Le vis-à-vis

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Le vis-à-vis

Il y a ce que je suis, coincé entre ceux que je fus et ceux qu’on me vit être et, ceux que j’aspire à demain ; un petit « à ».

Il y a mon ignorance au milieu de mes savoirs qui s’amenuisent à son apprentissage.

Il y a les pertes de ce qui put être un temps.

Il y a l’amour pour vivre.

Il y a toi.

Il y a nous, perdus entre nos lignes.

Et à la fin on meurt sans bien savoir.


écrit le 21 janvier 2021 et publié sur Short à la suite.


Report des commentaires :
4———————————-
20/09/2021 Olivier Descamps
La vie, c’est se perdre pour mieux renaître… qui sait ?
– 21/09/2021 Lyncée
C’est dans le domaine des possibles. Merci Olivier de ta lecture et de ton affirmation interrogative.
Au plaisir
3———————————-
20/09/2021 JL DRANEM
Il m’arrive souvent de me perdre entre les lignes…
– 20/09/2021 Lyncée
Merci JL de t’être signalé. À plusieurs, se perdre peut être plus doux, jusqu’à peut-être une sensation de se perdre moins.
À nos prochains croisements
2———————————-
20/09/2021 Viviane Fournier
C’est joliment dit et pensé, ton poème …et on « se perd » en douceur sur tes lignes
– 20/09/2021 Lyncée
Merci Viviane. Tant mieux pour la douceur, il peut être si infernal de se perdre.
Au plaisir
1———————————-
20/09/2021 Patrick Devillé
Très jolie mélancolie…
– 20/09/2021 Lyncée
Bonjour Patrick,Ton expression fait écho à un podcast de radio France que j’ai commencé à écouter ce matin au sujet de Barbara.Au plaisir

à toi la suite

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#16 à #20, Partout Charlie(s) #jesuis – 6ème extrait sonore

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#jesuis le décompte du temps[…]
##jesuis ton rêve, ton cauchemar, appariteur à toute heure entre l’envie et l’appétit, l’écœurement, le rejet et la misère de ne m’appartenir que par la réalité que tu fais de moi.
[…]

#16 ouvre la cinquième partie de ce recueil, faite de textes assez courts. Une autre version, dite par ton serviteur est disponible ici.
#17 à 15s
#18 à
#19 à 53s
#20 à 1m01s


écrit au printemps 2020
lu par André Porchy pour l’émission Écrits d’ici diffusée sur Jet FM les 2 et 16 mars 2022 à 17h30 (une émission du CIALA)
enregistré le 26 février 2022

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L’espoir en verve – haïkus

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L’espoir en verve – haïkus dialogues

Minuit sous la pluie
Tant qu’il y a de la vie
Ben il y a de l’espoir


Puis tombe la pluie.
Rieuse. L’espoir fait vivre.
Lors, tout va bien se passer.


Enfin à midi
L’œuf et la poule ne sont plus
Lointains fantômes aux rebus


Jusqu’à l’inévitable
Fabuleuse ineffable
La morte saison


écrit le 17 février et modifié le 3 avril 2017
enregistré le 21 juin et monté le 22 septembre 2019

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Destination Moelleuse

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Destination Moelleuse

L’enfant sauvage sommeille au creux d’une main qui veille.
Songes inédits aux couleurs de la vie,
Rêves anéantis des lumières de la nuit,
L’enfant sauvage s’éveille encore plein de sommeil.

Mer des mers, vois ma prière noie-moi sous tes fers.
Crêtes, creux déferlent sous voiles pleines.
Devant, Ciel, Bleus, dévoilent la plaine.
Intime instant.
Amère mer, un peu plus frères, nous voilà pères

Aux barbes qui survivent aux douleurs de la veille,
Aux yeux déjà usés, sous leurs paupières alertes,
Aux loqueteux vêtements respirants leurs âmes.

De vieux va-t-en guerre qui ne savent si les pertes
En valaient la chandelle.
Inquiets de nos femmes,
Du repos qu’on nous doit, de leur repos à elles.


écrit dans le train au sortir de ma dernière visite à mon ami Yann fraichement installé à Brest pour reprendre des études de lettres modernes
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

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Haïkus – Déclinaisons mais pas queue

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Déclinaisons mais pas queue

Voici un balado, de ceux qui ont de quoi remettre quelques unes de tes idées en place de sensations vives comme moins

Chaleur…plaisir…faiblir…homme…automnaux…empourprent…brutale…profond…l’hiver…zizi…printemps…fleurs…jouer……


écrit le 13 mai 2017
enregistré le 21 juin et monté le 05 août 2019 – 4:30 de travail


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Allers-Retours et Sacrifices

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Allers-Retours et Sacrifices

On piétine, on tape nos cinquante otages.
De colère on se moque des cent fesses en cage,
Car ici, on ne marche, que pour dire au préfet
Que ses p’tits sont des vaches, qui rient de leurs méfaits

A monsieur de répondre, qu’il n’est pas le Bon roi,
Duchesse de nous pondre, des traités de Bon droit.
Monarque au piédestal, sous notre cathédrale,
Tes hordes sont brutales, entends, le peuple râle.

Incendies et pavés, demain seront tombés,
Nous enterrerons nos cendres, sous une couche béton,
Pour qu’un jour Alexandre, goûte de son téton ;

Et puis de temps en temps, pleure les retombées.
Si fort qu’il commmémore, les monuments aux morts,
Si fort que le temps, lui jettera un sort.


écrit à l’automne 1995 (manif CPE) et, retouché avant le 30 janvier 1996
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

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« Hoquet Poèteux et pas Que » – la suite des nouvelles neuves dans la vision de l’avenir de ce qu’il est permis d’envisager sereinement

Après la découverte du Jyn Gueule (l’ensembles des pièces du futur recueil que tu adores déjà en est pourvu à présent), la suite, la voici donc pour ces nouvelles et autres morceaux de projets…

Je t’ai préparé aussi, un format court pour venir en découdre, ton cœur et le mien, dans des salles prévues pour profiter de nous ensemble un bon quart d’heure. En plus le nom est super « Hoquet Poèteux et pas Que » !

Hoquet Poèteux et pas Que

La première date arrêtée est à noter pour l’après-midi du 25 mai au théâtre la Ruche. Bzzz… C’est au 8 rue Félibien à Nantes. Ne cherche pas Lyncée dans la programmation papier car, le tenancier, qui préfère conserver l’anonymat, m’avait zappé quand il a pondu le programme du festival de littérature Dernières Récoltes, dans lequel aura lieu cette petite intervention. Alors, il m’a glissé dans une fenêtre qui s’annonce des plus intéressantes à bien des égards… Un bon moyen de préserver l’anonymat de Lyncée donc !
Je t’en reparlerai assurément. Il est préférable de réserver donc, tête en l’air que tu es, oui, je t’en reparlerai…

D’autres dates à venir qui sait, surtout si tu as une idée, un contact très gentil, ne te gêne pas. Tu peux inviter Lyncée à animer sa poésie dans ton salon, au banquet de ton association, à ton café littéraire ou philo, à la clôture du séminaire de je ne sais quoi mais, c’est à voir… un peu partout où l’Argos peut le mener si tant est que nos calendriers se plaisent à partager.

Un format plus long est en préparation mais, j’en ai déjà trop dit oups !

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Politique audacieuse et ambitieuse pour une VRAIE TVA Verte

Politique audacieuse et ambitieuse pour une VRAIE TVA Verte

Comment mener un pays sans force, sans élan, vrais ?

L’expression TVA verte a déjà été employée. Pourtant, elle n’avait de vert que l’essence jeune et presque innocente de son expression même, d’une nouvelle intrigante qui ne trouvait pour susciter l’intérêt et tourner les regards à elle, que le nom d’une couleur à peine encore en vogue, quasiment non encore incarnée. Elle n’inventa rien et se prit donc à jouer les mêmes règles que celles toujours usités par les convenables usages de ses paires et aïeules idées : un demi point de plus ou de moins par ici, un taux intermédiaire par là, une exonération pour ceux-ci…

Une TVA verte se peut réellement ! Une TVA verte vraiment, dans l’audace d’une politique volontaire et même volontariste ; quasi révolutionnaire et orchestrée par un gouvernement qui ose enfin donner du sens à l’usage de la main sur le gouvernail de la barque qu’il dirige.

La TVA. Cette taxe si essentielle à l’alimentation des caisses de l’état sur lesquelles nous comptons tous pour les services attendus dont nous voulons bénéficier encore.

La rendre verte et même envisager qu’elle devienne vertueuse !

Au lieu de se poser en simulacre de censure ; simulacre par le peu d’écart de taux applicables sur les productions non vertueuses et censure par un alourdissement vain. Pourquoi ne pas lui faire jouer un rôle favorisant, florissant et sensé, organisé sur une période que des experts sauront bien évaluer dans le plus grand sérieux que requiert cet exercice, en l’abaissant pour les productions vertueuses et de façon très significative dans un premier temps pour ainsi, favoriser la production qui respectera le mieux notre environnement et la santé de tous, jusqu’à ce que la plupart des producteurs aient été convaincus de convertir leurs mode de productions et leurs produits, dans la nature même de leur dessein, en passant de la seule quête vénale à l’équilibre sain d’une rentabilité suffisante, pour un produit qui honore le métier dans lequel s’inscrit cette production ?

Envisager sérieusement cette audacieuse œuvre économique et politique est aujourd’hui _avant que d’atteindre le pied du mur que l’on ne veut rencontrer_, la seule peine à se donner avant que de réfuter sous prétexte que ça ne s’est jamais vu encore.

Idéalement, cette mesure qui se devrait mondiale, prendrait plus d’ampleur, si au moins, l’ensemble des pays de celle qui, parce qu’ancienne dans la gouvernance, se trouve forte et grande, l’Europe. La frilosité de tous et celle notamment sur la collaboration dans des projets de grande ampleur me laisse présager qu’il faudra plutôt un audacieux pays à montrer que ça fonctionne pour qu’on lui emboîte le pas. À voir donc…

Tout aussi idéalement, la modulation de la TVA doit s’envisager avec des freins et facilitateurs comparables sur les importations.

Je propose d’abaisser de 90% le taux de TVA pour les productions réellement bio et écologiques pour une période de deux ans en l’annonçant 2 ans auparavant afin de permettre aux professionnels d’anticiper leur conversion pour partie. Les critères d’éligibilité doivent être d’une ambition à la hauteur de l’audace du plan à déployer.

Des taux intermédiaires peuvent s’envisager pour les producteurs se trouvant ou, dans les moyens de production ou, dans les qualités des produits finis, à des niveaux intermédiaires. Mais, pour une grande efficacité, il ne faut pas trop complexifier le plan. C’est déjà ce qui est de nos jours dans chacun des pays d’Europe comme à l’échelle communautaire ; c’est déjà ce qui ne marche pas manifestement (est donc à raser).

Bien évidemment, en échange de cette faveur, les prix doivent être gelés au détail comme en gros, sur le territoire comme à l’import sur les durées de chaque termes du plan de la TVA verte, afin de limiter les tentations spéculatives. Ce point est essentiel à la réussite de ce projet. La liberté des prix pourra et devra même si l’économie mondiale conserve ses tendances actuelles, redevenir réellement libre à la fin du plan.
Dans le même temps de cette annonce, indiquer l’augmentation de 5% de TVA ou plus, pour toutes les productions de toutes sortes qui se trouvent les plus polluantes et désastreuses pour la santé des hommes et de leur environnement d’une façon générale. Ce, à effet immédiat ou, le plus rapide possible.

Parallèlement et, idéalement à l’échelle européenne, instaurer des frais de douanes forts sur les importations non vertueuses en les supprimant pour les autres.

Dans des temps qu’il faut que l’expertise des économistes qui voudront bien s’intéresser à cette proposition en collaborant avec ceux de chaque branche tant en matières d’excellence vertueuse qu’en expertise du nuisible, remonter progressivement ce taux pour lui redonner une capacité à financer les besoins de l’état et donc de tous, tandis que les productions de moins en moins importantes en masse qui assuraient encore ce renflouement viennent à diminuer.
Ce temps peut s’envisager en durée certes, mais aussi bien en proportions de conversions et pourquoi pas par secteurs et branches.

Des organismes doivent s’établir pour garantir l’authenticité des catégorisations et contrôler le respect des normes instaurées qui peuvent tout aussi bien être programmées pour une évolution encore plus saine. Certains des organismes en place peuvent assurer cette charge par leur expertise et leur capacité opérationnelles. Les services fiscaux assureront eux les contrôles financiers avec une délégation spécifiques sur la surveillance des prix de vente que le plan peut et doit même, prévoir d’automatiser en masse le plus possible en mettant à contribution les services comptables des entreprises via un partage de DATA.

Il est certain que l’application de cette balance favorable à l’amélioration rapide de nos consommations de produits de toutes sortes et, alimentaires en particulier est viable lorsque l’on considère la part de produits vertueux de nos jours. Que des économistes aguerris s’intéressent à cette proposition pour lui fournir toute sa viabilité et sa force avant que n’opèrent les tentatives de la tuer dans l’œuf ou qu’elle meure dans l’oubli qui par le non arrivisme de son porteur qui se sent bien de l’audace lui mais, surtout pas le désir de mettre en œuvre les aptitudes à conquérir le pouvoir, , semble la plus probable.

L’idée est simple et, s’est justement ce qui fera sa force, son efficacité.
L’appliquer requière le savoir-faire des gestionnaires aux échelles macro-économiques et les connaissances et compétences scientifiques nous permettant de déterminer les critères de catégorisation et de contrôle.

Le frein le plus important à ce plan TVA verte se niche assurément au cœur de nos appareils politiques nationaux comme européens qui agissent le plus souvent aux échelles à très courts termes que sont celles dictées par les mandats. Or, ce plan ne peut s’envisager sur les durées des mandats actuels. Évoquons pareillement comme frein important, l’influence des lobbies.

Enfin, un frein non négligeable se trouvant en possession de chacun, il est à souhaiter qu’un marché noir potentiel pour les consommateurs accrochés à certains produits que nous ne savons pas encore concevoir à des prix abordables dans le respect des écologies de nos ressources planétaires comme sociales, se restreigne à un développement mineur dont l’impact tendra à diminuer au fur et à mesure que des solutions viendront satisfaire aux besoins de consommation qui auront pris du temps à trouver leurs verts pendants.

Voilà pourquoi l’audace politique est indispensable pour servir et garantir l’application intégrale du plan, à effet le plus complet possible.

Évidemment une telle audace se donnerait plus d’assurance à l’échelle européenne et plus encore. Elle impacterait bien plus certainement l’économie mondiale et l’ensemble des facteurs environnementaux et sanitaires à la faveur de la vie.

Il nous pourrait alors bien voir advenir une croissance verte ; croissance qui voudrait demeurer verte plus que tueuse. Un peu plus vertueuse donc, dans la satisfaction des besoins plus que dans le garnissage des porte-monnaie qui débordent !
ce serait peut-être la croissance de viabilité


écrit le 9 mars 2018 et corrigé le 12 avril 2019 en vue de le publier après avoir signé une pétition pour une TVA à 0% sur l’alimentation produite en Bio qui me fit évoqué cet article éminemment plus politique que poétique.
D’abord écrit pour le président de notre pays qui a fait sa campagne sur l’audace et en particulier celle « d’écouter » (sans même s’abonner à la lettre de Lyncée), j’ai désiré la proposer aux fameux grands-débats qui ne m’ont pas suffisamment animés de confiance à l’émergence de réelles innovations.

Cet article fut aussi le pendant optimiste et confiant en l’Humain d’un projet plus littéraire à peine amorcé avec un jeune soldat qui dans certaines circonstances retrouvent ses propres idéaux propres et, manœuvre en grand stratège qu’il ne souhaite jamais représenter, auprès d’un Général d’état-major qui aime beaucoup son sexe, son corps et son esprit ; tout autant qu’il aime sa femme et ses petits enfants. Ses manœuvres conduisent à une révolution dite verte menée conjointement dans plusieurs pays de la vieille Europe comme d’autres continents et se menant dans le plus grand respect possible de l’intégrité du vivant. La consigne prioritaire aux corps dés armées instauratrices « du vert sans rouge ! »…
Je n’ai pas lu les livres qui en évoquent déjà certaines qui seraient elles-mêmes plus ou moins réalistes. J’ai suivi des groupes sur des réseaux sociaux qui entre autres sujets, abordent souvent cet angle de possible ainsi que la collapsologie, l’effondrement, la décroissance.
Enfin, peu convaincu que la privation des libertés puissent me satisfaire, j’ai renoncé à toute forme de dictature, même la dictature verte, fusse-elle transitoire seulement, qui en France eut pu se nommer la Vertatude

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La Jauge du Temps

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La Jauge du Temps

C’est assez court et n’abaissera que peu ta jauge du temps…
On écrit tant le temps, en poésie comme en tous autres écrits, que je n’ajouterai rien à te le vanter. Écoute-le ce balado, voir si ça t’a plu de le zentendre à ce sujet rabattu !


écrit le 24 octobre 2016 et corrigé le 20 mars 2019
enregistré le 19 mars et monté le 2 avril 2019

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Temps de Partages

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Temps de partages

J’ai besoin du temps de tes bras
À nous sentir debout, en nos draps
Je veux palper l’envie de moi
Vibrer de ton envie de toi
Qu’elles nous pénètrent confiantes


écrit le 19 décembre 2018 et corrigé le 15 février 2019
enregistré le 19 et monté le 20 février 2019 (environ 4h avant de mettre en ligne)


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Deux Croissants de Lune se Regardent

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Deux Croissants de Lune se Regardent

Une nuit, dans le souvenir d’un mirage d’un peu plus de dix années plus tôt : deux croissants de Lune se regardaient dans le ciel tunisien.
Rêveries rétrospectives projectives d’une fusion de souvenirs rêves m’allant pondérer une toute belle bifurcation. Un délice à revivre dans son apprentissage et plus encore à te l’enregistrer pour t’offrir ce balado ; surtout parce que je t’aime

Tu peux les retrouver ici tout pareillement quand je m’adresse à elles…


Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
écrit le 24 octobre 2016 et corrigé le 19 décembre 2018
enregistré le 7 et monté le 10 février 2019 (et pour la première fois, je me trouvais accompagné mais tu ne l’entends pas)
slamé le 26 avril 2019 au café des Pangolins à Nantes avec l’association Appelle-moi Poésie (site) ou sur FB

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À voir la vie devant soi

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À voir la vie devant soi

Le vertige de la conscience de ce que la vie se trouve devant, juste avant la mort ; que c’est là,

Dans un petit clin d’œil à Charlotte et à ce roman que je n’ai pas encore lu…
lu depuis et adoré !

Avoir la vie devant soi

à vos partages, commentaires et soutiens quels qu’ils soient !


Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
Écrit le 31 octobre 2016 et modifié le 06 octobre 2018
Enregistré le 06 et monté le 08 octobre 2018 (6 heures de travail)


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La course – le temps me presse

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La course

Il est des dispositions où le temps me presse…
Les yeux fermés, à une terrasse, à la plage, ou n’importe où d’ailleurs… le cœur libre et ouvert ; plein d’amour et de désir de vivre.


Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
écrit le 20 février 2017, modifié le 12 septembre 2018
enregistré le 11 et monté le 30 septembre 2018 ; environ 1:30 de travail


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Une Autre Gare

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Une Autre Gare

Sans son TCHOU-TCHOU, ni son Pschitt,
Assise sur la moleskine,

J’avance de plus en plus vit’.
Tu sais c’qu’è t’dit la gamine :
Humm !!

J’tenais mes rêves au fond de mon blouson
Les poings serrés, jamais ne s’envoleront
Je les avais oubliés, mais demain,

Demain, peut-être… Ferm’ les yeux, trois, deux, un
Et c’est déjà demain



écrit avant 1996, dernière correction 11 septembre 2018
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

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On Fera l’Amour Quand On Sera Vieux

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Ce poème pose la question essentiel « Pourquoi attendre pour aimer ? »

On fera l’amour quand on sera vieux

Est-ce en ces temps annoncés tant qu’incertains
Où nos peaux de terres alanguies, à nos yeux
De bois, déjà devenus vieux, à nos mains
D’alliages moins résilients, de mille autres parfums

Sous nos nez aguerris, nous offriront
Elles toujours les attraits des pulsions d’hier
Des toujours d’aujourd’hui, des envies que l’on
Vive les lendemains qui chantent ? Entières…

Que nous aurons envie de nous ébranler ; pris d’amour ?


Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
écrit le 5 janvier 2016 sur une idée de bêtise entêtante tant qu’affligeante, depuis au moins 15 années et, modifié le 11 juillet 2018
enregistré le 11 juillet 2018 et monté le 19 juillet 2018 ; environ 6:30 de travail.

Slamé le 02 octobre 2018 au café Le live bar à Nantes avec l’association Lapins à Plumes


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États aux Quatre Temps

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C’est un peu les quatre saisons ; en pas pareil…

États aux Quatre Temps

Voici venu le temps des primes fleurs
Voici venu celui des derniers pleurs
Celui des senteurs fraîchement délivrées,
Quand tout en douceur pointe un soleil cuivré.

Les bourgeons frémissent
Sous les harmoniques de la grande harpe.
Mes entrailles y cicatrisent
En épongeant les glaces qui s’égouttent.

Liberté salutaire, je te retrouve
Comme je t’ai laissée hier, entière, malgré
Les coups de baïonnettes et les tirs d’artillerie.
Ris plus encore qu’un jour je les découvre
A l’ombre d’un pommier, terrés, qu’au gré
De mes lubriques idées
Je leur mastiquerai les joyaux hérités.

Et quand après dîner, je serai rassasié
De mon hiver passé à dormir pour l’été,
Être en mesure de courir, chasser, veiller,
Me prélasser aussi, en reluquant les filles
Qui passe le sein lourd comme des ombres chinoises.

Au soleil où s’achève de sécher ma peine
Étale, j’égrappe mes souvenirs suspendus
En regardant passer, les nuages au loin,
Éparses et crémeux. les beaux nuages vains.

Il était là le temps du repos,
Il est passé celui des lézards,
Celui des parfums chaudement inhalés
Quand en profondeur cuit un soleil irradié.

* * * * *

Voici qu’arrive le temps des cloportes
Voici venu celui des feuilles mortes
Celui des premiers saignements
Quand de voraces frissons remontent en surface

Chargés de fumets nauséeux, les volutes fatales
M’engouffrent sous l’infini.
Les bons jours n’ont plus cours ;
Plus de senteur fraîche, ni de fille jolie,
Le temps n’est plus aux rires, mais plutôt d’en finir.

Trépasser comme les chênes perdent à l’automne
Un peu de leur jeunesse, un peu plus de vigueur.
Succomber aux assauts du vieux chacal hurlant
Qui me saute à la gorge puis dévore mes entrailles.
C’est là mon seul espoir, mon unique prière.
Mais il passe chemin, jusqu’à la prochaine faim
S’assurant avant tout, qu’il subsiste mon souffle.

Et quand après dîner, je le sais rassasié,
Il hante au crépuscule mes rêves agonies.
Il est suivi de hyènes qui vomissent les vipères
Écarlates de l’enfer, et d’un loup qui bave blanc.
La horde sanguinaire dispute ma dépouille.

Je ne veux pas survivre à l’hiver
Pourtant j’attends
Des crevasses lézardes le bleu de ma chair.
Dans mes béantes plaies j’ai vue sur l’infini.

Voici venu le temps de l’ultime sacrifice
Voici venu celui qui va m’ensevelir
Celui qui jettera un lourd linceul blanc
Quand m’aura abattu mon tout dernier sommeil


écrit avant 1996
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9
Toutes mes excuses au sujet de la qualité, c’est l’enregistrement qui a été le moins aisé à nettoyer… Accrochez vos oreilles

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Aux Amants dans la Nuit

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Aux Amants dans la Nuit

Comme l’évidence d’un rendez-vous au-delà des chaires, entre les cœurs et l’infini, voyage sous le couvert de la nuit.

écrit le 27 mars 2017

Slamé le 18 avril 2018 au café le Rouge Mécanique à Nantes avec l’association Lapins à Plumes
Voisé en un lieu très agréable, au Manoir de la Chataigneraie le 23 février 2020

enregistré le 22 avril 2018 et monté le lendemain ; 6 heures de travail


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À des Années-Lumière

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À des Années-Lumière

Poème du fin fond du froufrou où nous essayons de vivre nos points de vie

Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
écrit le 09 avril 2017 après l’écoute d’un documentaire de vulgarisation d’astrophysiques sur les plus intenses phénomènes connus de l’univers. En me couchant, je pense à ma chérie évidemment !

ATTENTION ! Ne passez pas à côté du montage surprise qu’une mauvaise manip m’a donné la chance d’entendre et que je vous partage ici. J’aurais voulu faire exprès, je n’aurais pas réussi aussi bien. Je voudrais faire mieux que je ne le saurais pas… Je ne suis pas monteur de son.
À des Années-Lumière dans sa version inouïe

enregistré le 02 avril 2018 et monté le 13 avril 2018 ; 4:30 de travail


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Excuses Révérencieuses

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Excuses Révérencieuses

Le premier des poèmes que j’ai eu l’envie de dire devant un public d’amis, choisi et, en tenue s’il vous plaît !

écrit le 04 décembre 2016 sur une brève prise de notes du 05 septembre 2015

Slamé par 2 fois en juin et juillet 2017 auprès de publics d’amis d’amis et autres connaissances. Oui, quelle chance de s’exposer en cocons !
Slamé le 24 octobre 2018 à L’Art Scène à Nantes

enregistré le 12 janvier 2018 – montage achevé le 04 février 2018 ; environ 14:30 de travail


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