Sales mômes
Saboteurs de vie
Aveugles enfants sourds sans peur
Crevards innocents
Haïku écrit dans une déclinaison sur le thème « Ma planète » et publié dans le recueil Douceur à l’état brut, en écoute sur le balado de Lyncée.
Sur short en 2021
Saboteurs de vie
Aveugles enfants sourds sans peur
Crevards innocents
Haïku écrit dans une déclinaison sur le thème « Ma planète » et publié dans le recueil Douceur à l’état brut, en écoute sur le balado de Lyncée.
Sur short en 2021
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Notre fol amour
Seul, comme un banc sous la pluie,
Abandonné là !
écrit dans une déclinaison d’haïkus et publié dans le balado de Lyncée en écoute par ici, ainsi que dans le recueil Douceur à l’état brut.
sur short en 2021
Report des commentaires
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07/11/2021 Ninn’ A
le « abandonné là » agit comme une claque, je trouve. 3 lignes réussies. j’irai vous écouter. en ce qui concerne la recherche de photos de bancs sous la pluie, vous pouvez aller sur le site pixabay.com qui est un site de téléchargement gratuit de photos, vous trouverez, je pense, ce que vous cherchez. bonne journée !
– 08/11/2021 Lyncée
Bonjour Jeanne,Merci de ta lecture et de la communication de ton enthousiasme. A la première lecture j’avais lu « flaque ».
Pour la recherche de photos, je m’en remets à qui voudra car, ma cécité ne me permet d’en produire ou d’en chercher. Cet ensemble de haïkus d’où est extrait celui-ci offre bien des options aux propositions d’illustrations pour peu que se mêle pluie et banc dans une impression de solitude.
Au plaisir de prochaines fois
4———————————-
18/10/2021 JL DRANEM
J’ai écouté la pluie sur un banc … la solitude est sonore, bravo .j’ai beaucoup photographié des bancs … alors je ne peux qu’apprécier !
– 19/10/2021 Lyncée
Merci JL, content que tu aies apprécié. Si tu avais une photo d’un banc exprimant sa solitude sous la pluie et que tu pouvais me la prêter pour illustrer ces haïkus sur mon balado, je serais ravi de pouvoir les insérer en mentionnant ta contribution. Au plaisir
PS : requête sans obligation de suite.
— 19/10/2021 JL DRANEM
Dommage, les quelques bancs que j’ai pu retrouver ne sont pas sous la pluie.A bientôt sur nos lignes !
— 08/11/2021 Lyncée
Bonjour JL,Répondant à un nouveau commentaire, celui de Jeanne qui reparlait de photographie, je me suis demandé si de telles photos sont faciles à dénicher car, les amateurs de photographie que je connais sont plus en clin à effectuer leurs sorties de prises de vues par beau temps, ou du moins à éviter les temps pluvieux que les chiens que j’ai eu affectaient particulièrement. Au plaisir
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19/10/2021 Lyncée
Merci d’avoir regardé.à bientôt oui
4———————————-
18/10/2021 Viviane Fournier
Les bancs savent les histoires mieux que personne… jolis vers sous la pluie , Lyncée !
– 18/10/2021 Lyncée
Pour toutes les autres déclinaisons Viviane, c’est sur le balado. Je n’allais pas tout coller ici…Au plaisir et merci
3———————————-
18/10/2021 Blackmamba Delabas
Un amour semble-t-il fondu sous les pluies acides…
– 18/10/2021 Lyncée
Merci de ta lecture Blackmamba, Pour l’acidité, je te laisse voir, les basiques font leur ouvrage à leur manière non ?
– 18/10/2021 Blackmamba Delabas
Un amour semble-t-il fondu sous les pluies acides…
2———————————-
18/10/2021 Camille Berry
Le banc de l’amour où se bécotaient les amoureux de Brassens…
– 18/10/2021 Lyncée
Ou celui au bord de la rivière qu’on nomme l’Erdre, à qui j’ai conté ma peine muette. Ou un banc de partout avec de l’amour quelque part.Merci Camille de ta lecture.
— 18/10/2021 Camille Berry
L’Erdre, la plus belle rivière de France comme le disait François 1er…
— 18/10/2021 Lyncée
S’il l’a dit. Elle a dû bien changer depuis cette sentence esthétique !
—- 18/10/2021 Camille Berry
Oui, elle a changé mais c’est toujours une jolie rivière…
—– 18/10/2021 Lyncée
Je le crois bien aussi.
1———————————-
18/10/2021 Alice Merveille
Pauvre amour !
– 18/10/2021 Lyncée
Un fol amour est-il à plaindre d’être seul ?Je pose la question car, s’il s’agit du nôtre, cela me semble important, le regard qu’on lui porte.Au plaisir Alice
à toi la suite
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Une petite table carrée appuyée aux murs d’un coin de la cuisine en un désordre qui ne nous appartient pas… Je jouis de sa présence. Elle occupe le deuxième côté libre de la table. Elle est belle et je l’aime, cette femme qui m’aime et m’honore d’elle.
Une grande et vieille ou pas si tant, nous propose de dîner d’une manière qui, nous le savons, n’offre pas d’y couper, captifs que nous sommes en ces murs, devant ses yeux ronds, écarquillés et remuants chacun dans leur arène. La vieille n’y peut rien. Cela aussi se sait. Elle vit son rôle de taulière qui s’ignorerait geôlière. Mais avec tant de zèle au sourire large de son long visage de balancier qui se frotte les mains à tant de satisfaction du travail bien fait pour le juste et le mieux. Au menu ce soir, un mélange de poissons, un bocal par personne. Mon amoureuse acquiesce, se tend. Pas si végé s’entend. Je le sais dans sa jambe qui borde la mienne, dans toute sa mine encore. Parviens à négocier de n’en manger ce soir que la moitié en assurant emporter le reste pour le lendemain.
Alors là, nous savons. Qu’effectivement demain nous aurons besoin de ce peu de provisions qui nous semble pourtant trop à présent.
Par l’aurore suivante, de place en place, de ville en ville, nos petites rations aux côtés, nous chevauchons ce qui peut se nommer une mule, fière et tranquille, imperturbable au défilé des explosions qui jalonnent l’arrière de notre chemin, faisant jaillir des flammes jaunes coiffées de cendres noires sur la gauche de l’image montrant le beau pays aux chaudes couleurs bigarrées et douces des orients sablés.
écrit le 23 octobre 2020 à la suite d’un rêve commandé. Je te recommande ce type de demande !
Publié dans « Onirimoi », un minilivre réalisé en collaboration avec ma chérie, une feuille A4 cartonnée et de jolies agrafes 😉
Report des commentaires :
4———————————
23/01/2023 Orane CP
La mule, l’homme, sa femme qui « l’honore d’elle » (très beau)… une image christique, éternelle, face aux délires d’un monde souffrant ?
– 23/01/2023 Lyncée
Merci Orane de ta visite, ta lecture et ton commentaire. Au plaisir des bientôt
3———————————
11/11/2021 Ginette Flora Amouma
Merci pour l’orient sablé que je vois avec clarté .
– 16/11/2021 Lyncée
Chouette ! Ce fut un plaisir de l’écrire, c’en est un de plus que tu le lises. Au plaisir Ginette
2———————————
11/11/2021 Alice Merveille
On accompagne cette mule fière et tranquille…
– 11/11/2021 Lyncée
C’est ainsi qu’elle tiendra la distance. Merci pour elle Alice et merci de ta lecture
1———————————
19/10/2021 Carl Pax
Salut Lyncée, j’ai lu ton texte comme s’il s’agissait d’une connivence amoureuse qui se décline d’abord sur un coin de table, sans s’embarrasser d’un autre envahissant. Pour défiler ensuite, au loin, et se défiler, avec une certaine sérénité (aux allures de rêve)
– 19/10/2021 Lyncée
une modeste monture et une ration de spiritualité en bocal. Quel rêve !Merci Carl d’être passé le lire.
— 19/10/2021 Carl Pax
Les rêves ne sont pas toujours de grandes envolées, mais j’ai trouvé de la poésie dans ta dernière phrases et spécialement « les orients sablés ».
à toi la suite
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#jesuis le décompte du temps[…]
##jesuis ton rêve, ton cauchemar, appariteur à toute heure entre l’envie et l’appétit, l’écœurement, le rejet et la misère de ne m’appartenir que par la réalité que tu fais de moi.
[…]
#16 ouvre la cinquième partie de ce recueil, faite de textes assez courts. Une autre version, dite par ton serviteur est disponible ici.
#17 à 15s
#18 à
#19 à 53s
#20 à 1m01s
écrit au printemps 2020
lu par André Porchy pour l’émission Écrits d’ici diffusée sur Jet FM les 2 et 16 mars 2022 à 17h30 (une émission du CIALA)
enregistré le 26 février 2022
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[…]Je suis ce petit garçon qui ne joue pas, n’a jamais joué peut-être. Je ne m’en souviens pas. Je suis cet agneau que l’arrêt de l’aube griffe de sa si lourde serpe pourpre. Le poids étrangle tandis que le fil émoussé de la lâche lame ne m’achève pas. Je suis l’enfant craignant la haine dans laquelle j’ai plongé, courant l’amour défaillant morbide évanoui risquant la vie à chaque pas dans ma mort. Je rêve d’arrêter le monde pour choisir qui des […]
Je suis cet homme suant, caché des hommes tuants pour défendre ou attaquer de folles valeurs vaines qui […]
Je suis ce vieil artiste, si adulé, que tu n’oserais pas même la pensée de ma méchanceté grossie de […]
Troisième des 36 textes composant ce recueil, il ouvre la deuxième partie. André nous en lit des extraits dans un ordre singulier en débutant page 13, puis 14 pour conclure en page 12.
écrit au printemps 2020
lu par André Porchy pour l’émission Écrits d’ici diffusée sur Jet FM les 2 et 16 mars 2022 à 17h30 (une émission du CIALA)
enregistré le 26 février 2022
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Extrait du recueil Douceur à l’État Brut, Guettons le guetteur est un texte assez court qui vient sonder du point de vue du spectateur que nous sommes, la raison même de l’action de guetter.
Il est de certaines situations où faire le guet s’impose et le bien faire est parfois vital. Mais le ressort qui offre au guetteur l’énergie nécessaire à la bonne conduite de son action suffisamment passive en somme pour laisser le champ libre aux errances de l’esprit, est ténu et requière de s’alimenter. De sens peut-être ?
Sous peine de rompre.
écrit le 4 novembre 2016, corrigé le 21 juin 2019
enregistré et monté le 5 juin 2020.
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Il y a bien dans ma ville
De ceux qui me confortent
Quand je veux bien encore
Espérer que la vie
Soit à tous si sacrée
Il y a bien dans nos villes
Ceux qui ouvrent leurs portes
[]
Dans nos villes, nos portes et nos postures, sur nos fondamentaux, croquées by Lyncée dans ce poème extrait de la 3ème partie Dans la ville, du recueil Douceur à l’État Brut.
écrit et corrigé le 14 juillet 2019 quand on s’affaire en garden party !
enregistré le 8 et monté le 18 mai 2020
Pour soutenir le travail de Lyncée qui y met du cœur c’est par ici sur Tipeee ou Paypall
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Baladons-nous un peu à l’écoute de quelques flots de pensées intimes de celui que tu vois, que tu croises, qui vis à tes côtés et qui ne te vois pas. Dans sa tête, un instant, là, juste derrière ses yeux car, le plus souvent il en a, des yeux… Quelque chose derrière aussi ; ainsi qu’un cœur comme on le lui souhaite. Un cœur avec de tout dedans, des peurs et des désirs, de l’amour, des chansons, et même une image de lui !
Tu vas voir ça comme c’est dingue !
écrit le 4 décembre 2016 et corrigé le 16 juin 2019
enregistré le 25 et monté le 29 octobre 2019
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environ 5 heures de travail pour te le proposer ici
L’ensemble des poèmes de ce recueil qui a été enregistré en 1998 est publié ; Destination Moelleuse qui donne le titre du recueil boucle cette parution.
Une prochaine étape si un peu de fonds la permettent sera la numérisation de la bobine qui aura assurément une bien meilleure écoute à offrir que celle de la cassette qui, retrouvée, m’offrit de te la partager ici, librement.
Si d’aventure cela se peut, l’écoute en sera réservée aux membres du blogue.
Merci encore à Jean-Luc si il se trouve que tu me lises car, je ne sais comment te joindre aujourd’hui et, merci de votre attention à tous.
La rentrée s’augure laborieuse en évolutions techniques imposées notamment, pour lesquelles des coups de mains pourraient se voir bienvenus, si tu vois ce que je veux ne pas dire vraiment, tout en appelant vivement ici !
Technique, avec la création d’un espace membres dont tu verras l’utilité très bientôt, des modifs d’envoi de cette lettre imposées par le fournisseur du script bien que les motivations me sont encore assez obscures et, la dissociation du fil RSS du recueil dont la boucle est bouclée de celui en cours dont la boucle court toujours dès les prochaines publications qui ne sauraient tarder… Ce, à fins d’améliorer l’expérience balado que ton fabuleux destin t’a conduit à découvrir chez Lyncée.
Fort enthousiasmante également, avec la préparation du deuxième florilège des poèmes à voix toujours aussi nue.
comme j’ai travaillé un peu cet été, une surprise t’attend dans les semaines à venir mais là, je n’en dirai rien de plus, c’est sûr…pour le moment…
à bientôt donc, avec tous tes amis auxquels tu auras donner l’envie de butiner du côté de par ici à l’occasion de tous les barbecues, apéros et autres rencontres que tu t’es offert cet été ou bien n’importe quand, dans l’amour de la poésie, de l’authenticité, non sans une certaine dose de dérision dans l’introspection que tu braves sans peur depuis qu’on se connaît
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L’enfant sauvage sommeille au creux d’une main qui veille.
Songes inédits aux couleurs de la vie,
Rêves anéantis des lumières de la nuit,
L’enfant sauvage s’éveille encore plein de sommeil.
Mer des mers, vois ma prière noie-moi sous tes fers.
Crêtes, creux déferlent sous voiles pleines.
Devant, Ciel, Bleus, dévoilent la plaine.
Intime instant.
Amère mer, un peu plus frères, nous voilà pères
Aux barbes qui survivent aux douleurs de la veille,
Aux yeux déjà usés, sous leurs paupières alertes,
Aux loqueteux vêtements respirants leurs âmes.
De vieux va-t-en guerre qui ne savent si les pertes
En valaient la chandelle.
Inquiets de nos femmes,
Du repos qu’on nous doit, de leur repos à elles.
écrit dans le train au sortir de ma dernière visite à mon ami Yann fraichement installé à Brest pour reprendre des études de lettres modernes
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9
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C’est Pégase qui t’emporte si tu passes les portes
Il suffit de dire « Vole ! », et sur son dos t’envole
Dépasse les cohortes, misérables cloportes.
De ses ailes d’argent, t’amène au firmament
Si tu poursuis l’envol… Vas-y, la course est folle
Ne ferme pas les portes ou la Terre t’attend
Les hommes et leur argent, les hommes et leurs tourments
Vas-t’en tant qu’il est temps.
écrit avant le 30 janvier 1996
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9
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Griffouille de poème, pour te dire « Je vous aime.
Voilà déjà Noël, tu es toujours Si belle
Tu es restée la même, qui n’aime ni le tandem
Ni la liberté frêle. Mais qui aime les dégels
D’innombrables banquises, et que cesse la brise.
J’aime le désarroi, quand l’hiver tombe froid
Préférant la surprise à cette fine brise
Naissante je le crois, d’un besoin de « chez soi ».
Que ne t’ai-je dis déjà, Si ce n’est qu’il y a là-bas,
Des armées de damnés, qu’il faut sans cesse déjouer
Si je veux ici bas, exterminer ceux-là,
Sortir droit et vainqueur, tout l’amour de mon cœur
Petit cadeau d’amour, qui se veut sans détour
Je ne connais de peur qui retienne ce cœur
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9
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Absence d’une présence
Une exquise présence,
Douce et intense,
Celle d’un doute absent.
Sous un rude ciel
Confus d’un goût miel
Brutal coup béton
Porté d’un affront
Blessure au scalpel
Abandon du duel
Le ciel est un don
L’orgueil Si tampon
Masque espérance
« L’espoir fait vivre »
N’empêche de mourir
Crainte de l’absence
Crainte du manque
Tue en silence.
écrit à l’automne 1992
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9
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Réchauffement climatique, cataclysmes, responsabilités, le tour de la question en poésie, avec quelques haïkus de mon cru.
Synthétique donc, le tour !
Je t’en parlais voilà peu et les voici tout chauds sortie du montage de mon canapé. Écrits pour un concours pour la gloire et la bonne cause…
Leurs versions textuelles par ici…
écrits le 6 avril 2019
enregistré le 21 et monté le 25 juin 2019
Comme je ne sais pas faire d’enregistrements à l’extérieur, il s’agit comme on peut le remarquer d’un montage opéré en glanant à La Sonothèque sous licence Creative Common
Pour soutenir le travail de Lyncée qui y passe des heures, c’est par ici sur Tipeee ou Paypall
Les liens après t’être donné la peine de lire deux haïkus de ma composition ! Tu ne croyais tout de même pas t’en tirer à si bon compte ?
Saboteur de vie
Aveugles enfants sourds sans peur
Crevards innocents
Ce poème n’a pas été retenu et pourtant, il a ma préférence car, aujourd’hui, combien sont les efforts qu’il nous faut fournir pour continuer de dire qu’on ne savait pas !
Chauffe ma planète
Monte l’eau à nos fenêtres
Partitionne la vie
Ben voilà, quand tu veux :
Les liens pour voter pour tes haïkus préférés au concours « Un haïku pour la planète » sont là, tout chauds…
tes votes pour la catégorie jeunesse
ceux pour la catégorie adultes
afin de ne pas t’influencer dans tes votes, ceux qui ont été retenu en première lecture ne seront publiés ici qu’à partir du 17 juin (fin des votes le 16).
Si tu veux me soutirer quelque information à leur sujet pour mieux les dénicher dans la liste des 125 qu’il t’ai offert de découvrir sur ce dernier lien, je te remercie de bien vouloir m’en soumettre en commentaires de l’article, la demande sous la forme d’un haïku ;-p
écris le 6 avril 2019
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Peu après qu’elle m’ait dit « J’ai peur »…, j’engageai en soumettant le tout premier poème que je commis dans mon tout premier presque officiel ping-pong littéraire qui nous offrit de peaufiner les règles mises à dispositions dans ces pages.
Merci donc à Martine qui joua le jeu pour une partie dont les bases prolongèrent à l’épuisement la partie… et au plaisir d’une prochaine…
écrit le 20 octobre 2016
enregistré le 1er et monté le 08 mai 2019
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Boum
Du cœur
Convulsions,
Agité, le corps
Course folle de ton,
Âme.
Sous le vol du démon
Libéré du corps
Extinction :
Tu meurs
Ouf !
écrit entre l’automne 1992 et la fin de l’année 1995
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9
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Bien que des transports
les plus rapides de la ville, le
métro se traînait ce soir. Un long ver
effrayant le jour tant il se confond tel
le caméléon, avec les couleurs de
l’urbaine capitale. La nuit enroule la
cité et ses habitants dans un duvet
feutré qui, les yeux clos et une jarre
d’imagination, vous réchauffe et vous
berce. Mais Pierre affrontait maintenant
ce reptile souterrain, le guettant aux
abords d’une des multiples issues de son
terrier. Sa progression se fit entendre.
Elle se fit attendre des chasseurs
impatients. Tous les jours depuis qu’un
technicien de maintenance des égouts de
la ville l’avait découvert – créditant
ainsi toutes les rumeurs qui couraient
au sujet de bruits et de tremblements
venant du sous-sol -‘ des chasseurs
tentaient parfois par centaines, leur
chance de l’anéantir. On du élargir les
accès au terrier. Chaque fois le même
scénario le monstre finissait par
apparaître, stoppait le temps
d’engloutir une pleine ration, et sans
que quiconque fît mouche, reprenait sa
route. Au cours de sa longue
progression, le monstre digère et
recrache ce dont il ne peut plus rien
tirer. Les chasseurs sont sa force. Mais
tous les soirs également, de plus petits
groupes (sans doute mieux entraînés)
tentent de l’avoir à l’usure.
écrit en décembre 1993 et modifié le 19 décembre 1994
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9
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Ton corps balance tes sens, au bord de la terrasse,
Mon cœur, cadence des sens, rêve de briser la glace,
A pas de loup, m’avance. Tu te retournes, hélas !
Mon cœur appelle tes sens. Tu te noies dans la masse !
Il faut qu’elle m’aime pourtant ! Voilà je bois la tasse.
Il faut qu’elle m’aime bon sang, avant que je n’lui fasse
Mal. A corps et à sang ! Que nos deux corps s’enlaçant,
Le sien pense en silence : « Dieu qu’il trépasse ! », et me trans-
Perse de part en part, de sa lance de Perse.
Maintenant je ne crains le regard des humains,
Dans le rayon d’soleil qui caresse ses fesses,
Porté du souffle chaud, qui effleure ses seins,
Je pénètre son corps, je l’admire en silence,
Ce corps qui balance, par amour le fait mien
écrit le 18 janvier 1994
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9
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Sous ses cheveux longs, s’entretint sa peur,
Aujourd’hui son nom dégonde mon cœur
Aux sifflets saisissants des serpents de Satan,
Je remonte le temps, et m’avance en chantant.
Ami du Mescal, abri de la Mort,
A vaincu l’espoir banni de son corps.
Il n’a que peu souri, mais ses vers font de lui
Un Gourou sans doctrine ; des vers pour être libre
écrit le 11 janvier 1994
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Se réfère au célèbre poète et chanteur du groupe The Doors…
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9