de mes soupirs agacés, je m’en viens te narrer mon expérience d’exclusion par l’écriture inclusive.
Aveugle, je lis essentiellement avec des systèmes audios ; les cassettes et autres CD sont assez loin derrière, je lis à présent ou des enregistrements de voix humaines ou de synthèses, ou avec des synthèses vocales en explorant des fichiers numériques en Epub ou PDF comme en quelques logiciels de messagerie ou de navigation Internet. Sauf quand je m’offre la chance d’aller écouter des lectures publiques de poésies ou autres genres, ou que des personnes désireuses de partager un extrait ou tout un livre, m’offrent sa lecture à voix haute.
As-tu déjà essayé de lire à haute voix un texte entièrement conçu en écriture dite inclusive ?
Il est des personnes qui s’en sentent capables et relève le défi. Certes oui, des manières d’oraliser des concepts écrits se peuvent établir.
As-tu déjà essayé de comprendre une telle lecture ?
Pour qu’une lecture orale soit intelligible, dans la durée et dans n’importe quelle densité de texte de toute nature, il est nécessaire que la locution ressemble à l’écrit et qu’elle soit proche du bain linguistique de la langue parlée.

À propos des voix de synthèses

Incompétent pour développer une conférence prétendant t’éclairer dans le détail de ce qu’est une synthèse vocale, je peux toutefois affirmer d’expérience d’utilisateur que dans le français courant, les moteurs de voix synthétiques sont déjà en peine avec les vocables et variations courantes, et surtout qu’ils sont incapables d’élaborer de nouvelles manières de dire des nouveaux codes linguistiques introduits pour rendre inclusive une langue. Même qu’en les programmant au plus fin pour s’ajuster aux diverses codifications, leurs restitutions en parole génère un langage oral fort éloigné de la compréhension qui est pourtant l’objectif à atteindre.

Lyncée et l’écriture inclusive en tant que scribouilleureuse

De façon générale, Lyncée limite l’usage de l’écriture inclusive aux contextes rédactionnels où la nécessité d’inclure les deux principaux genres de l’humanité s’impose et ne peut être contournée par le choix des mots. Voici pour une première règle qui fuit la systématisation enfermant l’auteur dans une créativité bridée par une contrainte vaine.
En second lieu, Lyncée tient à ce que ces insertions langagières à dessein inclusifs se montrent inclusives pour les personnes empêchées de lire, dont les aveugles sont. Voici pourquoi un passage dans un moteur de synthèse vocale vient vérifier la prononçabilité et l’intelligibilité d’une tournure. Ainsi, tu deviens éventuellement auditeurice du balado de Lyncée qu’un séparateur à l’assemblage des terminaisons comme un point ou un tiret viendrait couper peut importe les réglages du moteur de la synthèse.
Troisième règle de Lyncée appliquée à son écriture inclusive lorsqu’elle est requise à son sens :
Pour contribuer à l’extinction des polémiques, Lyncée préfère davantage adoucir les sonorités lorsque cela est heureux.
De sorte que sous les touches de son poétique clavier, tu deviennes auditeureuses. Ben oui, on y entend « heureuse ». Elle est chouette la vie quand on la conçoit chouette !
Enfin, des variantes de ces manières se peuvent envisager autre qu’heureuses comme par exemple à l’évocation des directriceurs qui se reconnaîtront aux côtés des débatriceurs et des fashows de presses qui se fâchent parce qu’ielles aiment bien ça, et en ont sans doute grand besoin…

« Mais on s’en bat les… de l’écriture inclusive », diront d’autres de ces derniers peut-être. Ce à quoi Lyncée répond que ce n’est pas le cas pour ceuelles qui auront mené la lecture jusqu’ici et moins encore sa rédaction. Il en restera bien pour tenter d’exclure par le sexe, la couleur des cheveux ou de la peau, un handicap, une manière de sourire des façon de faire en société et autres différences qui n’en sont guère et font des guerres.

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Inanités inclusives

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Inanités inclusives

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inanités inclusives
Je ne suis pas sis genre Je ne suis pas un homme Je ne suis pas une femme Je ne suis pas transgenre, ni d’une combinaison de sexes mêlés
Je n’ai pas la peau claire Je ne suis pas blanc Je ne suis pas blanche Je ne suis pas blanche
Je n’ai pas la peau teintée Je ne suis pas noir Je ne suis pas noire Je ne suis pas colorée
Je n’ai pas perdu la vie Je ne suis pas décédé Je n’ai pas disparu Je ne suis pas morte
Je n’ai pas la santé altérée Je ne suis pas malade Je ne suis pas malade Je ne suis pas malade
Je ne connais pas d’invalidité Je ne suis pas handicapé Je ne suis pas handicapée Je ne suis pas tarée
Je ne suis pas chauve Je ne suis pas dégarni Je ne suis pas échevelée Je ne suis pas tondue
Je ne suis pas beauelle je ne suis pas beau Je ne suis pas belle Je ne suis pas beauelle
Je ne suis pas vilaine Je ne suis pas vilain Je ne suis pas vilaine Je ne suis pas vilaine
Je ne suis pas visible Je ne suis pas ce que tu vois je ne suis pas ce que tu vois Je ne suis pas visible
Je ne relève pas d’un groupe Je ne suis pas d’un groupe Je ne suis pas de l’autre moitié de l’humanité Je ne suis pas d’un ghetto, d’une minorité, d’un milieu
Je n’ai pas d’aubédience je ne suis pas croyant je ne suis pas croyante je ne suis pas mécréante
J’ai quelques doutes Je ne suis pas incrédule Je ne suis pas incrédule J’ai quelques certitudes
je ne sais pas écrire Je ne suis pas auteur Je ne suis pas autrice Je ne suis pas auteureuse

Je ne suis pas

je ne suis pas

je ne suis pas

Je ne suis pas poète


écrit le 20 septembre 2021 et retouché ce jour lors de la mise en ligne.
Qui a dit qu’on ne ferait un poème dans un tableau en html et des bribes d’écriture inclusive pour une langue qui ne l’est pas tout à fait encore, bien que nous y travaillions ?

écriture inclusive qui n’exclurait pas les aveugles !

Perso, dans un souci d’inclusivité de notre langue, le français, conjugué à celle des êtres qui le lisent, je rejette les points et tirets typographiques de toutes sortes. Pragmatique, ceci ne tient pas à une esthétique visuelle particulière, mais à la seule nécessité d’une compréhension orale de ce qui est lu par des moteurs de synthèses vocales comme cette poésie-ci.
Aussi, je privilégie la construction de mots sans séparateurs, pour les employés uniquement lorsqu’ils s’avèrent indispensables au sentiment d »inclusion, des lecteureuses de mes pages !
Et si le contexte mérite que la sonorité souligne un caractère heureux ou l’y adjoigne pour l’ensoleiller, je favorise des terminaisons en « eureuses » plutôt que les fameux « eurices » qui pullulent et fourchent les langues en cisaillant les tympans sur l’achèvement de la lecture.

à retenir

Ainsi, retiens que lorsque tu écris pour rendre publique ton article sur des écrans, l’écriture inclusive en train de se normaliser en usant de séparateurs notamment, tend à exclure les bigleux et autres aveugles de la compréhension immédiate de ton propos.
Qu’il est pour euelles, préférable de combiner des mots qu’une voix synthétique ou produite par une intelligence artificielle saura rendre de manière audible et faisant sens au plan sémantique.
Que si les sons de terminaisons peuvent coïncider avec l’ambiance de ton propos ou avec ton intention d’auteureuse, les lecteurs qui n’y voient goutte s’en porteront d’autant mieux !

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Quand il n’y a qu’à écrire

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Quand il n’y a qu’à écrire, se repasse le film. Le film que je préfère avec tout moi dedans et une femme toute elle, l’inouïe elle, mon Isabelle.
Elle aime à ce qu’elle dit, les temps passés à embrasser le temps qui passe autour de nous, qui nous enroule, et où se roulent, nos hanches en quelques pas sur tant des temps qui filent des paumes pressées pour la danse.
Il aime, quand elle lui dit, qu’elle réponde ou bien engage, qu’elle dise les mots, l’élan, et les sourires. Ceux qu’ils échangent, ceux qu’ils suscitent aussi. Il aime à ses côtés, les mots, les pas, les rires, la musique des silences, en nous et dans tous leurs états.
Elle aime qu’il aime, et l’accueillir, et la rejoindre, la cueillir et la humer dans le cœur des étreintes, qu’elle aime. Il aime qu’elle aime, aime toute la vie et lui aussi. Les rendez-vous qui font les temps qu’ils font, et les récits, ceux d’elle et lui, dedans la vie, dans les mesures qui décomposent. Et leurs étreintes.
Il aime les mots, les siens, qu’ils viennent du cœur, de la raison, ils chantent les douces chansons, et les horreurs, leurs épouvantes. Ils chantent aux unissons des fragilités vraies et fortes de se sentir, juste se sentir. Pour elle aussi les mots de lui composent les doubles hélices de l’ADN, leur Amour Des Nous. Elle aime les mots qu’ils partagent, échangent, s’empruntent, se disputent, s’offrent et inventent, redéfinissent. Elle aime les mots en extensions des sens, à l’expression des corps.

Elle est là, dedans son corps et toute sa nudité. Elle s’est déposée là, dedans les murs de la maison dont j’ai la clef. Elle s’est endormie, dedans mon lit tout contre moi, mon corps et moi.

Dans le souvenir d’elle, de quelques heures passées, et je me love à elle, elle qui s’en est allé vers nos incertains temps de prochains croisements envisagés. Et je l’écris, le lui écris. Et je vais m’endormir, contre sa peau, sa nudité, de tout son corps la confiance au-dedans et elle.
Un titre encore, le pitch ensuite, après la mort. Le titre alors, eux dans le monde autour d’eux.
À revoir ce titre, hein ?


déjà publié sur short édition, en voici une version sonorisée par Manon, une voix de synthèse Acapela.


Report des commentaires :

14———————————-
23/01/2023 Alice Merveille
Un grand plaisir à te relire Lyncée !
– 24/01/2023 Lyncée
Plaisir de nos croisements que je partage. Merci Alice
13———————————-
23/01/2023 Orane CP
Une écriture qui touche au coeur et au corps…
– 23/01/2023 Lyncée
Merci Orane, cette formulation simple du compliment me touche
12———————————-
18/12/2022 Guy Bellinger
Un style très particulier, qui oblige le lecteur à s’arrêter sur les mots et groupes de mots, pas toujours enrobés du reste de la proposition, pas toujours séparé par la ponctuation courante mais toujours palpitants. c’est un texte de l’union vibratile des corps et des âmes, très poétique.
– 18/12/2022 Lyncée
Merci Guy d’avoir pris soin de développer ton commentaire. Qu’il faille s’arrêter, c’est bien le reproche que je me fais souvent, c’est aussi la sotte exigence aux lecteureuses d’avoir à fournir un effort, c’est mon impasse le plus souvent. C’est chouette que tu l’ais apprécié !
Au plaisir de prochains croisements.
11———————————-
01/11/2022 Jean-Louis Blanguerin
J’aime cette recherche dans les mots, les expressions, le rythme. J’aurais classé ce texte dans les poésies plus que dans les nouvelles…
– 03/11/2022 Lyncée
Merci Jean-Louis,Je dois y réfléchir, puisque ta suggestion fait écho à un autre commentaire. Il manquerait à mon sens une sous-catégorie pour la prose poétique.
Merci de ta lecture aussi et belle journée à toi
10———————————-
29/10/2022 Viviane Fournier
J’ai vraiment aimé … un vrai ressenti sur les lignes et une belle écriture qui surprend les émotions pour les soulever encore davantage … c’est beau !
– 30/10/2022 Lyncée
Merci Viviane, c’est toujours bon de te lire. Reviens quand tu veux !
Au plaisir
9———————————-
29/10/2022 Annabel Seynave-
Les images sont belles, l’écriture sobre et efficace, c’est porteur de beaucoup d’émotion et de sensualité. Bravo !
– 29/Lyncée
Chouette ! Merci de ce retour Annabel, si la sensualité est portée, j’ai touché une part du but de mon besoin d’écrire ce soir là.
Au plaisir
— 29/10/2022 Annabel Seynave-
😌😘😊
8———————————-
29/10/2022 Phil Bottle
Très beau texte, Lyncée. Merci du moment.
– 29/10/2022 Lyncée
Merci Phil de ta lecture
7———————————-
29/10/2022 Alice Merveille
Une écriture à la musique des mots tout à fait particulière… une musique un peu durassienne…
– 29/10/2022 Lyncée
Vous vous passez le mot !Heureusement, j’aime à lire cette auteureuse dont bien des pages font mon régal. Merci de ton passage sur mes pages Alice, et au plaisir
6———————————-
29/10/2022 Daisy Reuse
Ecrire avec cette jolie plume à l’encre d’amour qui effleure les corps et les coeurs…C’est très beau.
– 29/10/2022 Lyncée
Merci Daisy du partage de ton appréciation, de ton imprégnation.
Au plaisir de goûter à nos prochains mots aux cœurs.
5———————————-
29/10/2022 Sabine Cario
Très joli poème.Je suis très heureuse pour toi (et pour Isabelle) qu après la bataille et l angle aigu dans l amour tu connaisses l harmonie et la courbe dans l amour. Je te souhaite et vous souhaite de marcher, pédaler, danser longtemps sur votre joli chemin
Big bisous
– 29/10/2022 Lyncée
Merci Sabine de tes mots, ta lecture. En revanche, les références à Carlos ;-p
à tout bientôt
4———————————-
29/10/2022 Denis
Une chanson à chanter à deux, dans un murmure ou à pleine voix.
– 29/10/2022 Lyncée
Chiche ! Tu nous proposes une musique, j’offre une voix !Au plaisir Denis, merci de ton passage sur mes pages.
3———————————-
14/09/2022 JL DRANEM
Une écriture cinématographique, c’est à dire à24 images seconde… pour obtenir la meilleure des persistances rétiniennes.On rejoint en cela l’écriture de Marguerite Duras comme citée précédemment.
– 16/09/2022 Lyncée
Merci JL, du détail du compliment qui vient me toucher plus pleinement par la meilleure compréhension qui est mienne.
Au plaisir
2———————————-
10/09/2022 Hortense Remington
Une écriture singulière, belle et puissante ! J’aime !
– 10/09/2022 Lyncée
Merci Hortense
1———————————-
28/07/2022 Eva Dayer
Une écriture qui m’a fait penser à Marguerite Duras…
– 28/07/2022 Lyncée
Ouah ! Ben tu ne fais pas semblant quand tu compares !Reçu comme compliment donc. Merci Eva

à toi la suite

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Politique audacieuse et ambitieuse pour une VRAIE TVA Verte

Politique audacieuse et ambitieuse pour une VRAIE TVA Verte

Comment mener un pays sans force, sans élan, vrais ?

L’expression TVA verte a déjà été employée. Pourtant, elle n’avait de vert que l’essence jeune et presque innocente de son expression même, d’une nouvelle intrigante qui ne trouvait pour susciter l’intérêt et tourner les regards à elle, que le nom d’une couleur à peine encore en vogue, quasiment non encore incarnée. Elle n’inventa rien et se prit donc à jouer les mêmes règles que celles toujours usités par les convenables usages de ses paires et aïeules idées : un demi point de plus ou de moins par ici, un taux intermédiaire par là, une exonération pour ceux-ci…

Une TVA verte se peut réellement ! Une TVA verte vraiment, dans l’audace d’une politique volontaire et même volontariste ; quasi révolutionnaire et orchestrée par un gouvernement qui ose enfin donner du sens à l’usage de la main sur le gouvernail de la barque qu’il dirige.

La TVA. Cette taxe si essentielle à l’alimentation des caisses de l’état sur lesquelles nous comptons tous pour les services attendus dont nous voulons bénéficier encore.

La rendre verte et même envisager qu’elle devienne vertueuse !

Au lieu de se poser en simulacre de censure ; simulacre par le peu d’écart de taux applicables sur les productions non vertueuses et censure par un alourdissement vain. Pourquoi ne pas lui faire jouer un rôle favorisant, florissant et sensé, organisé sur une période que des experts sauront bien évaluer dans le plus grand sérieux que requiert cet exercice, en l’abaissant pour les productions vertueuses et de façon très significative dans un premier temps pour ainsi, favoriser la production qui respectera le mieux notre environnement et la santé de tous, jusqu’à ce que la plupart des producteurs aient été convaincus de convertir leurs mode de productions et leurs produits, dans la nature même de leur dessein, en passant de la seule quête vénale à l’équilibre sain d’une rentabilité suffisante, pour un produit qui honore le métier dans lequel s’inscrit cette production ?

Envisager sérieusement cette audacieuse œuvre économique et politique est aujourd’hui _avant que d’atteindre le pied du mur que l’on ne veut rencontrer_, la seule peine à se donner avant que de réfuter sous prétexte que ça ne s’est jamais vu encore.

Idéalement, cette mesure qui se devrait mondiale, prendrait plus d’ampleur, si au moins, l’ensemble des pays de celle qui, parce qu’ancienne dans la gouvernance, se trouve forte et grande, l’Europe. La frilosité de tous et celle notamment sur la collaboration dans des projets de grande ampleur me laisse présager qu’il faudra plutôt un audacieux pays à montrer que ça fonctionne pour qu’on lui emboîte le pas. À voir donc…

Tout aussi idéalement, la modulation de la TVA doit s’envisager avec des freins et facilitateurs comparables sur les importations.

Je propose d’abaisser de 90% le taux de TVA pour les productions réellement bio et écologiques pour une période de deux ans en l’annonçant 2 ans auparavant afin de permettre aux professionnels d’anticiper leur conversion pour partie. Les critères d’éligibilité doivent être d’une ambition à la hauteur de l’audace du plan à déployer.

Des taux intermédiaires peuvent s’envisager pour les producteurs se trouvant ou, dans les moyens de production ou, dans les qualités des produits finis, à des niveaux intermédiaires. Mais, pour une grande efficacité, il ne faut pas trop complexifier le plan. C’est déjà ce qui est de nos jours dans chacun des pays d’Europe comme à l’échelle communautaire ; c’est déjà ce qui ne marche pas manifestement (est donc à raser).

Bien évidemment, en échange de cette faveur, les prix doivent être gelés au détail comme en gros, sur le territoire comme à l’import sur les durées de chaque termes du plan de la TVA verte, afin de limiter les tentations spéculatives. Ce point est essentiel à la réussite de ce projet. La liberté des prix pourra et devra même si l’économie mondiale conserve ses tendances actuelles, redevenir réellement libre à la fin du plan.
Dans le même temps de cette annonce, indiquer l’augmentation de 5% de TVA ou plus, pour toutes les productions de toutes sortes qui se trouvent les plus polluantes et désastreuses pour la santé des hommes et de leur environnement d’une façon générale. Ce, à effet immédiat ou, le plus rapide possible.

Parallèlement et, idéalement à l’échelle européenne, instaurer des frais de douanes forts sur les importations non vertueuses en les supprimant pour les autres.

Dans des temps qu’il faut que l’expertise des économistes qui voudront bien s’intéresser à cette proposition en collaborant avec ceux de chaque branche tant en matières d’excellence vertueuse qu’en expertise du nuisible, remonter progressivement ce taux pour lui redonner une capacité à financer les besoins de l’état et donc de tous, tandis que les productions de moins en moins importantes en masse qui assuraient encore ce renflouement viennent à diminuer.
Ce temps peut s’envisager en durée certes, mais aussi bien en proportions de conversions et pourquoi pas par secteurs et branches.

Des organismes doivent s’établir pour garantir l’authenticité des catégorisations et contrôler le respect des normes instaurées qui peuvent tout aussi bien être programmées pour une évolution encore plus saine. Certains des organismes en place peuvent assurer cette charge par leur expertise et leur capacité opérationnelles. Les services fiscaux assureront eux les contrôles financiers avec une délégation spécifiques sur la surveillance des prix de vente que le plan peut et doit même, prévoir d’automatiser en masse le plus possible en mettant à contribution les services comptables des entreprises via un partage de DATA.

Il est certain que l’application de cette balance favorable à l’amélioration rapide de nos consommations de produits de toutes sortes et, alimentaires en particulier est viable lorsque l’on considère la part de produits vertueux de nos jours. Que des économistes aguerris s’intéressent à cette proposition pour lui fournir toute sa viabilité et sa force avant que n’opèrent les tentatives de la tuer dans l’œuf ou qu’elle meure dans l’oubli qui par le non arrivisme de son porteur qui se sent bien de l’audace lui mais, surtout pas le désir de mettre en œuvre les aptitudes à conquérir le pouvoir, , semble la plus probable.

L’idée est simple et, s’est justement ce qui fera sa force, son efficacité.
L’appliquer requière le savoir-faire des gestionnaires aux échelles macro-économiques et les connaissances et compétences scientifiques nous permettant de déterminer les critères de catégorisation et de contrôle.

Le frein le plus important à ce plan TVA verte se niche assurément au cœur de nos appareils politiques nationaux comme européens qui agissent le plus souvent aux échelles à très courts termes que sont celles dictées par les mandats. Or, ce plan ne peut s’envisager sur les durées des mandats actuels. Évoquons pareillement comme frein important, l’influence des lobbies.

Enfin, un frein non négligeable se trouvant en possession de chacun, il est à souhaiter qu’un marché noir potentiel pour les consommateurs accrochés à certains produits que nous ne savons pas encore concevoir à des prix abordables dans le respect des écologies de nos ressources planétaires comme sociales, se restreigne à un développement mineur dont l’impact tendra à diminuer au fur et à mesure que des solutions viendront satisfaire aux besoins de consommation qui auront pris du temps à trouver leurs verts pendants.

Voilà pourquoi l’audace politique est indispensable pour servir et garantir l’application intégrale du plan, à effet le plus complet possible.

Évidemment une telle audace se donnerait plus d’assurance à l’échelle européenne et plus encore. Elle impacterait bien plus certainement l’économie mondiale et l’ensemble des facteurs environnementaux et sanitaires à la faveur de la vie.

Il nous pourrait alors bien voir advenir une croissance verte ; croissance qui voudrait demeurer verte plus que tueuse. Un peu plus vertueuse donc, dans la satisfaction des besoins plus que dans le garnissage des porte-monnaie qui débordent !
ce serait peut-être la croissance de viabilité


écrit le 9 mars 2018 et corrigé le 12 avril 2019 en vue de le publier après avoir signé une pétition pour une TVA à 0% sur l’alimentation produite en Bio qui me fit évoqué cet article éminemment plus politique que poétique.
D’abord écrit pour le président de notre pays qui a fait sa campagne sur l’audace et en particulier celle « d’écouter » (sans même s’abonner à la lettre de Lyncée), j’ai désiré la proposer aux fameux grands-débats qui ne m’ont pas suffisamment animés de confiance à l’émergence de réelles innovations.

Cet article fut aussi le pendant optimiste et confiant en l’Humain d’un projet plus littéraire à peine amorcé avec un jeune soldat qui dans certaines circonstances retrouvent ses propres idéaux propres et, manœuvre en grand stratège qu’il ne souhaite jamais représenter, auprès d’un Général d’état-major qui aime beaucoup son sexe, son corps et son esprit ; tout autant qu’il aime sa femme et ses petits enfants. Ses manœuvres conduisent à une révolution dite verte menée conjointement dans plusieurs pays de la vieille Europe comme d’autres continents et se menant dans le plus grand respect possible de l’intégrité du vivant. La consigne prioritaire aux corps dés armées instauratrices « du vert sans rouge ! »…
Je n’ai pas lu les livres qui en évoquent déjà certaines qui seraient elles-mêmes plus ou moins réalistes. J’ai suivi des groupes sur des réseaux sociaux qui entre autres sujets, abordent souvent cet angle de possible ainsi que la collapsologie, l’effondrement, la décroissance.
Enfin, peu convaincu que la privation des libertés puissent me satisfaire, j’ai renoncé à toute forme de dictature, même la dictature verte, fusse-elle transitoire seulement, qui en France eut pu se nommer la Vertatude

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