Le poisson pour la soif

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Le poisson pour la soif

Une petite table carrée appuyée aux murs d’un coin de la cuisine en un désordre qui ne nous appartient pas… Je jouis de sa présence. Elle occupe le deuxième côté libre de la table. Elle est belle et je l’aime, cette femme qui m’aime et m’honore d’elle.
Une grande et vieille ou pas si tant, nous propose de dîner d’une manière qui, nous le savons, n’offre pas d’y couper, captifs que nous sommes en ces murs, devant ses yeux ronds, écarquillés et remuants chacun dans leur arène. La vieille n’y peut rien. Cela aussi se sait. Elle vit son rôle de taulière qui s’ignorerait geôlière. Mais avec tant de zèle au sourire large de son long visage de balancier qui se frotte les mains à tant de satisfaction du travail bien fait pour le juste et le mieux. Au menu ce soir, un mélange de poissons, un bocal par personne. Mon amoureuse acquiesce, se tend. Pas si végé s’entend. Je le sais dans sa jambe qui borde la mienne, dans toute sa mine encore. Parviens à négocier de n’en manger ce soir que la moitié en assurant emporter le reste pour le lendemain.

Alors là, nous savons. Qu’effectivement demain nous aurons besoin de ce peu de provisions qui nous semble pourtant trop à présent.

Par l’aurore suivante, de place en place, de ville en ville, nos petites rations aux côtés, nous chevauchons ce qui peut se nommer une mule, fière et tranquille, imperturbable au défilé des explosions qui jalonnent l’arrière de notre chemin, faisant jaillir des flammes jaunes coiffées de cendres noires sur la gauche de l’image montrant le beau pays aux chaudes couleurs bigarrées et douces des orients sablés.


écrit le 23 octobre 2020 à la suite d’un rêve commandé. Je te recommande ce type de demande !
Publié dans « Onirimoi », un minilivre réalisé en collaboration avec ma chérie, une feuille A4 cartonnée et de jolies agrafes 😉


Report des commentaires :

4———————————
23/01/2023 Orane CP
La mule, l’homme, sa femme qui « l’honore d’elle » (très beau)… une image christique, éternelle, face aux délires d’un monde souffrant ?
– 23/01/2023 Lyncée
Merci Orane de ta visite, ta lecture et ton commentaire. Au plaisir des bientôt
3———————————
11/11/2021 Ginette Flora Amouma
Merci pour l’orient sablé que je vois avec clarté .
– 16/11/2021 Lyncée
Chouette ! Ce fut un plaisir de l’écrire, c’en est un de plus que tu le lises. Au plaisir Ginette
2———————————
11/11/2021 Alice Merveille
On accompagne cette mule fière et tranquille…
– 11/11/2021 Lyncée
C’est ainsi qu’elle tiendra la distance. Merci pour elle Alice et merci de ta lecture
1———————————
19/10/2021 Carl Pax
Salut Lyncée, j’ai lu ton texte comme s’il s’agissait d’une connivence amoureuse qui se décline d’abord sur un coin de table, sans s’embarrasser d’un autre envahissant. Pour défiler ensuite, au loin, et se défiler, avec une certaine sérénité (aux allures de rêve)
– 19/10/2021 Lyncée
une modeste monture et une ration de spiritualité en bocal. Quel rêve !Merci Carl d’être passé le lire.
— 19/10/2021 Carl Pax
Les rêves ne sont pas toujours de grandes envolées, mais j’ai trouvé de la poésie dans ta dernière phrases et spécialement « les orients sablés ».

à toi la suite

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Un va bondir

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Un va bondir

Trois formes hautes sortent de l’ombre d’un haut mur et viennent refléter les poussières de lumières du ciel étoilé. Trois hommes jeunes, grands et forts, aux torses nus et modelés d’ombres musculeuses, s’avancent en un rang résolu, doux et puissant avec en leur main droite un lapin blanc éclatants de lumière. Ces lapins sont calmes, comme saisis de leurs sorts, tapis aux creux des mains larges. À la main gauche, de la gauche à la droite, une grosse cloche, une grosse épée et un marteau ou plutôt une petite masse.
Il s’agit alors de déterminer lequel des trois lapins s’enfuira car, je sais déjà que l’un d’eux va jouer son sort sur le ressort d’un bond. C’est le marteau qui s’anime et surprend le lapin au côté de la cloche qui détale comme prévu.
Je m’éveille, le sourire aux yeux et aux lèvres.


écrit le 22 octobre 2020 à la suite d’un rêve commandé et publié à fait-maison dans un minilivre « Onirimoi » offert aux amis qui passèrent par là…


report des commentaires :

3
15/11/2021 Viviane Fournier
On saute-lapins sur tes mots ….libre comme le petit détaleur ! … Surprenant et au final, un sourire rencontre le tien …
– 15/11/2021 Lyncée
Chic !Sourire c’est chouette. Qu’il s’en échange, c’est plus chouette !Merci Viviane de ta lecture et de ton sourire
———————————- 11/11/2021 Ginette Flora Amouma
Je n’ai pas trouvé la pensée qui se cache derrière tout cela , les ombres ont disparu trop vite ! Trop bien , Lyncée.
– 15/11/2021 Lyncée
Merci Ginette de ton passage et du partage de tes impressions.Je cherche encore le lapin qui sait sûrement lui, l’idée derrière.
2———————————
11/11/2021 Alice Merveille
Bonne chance au lapin bondissant !
– 11/11/2021 Lyncée
Merci pour lui Alice. Les autres en ont-ils moins besoin ?Trêve de taquinerie, merci de ton passage et belle journée à toi
— 11/11/2021 Alice Merveille
A toi aussi !
1———————————
24/08/2021 Blackmamba Delabas
Je veux bien jouer le rôle du lapin rebelle qui détale…
– 24/08/2021 Lyncée
Je te propose de tourner pour vaquer les soirs de liberté ainsi offerte

à toi la suite…

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Démarrage de la tournée local du récital #jesuis là – Lyncée de retour !

Bien le bonjour de Lyncée,

Tu apprécies à n’en pas douter, que cette lettre d’information te parvienne uniquement lorsqu’elle a une information à te livrer. Ceci te soulage de la fastidieuse connexion quotidienne sur le balado de Lyncée pour t’apercevoir bien des fois que rien n’a changé. Le site a toujours une allure aussi simpliste, et pas un nouvel épisode à se fourrer dans les oreilles.

Voici, ainsi que l’annonce l’objet de ce message, la dernière nouvelle que l’équipe de Lyncée est heureuse de diffuser : un nouveau récital poétique, actuellement en tournée locale : #jesuislà. Il peut se vivre chez toi ou n’importe où ailleurs, où les liens conduiront, et sa tournée locale débute à Saint-Herblain.

Ce récital est un florilège mis en voix et en scène sobrement pour te présenter le dernier recueil de poésie de Lyncée, Partout Charlie(s) #jesuis, dont quelques exemplaires seront disponibles à la vente sur place. Le récital est gratuit par la grâce de bonnes volontés, mais le livre coûte à produire et se vend 7 € que tu peux garder dans ta poche ou dépenser pour te l’offrir.

Tournée locale en cours d’augmentation !

1. 22 octobre 2022, à 14h00, à la bibliothèque associative Paul Eluard à Saint-Herblain (44800).
– – Entrée gratuite ;
– arrive 5 à 10 minutes à l’avance pour t’assurer ton siège ;
– 32 avenue des Plantes, Saint-Herblain ;
– tramway 3 arrêt Longchamp ;
– bus C 20, arrêt Églantine.

2. 5 novembre à 11h00 à Scopéli à Rezé 44000.
– – Entrée gratuite ;
– arrive 5 à 10 minutes à l’avance pour t’assurer ton siège ;
20 rue de l’Abbé Grégoire Rezé ;
– bus 36 arrêt Sorin.

3. 27 novembre 2022 à 18h00 aux causeries Margueritte à Nantes (44000).
– ATTENTION ! Réservation par courriel en répondant à ce message par exemple ;
– récital augmenté d’un concert de Mouna et Nathalie Pascal sur des poèmes de Luc Vidal ;
– au 23 rue du Général Margueritte à Nantes ;
– tramway 3 Arrêt Motte Rouge ;
– bus C6 arrêt Cochard.

Retrouve l’ensemble des zapparitions de Lyncée en un clic.

Puis, si le récital t’a plut, que tu souhaites le revivre, et que tu manques de disponibilité sur les autres dates de la tournée, sens-toi libre d’en ajouter en invitant le récital chez toi ou chez ton voisin qui a un plus grand séjour que toi alors il faut bien s’en servir de temps en temps !

Au plaisir

Lyncée

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#16 à #20, Partout Charlie(s) #jesuis – 6ème extrait sonore

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#jesuis le décompte du temps[…]
##jesuis ton rêve, ton cauchemar, appariteur à toute heure entre l’envie et l’appétit, l’écœurement, le rejet et la misère de ne m’appartenir que par la réalité que tu fais de moi.
[…]

#16 ouvre la cinquième partie de ce recueil, faite de textes assez courts. Une autre version, dite par ton serviteur est disponible ici.
#17 à 15s
#18 à
#19 à 53s
#20 à 1m01s


écrit au printemps 2020
lu par André Porchy pour l’émission Écrits d’ici diffusée sur Jet FM les 2 et 16 mars 2022 à 17h30 (une émission du CIALA)
enregistré le 26 février 2022

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783 – Bouteille de Champagne

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783 – Bouteille de Champagne

 

Contenant chic post rétro
À l’étiquette d’avant néo
Tanière d’un beau trio

 

Mer tranquille d’apparence
Met en scène les danses

 

Pétillent sautillantes bulles
Coooooordooooooonobulle

 

Jusqu’à volibulle envolé
Autoporté et transporté

 

Trio choc de l’écrin chic
Sans chichi ni chocho
Toujours prêt, toujours prompt
À secouer par instants pour que saute le bouchon ¡

Servir

 


Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
écrit le 13 juillet 2016, soit à peine plus de 3 mois après la véritable rencontre de ce trio là. Oui, des gens bien intentionnés pourraient m’inviter à perfectionner la vitesse de mon calcul…. Mais quand tu offres un poème, tu ne calcules pas… corrigé le 21 juin 2019
enregistré le 31 octobre et monté le 4 novembre 2019


Pour soutenir le travail de Lyncée qui y met du cœur c’est par ici sur Tipeee ou Paypall

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Destination Moelleuse

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Destination Moelleuse

L’enfant sauvage sommeille au creux d’une main qui veille.
Songes inédits aux couleurs de la vie,
Rêves anéantis des lumières de la nuit,
L’enfant sauvage s’éveille encore plein de sommeil.

Mer des mers, vois ma prière noie-moi sous tes fers.
Crêtes, creux déferlent sous voiles pleines.
Devant, Ciel, Bleus, dévoilent la plaine.
Intime instant.
Amère mer, un peu plus frères, nous voilà pères

Aux barbes qui survivent aux douleurs de la veille,
Aux yeux déjà usés, sous leurs paupières alertes,
Aux loqueteux vêtements respirants leurs âmes.

De vieux va-t-en guerre qui ne savent si les pertes
En valaient la chandelle.
Inquiets de nos femmes,
Du repos qu’on nous doit, de leur repos à elles.


écrit dans le train au sortir de ma dernière visite à mon ami Yann fraichement installé à Brest pour reprendre des études de lettres modernes
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

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À fendre l’Horizon

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À fendre l’horizon

À fendre l’horizon
Je peux t’aimer les pieds sur la Lune
Et décrocher la Terre pour la pendre à ton cou.

Je peux t’aimer les pieds sur la Lune
Et pour t’épater, courir les quatre cents coups
T’offrir ce médaillon

Je peux t’aimer les pieds sur la Lune
Et vraiment n’importe où pourvu que ce soit doux
Rentrer à la maison
Avec ce médaillon
Pour toi mon horizon


écrit le 12 juillet 2015 corrigé le 16 juillet 2016 puis, le 2 mai 2019
enregistré le 1er et monté le 17 mai 2019

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« Hoquet Poèteux et pas Que » – la suite des nouvelles neuves dans la vision de l’avenir de ce qu’il est permis d’envisager sereinement

Après la découverte du Jyn Gueule (l’ensembles des pièces du futur recueil que tu adores déjà en est pourvu à présent), la suite, la voici donc pour ces nouvelles et autres morceaux de projets…

Je t’ai préparé aussi, un format court pour venir en découdre, ton cœur et le mien, dans des salles prévues pour profiter de nous ensemble un bon quart d’heure. En plus le nom est super « Hoquet Poèteux et pas Que » !

Hoquet Poèteux et pas Que

La première date arrêtée est à noter pour l’après-midi du 25 mai au théâtre la Ruche. Bzzz… C’est au 8 rue Félibien à Nantes. Ne cherche pas Lyncée dans la programmation papier car, le tenancier, qui préfère conserver l’anonymat, m’avait zappé quand il a pondu le programme du festival de littérature Dernières Récoltes, dans lequel aura lieu cette petite intervention. Alors, il m’a glissé dans une fenêtre qui s’annonce des plus intéressantes à bien des égards… Un bon moyen de préserver l’anonymat de Lyncée donc !
Je t’en reparlerai assurément. Il est préférable de réserver donc, tête en l’air que tu es, oui, je t’en reparlerai…

D’autres dates à venir qui sait, surtout si tu as une idée, un contact très gentil, ne te gêne pas. Tu peux inviter Lyncée à animer sa poésie dans ton salon, au banquet de ton association, à ton café littéraire ou philo, à la clôture du séminaire de je ne sais quoi mais, c’est à voir… un peu partout où l’Argos peut le mener si tant est que nos calendriers se plaisent à partager.

Un format plus long est en préparation mais, j’en ai déjà trop dit oups !

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Premiers Bouquets de Toi

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Premiers bouquets de toi

Premiers bouquets de toi, tout d’abord sans nom, si ça n’est la reprise du premier vers « Bouquet aux parfums de curieuse », ce poème en vision par anticipation s’avère d’une justesse que seule l’amoure nous offre parfois pour nous représenter l’être aimé.
avec une liste choisie ou presque : bouquet aux parfums mitigés, bouquets aux parfums de ton humeur, bouquets aux parfums de réserves, bouquets aux parfums de ta peau, bouquets aux parfums versicolores et scintillants… pour me parler de toi amoure vraie.


Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
écrit le 24 octobre 2016 et corrigé jusqu’au montage
enregistré le 16 et monté le 18 avril 2019

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Politique audacieuse et ambitieuse pour une VRAIE TVA Verte

Politique audacieuse et ambitieuse pour une VRAIE TVA Verte

Comment mener un pays sans force, sans élan, vrais ?

L’expression TVA verte a déjà été employée. Pourtant, elle n’avait de vert que l’essence jeune et presque innocente de son expression même, d’une nouvelle intrigante qui ne trouvait pour susciter l’intérêt et tourner les regards à elle, que le nom d’une couleur à peine encore en vogue, quasiment non encore incarnée. Elle n’inventa rien et se prit donc à jouer les mêmes règles que celles toujours usités par les convenables usages de ses paires et aïeules idées : un demi point de plus ou de moins par ici, un taux intermédiaire par là, une exonération pour ceux-ci…

Une TVA verte se peut réellement ! Une TVA verte vraiment, dans l’audace d’une politique volontaire et même volontariste ; quasi révolutionnaire et orchestrée par un gouvernement qui ose enfin donner du sens à l’usage de la main sur le gouvernail de la barque qu’il dirige.

La TVA. Cette taxe si essentielle à l’alimentation des caisses de l’état sur lesquelles nous comptons tous pour les services attendus dont nous voulons bénéficier encore.

La rendre verte et même envisager qu’elle devienne vertueuse !

Au lieu de se poser en simulacre de censure ; simulacre par le peu d’écart de taux applicables sur les productions non vertueuses et censure par un alourdissement vain. Pourquoi ne pas lui faire jouer un rôle favorisant, florissant et sensé, organisé sur une période que des experts sauront bien évaluer dans le plus grand sérieux que requiert cet exercice, en l’abaissant pour les productions vertueuses et de façon très significative dans un premier temps pour ainsi, favoriser la production qui respectera le mieux notre environnement et la santé de tous, jusqu’à ce que la plupart des producteurs aient été convaincus de convertir leurs mode de productions et leurs produits, dans la nature même de leur dessein, en passant de la seule quête vénale à l’équilibre sain d’une rentabilité suffisante, pour un produit qui honore le métier dans lequel s’inscrit cette production ?

Envisager sérieusement cette audacieuse œuvre économique et politique est aujourd’hui _avant que d’atteindre le pied du mur que l’on ne veut rencontrer_, la seule peine à se donner avant que de réfuter sous prétexte que ça ne s’est jamais vu encore.

Idéalement, cette mesure qui se devrait mondiale, prendrait plus d’ampleur, si au moins, l’ensemble des pays de celle qui, parce qu’ancienne dans la gouvernance, se trouve forte et grande, l’Europe. La frilosité de tous et celle notamment sur la collaboration dans des projets de grande ampleur me laisse présager qu’il faudra plutôt un audacieux pays à montrer que ça fonctionne pour qu’on lui emboîte le pas. À voir donc…

Tout aussi idéalement, la modulation de la TVA doit s’envisager avec des freins et facilitateurs comparables sur les importations.

Je propose d’abaisser de 90% le taux de TVA pour les productions réellement bio et écologiques pour une période de deux ans en l’annonçant 2 ans auparavant afin de permettre aux professionnels d’anticiper leur conversion pour partie. Les critères d’éligibilité doivent être d’une ambition à la hauteur de l’audace du plan à déployer.

Des taux intermédiaires peuvent s’envisager pour les producteurs se trouvant ou, dans les moyens de production ou, dans les qualités des produits finis, à des niveaux intermédiaires. Mais, pour une grande efficacité, il ne faut pas trop complexifier le plan. C’est déjà ce qui est de nos jours dans chacun des pays d’Europe comme à l’échelle communautaire ; c’est déjà ce qui ne marche pas manifestement (est donc à raser).

Bien évidemment, en échange de cette faveur, les prix doivent être gelés au détail comme en gros, sur le territoire comme à l’import sur les durées de chaque termes du plan de la TVA verte, afin de limiter les tentations spéculatives. Ce point est essentiel à la réussite de ce projet. La liberté des prix pourra et devra même si l’économie mondiale conserve ses tendances actuelles, redevenir réellement libre à la fin du plan.
Dans le même temps de cette annonce, indiquer l’augmentation de 5% de TVA ou plus, pour toutes les productions de toutes sortes qui se trouvent les plus polluantes et désastreuses pour la santé des hommes et de leur environnement d’une façon générale. Ce, à effet immédiat ou, le plus rapide possible.

Parallèlement et, idéalement à l’échelle européenne, instaurer des frais de douanes forts sur les importations non vertueuses en les supprimant pour les autres.

Dans des temps qu’il faut que l’expertise des économistes qui voudront bien s’intéresser à cette proposition en collaborant avec ceux de chaque branche tant en matières d’excellence vertueuse qu’en expertise du nuisible, remonter progressivement ce taux pour lui redonner une capacité à financer les besoins de l’état et donc de tous, tandis que les productions de moins en moins importantes en masse qui assuraient encore ce renflouement viennent à diminuer.
Ce temps peut s’envisager en durée certes, mais aussi bien en proportions de conversions et pourquoi pas par secteurs et branches.

Des organismes doivent s’établir pour garantir l’authenticité des catégorisations et contrôler le respect des normes instaurées qui peuvent tout aussi bien être programmées pour une évolution encore plus saine. Certains des organismes en place peuvent assurer cette charge par leur expertise et leur capacité opérationnelles. Les services fiscaux assureront eux les contrôles financiers avec une délégation spécifiques sur la surveillance des prix de vente que le plan peut et doit même, prévoir d’automatiser en masse le plus possible en mettant à contribution les services comptables des entreprises via un partage de DATA.

Il est certain que l’application de cette balance favorable à l’amélioration rapide de nos consommations de produits de toutes sortes et, alimentaires en particulier est viable lorsque l’on considère la part de produits vertueux de nos jours. Que des économistes aguerris s’intéressent à cette proposition pour lui fournir toute sa viabilité et sa force avant que n’opèrent les tentatives de la tuer dans l’œuf ou qu’elle meure dans l’oubli qui par le non arrivisme de son porteur qui se sent bien de l’audace lui mais, surtout pas le désir de mettre en œuvre les aptitudes à conquérir le pouvoir, , semble la plus probable.

L’idée est simple et, s’est justement ce qui fera sa force, son efficacité.
L’appliquer requière le savoir-faire des gestionnaires aux échelles macro-économiques et les connaissances et compétences scientifiques nous permettant de déterminer les critères de catégorisation et de contrôle.

Le frein le plus important à ce plan TVA verte se niche assurément au cœur de nos appareils politiques nationaux comme européens qui agissent le plus souvent aux échelles à très courts termes que sont celles dictées par les mandats. Or, ce plan ne peut s’envisager sur les durées des mandats actuels. Évoquons pareillement comme frein important, l’influence des lobbies.

Enfin, un frein non négligeable se trouvant en possession de chacun, il est à souhaiter qu’un marché noir potentiel pour les consommateurs accrochés à certains produits que nous ne savons pas encore concevoir à des prix abordables dans le respect des écologies de nos ressources planétaires comme sociales, se restreigne à un développement mineur dont l’impact tendra à diminuer au fur et à mesure que des solutions viendront satisfaire aux besoins de consommation qui auront pris du temps à trouver leurs verts pendants.

Voilà pourquoi l’audace politique est indispensable pour servir et garantir l’application intégrale du plan, à effet le plus complet possible.

Évidemment une telle audace se donnerait plus d’assurance à l’échelle européenne et plus encore. Elle impacterait bien plus certainement l’économie mondiale et l’ensemble des facteurs environnementaux et sanitaires à la faveur de la vie.

Il nous pourrait alors bien voir advenir une croissance verte ; croissance qui voudrait demeurer verte plus que tueuse. Un peu plus vertueuse donc, dans la satisfaction des besoins plus que dans le garnissage des porte-monnaie qui débordent !
ce serait peut-être la croissance de viabilité


écrit le 9 mars 2018 et corrigé le 12 avril 2019 en vue de le publier après avoir signé une pétition pour une TVA à 0% sur l’alimentation produite en Bio qui me fit évoqué cet article éminemment plus politique que poétique.
D’abord écrit pour le président de notre pays qui a fait sa campagne sur l’audace et en particulier celle « d’écouter » (sans même s’abonner à la lettre de Lyncée), j’ai désiré la proposer aux fameux grands-débats qui ne m’ont pas suffisamment animés de confiance à l’émergence de réelles innovations.

Cet article fut aussi le pendant optimiste et confiant en l’Humain d’un projet plus littéraire à peine amorcé avec un jeune soldat qui dans certaines circonstances retrouvent ses propres idéaux propres et, manœuvre en grand stratège qu’il ne souhaite jamais représenter, auprès d’un Général d’état-major qui aime beaucoup son sexe, son corps et son esprit ; tout autant qu’il aime sa femme et ses petits enfants. Ses manœuvres conduisent à une révolution dite verte menée conjointement dans plusieurs pays de la vieille Europe comme d’autres continents et se menant dans le plus grand respect possible de l’intégrité du vivant. La consigne prioritaire aux corps dés armées instauratrices « du vert sans rouge ! »…
Je n’ai pas lu les livres qui en évoquent déjà certaines qui seraient elles-mêmes plus ou moins réalistes. J’ai suivi des groupes sur des réseaux sociaux qui entre autres sujets, abordent souvent cet angle de possible ainsi que la collapsologie, l’effondrement, la décroissance.
Enfin, peu convaincu que la privation des libertés puissent me satisfaire, j’ai renoncé à toute forme de dictature, même la dictature verte, fusse-elle transitoire seulement, qui en France eut pu se nommer la Vertatude

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Sous Toutes Latitudes

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Sous Toutes Latitudes

Poème monté sur le chemin du bureau qui retourne les pas, vers des ailleurs sans toit.


Sous toutes latitudes s’affichent les attitudes.

Nonchalante misère, dévoyé savoir-faire
Révoltent l’élégance de désinvoltes chances
À montrer l’aptitude aux vols des servitudes.

Nos armées de chimères détendent l’atmosphère.
Entre en scène l’insouciance doucereuse de l’enfance
Et la béatitude face aux décrépitudes.
Mesurées magnitudes de nos incertitudes :

Les ventres qui dansent se cramponnent en transe.
Vaillants gardiens d’amoures en désuétude,
S’érigent les mômes boiteux en altitude
Puis expulsent les oursins mortifères.

S’amorcent lassitudes, sans doute par l’habitude


Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
écrit le7 juin 2015 et corrigé le 19 mars 2019
enregistré le 19 et monté le 26 mars 2019

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Oniritoi

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Oniritoi

Peut-on rêver en corps ?

Je ne peux plus te rêver
Aujourd’hui je me souviens
Ta chaire tendre à mes caresses
Ton corps m’offrant, de ton cœur la tendresse
Je veux encore te rêver
Ton corps contre le mien
Déjà s’estompent tes parfums
En mon air un peu loin du tien

J’aime toujours à te rêver
Courant, les bras tendus vers les miens


Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
écrit le 08 mai 2017
enregistré le 19 mars 2019 et monté le jour même


Pour soutenir le travail de Lyncée qui y met du cœur c’est par ici sur Tipeee ou Paypall

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Deux Croissants de Lune se Regardent

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Deux Croissants de Lune se Regardent

Une nuit, dans le souvenir d’un mirage d’un peu plus de dix années plus tôt : deux croissants de Lune se regardaient dans le ciel tunisien.
Rêveries rétrospectives projectives d’une fusion de souvenirs rêves m’allant pondérer une toute belle bifurcation. Un délice à revivre dans son apprentissage et plus encore à te l’enregistrer pour t’offrir ce balado ; surtout parce que je t’aime

Tu peux les retrouver ici tout pareillement quand je m’adresse à elles…


Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
écrit le 24 octobre 2016 et corrigé le 19 décembre 2018
enregistré le 7 et monté le 10 février 2019 (et pour la première fois, je me trouvais accompagné mais tu ne l’entends pas)
slamé le 26 avril 2019 au café des Pangolins à Nantes avec l’association Appelle-moi Poésie (site) ou sur FB

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Urbainescopie

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Urbainescopie

Bien que des transports
les plus rapides de la ville, le
métro se traînait ce soir. Un long ver
effrayant le jour tant il se confond tel
le caméléon, avec les couleurs de
l’urbaine capitale. La nuit enroule la
cité et ses habitants dans un duvet
feutré qui, les yeux clos et une jarre
d’imagination, vous réchauffe et vous
berce. Mais Pierre affrontait maintenant
ce reptile souterrain, le guettant aux
abords d’une des multiples issues de son
terrier. Sa progression se fit entendre.
Elle se fit attendre des chasseurs
impatients. Tous les jours depuis qu’un
technicien de maintenance des égouts de
la ville l’avait découvert – créditant
ainsi toutes les rumeurs qui couraient
au sujet de bruits et de tremblements
venant du sous-sol -‘ des chasseurs
tentaient parfois par centaines, leur
chance de l’anéantir. On du élargir les
accès au terrier. Chaque fois le même
scénario le monstre finissait par
apparaître, stoppait le temps
d’engloutir une pleine ration, et sans
que quiconque fît mouche, reprenait sa
route. Au cours de sa longue
progression, le monstre digère et
recrache ce dont il ne peut plus rien
tirer. Les chasseurs sont sa force. Mais
tous les soirs également, de plus petits
groupes (sans doute mieux entraînés)
tentent de l’avoir à l’usure.


écrit en décembre 1993 et modifié le 19 décembre 1994
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

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Buvard

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Buvard

Mêlés dans les méandres crépusculaires des tourments alizés de ta nébuleuse mosaïque en ruine, mes rêves t’ont noyé sous un flot de brume tout au bout de la rue. C’est au détour de celle-ci que je me vis m’égarer devant la vitrine d’un marchand d’incertitudes, sur laquelle il y avait écrit :
« – 50% sur tous les articles damnés ». Je n’ai pas résisté longtemps au crucifix décapsuleur sur lequel Jésus s’tapait un rail d’enfer !

C’est en revenant d’Eldorado que je t’ai retrouvée frêlement vêtue de ton sari, occupée à chasser tes chimères maudites, bourrasques sur les plus beaux de tes rêves agonie.

Tu étais bleue et belle agenouillée au bord de la falaise, surplombant les pointes saillantes sculptées des lames et des années ; ton visage à demi recouvert des cheveux que le vent rabattait avec le moins d’ordre qu’il pu. Je t’ai aimée.

J’étais ce vent qui voulait effacer les embruns lymphatiques chus sur tes joues rougies de la chaleur de tes peines.

Je t’ai aimée dès lors. Mais que se passe-t-il ? Voilà que tu t’envoles et que bientôt la lumière t’a capturée.

Étais-je revenu d’Eldorado ? Y retournai-je ? Je contrôlais encore bien mal le cerf-volant de papier qui me possédait. Le temps ne m’a plus manqué alors pour décrocher la guitare du râtelier de Blues-Rock qui m’habitait, et m’invitait pour cela à enchaîner les accords d’une manière dissonante, triste que m’imposait ta disparition de mon trip. Les sanglots langoureux de ma voix déraillante l’ont amenée à cesser rapidement, ce répertoire spontané. Mais me voici qui m’élève à mon tour,…

Vais-je la revoir, peut-être sera-t-elle plus belle encore ? ! Cette ascension m’aveuglait : mes aéro-solaires ne contenaient plus la lumière. Était-ce ce cerf-volant d’origine inconnue ? Était-ce tout simplement un rêve qui verrait sa fin au moindre signal du plus ingrat des instruments de la civilisation, le réveille-matin ou, était-ce « le voile » de la falaise qui me disait « Viens ! Ouvre la porte de la perception » ? Une chaleur montait peu à peu en moi. Tout d’abord agréable et confortante, elle se montra bien vite intenable, étouffante à l’image de la couleuvre qui l’est, de sang frais. Ma gorge s’est¬asséchée, et l’air de commencer à manquer -à faire pâlir une nuée de drosophiles en rut-. La céphalée qui me partageait au lever de tous soleils qui s’ennuient, simulait le bruit sourd d’un douze cylindres en V attendant la lumière d’autorisation à faire crisser ses pneus, prenant soin de bien tirer tous les riverains de leur profonde léthargie. Je devenais sciemment fou à lier, dans la chaleur, la soif et la vitesse hallucinante de cette intrigante montée. J’ai perdu connaissance à l’issue qui m’est encore inconnue, de la lutte engagée au carrefour des portes, contre le serpent géant aux dents de braises.

La chaleur s’est apaisée, mes paupières filtraient maintenant un bleu que l’on ne rencontre qu’en mer rouge, à la pêche sous-marine en faible profondeur. Au loin, un aller et retour sourd et lancinant, rassurant, celui familier à mon oreille vagabonde des vagues aux bancs de sable d’une lagune. À mes narines parvenaient de volatiles poussières de granit usé des intempéries, et des années, et cette vieille odeur crachée une dizaine de minutes après un orage marin, l’été sur les pavés de Saint-Malo, ou sur les dunes des Landes.

La texture d’un tissu de chair acheva d’éveiller mes sens. Celui de la peau sucrée et moite d’une femme. Peau qui respirait la volupté, elle effleurait mon corps de son long. Le souffle vital de l’être qui habitait cette enveloppe charnelle, me venait tiède, au rythme de la vie qui allait et venait derrière moi, nous. Ce souffle si rassurant m’arrivait au creux du cou.

Cette peau devait appartenir à la femme de la falaise _que je n’ai plus de raison d’appeler « le voile »_, nue comme la nuit sans nuage.

Au fil de mes découvertes, les éléments s’imbriquaient jusqu’à constituer un décor. Je me mis ensuite, toujours sans l’envie d’un geste, à apprendre le contact de ce voile humain tout au long de mon corps.

Ce n’est qu’au moment de son premier mouvement aventurier, tendre, que, les yeux clos, je décidai de prendre connaissance de sa chair. Nos membres murent, tous deux à la découverte de l’autre par les sens les moins usuels. Il était venu le moment de m’apercevoir de ma propre nudité. Dans l’entrelacement langoureux de nos atomes, je sentis son âme pénétrer la mienne, et mon corps pénétrer le sien, de nos coups de cœurs nous assiégeâmes nos places fortes et nous nous intronisâmes à perpétuité. Elle était bien celle des abîmes de mon âme.

Nos lèvres se sont rencontrées, et tous nos sens de communier tout le temps de ce rêve.

Une aile du cerf-volant qui m’entraînait s’est brisée, et j’ai tendu la main pour éteindre le réveil-matin qui venait de sonner, au même instant qu’à la porte on frappait bruyamment. Le temps pour moi d’allumer la lumière verte éclairant l’espace du levé de mon corps encore diffus en ce rêve, les visages de Jim Morrison et Mick Jagger, puis de déverrouiller la porte d’entrée.

Un souffle glacial envahit la pièce. Elle était déjà là ! Elle était là devant ma porte, haute, grande, maigre et imposante, malgré son allure de porter un fardeau. Elle avait effacé en arrivant, le décor qui m’est familier au sortir de chez moi. Elle y avait substitué sa horde de serpents agités, venimeux et gluants à têtes écaillées, aux ailes de papier crépon noir tirant la faux dont elle avait fainéantise de s’affranchir.

On ne lui voyait pas le visage au travers de l’ombre de son manteau noir lui aussi, mais je l’ai vite reconnue à l’appel du squelette de sa main tremblante, allongée. Le cerf-volant, je crois, m’a dit de prendre mes cigarettes ; nous pûmes partir aux alentours de minuit.


écrit le 13 décembre 1993
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

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Portraits Clichés -Lumières Aveugles

Portraits alignés pour une exécution en règle. Aux mortes saisons de la conscience des hommes comme aux rendez-vous du connu qu’on ignore.

Le soleil soufflé par le vent comme une bougie par le vœu d’un enfant
[…]
Une forte contagion et pas de rémission


écrit le 29 novembre 1998, dernière correction le 11 septembre 2018
extrait du recueil Quand on Essore des Ombres, qui n’a jamais été publié
Enregistré le 11 septembre 2018 et monté le même jour ; environ 6:30 de travail.


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Une Autre Gare

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Une Autre Gare

Sans son TCHOU-TCHOU, ni son Pschitt,
Assise sur la moleskine,

J’avance de plus en plus vit’.
Tu sais c’qu’è t’dit la gamine :
Humm !!

J’tenais mes rêves au fond de mon blouson
Les poings serrés, jamais ne s’envoleront
Je les avais oubliés, mais demain,

Demain, peut-être… Ferm’ les yeux, trois, deux, un
Et c’est déjà demain



écrit avant 1996, dernière correction 11 septembre 2018
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

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