Faut pas se plaindre

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Une conversation qui m’a intéressé suffisamment, je m’empresse de te la rapporter :

Faut pas se plaindre

« Faut pas se plaindre.
— Ah ! Pourquoi ?
— Ce pourrait être pire.
— Et parce que ce pourrait être pire, il ne faudrait pas se plaindre ?
— Oui.
— Se plaindre empirerait-il votre situation ?
— Peut-être.
— En quoi vous plaindre ferait-il empirer votre situation ?
— Pendant que l’on se plaint, rien ne bouge.
— Si rien ne bouge, rien n’empire. Alors pourquoi ne pas se plaindre ?
— Ne pas s’apitoyer. C’est ça, ne pas s’apitoyer.
— S’apitoyer est-ce pire, pire que la situation ?
— Oui, ça n’avance à rien.
— Cela n’avance t-il à rien d’éprouver un sentiment sous le coup d’une émotion ponctuelle ou récurrente, pour soi ?
— Peut-être. Ça dépend du sentiment, de l’émotion.
— Quelle émotion inspire un sentiment de pitié selon vous ?
— La tristesse, le mépris. Un mélange des deux et pis peut-être d’autres choses encore. Tout ça, vos questions, ça ne m’avance pas vraiment.
— Le mépris n’est pas une émotion, la tristesse oui.
— Et la pitié alors ! Ce sentiment méprisable d’amour honteux.
— La pitié non plus n’est pas une émotion. Comme le mépris, il s’agit d’un sentiment. Les deux d’ailleurs ont attraits à l’amour comme tous les sentiments sans doute.
— Quand-même, se plaindre est pitoyable. Je hais la pitié, je déteste me plaindre.
— La haine est aussi un sentiment. Quelle émotion ou, quelles émotions inspire cette pitié que vous haïssez tant, vous inspire du mépris ?
— La tristesse.
— Rien d’autre ?
— La peur aussi.
— Ainsi, la peur ou la tristesse seraient des émotions méprisables parce qu’elles vous inspirent le mépris ou la haine.
— Quand ces émotions sont si fortes qu’elles vous paralysent, vous tétanisent, vous ligotent à vous-mêmes, rien n’avance et la plainte ne sert à rien.
— Pour savoir si quelque chose est utile, il est nécessaire de l’éprouver.
— Oui, mais on ne peut pas faire que ça.
— Quand nous sommes victime, par exemple, d’un vol, d’une agression, d’un viol même, la raison voudrait que nous portions plainte comme le prévoit la loi. Pour qu’une plainte soit efficace, elle doit être déposée. Déposée mais pas n’importe où. En ce cas, nous l’adressons aux représentants de la loi. Enfin, quand nous sommes en mesure de le faire. Mais si nous adressons cette plainte, à notre meilleur ami, à notre conjoint ou conjointe, au boulanger du quartier, aux inconnus qui passent, à toute personne qui nous inspire la nécessité de déposer notre plainte alors qu’elle n’a aucun rapport avec notre mésaventure, a-t-elle ses chances de faire avancer notre situation ?
— Non. Pas chez le boulanger c’est sûr.
— Pourtant nous le faisons souvent, adresser nos plaintes à des personnes plus ou moins proches. La plupart du temps nous le faisons masqués voire, déguisés. Ne serait-ce qu’en parlant du temps qu’il fait au baromètre de nos humeurs.
— Oui. Alors il faut déposer plainte à la police et avancer dans la vie.
— Donc il faut se plaindre ?
— Bien joué ! Oui, il faut se plaindre. Il faut se plaindre mais, pas n’importe comment, pas n’importe où, pas tout le temps sinon, on n’avance pas.
— C’est très juste. En revanche, si nous ne savons pas à qui adresser notre plainte, si nous la déposons sans qu’elle soit reçue, si aucune suite n’y est donnée, se plaindre permet-il d’avancer ?
— C’est affaire de justice.
— Parfaitement. Dans tous ces cas de plaintes qui se montrent vaines, j’en vois tout de même une qui est particulière, une qui ne peut être évaluée de manière objectivable et qui pourrait bien revêtir un caractère d’utilité.
— La plainte confiée à son meilleur ami, ou celle confiée à celui ou celle qu’on aime d’amour peut-être.
— Celles-ci peuvent s’évaluer, au moins par les deux personnes en présence. L’une écoute la plainte, la reçoit dans son cœur ou son esprit selon ses aptitudes du moment, accuse l’impossibilité de la recevoir du point de vue de la justice. L’autre qui dépose sa plainte sachant, ou ignorant partiellement ou totalement que ce dépositaire n’est pas celui qui est en mesure de remédier à l’objet de la plainte mais le fait quand-même dans son besoin de déposer, pour le soulagement qu’il éprouve instantanément ou pressent, pour tout autre motif devenu impérieux et qui porte le masque du présent sur une émotion très éloignée du contexte présent qui la fait ressurgir. Elles sont alors objectivables puisque observables, bien que nous ne passons pas notre temps à les observer.
— Une plainte qui ne serait pas objectivable ? Je ne vois pas.
— Ce peut être celle que l’on adresse à soi-même.
— Il est possible de s’observer seul.
— Peut-être bien. Peut-être pas. Il est si difficile de nous extraire du monde, de l’autre et de soi à la fois. Difficile et dangereux.
— Dangereux ?
— Le danger est de se perdre, s’aliéner et le risque est si fort que nous nous y refusons le plus souvent. C’est du moins une peur majeure, une autre émotion. Mais la plainte à soi sera sans doute mal adressée si elle est mal formulée. Elle saura se faire recevable quand sa formulation sera juste.
— La formulation juste pour une juste plainte.
— Exactement. Tout comme l’application de la loi requière une formulation de la plainte permettant d’appliquer la justice au plus près de la loi. Cette application procure un sentiment de justice relatif à chacun. La plainte à soi ne saurait recourir aux témoignages, aux preuves, la plainte à soi trouve la justesse de sa formulation dans les émotions qu’elle procure. Elle sera reçue en étant dépourvue de sentiments.
— C’est impossible de n’éprouver aucun sentiment.
— Cela est au contraire, indispensable.
— La pitié dans tout ça ?
— La pitié est encore un sentiment. Nous pouvons en ressentir pour soi comme pour autrui. C’est un sentiment d’amour compassionnel appuyé sur la tristesse qui est une émotion que nous connaissons suffisamment pour compatir à celle de l’autre ou à la sienne propre.
— Merci pour la définition. La pitié de soi sur soi permet-elle de déposer une plainte juste susceptible d’être reçue par le dépositaire qui cumule avec le rôle du plaignant ?
— Justement non. Comme vous le dites, précisément, en établissant un rapport hiérarchique, la pitié est adresser « sur ». c’est de l’amour qui regarde d’un peu plus haut par une certaine distance temporelle ou circonstancielle, d’état, de nature, de position sociale, d’âge… nous éloignant de l’émotion que l’on connaît pourtant plus ou moins bien.
— C’est tout de même de l’amour.
— Nul doute, c’est de l’amour. Un amour condescendant si nous nous fions au rapport spontanément établi à l’instant. Un sentiment issu de la compassion, qui vire à la condescendance par une distanciation volontairement ou involontairement placée plutôt dans un regard oblique tendant à une pointe plus ou moins vive de supériorité donc, de mépris.
— Rapporté à soi, la pitié inspire alors le mépris, comme elle peut l’inspirer pour autrui. C’est de l’amour malade. C’est misérable.
— L’amour malade une misère. Bien sûr.
— Une misère oui, comme toutes les maladies. Il ne faut donc pas s’apitoyer sur son sort, d’autant que la plainte qui sera mal formulée ne saura pas recevable et on n’avancera à rien ainsi.
— Juste.
— Alors il ne sert à rien de se plaindre et donc, il ne faut pas se plaindre.
— Non. Éprouver de la pitié pour soi en tentant de formuler sa plainte n’en demeure pas moins une adresse d’amour à soi.
— La belle affaire, un amour si malade qu’il est déjà impossible à recevoir d’autrui.
— Impossible ! Je ne crois pas. Je ne crois pas que le mendiant ne peut recevoir ce qui lui est adressé en pitié.
— Il n’a pas le choix.
— Avons-nous le droit, la possibilité, de dédaigner indéfiniment l’amour de nous-mêmes ?
— Peut-être bien.
— Le droit oui, la possibilité que cela soi viable dans la durée, je ne crois pas. Je pense aux miséreux qui se trouvent si mal en point et particulièrement à ceux qui ne sont en mesure de s’adresser aucun amour. Je ne parierais pas sur leur longévité.
— Moi non plus.
— Nos adresses d’amour à nous-mêmes sont autant de nourritures par l’amour et d’opportunités par les caractères des maladies de cet amour de nous contraindre à nous observer. Par là, de nous distancier des sentiments, des travers des sentiments, pour nous reconnecter à l’émotion. Cette émotion qui est à vif par l’objet de notre plainte.
— Alors là, la plainte se formule de façon ajustée.
— Peut se formuler de manière à se voir reçue de soi quand l’objet de la plainte est recevable donc, lorsque l’on peut se plaindre de soi.
— De soi à soi.
— Seulement dans ce cas, se plaindre à soi-même nous apporte des possibilités de comme vous dites « avancer », des possibilités.
— Alors il faut se plaindre.
— C’est une possibilité, non une obligation.
— Oui. Nous risquerions d’avoir à nous plaindre d’y être contraint.
— Comme nous avons la possibilité, sans doute l’obligation de nous plaindre à qui de droit d’en être empêcher par une interdiction dictée par la bonne conduite, la bonne allure, la dignité, l’honneur, l’orgueil, le mépris, la représentation de ce que nous devrions être ou ne pas être. »


COMMENTAIRES de chez Short où l’on ne lit plus si librement :
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30/12/2021 Brigitte Bardou
Très intéressante cette réflexion sous forme de dialogue sur les sentiments, les émotions et la plainte dont il faut se lester au bon endroit…
– 30/12/2021 Lyncée
Merci Brigitte de ta lecture et de ton intérêt. J’ai eu l’occasion d’offrir ce texte à quelques personnes accablées de l’injonction à ne pas se plaindre. Il semble aider à s’autoriser à l’envisager sous un nouveau jour. Le plus vieux à qui je l’ai offert est un garçon d’un peu plus de 80 balais qui me parlait de son enfance d’orphelin qui a connu la guerre et la misère, des sévices corporels et s’en est aller aimer la vie comme il a pu.
Au plaisir de nos prochains croisements
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18/10/2021 Marie Quinio
Eh ben Lyncée, une sacré démonstration que celle-ci ! J’aime « son besoin de déposer, pour le soulagement qu’il éprouve instantanément  » oui on dépose plainte, besoin de déposer, poser son angoisse quelque part, refiler le bébé à quelqu’un qui partagera la charge émotionnelle peut-être.
– 18/10/2021 Lyncée
L’idée concomitante et à mon sens indissociable pour l’emploi d’une plainte est la recherche de la bonne adresse pour son dépôt.
Merci Marie de ta lecture. Au plaisir
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16/09/2021 Lyncée
Un refus de plus de pousser vers la compétition, se poursuit le chemin dans le grand bain de tes lectures.Merci de ton passage et de ta lecture et, au plaisir de nos prochains échanges
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Le poisson pour la soif

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Le poisson pour la soif

Une petite table carrée appuyée aux murs d’un coin de la cuisine en un désordre qui ne nous appartient pas… Je jouis de sa présence. Elle occupe le deuxième côté libre de la table. Elle est belle et je l’aime, cette femme qui m’aime et m’honore d’elle.
Une grande et vieille ou pas si tant, nous propose de dîner d’une manière qui, nous le savons, n’offre pas d’y couper, captifs que nous sommes en ces murs, devant ses yeux ronds, écarquillés et remuants chacun dans leur arène. La vieille n’y peut rien. Cela aussi se sait. Elle vit son rôle de taulière qui s’ignorerait geôlière. Mais avec tant de zèle au sourire large de son long visage de balancier qui se frotte les mains à tant de satisfaction du travail bien fait pour le juste et le mieux. Au menu ce soir, un mélange de poissons, un bocal par personne. Mon amoureuse acquiesce, se tend. Pas si végé s’entend. Je le sais dans sa jambe qui borde la mienne, dans toute sa mine encore. Parviens à négocier de n’en manger ce soir que la moitié en assurant emporter le reste pour le lendemain.

Alors là, nous savons. Qu’effectivement demain nous aurons besoin de ce peu de provisions qui nous semble pourtant trop à présent.

Par l’aurore suivante, de place en place, de ville en ville, nos petites rations aux côtés, nous chevauchons ce qui peut se nommer une mule, fière et tranquille, imperturbable au défilé des explosions qui jalonnent l’arrière de notre chemin, faisant jaillir des flammes jaunes coiffées de cendres noires sur la gauche de l’image montrant le beau pays aux chaudes couleurs bigarrées et douces des orients sablés.


écrit le 23 octobre 2020 à la suite d’un rêve commandé. Je te recommande ce type de demande !
Publié dans « Onirimoi », un minilivre réalisé en collaboration avec ma chérie, une feuille A4 cartonnée et de jolies agrafes 😉


Report des commentaires :

4———————————
23/01/2023 Orane CP
La mule, l’homme, sa femme qui « l’honore d’elle » (très beau)… une image christique, éternelle, face aux délires d’un monde souffrant ?
– 23/01/2023 Lyncée
Merci Orane de ta visite, ta lecture et ton commentaire. Au plaisir des bientôt
3———————————
11/11/2021 Ginette Flora Amouma
Merci pour l’orient sablé que je vois avec clarté .
– 16/11/2021 Lyncée
Chouette ! Ce fut un plaisir de l’écrire, c’en est un de plus que tu le lises. Au plaisir Ginette
2———————————
11/11/2021 Alice Merveille
On accompagne cette mule fière et tranquille…
– 11/11/2021 Lyncée
C’est ainsi qu’elle tiendra la distance. Merci pour elle Alice et merci de ta lecture
1———————————
19/10/2021 Carl Pax
Salut Lyncée, j’ai lu ton texte comme s’il s’agissait d’une connivence amoureuse qui se décline d’abord sur un coin de table, sans s’embarrasser d’un autre envahissant. Pour défiler ensuite, au loin, et se défiler, avec une certaine sérénité (aux allures de rêve)
– 19/10/2021 Lyncée
une modeste monture et une ration de spiritualité en bocal. Quel rêve !Merci Carl d’être passé le lire.
— 19/10/2021 Carl Pax
Les rêves ne sont pas toujours de grandes envolées, mais j’ai trouvé de la poésie dans ta dernière phrases et spécialement « les orients sablés ».

à toi la suite

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Lumière sourde

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Lumière sourde

Le soleil soufflé par le vent, comme une bougie par le vœu d’un enfant.

Sous la barbe du chasseur se murmure une chanson
Où se mêlent pêle-mêle, de la nation
Des filles, des rires et du bon vin
Des phallos, des cocus, et des coups de fusils

Dans l’costar du loser, se terre un portefeuille
Où se rangent bien droites, des cartes de visites
Des cartes de crédit, des lettres inédites
Un trèfle à quatre feuilles et des livres de comptes.

Sous le casque militaire, sourit le beau troufion
Où hurlent à tous vents, des ordres des sergents,
La photo des enfants, les chants du régiment,
Le goût de l’échec et les rêves d’avant.

Dans la tête du facho souffle un vent continu.
Ne perce ni lumière, ni espoir de raison,
Juste un hurlement féroce, quelques aboiements
Une forte contagion et pas de rémission.


écrit en février 1997
2 de 14 dans Qua o Ess d Omb
3 de 25 dans Quand on Essore des Ombres

Publié dans Douceur à l’État Brut (2019) sous le titre Le soleil soufflé par le vent, que tu peux écouter avec la voix de l’époque Portraits Clichés -Lumières Aveugles

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L’Aveugle qu’il te Faut

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L’aveugle qu’il te Faut

Baladons-nous un peu à l’écoute de quelques flots de pensées intimes de celui que tu vois, que tu croises, qui vis à tes côtés et qui ne te vois pas. Dans sa tête, un instant, là, juste derrière ses yeux car, le plus souvent il en a, des yeux… Quelque chose derrière aussi ; ainsi qu’un cœur comme on le lui souhaite. Un cœur avec de tout dedans, des peurs et des désirs, de l’amour, des chansons, et même une image de lui !
Tu vas voir ça comme c’est dingue !


écrit le 4 décembre 2016 et corrigé le 16 juin 2019
enregistré le 25 et monté le 29 octobre 2019


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environ 5 heures de travail pour te le proposer ici

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Haïkus – Déclinaisons mais pas queue

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Déclinaisons mais pas queue

Voici un balado, de ceux qui ont de quoi remettre quelques unes de tes idées en place de sensations vives comme moins

Chaleur…plaisir…faiblir…homme…automnaux…empourprent…brutale…profond…l’hiver…zizi…printemps…fleurs…jouer……


écrit le 13 mai 2017
enregistré le 21 juin et monté le 05 août 2019 – 4:30 de travail


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Allers-Retours et Sacrifices

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Allers-Retours et Sacrifices

On piétine, on tape nos cinquante otages.
De colère on se moque des cent fesses en cage,
Car ici, on ne marche, que pour dire au préfet
Que ses p’tits sont des vaches, qui rient de leurs méfaits

A monsieur de répondre, qu’il n’est pas le Bon roi,
Duchesse de nous pondre, des traités de Bon droit.
Monarque au piédestal, sous notre cathédrale,
Tes hordes sont brutales, entends, le peuple râle.

Incendies et pavés, demain seront tombés,
Nous enterrerons nos cendres, sous une couche béton,
Pour qu’un jour Alexandre, goûte de son téton ;

Et puis de temps en temps, pleure les retombées.
Si fort qu’il commmémore, les monuments aux morts,
Si fort que le temps, lui jettera un sort.


écrit à l’automne 1995 (manif CPE) et, retouché avant le 30 janvier 1996
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

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Ma P’tite Saignée

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Ma P’tite Saignée

Griffouille de poème, pour te dire « Je vous aime.
Voilà déjà Noël, tu es toujours Si belle
Tu es restée la même, qui n’aime ni le tandem
Ni la liberté frêle. Mais qui aime les dégels

D’innombrables banquises, et que cesse la brise.
J’aime le désarroi, quand l’hiver tombe froid
Préférant la surprise à cette fine brise
Naissante je le crois, d’un besoin de « chez soi ».

Que ne t’ai-je dis déjà, Si ce n’est qu’il y a là-bas,
Des armées de damnés, qu’il faut sans cesse déjouer
Si je veux ici bas, exterminer ceux-là,

Sortir droit et vainqueur, tout l’amour de mon cœur
Petit cadeau d’amour, qui se veut sans détour
Je ne connais de peur qui retienne ce cœur


enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

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Haïkus pour ma planète

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Haïkus pour ma planète

Réchauffement climatique, cataclysmes, responsabilités, le tour de la question en poésie, avec quelques haïkus de mon cru.
Synthétique donc, le tour !

Je t’en parlais voilà peu et les voici tout chauds sortie du montage de mon canapé. Écrits pour un concours pour la gloire et la bonne cause…
Leurs versions textuelles par ici…


écrits le 6 avril 2019
enregistré le 21 et monté le 25 juin 2019
Comme je ne sais pas faire d’enregistrements à l’extérieur, il s’agit comme on peut le remarquer d’un montage opéré en glanant à La Sonothèque sous licence Creative Common


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Un haïku pour la planète – réhabilitation !

Votez pour vos haïkus préférés pour la planète…

Les liens après t’être donné la peine de lire deux haïkus de ma composition ! Tu ne croyais tout de même pas t’en tirer à si bon compte ?

Sales mômes

Saboteur de vie
Aveugles enfants sourds sans peur
Crevards innocents

Réhabilitation

Ce poème n’a pas été retenu et pourtant, il a ma préférence car, aujourd’hui, combien sont les efforts qu’il nous faut fournir pour continuer de dire qu’on ne savait pas !

Chauffe ma planète
Monte l’eau à nos fenêtres
Partitionne la vie

les liens pour voter…

Ben voilà, quand tu veux :
Les liens pour voter pour tes haïkus préférés au concours « Un haïku pour la planète » sont là, tout chauds…

tes votes pour la catégorie jeunesse

ceux pour la catégorie adultes


afin de ne pas t’influencer dans tes votes, ceux qui ont été retenu en première lecture ne seront publiés ici qu’à partir du 17 juin (fin des votes le 16).
Si tu veux me soutirer quelque information à leur sujet pour mieux les dénicher dans la liste des 125 qu’il t’ai offert de découvrir sur ce dernier lien, je te remercie de bien vouloir m’en soumettre en commentaires de l’article, la demande sous la forme d’un haïku ;-p
écris le 6 avril 2019

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« Hoquet Poèteux et pas Que » – la suite des nouvelles neuves dans la vision de l’avenir de ce qu’il est permis d’envisager sereinement

Après la découverte du Jyn Gueule (l’ensembles des pièces du futur recueil que tu adores déjà en est pourvu à présent), la suite, la voici donc pour ces nouvelles et autres morceaux de projets…

Je t’ai préparé aussi, un format court pour venir en découdre, ton cœur et le mien, dans des salles prévues pour profiter de nous ensemble un bon quart d’heure. En plus le nom est super « Hoquet Poèteux et pas Que » !

Hoquet Poèteux et pas Que

La première date arrêtée est à noter pour l’après-midi du 25 mai au théâtre la Ruche. Bzzz… C’est au 8 rue Félibien à Nantes. Ne cherche pas Lyncée dans la programmation papier car, le tenancier, qui préfère conserver l’anonymat, m’avait zappé quand il a pondu le programme du festival de littérature Dernières Récoltes, dans lequel aura lieu cette petite intervention. Alors, il m’a glissé dans une fenêtre qui s’annonce des plus intéressantes à bien des égards… Un bon moyen de préserver l’anonymat de Lyncée donc !
Je t’en reparlerai assurément. Il est préférable de réserver donc, tête en l’air que tu es, oui, je t’en reparlerai…

D’autres dates à venir qui sait, surtout si tu as une idée, un contact très gentil, ne te gêne pas. Tu peux inviter Lyncée à animer sa poésie dans ton salon, au banquet de ton association, à ton café littéraire ou philo, à la clôture du séminaire de je ne sais quoi mais, c’est à voir… un peu partout où l’Argos peut le mener si tant est que nos calendriers se plaisent à partager.

Un format plus long est en préparation mais, j’en ai déjà trop dit oups !

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Politique audacieuse et ambitieuse pour une VRAIE TVA Verte

Politique audacieuse et ambitieuse pour une VRAIE TVA Verte

Comment mener un pays sans force, sans élan, vrais ?

L’expression TVA verte a déjà été employée. Pourtant, elle n’avait de vert que l’essence jeune et presque innocente de son expression même, d’une nouvelle intrigante qui ne trouvait pour susciter l’intérêt et tourner les regards à elle, que le nom d’une couleur à peine encore en vogue, quasiment non encore incarnée. Elle n’inventa rien et se prit donc à jouer les mêmes règles que celles toujours usités par les convenables usages de ses paires et aïeules idées : un demi point de plus ou de moins par ici, un taux intermédiaire par là, une exonération pour ceux-ci…

Une TVA verte se peut réellement ! Une TVA verte vraiment, dans l’audace d’une politique volontaire et même volontariste ; quasi révolutionnaire et orchestrée par un gouvernement qui ose enfin donner du sens à l’usage de la main sur le gouvernail de la barque qu’il dirige.

La TVA. Cette taxe si essentielle à l’alimentation des caisses de l’état sur lesquelles nous comptons tous pour les services attendus dont nous voulons bénéficier encore.

La rendre verte et même envisager qu’elle devienne vertueuse !

Au lieu de se poser en simulacre de censure ; simulacre par le peu d’écart de taux applicables sur les productions non vertueuses et censure par un alourdissement vain. Pourquoi ne pas lui faire jouer un rôle favorisant, florissant et sensé, organisé sur une période que des experts sauront bien évaluer dans le plus grand sérieux que requiert cet exercice, en l’abaissant pour les productions vertueuses et de façon très significative dans un premier temps pour ainsi, favoriser la production qui respectera le mieux notre environnement et la santé de tous, jusqu’à ce que la plupart des producteurs aient été convaincus de convertir leurs mode de productions et leurs produits, dans la nature même de leur dessein, en passant de la seule quête vénale à l’équilibre sain d’une rentabilité suffisante, pour un produit qui honore le métier dans lequel s’inscrit cette production ?

Envisager sérieusement cette audacieuse œuvre économique et politique est aujourd’hui _avant que d’atteindre le pied du mur que l’on ne veut rencontrer_, la seule peine à se donner avant que de réfuter sous prétexte que ça ne s’est jamais vu encore.

Idéalement, cette mesure qui se devrait mondiale, prendrait plus d’ampleur, si au moins, l’ensemble des pays de celle qui, parce qu’ancienne dans la gouvernance, se trouve forte et grande, l’Europe. La frilosité de tous et celle notamment sur la collaboration dans des projets de grande ampleur me laisse présager qu’il faudra plutôt un audacieux pays à montrer que ça fonctionne pour qu’on lui emboîte le pas. À voir donc…

Tout aussi idéalement, la modulation de la TVA doit s’envisager avec des freins et facilitateurs comparables sur les importations.

Je propose d’abaisser de 90% le taux de TVA pour les productions réellement bio et écologiques pour une période de deux ans en l’annonçant 2 ans auparavant afin de permettre aux professionnels d’anticiper leur conversion pour partie. Les critères d’éligibilité doivent être d’une ambition à la hauteur de l’audace du plan à déployer.

Des taux intermédiaires peuvent s’envisager pour les producteurs se trouvant ou, dans les moyens de production ou, dans les qualités des produits finis, à des niveaux intermédiaires. Mais, pour une grande efficacité, il ne faut pas trop complexifier le plan. C’est déjà ce qui est de nos jours dans chacun des pays d’Europe comme à l’échelle communautaire ; c’est déjà ce qui ne marche pas manifestement (est donc à raser).

Bien évidemment, en échange de cette faveur, les prix doivent être gelés au détail comme en gros, sur le territoire comme à l’import sur les durées de chaque termes du plan de la TVA verte, afin de limiter les tentations spéculatives. Ce point est essentiel à la réussite de ce projet. La liberté des prix pourra et devra même si l’économie mondiale conserve ses tendances actuelles, redevenir réellement libre à la fin du plan.
Dans le même temps de cette annonce, indiquer l’augmentation de 5% de TVA ou plus, pour toutes les productions de toutes sortes qui se trouvent les plus polluantes et désastreuses pour la santé des hommes et de leur environnement d’une façon générale. Ce, à effet immédiat ou, le plus rapide possible.

Parallèlement et, idéalement à l’échelle européenne, instaurer des frais de douanes forts sur les importations non vertueuses en les supprimant pour les autres.

Dans des temps qu’il faut que l’expertise des économistes qui voudront bien s’intéresser à cette proposition en collaborant avec ceux de chaque branche tant en matières d’excellence vertueuse qu’en expertise du nuisible, remonter progressivement ce taux pour lui redonner une capacité à financer les besoins de l’état et donc de tous, tandis que les productions de moins en moins importantes en masse qui assuraient encore ce renflouement viennent à diminuer.
Ce temps peut s’envisager en durée certes, mais aussi bien en proportions de conversions et pourquoi pas par secteurs et branches.

Des organismes doivent s’établir pour garantir l’authenticité des catégorisations et contrôler le respect des normes instaurées qui peuvent tout aussi bien être programmées pour une évolution encore plus saine. Certains des organismes en place peuvent assurer cette charge par leur expertise et leur capacité opérationnelles. Les services fiscaux assureront eux les contrôles financiers avec une délégation spécifiques sur la surveillance des prix de vente que le plan peut et doit même, prévoir d’automatiser en masse le plus possible en mettant à contribution les services comptables des entreprises via un partage de DATA.

Il est certain que l’application de cette balance favorable à l’amélioration rapide de nos consommations de produits de toutes sortes et, alimentaires en particulier est viable lorsque l’on considère la part de produits vertueux de nos jours. Que des économistes aguerris s’intéressent à cette proposition pour lui fournir toute sa viabilité et sa force avant que n’opèrent les tentatives de la tuer dans l’œuf ou qu’elle meure dans l’oubli qui par le non arrivisme de son porteur qui se sent bien de l’audace lui mais, surtout pas le désir de mettre en œuvre les aptitudes à conquérir le pouvoir, , semble la plus probable.

L’idée est simple et, s’est justement ce qui fera sa force, son efficacité.
L’appliquer requière le savoir-faire des gestionnaires aux échelles macro-économiques et les connaissances et compétences scientifiques nous permettant de déterminer les critères de catégorisation et de contrôle.

Le frein le plus important à ce plan TVA verte se niche assurément au cœur de nos appareils politiques nationaux comme européens qui agissent le plus souvent aux échelles à très courts termes que sont celles dictées par les mandats. Or, ce plan ne peut s’envisager sur les durées des mandats actuels. Évoquons pareillement comme frein important, l’influence des lobbies.

Enfin, un frein non négligeable se trouvant en possession de chacun, il est à souhaiter qu’un marché noir potentiel pour les consommateurs accrochés à certains produits que nous ne savons pas encore concevoir à des prix abordables dans le respect des écologies de nos ressources planétaires comme sociales, se restreigne à un développement mineur dont l’impact tendra à diminuer au fur et à mesure que des solutions viendront satisfaire aux besoins de consommation qui auront pris du temps à trouver leurs verts pendants.

Voilà pourquoi l’audace politique est indispensable pour servir et garantir l’application intégrale du plan, à effet le plus complet possible.

Évidemment une telle audace se donnerait plus d’assurance à l’échelle européenne et plus encore. Elle impacterait bien plus certainement l’économie mondiale et l’ensemble des facteurs environnementaux et sanitaires à la faveur de la vie.

Il nous pourrait alors bien voir advenir une croissance verte ; croissance qui voudrait demeurer verte plus que tueuse. Un peu plus vertueuse donc, dans la satisfaction des besoins plus que dans le garnissage des porte-monnaie qui débordent !
ce serait peut-être la croissance de viabilité


écrit le 9 mars 2018 et corrigé le 12 avril 2019 en vue de le publier après avoir signé une pétition pour une TVA à 0% sur l’alimentation produite en Bio qui me fit évoqué cet article éminemment plus politique que poétique.
D’abord écrit pour le président de notre pays qui a fait sa campagne sur l’audace et en particulier celle « d’écouter » (sans même s’abonner à la lettre de Lyncée), j’ai désiré la proposer aux fameux grands-débats qui ne m’ont pas suffisamment animés de confiance à l’émergence de réelles innovations.

Cet article fut aussi le pendant optimiste et confiant en l’Humain d’un projet plus littéraire à peine amorcé avec un jeune soldat qui dans certaines circonstances retrouvent ses propres idéaux propres et, manœuvre en grand stratège qu’il ne souhaite jamais représenter, auprès d’un Général d’état-major qui aime beaucoup son sexe, son corps et son esprit ; tout autant qu’il aime sa femme et ses petits enfants. Ses manœuvres conduisent à une révolution dite verte menée conjointement dans plusieurs pays de la vieille Europe comme d’autres continents et se menant dans le plus grand respect possible de l’intégrité du vivant. La consigne prioritaire aux corps dés armées instauratrices « du vert sans rouge ! »…
Je n’ai pas lu les livres qui en évoquent déjà certaines qui seraient elles-mêmes plus ou moins réalistes. J’ai suivi des groupes sur des réseaux sociaux qui entre autres sujets, abordent souvent cet angle de possible ainsi que la collapsologie, l’effondrement, la décroissance.
Enfin, peu convaincu que la privation des libertés puissent me satisfaire, j’ai renoncé à toute forme de dictature, même la dictature verte, fusse-elle transitoire seulement, qui en France eut pu se nommer la Vertatude

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Sous Toutes Latitudes

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Sous Toutes Latitudes

Poème monté sur le chemin du bureau qui retourne les pas, vers des ailleurs sans toit.


Sous toutes latitudes s’affichent les attitudes.

Nonchalante misère, dévoyé savoir-faire
Révoltent l’élégance de désinvoltes chances
À montrer l’aptitude aux vols des servitudes.

Nos armées de chimères détendent l’atmosphère.
Entre en scène l’insouciance doucereuse de l’enfance
Et la béatitude face aux décrépitudes.
Mesurées magnitudes de nos incertitudes :

Les ventres qui dansent se cramponnent en transe.
Vaillants gardiens d’amoures en désuétude,
S’érigent les mômes boiteux en altitude
Puis expulsent les oursins mortifères.

S’amorcent lassitudes, sans doute par l’habitude


Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
écrit le7 juin 2015 et corrigé le 19 mars 2019
enregistré le 19 et monté le 26 mars 2019

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Et si J’Hurlais

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Et si J’Hurlais

Libérer la chaire ou se libérer d’elle dans une fugace éternité, pour initier l’infini, l’achever ou s’y initier… à toi de voir, entendre ou même hurler


Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
écrit le 19 décembre 2018 et corrigé le 17 janvier 2019
enregistré le 13 et monté le 17 janvier 2019 et mis en ligne après environ 20 heures de travail
slamé en privé le 18 janvier – Ben quoi ? En privé si je veux !
Slamé le 23 janvier 2019 à L’Art Scène à Nantes
Slamé le 20 mars 2019 au café le Rouge Mécanique à Nantes avec l’association Lapins à Plumes

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Mortel Ange

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Mortel Ange


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Thème d’un concours de poésie. Comme je les trouvais très bien mes poèmes, les voici, tout non primés qu’ils sont. celui-ci t’ai proposé en second pour une chronologie du sens mais, je ne sais plus lequel fut écrit le premier. Tu peux écouter le premier qui fut converti en balado et mis en ligne ici… Tous deux évoquent la démarche essentielle quant à dieu, les anges et l’angélique en général !

Une fois n’est pas coutume, voici le texte car, ce balado présente la particularité d’être assez visuel malgré qu’il soit proposé dans un format uniquement sonore !


Mortel Ange

Mords tes langes doux agneau
Tant que mortelle Angèle
Ignore que morte est l’ange.
Qu’elle soit morte elle en gel !

Mords tes langes doux agneau
Quel mortel ange tu fais !


écrit le 18 février 2017 pour le soumettre au concours de poésie de l’association des amis de Verlaine la même année, sur le thème « Mortel Ange ». Dois-je avouer que le thème m’ennuyait profondément ? Corrigé le 8 décembre 2018.
enregistré et monté le 8 décembre 2018 (3:30 de travail


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Sumere

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Sumere

Pour évoquer un phénomène plus ancien encore que le latin, ce titre au néologisme déjà daté, évoque le consumérisme qui, déifié, a toujours bien mérité que l’on meure pour lui.
C’est bien la moindre des choses pour un Dieu non ?

Voici le balado du second poème soumis au même concours…


écrit le 18 février 2017 pour le soumettre au concours de poésie de l’association des amis de Verlaine la même année, sur le thème « Mortel Ange ». Dois-je avouer que le thème m’ennuya profondément ?
enregistré et monté le 3 décembre 2018 (4:30 de travail)


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Il Était une Victime

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Il Était une Victime

Extraction et dissociation du minerai de l’enfer de la triangulation cyclique Bourreau – sauveur – victime, par fissure libératrice de l’amour de l’enfant en l’adulte. Je laisse le reste aux spécialistes de ces questions.

Il Était une Victime

Pauvre enfant devenue femme
Belle femme encore pauvre enfant
[…]



écrit le 25 juillet et corrigé le 15 septembre 2018
enregistré le 15 et monté le 28 septembre 2018 (environ 17 heures de travail)

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Portraits Clichés -Lumières Aveugles

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Portraits Clichés -Lumières Aveugles

Portraits alignés pour une exécution en règle. Aux mortes saisons de la conscience des hommes comme aux rendez-vous du connu qu’on ignore.

Le soleil soufflé par le vent comme une bougie par le vœu d’un enfant
[…]
Une forte contagion et pas de rémission


écrit le 29 novembre 1998, dernière correction le 11 septembre 2018
extrait du recueil Quand on Essore des Ombres, qui n’a jamais été publié
Enregistré le 11 septembre 2018 et monté le même jour ; environ 6:30 de travail.


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Ça va Chialer dans la Chaumière

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Ça va Chialer dans la Chaumière

Expression incarnée d’émotions multiples pour un même sentiment, aux vécus tumultueux sur un cap qui s’impose à l’heure qui en impose. Ce poème trouve dans sa proposition sonore, une offre plus riche en partage.

Privilégiez une écoute au casque ou avec un appareil permettant une réelle stéréophonie pour en tirer le meilleur.


écrit le 24 novembre 2016 et modifié le 18 février 2017
enregistré les 9 et 11 juillet 2018 et monté le 03 août 2018 (17 heures de travail)


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Les Frasques et les Fracas

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Les Frasques et les Fracas

Un peu énervé, martelé pour qu’on comprenne bien !
à répéter en boucle jusqu’à vibrer d’une onde enveloppante et charnelle, libérée des heurts ; après la transe


écrit le 17 janvier 2017, modifié le 20 février 2017
slamé le 27/11/2018 au café le KafK à Nantes avec l’association Slam Poetry Nantes ou sur Slam Poetry – le site de l’association
enregistré le 11 février 2018, monté le 29 mars 2018 – environ 8 heures de travail


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