Devoirs Poèteux – à zentendre avant que de devenir poète

Play

Devoirs Poèteux

À zentendre avant que de devenir poète ; une seule phrase y suffit ici.
Anonyme jusqu’à il y a peu, devoirs poèteux étend synthétiquement à une recommandation près, la métamorphose de la poésie sur le poète ou du poète pour la poésie.


écrit le 14 mars 2018 et corrigé pile un an après tiens !
enregistré le 19 et monté le 24 avril 2019

Propageons...

Premiers Bouquets de Toi

Play

Premiers bouquets de toi

Premiers bouquets de toi, tout d’abord sans nom, si ça n’est la reprise du premier vers « Bouquet aux parfums de curieuse », ce poème en vision par anticipation s’avère d’une justesse que seule l’amoure nous offre parfois pour nous représenter l’être aimé.
avec une liste choisie ou presque : bouquet aux parfums mitigés, bouquets aux parfums de ton humeur, bouquets aux parfums de réserves, bouquets aux parfums de ta peau, bouquets aux parfums versicolores et scintillants… pour me parler de toi amoure vraie.


Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
écrit le 24 octobre 2016 et corrigé jusqu’au montage
enregistré le 16 et monté le 18 avril 2019

Propageons...

Politique audacieuse et ambitieuse pour une VRAIE TVA Verte

Politique audacieuse et ambitieuse pour une VRAIE TVA Verte

Comment mener un pays sans force, sans élan, vrais ?

L’expression TVA verte a déjà été employée. Pourtant, elle n’avait de vert que l’essence jeune et presque innocente de son expression même, d’une nouvelle intrigante qui ne trouvait pour susciter l’intérêt et tourner les regards à elle, que le nom d’une couleur à peine encore en vogue, quasiment non encore incarnée. Elle n’inventa rien et se prit donc à jouer les mêmes règles que celles toujours usités par les convenables usages de ses paires et aïeules idées : un demi point de plus ou de moins par ici, un taux intermédiaire par là, une exonération pour ceux-ci…

Une TVA verte se peut réellement ! Une TVA verte vraiment, dans l’audace d’une politique volontaire et même volontariste ; quasi révolutionnaire et orchestrée par un gouvernement qui ose enfin donner du sens à l’usage de la main sur le gouvernail de la barque qu’il dirige.

La TVA. Cette taxe si essentielle à l’alimentation des caisses de l’état sur lesquelles nous comptons tous pour les services attendus dont nous voulons bénéficier encore.

La rendre verte et même envisager qu’elle devienne vertueuse !

Au lieu de se poser en simulacre de censure ; simulacre par le peu d’écart de taux applicables sur les productions non vertueuses et censure par un alourdissement vain. Pourquoi ne pas lui faire jouer un rôle favorisant, florissant et sensé, organisé sur une période que des experts sauront bien évaluer dans le plus grand sérieux que requiert cet exercice, en l’abaissant pour les productions vertueuses et de façon très significative dans un premier temps pour ainsi, favoriser la production qui respectera le mieux notre environnement et la santé de tous, jusqu’à ce que la plupart des producteurs aient été convaincus de convertir leurs mode de productions et leurs produits, dans la nature même de leur dessein, en passant de la seule quête vénale à l’équilibre sain d’une rentabilité suffisante, pour un produit qui honore le métier dans lequel s’inscrit cette production ?

Envisager sérieusement cette audacieuse œuvre économique et politique est aujourd’hui _avant que d’atteindre le pied du mur que l’on ne veut rencontrer_, la seule peine à se donner avant que de réfuter sous prétexte que ça ne s’est jamais vu encore.

Idéalement, cette mesure qui se devrait mondiale, prendrait plus d’ampleur, si au moins, l’ensemble des pays de celle qui, parce qu’ancienne dans la gouvernance, se trouve forte et grande, l’Europe. La frilosité de tous et celle notamment sur la collaboration dans des projets de grande ampleur me laisse présager qu’il faudra plutôt un audacieux pays à montrer que ça fonctionne pour qu’on lui emboîte le pas. À voir donc…

Tout aussi idéalement, la modulation de la TVA doit s’envisager avec des freins et facilitateurs comparables sur les importations.

Je propose d’abaisser de 90% le taux de TVA pour les productions réellement bio et écologiques pour une période de deux ans en l’annonçant 2 ans auparavant afin de permettre aux professionnels d’anticiper leur conversion pour partie. Les critères d’éligibilité doivent être d’une ambition à la hauteur de l’audace du plan à déployer.

Des taux intermédiaires peuvent s’envisager pour les producteurs se trouvant ou, dans les moyens de production ou, dans les qualités des produits finis, à des niveaux intermédiaires. Mais, pour une grande efficacité, il ne faut pas trop complexifier le plan. C’est déjà ce qui est de nos jours dans chacun des pays d’Europe comme à l’échelle communautaire ; c’est déjà ce qui ne marche pas manifestement (est donc à raser).

Bien évidemment, en échange de cette faveur, les prix doivent être gelés au détail comme en gros, sur le territoire comme à l’import sur les durées de chaque termes du plan de la TVA verte, afin de limiter les tentations spéculatives. Ce point est essentiel à la réussite de ce projet. La liberté des prix pourra et devra même si l’économie mondiale conserve ses tendances actuelles, redevenir réellement libre à la fin du plan.
Dans le même temps de cette annonce, indiquer l’augmentation de 5% de TVA ou plus, pour toutes les productions de toutes sortes qui se trouvent les plus polluantes et désastreuses pour la santé des hommes et de leur environnement d’une façon générale. Ce, à effet immédiat ou, le plus rapide possible.

Parallèlement et, idéalement à l’échelle européenne, instaurer des frais de douanes forts sur les importations non vertueuses en les supprimant pour les autres.

Dans des temps qu’il faut que l’expertise des économistes qui voudront bien s’intéresser à cette proposition en collaborant avec ceux de chaque branche tant en matières d’excellence vertueuse qu’en expertise du nuisible, remonter progressivement ce taux pour lui redonner une capacité à financer les besoins de l’état et donc de tous, tandis que les productions de moins en moins importantes en masse qui assuraient encore ce renflouement viennent à diminuer.
Ce temps peut s’envisager en durée certes, mais aussi bien en proportions de conversions et pourquoi pas par secteurs et branches.

Des organismes doivent s’établir pour garantir l’authenticité des catégorisations et contrôler le respect des normes instaurées qui peuvent tout aussi bien être programmées pour une évolution encore plus saine. Certains des organismes en place peuvent assurer cette charge par leur expertise et leur capacité opérationnelles. Les services fiscaux assureront eux les contrôles financiers avec une délégation spécifiques sur la surveillance des prix de vente que le plan peut et doit même, prévoir d’automatiser en masse le plus possible en mettant à contribution les services comptables des entreprises via un partage de DATA.

Il est certain que l’application de cette balance favorable à l’amélioration rapide de nos consommations de produits de toutes sortes et, alimentaires en particulier est viable lorsque l’on considère la part de produits vertueux de nos jours. Que des économistes aguerris s’intéressent à cette proposition pour lui fournir toute sa viabilité et sa force avant que n’opèrent les tentatives de la tuer dans l’œuf ou qu’elle meure dans l’oubli qui par le non arrivisme de son porteur qui se sent bien de l’audace lui mais, surtout pas le désir de mettre en œuvre les aptitudes à conquérir le pouvoir, , semble la plus probable.

L’idée est simple et, s’est justement ce qui fera sa force, son efficacité.
L’appliquer requière le savoir-faire des gestionnaires aux échelles macro-économiques et les connaissances et compétences scientifiques nous permettant de déterminer les critères de catégorisation et de contrôle.

Le frein le plus important à ce plan TVA verte se niche assurément au cœur de nos appareils politiques nationaux comme européens qui agissent le plus souvent aux échelles à très courts termes que sont celles dictées par les mandats. Or, ce plan ne peut s’envisager sur les durées des mandats actuels. Évoquons pareillement comme frein important, l’influence des lobbies.

Enfin, un frein non négligeable se trouvant en possession de chacun, il est à souhaiter qu’un marché noir potentiel pour les consommateurs accrochés à certains produits que nous ne savons pas encore concevoir à des prix abordables dans le respect des écologies de nos ressources planétaires comme sociales, se restreigne à un développement mineur dont l’impact tendra à diminuer au fur et à mesure que des solutions viendront satisfaire aux besoins de consommation qui auront pris du temps à trouver leurs verts pendants.

Voilà pourquoi l’audace politique est indispensable pour servir et garantir l’application intégrale du plan, à effet le plus complet possible.

Évidemment une telle audace se donnerait plus d’assurance à l’échelle européenne et plus encore. Elle impacterait bien plus certainement l’économie mondiale et l’ensemble des facteurs environnementaux et sanitaires à la faveur de la vie.

Il nous pourrait alors bien voir advenir une croissance verte ; croissance qui voudrait demeurer verte plus que tueuse. Un peu plus vertueuse donc, dans la satisfaction des besoins plus que dans le garnissage des porte-monnaie qui débordent !
ce serait peut-être la croissance de viabilité


écrit le 9 mars 2018 et corrigé le 12 avril 2019 en vue de le publier après avoir signé une pétition pour une TVA à 0% sur l’alimentation produite en Bio qui me fit évoqué cet article éminemment plus politique que poétique.
D’abord écrit pour le président de notre pays qui a fait sa campagne sur l’audace et en particulier celle « d’écouter » (sans même s’abonner à la lettre de Lyncée), j’ai désiré la proposer aux fameux grands-débats qui ne m’ont pas suffisamment animés de confiance à l’émergence de réelles innovations.

Cet article fut aussi le pendant optimiste et confiant en l’Humain d’un projet plus littéraire à peine amorcé avec un jeune soldat qui dans certaines circonstances retrouvent ses propres idéaux propres et, manœuvre en grand stratège qu’il ne souhaite jamais représenter, auprès d’un Général d’état-major qui aime beaucoup son sexe, son corps et son esprit ; tout autant qu’il aime sa femme et ses petits enfants. Ses manœuvres conduisent à une révolution dite verte menée conjointement dans plusieurs pays de la vieille Europe comme d’autres continents et se menant dans le plus grand respect possible de l’intégrité du vivant. La consigne prioritaire aux corps dés armées instauratrices « du vert sans rouge ! »…
Je n’ai pas lu les livres qui en évoquent déjà certaines qui seraient elles-mêmes plus ou moins réalistes. J’ai suivi des groupes sur des réseaux sociaux qui entre autres sujets, abordent souvent cet angle de possible ainsi que la collapsologie, l’effondrement, la décroissance.
Enfin, peu convaincu que la privation des libertés puissent me satisfaire, j’ai renoncé à toute forme de dictature, même la dictature verte, fusse-elle transitoire seulement, qui en France eut pu se nommer la Vertatude

Propageons...

La Jauge du Temps

Play

La Jauge du Temps

C’est assez court et n’abaissera que peu ta jauge du temps…
On écrit tant le temps, en poésie comme en tous autres écrits, que je n’ajouterai rien à te le vanter. Écoute-le ce balado, voir si ça t’a plu de le zentendre à ce sujet rabattu !


écrit le 24 octobre 2016 et corrigé le 20 mars 2019
enregistré le 19 mars et monté le 2 avril 2019

Propageons...

Sous Toutes Latitudes

Play

Sous Toutes Latitudes

Poème monté sur le chemin du bureau qui retourne les pas, vers des ailleurs sans toit.


Sous toutes latitudes s’affichent les attitudes.

Nonchalante misère, dévoyé savoir-faire
Révoltent l’élégance de désinvoltes chances
À montrer l’aptitude aux vols des servitudes.

Nos armées de chimères détendent l’atmosphère.
Entre en scène l’insouciance doucereuse de l’enfance
Et la béatitude face aux décrépitudes.
Mesurées magnitudes de nos incertitudes :

Les ventres qui dansent se cramponnent en transe.
Vaillants gardiens d’amoures en désuétude,
S’érigent les mômes boiteux en altitude
Puis expulsent les oursins mortifères.

S’amorcent lassitudes, sans doute par l’habitude


Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
écrit le7 juin 2015 et corrigé le 19 mars 2019
enregistré le 19 et monté le 26 mars 2019

Propageons...

Oniritoi

Play

Oniritoi

Peut-on rêver en corps ?

Je ne peux plus te rêver
Aujourd’hui je me souviens
Ta chaire tendre à mes caresses
Ton corps m’offrant, de ton cœur la tendresse
Je veux encore te rêver
Ton corps contre le mien
Déjà s’estompent tes parfums
En mon air un peu loin du tien

J’aime toujours à te rêver
Courant, les bras tendus vers les miens


Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
écrit le 08 mai 2017
enregistré le 19 mars 2019 et monté le jour même


Pour soutenir le travail de Lyncée qui y met du cœur c’est par ici sur Tipeee ou Paypall

Propageons...

Lectures chuchotées dans le noir par le chœur de lecteurs du CIALA, festival Atlantide 2019

2ème collaboration du CIALA, Collectif Interculturel des Auteurs de Loire-Atlantique, au festival Atlantide à Nantes en 2019. Avec son chœur de lecteurs, le CIALA vous propose d’entendre des sélections de textes des auteurs invités par le festival et d’auteurs de la région. Ils vous sont lus dans le noir et c’est au Lieu Unique LU.

Avec les collaborations bénévoles de tous les lecteurs, des patients autant qu’indulgents et non moins créatifs orchestrateurs et metteurs en scènes Hélène, Monique, Raphaël et Lucie tous aussi bénévoles et, pour les musiques :

  • Aux violons : Gaëlle et Sébastien Christmann
  • Aux chants lyriques : Les Polysonantes (quatuor vocal)

Pour cette deuxième édition des lectures chuchotées dans le noir, la prise de son a été possible lors de la deuxième séance uniquement. Aussi, les sélections de textes pour les thèmes de l’exil et, la mer ne peuvent s’écouter à nouveau.

La qualité du son qui vous est proposé ici s’explique par un travail bénévole et surtout amateur, réalisé par ton serviteur.

Programme de cette deuxième séance du 1er mars 2019 à 18h00

La guerre

  • VIOLONS- La jeune fille et la mort de Schubert
  • L’allemande – Béatrice NOURRY -extrait de L’allemande
  • Fuite – In Koli Jean BOFANE – extrait de Congo Inc
  • Remords – David DIOP – extrait de Frère d’âme
  • VIOLONS BANKODAS de Bartok

écouter le thème la guerre

L’enfance

  • CHANT LYRIQUE – Pluie d’avril de Larry Morey
  • Plume – Fran NUDA – extrait de Plume
  • La plage – Estelle-Sarah BULLE – extrait de Là où les chiens aboient par la queue
  • Origine – Joséphine BACON – extrait de Bâtons à message
  • Le Mouchoir – Monique LEROUX SERRES – extrait de Ode à mon mouchoir
  • VIOLONS Schalf mein Kind, berceuse Klezmer

écouter le thème l’enfance

Programme de la première séance du 1er mars 2019 à 17h00

Juste pour un aperçu de ce qui ne peut s’écouter à nouveau si vous n’y étiez pas. Pour les curieux peut-être !

L’exil

  • VIOLONS Bartok olah nota
  • Seuils – Maelle LEVACHER – prologue de Navettes
  • La fureur de Chtonos – Sandrine SCARDIGLI – extrait d’Anacalypse
  • Eleuthera – Shumona SINHA – extrait d’Assommons les pauvres
  • Sally Diallo – Raphael REUCHE – extrait de Poèmes
  • VIOLONS ruten nota de Bartók
  • Langue étrangère – Louise DEJOUR-CHOBODICKA –inédit
  • CHANT LYRIQUE – Va pensiero (Nabucco)

La mer

  • VIOLON Sur les vagues du lac Balaton prélude
  • Au large – Adrien BOSC – extrait de Constellation
  • Naufrage – Carsten JENSEN – extrait de Nous, les noyés
  • Mer pourpre de Gabriel REBOURCET – extrait de Le chanteur de Mantoue
  • Entrer dans l’eau – Chantal THOMAS – extrait de Souvenirs de la marée basse
  • VIOLONS Suite de sur les vagues du lac Balaton
  • Propageons...

    Temps de Partages

    Play

    Temps de partages

    J’ai besoin du temps de tes bras
    À nous sentir debout, en nos draps
    Je veux palper l’envie de moi
    Vibrer de ton envie de toi
    Qu’elles nous pénètrent confiantes


    écrit le 19 décembre 2018 et corrigé le 15 février 2019
    enregistré le 19 et monté le 20 février 2019 (environ 4h avant de mettre en ligne)


    Pour soutenir le travail de Lyncée qui y passe des heures, c’est par ici sur Tipeee ou Paypall

    Propageons...

    Deux Croissants de Lune se Regardent

    Play

    Deux Croissants de Lune se Regardent

    Une nuit, dans le souvenir d’un mirage d’un peu plus de dix années plus tôt : deux croissants de Lune se regardaient dans le ciel tunisien.
    Rêveries rétrospectives projectives d’une fusion de souvenirs rêves m’allant pondérer une toute belle bifurcation. Un délice à revivre dans son apprentissage et plus encore à te l’enregistrer pour t’offrir ce balado ; surtout parce que je t’aime

    Tu peux les retrouver ici tout pareillement quand je m’adresse à elles…


    Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
    écrit le 24 octobre 2016 et corrigé le 19 décembre 2018
    enregistré le 7 et monté le 10 février 2019 (et pour la première fois, je me trouvais accompagné mais tu ne l’entends pas)
    slamé le 26 avril 2019 au café des Pangolins à Nantes avec l’association Appelle-moi Poésie (site) ou sur FB

    Propageons...

    Et si J’Hurlais

    Play

    Et si J’Hurlais

    Libérer la chaire ou se libérer d’elle dans une fugace éternité, pour initier l’infini, l’achever ou s’y initier… à toi de voir, entendre ou même hurler


    Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
    écrit le 19 décembre 2018 et corrigé le 17 janvier 2019
    enregistré le 13 et monté le 17 janvier 2019 et mis en ligne après environ 20 heures de travail
    slamé en privé le 18 janvier – Ben quoi ? En privé si je veux !
    Slamé le 23 janvier 2019 à L’Art Scène à Nantes
    Slamé le 20 mars 2019 au café le Rouge Mécanique à Nantes avec l’association Lapins à Plumes

    Propageons...

    Miroir, mon Double Miroir

    Play

    Miroir, mon Double Miroir

    Sens et Conscience, Interrogatoires Croisés
    Fusion des Sciences, Interrogeons les Consens

    Je sais que tu le sens
    Je sens que tu le sais
    Sens-tu que je sais que tu le sens ?
    Si tu le sens, le sais-tu ?

    Je sens que tu le sais
    Je sais que tu le sens
    Sais-tu que je sens que tu le sais ?
    Si tu le sais, le sens-tu ?

    Tu sais que je le sens
    Tu sens que je le sais
    Sens-je que tu sais que je le sens ?
    Si je le sens, le sais-je ?

    Tu sens que je le sais
    Tu sais que je le sens
    Sais-je que tu sens que je le sais ?
    Si je le sais, le sens-je ?


    Petite gageure linguale en ce miroir très spécial !

    Ce poème est idéal en balado pour s’amuser dans une introspection qui vire-langue en chanson pourquoi pas !
    Vos enregistrements sont les bienvenus pour s’ajouter à cet article…


    Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
    Pour soutenir le travail de Lyncée qui y met du cœur c’est par ici sur Tipeee ou Paypall


    écrit le 11 septembre et titré le 19 décembre 2018
    enregistré le 10 et monté le 13 janvier 2019


    Commentaires reportés de Short édition :
    ———————————-
    02/09/2021 Sar M
    Un beau virelangue !
    – 02/09/2021 Lyncée
    Merci Sar M,Si tu veux te tenter un enregistrement avec une interprétation de ton choix, je me ferai un plaisir de le poster sur lyncee.me
    Au plaisir
    ———————————-

    Propageons...

    non titré

    Play

    Boum

    Du cœur

    Convulsions,

    Agité, le corps

    Course folle de ton,

    Âme.

    Sous le vol du démon

    Libéré du corps

    Extinction :

    Tu meurs

    Ouf !


    écrit entre l’automne 1992 et la fin de l’année 1995
    enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
    Copyright 1996
    ISBN : 2-908068-72-9

    Propageons...

    Urbainescopie

    Play

    Urbainescopie

    Bien que des transports
    les plus rapides de la ville, le
    métro se traînait ce soir. Un long ver
    effrayant le jour tant il se confond tel
    le caméléon, avec les couleurs de
    l’urbaine capitale. La nuit enroule la
    cité et ses habitants dans un duvet
    feutré qui, les yeux clos et une jarre
    d’imagination, vous réchauffe et vous
    berce. Mais Pierre affrontait maintenant
    ce reptile souterrain, le guettant aux
    abords d’une des multiples issues de son
    terrier. Sa progression se fit entendre.
    Elle se fit attendre des chasseurs
    impatients. Tous les jours depuis qu’un
    technicien de maintenance des égouts de
    la ville l’avait découvert – créditant
    ainsi toutes les rumeurs qui couraient
    au sujet de bruits et de tremblements
    venant du sous-sol -‘ des chasseurs
    tentaient parfois par centaines, leur
    chance de l’anéantir. On du élargir les
    accès au terrier. Chaque fois le même
    scénario le monstre finissait par
    apparaître, stoppait le temps
    d’engloutir une pleine ration, et sans
    que quiconque fît mouche, reprenait sa
    route. Au cours de sa longue
    progression, le monstre digère et
    recrache ce dont il ne peut plus rien
    tirer. Les chasseurs sont sa force. Mais
    tous les soirs également, de plus petits
    groupes (sans doute mieux entraînés)
    tentent de l’avoir à l’usure.


    écrit en décembre 1993 et modifié le 19 décembre 1994
    enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
    Copyright 1996
    ISBN : 2-908068-72-9

    Propageons...

    Mortel Ange

    Play

    Mortel Ange


    Pour soutenir le travail de Lyncée qui y passe des heures, c’est par ici sur Tipeee ou Paypall


    Thème d’un concours de poésie. Comme je les trouvais très bien mes poèmes, les voici, tout non primés qu’ils sont. celui-ci t’ai proposé en second pour une chronologie du sens mais, je ne sais plus lequel fut écrit le premier. Tu peux écouter le premier qui fut converti en balado et mis en ligne ici… Tous deux évoquent la démarche essentielle quant à dieu, les anges et l’angélique en général !

    Une fois n’est pas coutume, voici le texte car, ce balado présente la particularité d’être assez visuel malgré qu’il soit proposé dans un format uniquement sonore !


    Mortel Ange

    Mords tes langes doux agneau
    Tant que mortelle Angèle
    Ignore que morte est l’ange.
    Qu’elle soit morte elle en gel !

    Mords tes langes doux agneau
    Quel mortel ange tu fais !


    écrit le 18 février 2017 pour le soumettre au concours de poésie de l’association des amis de Verlaine la même année, sur le thème « Mortel Ange ». Dois-je avouer que le thème m’ennuyait profondément ? Corrigé le 8 décembre 2018.
    enregistré et monté le 8 décembre 2018 (3:30 de travail


    Pour soutenir le travail de Lyncée qui y passe des heures, c’est par ici sur Tipeee ou Paypall

    Propageons...

    Sumere

    Play

    Sumere

    Pour évoquer un phénomène plus ancien encore que le latin, ce titre au néologisme déjà daté, évoque le consumérisme qui, déifié, a toujours bien mérité que l’on meure pour lui.
    C’est bien la moindre des choses pour un Dieu non ?

    Voici le balado du second poème soumis au même concours…


    écrit le 18 février 2017 pour le soumettre au concours de poésie de l’association des amis de Verlaine la même année, sur le thème « Mortel Ange ». Dois-je avouer que le thème m’ennuya profondément ?
    enregistré et monté le 3 décembre 2018 (4:30 de travail)


    Pour soutenir le travail de Lyncée qui y passe des heures, c’est par ici sur Tipeee ou Paypall

    Propageons...

    Seul Comme un Banc sous la Pluie – 2ème partie

    Play

    Seul Comme un Banc sous la Pluie

    deuxième partie

    Seul comme un banc sous la pluie rassemble des variations de Haïkus en français, sur la métaphore qui leur donne le titre.

    Je les ai écris juste après avoir choisi les contraintes de versification admissibles en français pour cette forme intrinsèquement orientale voire plus japonaise encore.

    Alors voici pour tous, quand on est seul, amant, enfant, amoureux ou poète…ou encore, banc…ce balado qui promène les bancs.

    Je te les ai découpé en 2 parties pour te les rendre plus digestes mais, tu peux aussi actionner le bouton pause pour te le mâcher un peu avant le suivant. Une avocette t’indique chaque transition et te salue quand la série s’achève.

    Vers la première partie si tu l’avais manquée…


    écrit le 20 février 2017 et corrigé le 28 octobre 2018
    enregistré le 29 octobre et monté le 20 novembre 2018 ; environ 12 heures de travail pour la production sonore.

    Comme je ne sais pas faire d’enregistrements à l’extérieur, il s’agit comme on peut le remarquer d’un montage opéré en glanant à La Sonothèque sous licence Creative Common


    Pour soutenir le travail de Lyncée qui y passe des heures, c’est par ici sur Tipeee ou Paypall

    Propageons...

    Seul Comme un Banc Sous la Pluie

    Play

    Seul Comme un Banc sous la Pluie

    Première partie

    Seul comme un banc sous la pluie rassemble des variations de Haïkus sur la métaphore qui leur donne le titre.

    Je n’avais jamais écrit de Haïkus alors qu’au boulot je baigne dans la culture nipponne, quand un ami avec qui s’engageait un « ping-pong littéraire », me demanda spontanément, tel que si ce devait être une évidence donc, avec une forme affirmative « Tu fais des Haïkus ? ». J’ai relevé en lui disant que j’allais m’y mettre pour mon premier envoi…

    Alors voici pour tous, quand on est seul, amant, enfant, amoureux ou poète…ou encore, banc…

    Je te les ai découpé en 2 parties pour te les rendre plus digestes mais, tu peux aussi actionner le bouton pause pour te le mâcher un peu avant le suivant. Une avocette t’indique chaque transition.
    Voici la direction pour la deuxième partie si la première t’a plu. Dans le cas contraire, il se pourrait que la seconde te plaise plus !


    écrit le 20 février 2017 et corrigé le 28 octobre 2018
    enregistré le 29 octobre et monté le 20 novembre 2018 ; environ 12 heures de travail.

    Comme je ne sais pas faire d’enregistrements à l’extérieur, il s’agit comme on peut le remarquer d’un montage opéré en glanant à La Sonothèque sous licence Creative Common


    Pour soutenir le travail de Lyncée qui y passe des heures, c’est par ici sur Tipeee ou Paypall

    Propageons...

    Buvard

    Play

    Buvard

    Mêlés dans les méandres crépusculaires des tourments alizés de ta nébuleuse mosaïque en ruine, mes rêves t’ont noyé sous un flot de brume tout au bout de la rue. C’est au détour de celle-ci que je me vis m’égarer devant la vitrine d’un marchand d’incertitudes, sur laquelle il y avait écrit :
    « – 50% sur tous les articles damnés ». Je n’ai pas résisté longtemps au crucifix décapsuleur sur lequel Jésus s’tapait un rail d’enfer !

    C’est en revenant d’Eldorado que je t’ai retrouvée frêlement vêtue de ton sari, occupée à chasser tes chimères maudites, bourrasques sur les plus beaux de tes rêves agonie.

    Tu étais bleue et belle agenouillée au bord de la falaise, surplombant les pointes saillantes sculptées des lames et des années ; ton visage à demi recouvert des cheveux que le vent rabattait avec le moins d’ordre qu’il pu. Je t’ai aimée.

    J’étais ce vent qui voulait effacer les embruns lymphatiques chus sur tes joues rougies de la chaleur de tes peines.

    Je t’ai aimée dès lors. Mais que se passe-t-il ? Voilà que tu t’envoles et que bientôt la lumière t’a capturée.

    Étais-je revenu d’Eldorado ? Y retournai-je ? Je contrôlais encore bien mal le cerf-volant de papier qui me possédait. Le temps ne m’a plus manqué alors pour décrocher la guitare du râtelier de Blues-Rock qui m’habitait, et m’invitait pour cela à enchaîner les accords d’une manière dissonante, triste que m’imposait ta disparition de mon trip. Les sanglots langoureux de ma voix déraillante l’ont amenée à cesser rapidement, ce répertoire spontané. Mais me voici qui m’élève à mon tour,…

    Vais-je la revoir, peut-être sera-t-elle plus belle encore ? ! Cette ascension m’aveuglait : mes aéro-solaires ne contenaient plus la lumière. Était-ce ce cerf-volant d’origine inconnue ? Était-ce tout simplement un rêve qui verrait sa fin au moindre signal du plus ingrat des instruments de la civilisation, le réveille-matin ou, était-ce « le voile » de la falaise qui me disait « Viens ! Ouvre la porte de la perception » ? Une chaleur montait peu à peu en moi. Tout d’abord agréable et confortante, elle se montra bien vite intenable, étouffante à l’image de la couleuvre qui l’est, de sang frais. Ma gorge s’est¬asséchée, et l’air de commencer à manquer -à faire pâlir une nuée de drosophiles en rut-. La céphalée qui me partageait au lever de tous soleils qui s’ennuient, simulait le bruit sourd d’un douze cylindres en V attendant la lumière d’autorisation à faire crisser ses pneus, prenant soin de bien tirer tous les riverains de leur profonde léthargie. Je devenais sciemment fou à lier, dans la chaleur, la soif et la vitesse hallucinante de cette intrigante montée. J’ai perdu connaissance à l’issue qui m’est encore inconnue, de la lutte engagée au carrefour des portes, contre le serpent géant aux dents de braises.

    La chaleur s’est apaisée, mes paupières filtraient maintenant un bleu que l’on ne rencontre qu’en mer rouge, à la pêche sous-marine en faible profondeur. Au loin, un aller et retour sourd et lancinant, rassurant, celui familier à mon oreille vagabonde des vagues aux bancs de sable d’une lagune. À mes narines parvenaient de volatiles poussières de granit usé des intempéries, et des années, et cette vieille odeur crachée une dizaine de minutes après un orage marin, l’été sur les pavés de Saint-Malo, ou sur les dunes des Landes.

    La texture d’un tissu de chair acheva d’éveiller mes sens. Celui de la peau sucrée et moite d’une femme. Peau qui respirait la volupté, elle effleurait mon corps de son long. Le souffle vital de l’être qui habitait cette enveloppe charnelle, me venait tiède, au rythme de la vie qui allait et venait derrière moi, nous. Ce souffle si rassurant m’arrivait au creux du cou.

    Cette peau devait appartenir à la femme de la falaise _que je n’ai plus de raison d’appeler « le voile »_, nue comme la nuit sans nuage.

    Au fil de mes découvertes, les éléments s’imbriquaient jusqu’à constituer un décor. Je me mis ensuite, toujours sans l’envie d’un geste, à apprendre le contact de ce voile humain tout au long de mon corps.

    Ce n’est qu’au moment de son premier mouvement aventurier, tendre, que, les yeux clos, je décidai de prendre connaissance de sa chair. Nos membres murent, tous deux à la découverte de l’autre par les sens les moins usuels. Il était venu le moment de m’apercevoir de ma propre nudité. Dans l’entrelacement langoureux de nos atomes, je sentis son âme pénétrer la mienne, et mon corps pénétrer le sien, de nos coups de cœurs nous assiégeâmes nos places fortes et nous nous intronisâmes à perpétuité. Elle était bien celle des abîmes de mon âme.

    Nos lèvres se sont rencontrées, et tous nos sens de communier tout le temps de ce rêve.

    Une aile du cerf-volant qui m’entraînait s’est brisée, et j’ai tendu la main pour éteindre le réveil-matin qui venait de sonner, au même instant qu’à la porte on frappait bruyamment. Le temps pour moi d’allumer la lumière verte éclairant l’espace du levé de mon corps encore diffus en ce rêve, les visages de Jim Morrison et Mick Jagger, puis de déverrouiller la porte d’entrée.

    Un souffle glacial envahit la pièce. Elle était déjà là ! Elle était là devant ma porte, haute, grande, maigre et imposante, malgré son allure de porter un fardeau. Elle avait effacé en arrivant, le décor qui m’est familier au sortir de chez moi. Elle y avait substitué sa horde de serpents agités, venimeux et gluants à têtes écaillées, aux ailes de papier crépon noir tirant la faux dont elle avait fainéantise de s’affranchir.

    On ne lui voyait pas le visage au travers de l’ombre de son manteau noir lui aussi, mais je l’ai vite reconnue à l’appel du squelette de sa main tremblante, allongée. Le cerf-volant, je crois, m’a dit de prendre mes cigarettes ; nous pûmes partir aux alentours de minuit.


    écrit le 13 décembre 1993
    enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
    Copyright 1996
    ISBN : 2-908068-72-9

    Propageons...

    Victoire

    Play

    Victoire

    Henri Salvador nous avait offert le Blues du Dentiste… lyncée lui rend un hommage bien plus intime que bruyant ; à l’image de ce que fut la douleur dans le voyage qui permis de la supporter !

    Parce que ça fait quand-même mal mais que je l’aime bien


    Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
    écrit le 5 septembre 2015 et corrigé le 29 octobre 2018 (date d’enregistrement)
    Je crois qu’il serait temps que je le lui remette


    Pour soutenir le travail de Lyncée qui y passe des heures, c’est par ici sur Tipeee ou Paypall

    Propageons...

    À voir la vie devant soi

    Play

    À voir la vie devant soi

    Le vertige de la conscience de ce que la vie se trouve devant, juste avant la mort ; que c’est là,

    Dans un petit clin d’œil à Charlotte et à ce roman que je n’ai pas encore lu…
    lu depuis et adoré !

    Avoir la vie devant soi

    à vos partages, commentaires et soutiens quels qu’ils soient !


    Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
    Écrit le 31 octobre 2016 et modifié le 06 octobre 2018
    Enregistré le 06 et monté le 08 octobre 2018 (6 heures de travail)


    Pour soutenir le travail de Lyncée qui y passe des heures, c’est par ici sur Tipeee ou Paypall

    Propageons...

    Modèle Absent – Sculptrice Interdite

    Play

    Modèle Absent

    Sculptrice Interdite

    ou passerelles de l’expérience à l’inspiration, de l’inspiration à l’expérience ou encore, de la vacuité de l’inspiration à l’inspiration par l’expérience depuis la vacuité

    Rien de bien sorcier, le modelage du précipice inspirant. Dans un terreau bien connu, l’attirance de la bouche pour découvrir… et quelle découverte !

    à vos commentaires, partages d’expériences buccales ou autres, partages à vos amis messieurs dames !

    écrit le 21 octobre 2016 modifié le 5 octobre 2018
    Slamé le 02/10/2018 au café Le live bar à Nantes avec l’association Lapins à Plumes

    enregistré le 6 et monté le 8 octobre 2018 (7:30 heures de travail)

    proposé dans un format vidéo sur la page Facebook de Lyncée le 27 octobre 2018 avec 121 vues et 34 interactions au 27 novembre quand je place ce lien. Autant dire qu’il est intéressant d’utiliser ce réseau…


    Pour soutenir le travail de Lyncée qui y passe des heures, c’est par ici sur Tipeee ou Paypall

    Propageons...

    La course – le temps me presse

    Play

    La course

    Il est des dispositions où le temps me presse…
    Les yeux fermés, à une terrasse, à la plage, ou n’importe où d’ailleurs… le cœur libre et ouvert ; plein d’amour et de désir de vivre.


    Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
    écrit le 20 février 2017, modifié le 12 septembre 2018
    enregistré le 11 et monté le 30 septembre 2018 ; environ 1:30 de travail


    Pour soutenir le travail de Lyncée qui y passe des heures, c’est par ici sur Tipeee ou Paypall

    Propageons...

    Marcher

    Play

    Marcher

    Marcher sur le fil de la délivrance
    Courir à la lumière
    Survoler mon ennui
    Parler un peu
    Et puis aller
    Dormir.


    Certainement le plus ancien enregistrement d’un poème avec ma voix. Jamais monté à l’époque et à partir d’une prise de son épouvantable, voici ce que ça a pu donner aujourd’hui avec 3 heures de recherches pour 9 secondes à vous livrer.


    écrit le 12 septembre 1997, correction du 28 septembre 2018 avec ce qui ressemblerait bien à un lapsus (fils au lieu de fil ;-p

    enregistré le 20 août 2000 et monté le 28 septembre 2018 (5 heures de travail)
    7 de 14 dans Qua o Ess d omb
    12 de 25 dans Quand on essore des ombres


    Pour soutenir le travail de Lyncée qui y passe des heures, c’est par ici sur Tipeee ou Paypall

    Propageons...

    Il Était une Victime

    Play

    Il Était une Victime

    Extraction et dissociation du minerai de l’enfer de la triangulation cyclique Bourreau – sauveur – victime, par fissure libératrice de l’amour de l’enfant en l’adulte. Je laisse le reste aux spécialistes de ces questions.

    Il Était une Victime

    Pauvre enfant devenue femme
    Belle femme encore pauvre enfant
    […]



    écrit le 25 juillet et corrigé le 15 septembre 2018
    enregistré le 15 et monté le 28 septembre 2018 (environ 17 heures de travail)

    Propageons...

    Transe en Danse

    Play

    Transe en Danse

    Émane d’elle, cette puissance, en flânant toute en transe,
    S’évanouir dans la danse, avec à la main l’ance
    Du récipient d’essence qu’elle a tiré je pense,
    Au cœur même de cette danse, investie de tous sens,
    Assaillie dans ses sens, emboîtée par mes sangs.
    Emboîtée par vos sens, pour la magnificence,
    D’assister à la transe, celle qui vous encense.


    écrit le 30 janvier 1996
    enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
    Femmage à une jeune algérienne qui s’immolât en protestation à l’oppression islamiste assassine du GIA et autres fous de dieu !
    Elle s’est libéré dans la mort
    Copyright 1996
    ISBN : 2-908068-72-9

    Propageons...

    Croque-Amour

    Play

    Croque-Amour

    Portrait saisissant parmi ceux que l’amour donne à croquer en poésie.


    Croque-Amour

    Un cheval borgne entre les cuisses
    Les index exorbités
    Sa langue fourchue aux commissures
    De la bouche d’où lui sortent des crapauds
    Aux verrues psychicides
    Au cœur de ses accroches acérées
    En guirlandes enguirlandées

    Ah ! La pauvre bête que je vois


    écrit le 23 juin et modifié le 15 septembre 2018
    enregistré le 15 et monté le 17 septembre 2018,
    slamé le 28/09/2018 au café des Pangolins à Nantes avec l’association Appelle-moi Poésie (site) ou sur FB


    Pour soutenir le travail de Lyncée qui y passe des heures, c’est par ici sur Tipeee ou Paypall

    commentaires reportés de Short édition :
    ———————————-
    – 11/09/2022 Phil Bottle
    Merci mais le lien renvoie sur le poème écrit… pas sur l’audio…Ah, j’ai trouvé le lien dans les commentaires… et je l’ai écouté. ainsi, je connais ta voix. Un voyage fantastique, sans moustiques, mais avec des verrues psychicides! Et ce premier ver ambiguë à souhait, ce cheval dont à la lecture du premier ver, on ne sait s’il est chevauché, ou hongre! « borgne entre les cuisses! » Génial! Bon dimanche.
    — 11/09/2022 Lyncée
    Merci Phil. Ah ! Je croyais plus aisé à trouver le moyen de lire l’audio.
    à bientôt
    ———————————-
    11/09/2022 Loredana Li ex Haruko San
    Je Vous découvre dans ce texte très imagé, d’une façon surprenante certes ! Je suis allée sur le balado de Lyncée comme Vous le proposiez et c’est super ! Merci et belle journée à Vous !
    – 11/09/2022 Lyncée
    Merci Loredana de ta lecture ici et ton écoute sur le balado !
    à nos prochains croisements
    ———————————-
    11/09/2022 Alice Merveille
    Surréaliste !
    – 11/09/2022 Lyncée
    Pourtant je t’assure l’avoir vu aussi distinctement
    ———————————-
    03/10/2021 Eva Dayer
    Surprenant !
    – 03/10/2021 Lyncée
    N’est-il pas ?Allez ! A nos amours malades, sans oublier nos malades d’amour.
    ———————————-
    20/09/2021 08:59 Anonyme
    Étonnant en effet !
    ———————————-
    15/09/2021 Viviane Fournier
    Surréalistement beau et étonnant !
    – 15/09/2021 Lyncée
    Une prédisposition à l’étonnement n’est-il pas ?Merci de l’avoir lu et partagé tes impressions ici variées.
    — 15/09/2021 Viviane Fournier
    Merci de m’avoir répondu … c’est important de découvrir et j’ai aimé ton monde, je n’ai pas tout lu mais je vais pas à pas … Belle soirée-nuit à toi !
    ———————————-
    08/09/2021 Djenna Buckwell
    La pauvre pauvre vilaine ! Détestons la en chœur !!
    – 08/09/2021 Lyncée
    Pour le chœur, je te propose de l’enregistrer si le cœur t’en dit avant de le poster si tu veux bien sur le balado de Lyncée, ou pour écoute perso si tu préfères…Au plaisir
    — 08/09/2021 Djenna Buckwell
    Je suis allée l’écouter en ligne et c’est très réussi. Est ce que c’est ta voix ? Celle d’un ami ? Celle d’un comédien ?
    — 08/09/2021 Lyncée
    Merci Djenna, je fais ce balado d’un bout à l’autre, voilà pourquoi il vivote dès que je m’y consacre moins.
    Merci d’avoir écouter.Alors pour ce chœur, qu’en dis-tu ? La pauvre bête le mérite bien n’est-ce pas ?
    —- 08/09/2021 Djenna Buckwell
    Je regrette, je ne saurais pas le faire. Mais je te dis bravo, sincèrement !
    —– 08/09/2021 Lyncée
    Alors je prends le bravo avec le regret.
    Au plaisir
    ———————————-
    04/09/2021 Felix Culpa
    Sublime ! J’aime et je m’abonne !
    – 04/09/2021 Lyncée
    Merci Félix. Au plaisir de prochains croisements
    — 05/09/2021 Felix Culpa
    Merci pour votre abonnement Lyncée !
    — 05/09/2021 Lyncée
    C’est que je ne m’abonne que lorsque j’y ai intérêt et, j’ai beaucoup aimé les quelques textes que j’ai pris le temps de lire pour le moment.
    Au plaisir
    ———————————-
    30/08/2021 Mome de Meuse
    Surréaliste en diable!
    – 01/09/2021 Lyncée
    J’ai pourtant tout donner pour le plus de réalisme possible avec la compassion dedans !
    — 01/09/2021 Mome de Meuse
    Mais j’ai compati, moi aussi! C’est vrai, ça : la pauvre bête !
    — 01/09/2021 Lyncée
    Tu m’en vois heureux pour toi comme pour la bête pas si pauvre, riche même de toutes ses ressources inventoriées.
    Au plaisir de prochains croisements
    Lyncée
    ———————————-
    01/08/2021 Pierre Lieutaud
    Fantastique et poétique. Bravo
    – 02/08/2021 Lyncée
    Merci Pierre.Au plaisir
    ———————————-
    19/07/2021 Ombrage lafanelle
    C’est cruel et bien écrit
    – 23/07/2021 Lyncée
    Merci Ombrage, la compassion ôte à la cruauté, n’est-il pas ?

    Propageons...

    Portraits Clichés -Lumières Aveugles

    Play

    Portraits Clichés -Lumières Aveugles

    Portraits alignés pour une exécution en règle. Aux mortes saisons de la conscience des hommes comme aux rendez-vous du connu qu’on ignore.

    Le soleil soufflé par le vent comme une bougie par le vœu d’un enfant
    […]
    Une forte contagion et pas de rémission


    écrit le 29 novembre 1998, dernière correction le 11 septembre 2018
    extrait du recueil Quand on Essore des Ombres, qui n’a jamais été publié
    Enregistré le 11 septembre 2018 et monté le même jour ; environ 6:30 de travail.


    Pour soutenir le travail de Lyncée qui y passe des heures, c’est par ici sur Tipeee ou Paypall

    Propageons...

    Heureuse Dépression

    Play

    Heureuse Dépression

    La précocité peut toujours présenter de bons aspects ; la dépression ne fait pas exception !

    Illustration…
    En réponse toute interne, après avoir accueilli les larmes d’une amie pas si novice pourtant…
    Sans omettre un brin de dérision.


    Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
    écrit le 22 octobre 2016, modifié le 4 décembre 2016
    enregistré le 17/07/2018 et monté le 03/09/2018 ; environ 5 heures de travail


    Pour soutenir le travail de Lyncée qui y passe des heures, c’est par ici sur Tipeee ou Paypall

    Propageons...

    Une Autre Gare

    Play

    Une Autre Gare

    Sans son TCHOU-TCHOU, ni son Pschitt,
    Assise sur la moleskine,

    J’avance de plus en plus vit’.
    Tu sais c’qu’è t’dit la gamine :
    Humm !!

    J’tenais mes rêves au fond de mon blouson
    Les poings serrés, jamais ne s’envoleront
    Je les avais oubliés, mais demain,

    Demain, peut-être… Ferm’ les yeux, trois, deux, un
    Et c’est déjà demain



    écrit avant 1996, dernière correction 11 septembre 2018
    enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
    Copyright 1996
    ISBN : 2-908068-72-9

    Propageons...

    Cocktail

    Play

    Cocktail

    Ton corps balance tes sens, au bord de la terrasse,
    Mon cœur, cadence des sens, rêve de briser la glace,
    A pas de loup, m’avance. Tu te retournes, hélas !
    Mon cœur appelle tes sens. Tu te noies dans la masse !

    Il faut qu’elle m’aime pourtant ! Voilà je bois la tasse.
    Il faut qu’elle m’aime bon sang, avant que je n’lui fasse
    Mal. A corps et à sang ! Que nos deux corps s’enlaçant,
    Le sien pense en silence : « Dieu qu’il trépasse ! », et me trans-

    Perse de part en part, de sa lance de Perse.
    Maintenant je ne crains le regard des humains,
    Dans le rayon d’soleil qui caresse ses fesses,

    Porté du souffle chaud, qui effleure ses seins,
    Je pénètre son corps, je l’admire en silence,
    Ce corps qui balance, par amour le fait mien


    écrit le 18 janvier 1994
    enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
    Copyright 1996
    ISBN : 2-908068-72-9

    Propageons...

    On Fera l’Amour Quand On Sera Vieux

    Play

    Ce poème pose la question essentiel « Pourquoi attendre pour aimer ? »

    On fera l’amour quand on sera vieux

    Est-ce en ces temps annoncés tant qu’incertains
    Où nos peaux de terres alanguies, à nos yeux
    De bois, déjà devenus vieux, à nos mains
    D’alliages moins résilients, de mille autres parfums

    Sous nos nez aguerris, nous offriront
    Elles toujours les attraits des pulsions d’hier
    Des toujours d’aujourd’hui, des envies que l’on
    Vive les lendemains qui chantent ? Entières…

    Que nous aurons envie de nous ébranler ; pris d’amour ?


    Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
    écrit le 5 janvier 2016 sur une idée de bêtise entêtante tant qu’affligeante, depuis au moins 15 années et, modifié le 11 juillet 2018
    enregistré le 11 juillet 2018 et monté le 19 juillet 2018 ; environ 6:30 de travail.

    Slamé le 02 octobre 2018 au café Le live bar à Nantes avec l’association Lapins à Plumes


    Pour soutenir le travail de Lyncée qui y passe des heures, c’est par ici sur Tipeee ou Paypall

    Propageons...

    Ça va Chialer dans la Chaumière

    Play

    Ça va Chialer dans la Chaumière

    Expression incarnée d’émotions multiples pour un même sentiment, aux vécus tumultueux sur un cap qui s’impose à l’heure qui en impose. Ce poème trouve dans sa proposition sonore, une offre plus riche en partage.

    Privilégiez une écoute au casque ou avec un appareil permettant une réelle stéréophonie pour en tirer le meilleur.


    écrit le 24 novembre 2016 et modifié le 18 février 2017
    enregistré les 9 et 11 juillet 2018 et monté le 03 août 2018 (17 heures de travail)


    Pour soutenir le travail de Lyncée qui y passe des heures, c’est par ici sur Tipeee ou Paypall

    Propageons...

    Jim M.

    Play

    Jim M.

    Sous ses cheveux longs, s’entretint sa peur,
    Aujourd’hui son nom dégonde mon cœur
    Aux sifflets saisissants des serpents de Satan,
    Je remonte le temps, et m’avance en chantant.

    Ami du Mescal, abri de la Mort,
    A vaincu l’espoir banni de son corps.
    Il n’a que peu souri, mais ses vers font de lui
    Un Gourou sans doctrine ; des vers pour être libre


    écrit le 11 janvier 1994
    enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
    Se réfère au célèbre poète et chanteur du groupe The Doors…
    Copyright 1996
    ISBN : 2-908068-72-9

    Propageons...

    Impromptu d’été – juillet 2018

    Play

    Impromptu du 11 juillet 2018

    Au bord de chialer pour répéter comme Ça va Chialer dans la Chaumière, Lyncée prend un brin de recul avant de s’élancer vers celles de toutes les prises qui seront finalement celles, dont une sera retenue pour la proposition mise en partage ici.

    Observation de soi, dérision encourageante, interrogation de la création dans un rapport d’universalité, Lyncée dans certaines de ces facettes assurément les moins souvent données à zentendre.
    Impromptu avant un dernier saut…
    Quand de la pensée de la pensée en jaillit une !


    Transcription partielle

    « C’est pas le tout de jouer les ingés son, les technicos… tu va faire l’artiste [quels diplômes pour tout ça]
    École de poésie…
    Échappés de la vie, en plein dedans en même temps…
    Peut-être…
    Le rien étant déjà considérable, le peut-être est d’autant plus considérable…
    [De l’ignorance de l’être à l’ignorance de lettres]…
    Le doute surplombe l’ignorance et vient rompre la certitude du savoir…
    La belle leçon ! …
    [La solitude et le public… faute d’interlocuteur, Lyncée échange avec lui-même]
    [le peut-être mesure la vibration de vie]
    Combien d’infinis nous faudra t-il rejeté pour oublié le fini insupportable et pourtant abyssal ? …
    [Dans une transition qui lui permet de retrouver son fil, Lyncée se demande si cet impromptu mérite le travail nécessaire en vue d’un partage avec son public]
    Hmm ! le bel artiste ! …
    Sentez en vous ce que vous fait vibrer l’artiste… aider-le en payant de vos vibrations…vivez, jouissez, jouissez de qui vous êtes en ce moment…
    L’artiste n’est pas venu pour se faire taper la gueule…
    L’artiste vous remercie et vous livre sa poésie »


    Enregistré le 11 juillet 2018
    Traitement audio le 22 juillet 2018 ; avec plus de 2 minutes de coupées ; merci le technico !
    environ 8 heures de travail


    Pour soutenir le travail de Lyncée qui y passe des heures, c’est par ici sur Tipeee ou Paypall

    Propageons...

    La Douche – j’ai très Envie de Prendre une Douche Chez Toi

    Play

    La Douche

    Déclaration d’amour à peine déguisée où le désir est présent autant que tût dans l’annonce de l’envie.


    Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
    enregistré le 24 octobre 2017 sur smartphone ; en l’état pour l’authenticité, avec juste un peu de traitement audio (1:30 de travail)


    Pour soutenir le travail de Lyncée qui y passe des heures, c’est par ici sur Tipeee ou Paypall

    Propageons...

    Bapu est Mort

    Play

    Bapu est mort

    Lolenne, accroche-moi ; tous les serpents du Roi
    Simulent les Sirènes. Si les cinglants sifflets,
    Sur l’âme Si pâle, de ma frêle carapace,
    Terrassent ma carcasse. Elle se fracasse trépasse,
    En un plongeon d’enclume ; éclaboussures d’écumes
    Arrivées en pâture, au pied des bois du Roi.
    Il ne m’a jamais vu, mais ses soldats m’ont eu.


    — pour savoir de qui il s’agit —-


    La version originale comportait une faute que l’éditeur n’a pas relevé et que mon ignorance avait couché en francisant Bapou.

    écrit avant 1996
    enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
    Hommage au père du combat pacifiste surnommé affectueusement Bapu
    Copyright 1996
    ISBN : 2-908068-72-9

    Propageons...

    États aux Quatre Temps

    Play

    C’est un peu les quatre saisons ; en pas pareil…

    États aux Quatre Temps

    Voici venu le temps des primes fleurs
    Voici venu celui des derniers pleurs
    Celui des senteurs fraîchement délivrées,
    Quand tout en douceur pointe un soleil cuivré.

    Les bourgeons frémissent
    Sous les harmoniques de la grande harpe.
    Mes entrailles y cicatrisent
    En épongeant les glaces qui s’égouttent.

    Liberté salutaire, je te retrouve
    Comme je t’ai laissée hier, entière, malgré
    Les coups de baïonnettes et les tirs d’artillerie.
    Ris plus encore qu’un jour je les découvre
    A l’ombre d’un pommier, terrés, qu’au gré
    De mes lubriques idées
    Je leur mastiquerai les joyaux hérités.

    Et quand après dîner, je serai rassasié
    De mon hiver passé à dormir pour l’été,
    Être en mesure de courir, chasser, veiller,
    Me prélasser aussi, en reluquant les filles
    Qui passe le sein lourd comme des ombres chinoises.

    Au soleil où s’achève de sécher ma peine
    Étale, j’égrappe mes souvenirs suspendus
    En regardant passer, les nuages au loin,
    Éparses et crémeux. les beaux nuages vains.

    Il était là le temps du repos,
    Il est passé celui des lézards,
    Celui des parfums chaudement inhalés
    Quand en profondeur cuit un soleil irradié.

    * * * * *

    Voici qu’arrive le temps des cloportes
    Voici venu celui des feuilles mortes
    Celui des premiers saignements
    Quand de voraces frissons remontent en surface

    Chargés de fumets nauséeux, les volutes fatales
    M’engouffrent sous l’infini.
    Les bons jours n’ont plus cours ;
    Plus de senteur fraîche, ni de fille jolie,
    Le temps n’est plus aux rires, mais plutôt d’en finir.

    Trépasser comme les chênes perdent à l’automne
    Un peu de leur jeunesse, un peu plus de vigueur.
    Succomber aux assauts du vieux chacal hurlant
    Qui me saute à la gorge puis dévore mes entrailles.
    C’est là mon seul espoir, mon unique prière.
    Mais il passe chemin, jusqu’à la prochaine faim
    S’assurant avant tout, qu’il subsiste mon souffle.

    Et quand après dîner, je le sais rassasié,
    Il hante au crépuscule mes rêves agonies.
    Il est suivi de hyènes qui vomissent les vipères
    Écarlates de l’enfer, et d’un loup qui bave blanc.
    La horde sanguinaire dispute ma dépouille.

    Je ne veux pas survivre à l’hiver
    Pourtant j’attends
    Des crevasses lézardes le bleu de ma chair.
    Dans mes béantes plaies j’ai vue sur l’infini.

    Voici venu le temps de l’ultime sacrifice
    Voici venu celui qui va m’ensevelir
    Celui qui jettera un lourd linceul blanc
    Quand m’aura abattu mon tout dernier sommeil


    écrit avant 1996
    enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
    Copyright 1996
    ISBN : 2-908068-72-9
    Toutes mes excuses au sujet de la qualité, c’est l’enregistrement qui a été le moins aisé à nettoyer… Accrochez vos oreilles

    Propageons...

    À trop Tenter le Diable…

    Play

    À trop Tenter le Diable…

    Instantané de la projection depuis le sémaphore de l’amour à l’extraordinaire histoire d’une histoire ordinaire.
    Ce poème est un sonnet d’une versification à peu près classique.


    À trop tenter le diable, il pourrait apparaître,
    S’accouder à ma table ou tout faire disparaître.
    À retenter ma chance, elle pourrait ressurgir,
    M’inviter à la danse comme pour ne pas mourir.

    Tu m’as donné, ma belle, ta jeunesse et tes charmes,
    Nos braves tirs d’ailes ont abaissé les armes.
    Je t’ai donné, rebelle, mes propos en pagaille,
    Casseroles en crécelles à tous nos pas ferraillent.

    S’il se peut que demain flamboie notre jardin,
    Que la mienne dans ta main ouvrent un bout de chemin,
    Que d’autres pas croisés bondissent en pas chassés,

    Dans l’hiver détrempé de nos âmes lacrymales.
    En dehors du sentier, par-delà les fossés,
    Quelle histoire que la nôtre ! Notre amoure pas banale


    Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
    écrit le 17 novembre 2016
    enregistré le 05 juin et monté le 08 juin 2018.


    Commentaires reportés de Short édition :
    08/09/2021 JL DRANEM
    Je découvre chez vous ce premier texte poétique , écouté aussi en balado : une belle expérience . Je m’abonne à votre page pour y revenir bientôt !
    – 08/09/2021 Lyncée
    Merci J-L. Au plaisir
    ———————————-
    29/08/2021 Orlando Granger
    Un souffle romantique dans votre poème… J’aime bien cet univers.
    – 30/08/2021 Lyncée
    Merci Orlando. Si le cœur t’en dit pour la version sonore :https://lyncee.me/2018/06/a-trop-tenter-le-diable/Depuis le hacking de juin je n’avais pas remis les liens vers mon balado…
    — 30/08/2021 Orlando Granger
    L’audio sied bien à la poésie.
    — 01/09/2021 Lyncée
    C’est pourquoi dès que j’en ai l’occasion, je m’en vais la dire devant qui veut…
    ———————————-

    Pour soutenir le travail de Lyncée qui y passe des heures, c’est par ici sur Tipeee ou Paypall

    Propageons...

    L’Amour à Fleur de Danse

    Play

    L’Amour à Fleur de Danse

    Introspection du désir dans la pulsation des amants échoués sur la grève. Encore une vague en corps ; qu’ils s’aiment

    Je recherche pour ce poème, des interprètes hommes et femmes pour d’autres propositions sonorisées… Contactez-moi si vous souhaitez en être.

    L’Amour à Fleur de Danse

    J’aime l’amour à fleurs, l’amour à bouches,
    L’amour en accroche-cœurs, l’amour qui touche
    Baigner dans nos senteurs quand plus rien ne bouge
    Poser la tête à fleur du ventre où je
    Prolonge l’amour
    Qu’il dure toujours
    Au fond de moi
    Poinçonne
    Poinçonne-moi
    Imprègnes-moi
    Et, reprends-moi dès que tu peux
    Bander encore
    Rien qu’un p’tit peu
    Sous mon souffle
    Et mes cheveux
    Là, dans ma main qui te réchauffe.
    J’aime l’amour encore, l’amour de nous,
    Sentir mon désir fort, l’amour en nous
    Sentir monter en corps que tout recommence
    J’aime que nos deux corps s’apprennent en danses


    écrit le 8 décembre 2016
    enregistré le 07 mai 2018 et monté le 31 mai 2018.


    Pour soutenir le travail de Lyncée qui y passe des heures, c’est par ici sur Tipeee ou Paypall


    Commentaire reporté de Short édition :
    ———————————-
    27/08/2021 Olivier Descamps
    Fusionnel et passionné !
    – 30/08/2021 Lyncée
    dans l’extase des chairs
    ———————————-

    Propageons...

    La Belle Bio

    Play

    La Belle Bio

    Poème autobiographique livré à Charlotte qui voulait pour le livre de lancement de sa librairie, de biographie d’auteur. Je le lui ai donc adressé en même temps que « Le Nez Couché sur le Papier » . L’envie de m’estampiller un label officiel a pris le dessus sur le souci d’exactitude ! En effet, je n’ai pas cru bien intéressant d’avouer publiquement que je n’ai réellement aimé qu’une de mes deux grands-mères, que j’avais dans une course débile fait tomber ma petite sœur de vélo en lui offrant l’occasion de tester adulte, les implants dentaires, par exemples…

    écrit le 13 mai 2016 et modifié le 10 décembre de la même année

    publié dans le livre de La vie devant Soi, librairie à Nantes

    enregistré le 02 avril 2018 et monté le 1er mai de la même année ; 9:30 de travail


    Pour soutenir le travail de Lyncée qui y passe des heures, c’est par ici sur Tipeee ou Paypall

    Propageons...

    Aux Amants dans la Nuit

    Play

    Aux Amants dans la Nuit

    Comme l’évidence d’un rendez-vous au-delà des chaires, entre les cœurs et l’infini, voyage sous le couvert de la nuit.

    écrit le 27 mars 2017

    Slamé le 18 avril 2018 au café le Rouge Mécanique à Nantes avec l’association Lapins à Plumes
    Voisé en un lieu très agréable, au Manoir de la Chataigneraie le 23 février 2020

    enregistré le 22 avril 2018 et monté le lendemain ; 6 heures de travail


    Pour soutenir le travail de Lyncée qui y passe des heures, c’est par ici sur Tipeee ou Paypall

    Propageons...

    À des Années-Lumière

    Play

    À des Années-Lumière

    Poème du fin fond du froufrou où nous essayons de vivre nos points de vie

    Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
    écrit le 09 avril 2017 après l’écoute d’un documentaire de vulgarisation d’astrophysiques sur les plus intenses phénomènes connus de l’univers. En me couchant, je pense à ma chérie évidemment !

    ATTENTION ! Ne passez pas à côté du montage surprise qu’une mauvaise manip m’a donné la chance d’entendre et que je vous partage ici. J’aurais voulu faire exprès, je n’aurais pas réussi aussi bien. Je voudrais faire mieux que je ne le saurais pas… Je ne suis pas monteur de son.
    À des Années-Lumière dans sa version inouïe

    enregistré le 02 avril 2018 et monté le 13 avril 2018 ; 4:30 de travail


    Pour soutenir le travail de Lyncée qui y passe des heures, c’est par ici sur Tipeee ou Paypall

    Propageons...

    Au bal des Étoiles

    Play

    Au bal des Étoiles

    Dans une projection des vacances au bord de mer et pourquoi pas avec sa chérie ou la mienne
    En pleine contemplation sous le froufrou quelque part dans l’Univers où l’amour naît.

    écrit le 18 juin 2017, modifié le 18 août 2017
    enregistré le 26 janvier 2018 et monté entre le 26 janvier et le 29 mars 2018 ; environ 3:30 de travail.


    Pour soutenir le travail de Lyncée qui y passe des heures, c’est par ici sur Tipeee ou Paypall

    Propageons...

    Les Frasques et les Fracas

    Play

    Les Frasques et les Fracas

    Un peu énervé, martelé pour qu’on comprenne bien !
    à répéter en boucle jusqu’à vibrer d’une onde enveloppante et charnelle, libérée des heurts ; après la transe


    écrit le 17 janvier 2017, modifié le 20 février 2017
    slamé le 27/11/2018 au café le KafK à Nantes avec l’association Slam Poetry Nantes ou sur Slam Poetry – le site de l’association
    enregistré le 11 février 2018, monté le 29 mars 2018 – environ 8 heures de travail


    Pour soutenir le travail de Lyncée qui y passe des heures, c’est par ici sur Tipeee ou Paypall

    Propageons...

    Le Nez Couché sur le Papier

    Play

    Le Nez Couché sur le Papier

    Le premier poème qu’il m’a été offert de dire devant un public inconnu et pour la bonne cause d’une copine libraire à qui il est offert. Échange de bons procédés…

    Publié dans le recueil des textes du livre offert en contrepartie sur le financement participatif, pour le démarrage de la librairie rue Maréchal Joffre à Nantes par les éditions Joca Seria ; textes sur le thème du livre.

    Slamé en novembre 2016 à la Librairie la Vie devant Soi à Nantes lors d’une soirée en mode inaugural

    écrit le 08 novembre 2015 et modifié en mars 2018
    enregistré le 17 mars 2018 et monté le 28 mars 2018 ; environ 12 heures de travail


    Pour soutenir le travail de Lyncée qui y passe des heures, c’est par ici sur Tipeee ou Paypall

    Propageons...

    Excuses Révérencieuses

    Play

    Excuses Révérencieuses

    Le premier des poèmes que j’ai eu l’envie de dire devant un public d’amis, choisi et, en tenue s’il vous plaît !

    écrit le 04 décembre 2016 sur une brève prise de notes du 05 septembre 2015

    Slamé par 2 fois en juin et juillet 2017 auprès de publics d’amis d’amis et autres connaissances. Oui, quelle chance de s’exposer en cocons !
    Slamé le 24 octobre 2018 à L’Art Scène à Nantes

    enregistré le 12 janvier 2018 – montage achevé le 04 février 2018 ; environ 14:30 de travail


    Pour soutenir le travail de Lyncée qui y passe des heures, c’est par ici sur Tipeee ou Paypall

    Propageons...