Bande annonce sonore #jesuislà

couverture Ebook Partout Charlie(s) #jesuis faite d'un grand haschtag stylisé.

Bande annonce sonore #jesuislà, un récital poétique de Lyncée en solo !

Découvre par ici la bande annonce sonore #jesuislà. Je te l’ai montée laborieusement à partir d’un matériaux réalisé dans des conditions délicates de captation audio et mes compétences de novices en la matière. Il me paraît tout de même qu’elle pourrait te donner l’envie de te déplacer quand une représentation se trouve dans tes parages voire, d’en programmer une chez toi ou pas loin !

Écoute la bande annonce du récital poétique #jesuislà, c’est juste là…

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Une présentation textuelle du récital poétique #jesuislà au bout de ce lien…

Programmer #jesuislà chez toi

Rien de plus simple, un coup de fil pour croiser nos conditions et calendriers :
06 63 25 03 38
et voici du possible pour des bientôt !

Au plaisir de nous croiser en représentation comme dans le reste de la vie !

Lyncée pour te servir

Propageons...

Ielle veille

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Ielle veille

Les mains sur les oreilles, fermant les yeux ielle dort,
Puis les ouvrant, s’éveille. Ielle sourit, s’émerveille
En son simple appareil, éclat éclair du corps
Dans la nuit et l’orage. En un souffle un soupir,
Traverse tous les âges en oiseau de passage
Tant ielle redevient sage dans l’inspire et l’expire
Sous la folie du monde. Un claquement des doigts,
Et le bonheur abonde à ses idées fécondes
Pour que la joie s’exonde, que cessent les effrois.
Ielle a jeté le sort, saisit l’anse de la seille,
Renversé son sourire, pour y noyer les rages
Sous les larmes des joies de son cœur qui débonde.


Créée le 22 décembre 2022 par un soir banal et enregistré le 02 janvier 2023 pour les besoins des répétitions d’Harpsychés, un sublime récital poétique à trois voix où cette pièce s’insère en présentation de Lyncée traduite en musique par Mouna Khalifa harpiste.


Exégèse surtout pas, voici le développement sur ce que soulèvera peut-être Ielle veille sans que s’en soit le sujet.

Si ielle veille, c’est que la vigilance est de mise en toutes circonstances car les fâcheux ne dorment pas.
« Oui, mais pourquoi l’as-tu écrit au féminin me diras-tu ? »
Arbitrairement puisque cet article innovant commence par le « i » du masculin de la troisième personne du singulier. J’aurais pu l’écrire « iel » mais ai crains de masculiniser la sonorité du féminin de la troisième personne du singulier qui n’en a guère besoin. Des « elil », « elleil », « ilel » ou ilelle » s’entendent plus difficilement comme pronoms et replace le pronom que l’on voudrait inclusif au cœur de la polémique par le prisme de qui se place en première position ou qui vient se mettre à la lumière de la dernière mention.

Heureusement que je n’écoute que peu les actualités, d’autant que je déteste me prendre en train d’écrire de leurs poèmes circonstanciés. Celui-ci, Iel veille, se produisit lors d’une polémique bien française au sujet de ce pronom, sous-sujet de l’écriture inclusive. Je l’aime bien puisqu’il s’extrait de la polémique pour te nous parler d’un être humain dont le genre n’importe.

Écriture inclusive excluante

Plutôt que de souffler sur des braises qui n’ont nul besoin de mes soupirs agacés, je m’en viens te narrer mon expérience d’exclusion par l’écriture inclusive.
Aveugle, je lis essentiellement avec des systèmes audios ; les cassettes et autres CD sont assez loin derrière, je lis à présent ou des enregistrements de voix humaines ou de synthèses, ou avec des synthèses vocales en explorant des fichiers numériques en Epub ou PDF comme en quelques logiciels de messagerie ou de navigation Internet. Sauf quand je m’offre la chance d’aller écouter des lectures publiques de poésies ou autres genres, ou que des personnes désireuses de partager un extrait ou tout un livre, m’offrent sa lecture à voix haute.
As-tu déjà essayé de lire à haute voix un texte entièrement conçu en écriture dite inclusive ?
Il est des personnes qui s’en sentent capables et relève le défi. Certes oui, des manières d’oraliser des concepts écrits se peuvent établir.
As-tu déjà essayé de comprendre une telle lecture ?
Pour qu’une lecture orale soit intelligible, dans la durée et dans n’importe quelle densité de texte de toute nature, il est nécessaire que la locution ressemble à l’écrit et qu’elle soit proche du bain linguistique de la langue parlée.

À propos des voix de synthèses

Incompétent pour développer une conférence prétendant t’éclairer dans le détail de ce qu’est une synthèse vocale, je peux toutefois affirmer d’expérience d’utilisateur que dans le français courant, les moteurs de voix synthétiques sont déjà en peine avec les vocables et variations courantes, et surtout qu’ils sont incapables d’élaborer de nouvelles manières de dire des nouveaux codes linguistiques introduits pour rendre inclusive une langue. Même qu’en les programmant au plus fin pour s’ajuster aux diverses codifications, leurs restitutions en parole génère un langage oral fort éloigné de la compréhension qui est pourtant l’objectif à atteindre.

Lyncée et l’écriture inclusive en tant que scribouilleureuse

De façon générale, Lyncée limite l’usage de l’écriture inclusive aux contextes rédactionnels où la nécessité d’inclure les deux principaux genres de l’humanité s’impose et ne peut être contournée par le choix des mots. Voici pour une première règle qui fuit la systématisation enfermant l’auteur dans une créativité bridée par une contrainte vaine.
En second lieu, Lyncée tient à ce que ces insertions langagières à dessein inclusifs se montrent inclusives pour les personnes empêchées de lire, dont les aveugles sont. Voici pourquoi un passage dans un moteur de synthèse vocale vient vérifier la prononçabilité et l’intelligibilité d’une tournure. Ainsi, tu deviens éventuellement auditeurice du balado de Lyncée qu’un séparateur à l’assemblage des terminaisons comme un point ou un tiret viendrait couper peut importe les réglages du moteur de la synthèse.
Troisième règle de Lyncée appliquée à son écriture inclusive lorsqu’elle est requise à son sens :
Pour contribuer à l’extinction des polémiques, Lyncée préfère davantage adoucir les sonorités lorsque cela est heureux.
De sorte que sous les touches de son poétique clavier, tu deviennes auditeureuses. Ben oui, on y entend « heureuse ». Elle est chouette la vie quand on la conçoit chouette !
Enfin, des variantes de ces manières se peuvent envisager autre qu’heureuses comme par exemple à l’évocation des directriceurs qui se reconnaîtront aux côtés des débatriceurs et des fashows de presses qui se fâchent parce qu’ielles aiment bien ça, et en ont sans doute grand besoin…

« Mais on s’en bat les… de l’écriture inclusive », diront d’autres de ces derniers peut-être. Ce à quoi Lyncée répond que ce n’est pas le cas pour ceuelles qui auront mené la lecture jusqu’ici et moins encore sa rédaction. Il en restera bien pour tenter d’exclure par le sexe, la couleur des cheveux ou de la peau, un handicap, une manière de sourire des façon de faire en société et autres différences qui n’en sont guère et font des guerres.

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Inanités inclusives

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Inanités inclusives

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inanités inclusives
Je ne suis pas sis genre Je ne suis pas un homme Je ne suis pas une femme Je ne suis pas transgenre, ni d’une combinaison de sexes mêlés
Je n’ai pas la peau claire Je ne suis pas blanc Je ne suis pas blanche Je ne suis pas blanche
Je n’ai pas la peau teintée Je ne suis pas noir Je ne suis pas noire Je ne suis pas colorée
Je n’ai pas perdu la vie Je ne suis pas décédé Je n’ai pas disparu Je ne suis pas morte
Je n’ai pas la santé altérée Je ne suis pas malade Je ne suis pas malade Je ne suis pas malade
Je ne connais pas d’invalidité Je ne suis pas handicapé Je ne suis pas handicapée Je ne suis pas tarée
Je ne suis pas chauve Je ne suis pas dégarni Je ne suis pas échevelée Je ne suis pas tondue
Je ne suis pas beauelle je ne suis pas beau Je ne suis pas belle Je ne suis pas beauelle
Je ne suis pas vilaine Je ne suis pas vilain Je ne suis pas vilaine Je ne suis pas vilaine
Je ne suis pas visible Je ne suis pas ce que tu vois je ne suis pas ce que tu vois Je ne suis pas visible
Je ne relève pas d’un groupe Je ne suis pas d’un groupe Je ne suis pas de l’autre moitié de l’humanité Je ne suis pas d’un ghetto, d’une minorité, d’un milieu
Je n’ai pas d’aubédience je ne suis pas croyant je ne suis pas croyante je ne suis pas mécréante
J’ai quelques doutes Je ne suis pas incrédule Je ne suis pas incrédule J’ai quelques certitudes
je ne sais pas écrire Je ne suis pas auteur Je ne suis pas autrice Je ne suis pas auteureuse

Je ne suis pas

je ne suis pas

je ne suis pas

Je ne suis pas poète


écrit le 20 septembre 2021 et retouché ce jour lors de la mise en ligne.
Qui a dit qu’on ne ferait un poème dans un tableau en html et des bribes d’écriture inclusive pour une langue qui ne l’est pas tout à fait encore, bien que nous y travaillions ?

écriture inclusive qui n’exclurait pas les aveugles !

Perso, dans un souci d’inclusivité de notre langue, le français, conjugué à celle des êtres qui le lisent, je rejette les points et tirets typographiques de toutes sortes. Pragmatique, ceci ne tient pas à une esthétique visuelle particulière, mais à la seule nécessité d’une compréhension orale de ce qui est lu par des moteurs de synthèses vocales comme cette poésie-ci.
Aussi, je privilégie la construction de mots sans séparateurs, pour les employés uniquement lorsqu’ils s’avèrent indispensables au sentiment d »inclusion, des lecteureuses de mes pages !
Et si le contexte mérite que la sonorité souligne un caractère heureux ou l’y adjoigne pour l’ensoleiller, je favorise des terminaisons en « eureuses » plutôt que les fameux « eurices » qui pullulent et fourchent les langues en cisaillant les tympans sur l’achèvement de la lecture.

à retenir

Ainsi, retiens que lorsque tu écris pour rendre publique ton article sur des écrans, l’écriture inclusive en train de se normaliser en usant de séparateurs notamment, tend à exclure les bigleux et autres aveugles de la compréhension immédiate de ton propos.
Qu’il est pour euelles, préférable de combiner des mots qu’une voix synthétique ou produite par une intelligence artificielle saura rendre de manière audible et faisant sens au plan sémantique.
Que si les sons de terminaisons peuvent coïncider avec l’ambiance de ton propos ou avec ton intention d’auteureuse, les lecteurs qui n’y voient goutte s’en porteront d’autant mieux !

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#31, #32 et #35, Partout Charlie(s) #jesuis, 7è extrait sonore

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##jesuis l’enfant dont le cœur s’apaise sous la caresse.

[…]

#31 extrait de la 7è partie. du recueil
#32 à 40s [1]
#35 à 1m09s

1] y entendre « entre héliophobie et héliophilie » quand il est dit « entre « héliopathie » ; les délices de la prise unique !


écrit au printemps 2020
lu par André Porchy pour l’émission Écrits d’ici diffusée sur Jet FM les 2 et 16 mars 2022 à 17h30 (une émission du CIALA)
enregistré le 26 février 2022

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Nonos et nanas

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Nonos et nanas

Les nonos beaux et les nonos pas si beaux
Pansent les bobos de pas tous bobos ni bonobos
Entre tiens bon nonos 🙂
Les nanas belles comme les nanas bien plus belles
En na-nacelle, nanas en selles, la fleur de nana sel
Qui s’en amuse nana ;-p

Si nana belle et beau nono
Que bêle nana, a bobo nono
Rebelle nana, est perdu nono
Quand pas beau nono se fâche nana
Si trop beau nono qu’attache nana

Mais quand il arrive dans ce monde parfois si beau
Qu’au milieu de tout ça nono tout ça nana
Seulement là, que le plus beau et la plus belle
Ou que nono et nono, nana et nana
Font quelques tours d’un carrousel
Voir si s’accordent les cœurs de fleur de sel

Larmes nana Éclats de rires nono
Carpette nono des bravades nana
Cœurs de nonos corps de nanas
Nana cœur des corps nonos
Tournent les têtes des amours nana-nono
Serrent les bras des amis nono-nana
Comme les corps des amants nanonona.

Que bien drôle est le monde nono tant que nana drôle
Et bien plus beau le nana monde tant que drôle est nono

Touch’touche nono touché qui touche à tout va nonos et nanas


Publié dans le recueil Douceur à l’état brut
sur short en 2021 avec les commentaires reportés ici puisque cette crèmerie à fermé ses portes :
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11/09/2022 Phil Bottle
Ha ha ha! J’en ai la langue toute virelanguée! C’est vrai qu’il y a du beau by dans l’air (je connais son intégrale et il a été pour moi une sorte de maître. Il m’a ouvert les portes des jeux de mots, surtout dans ce qu’il appelle « l’à peu près », car je comprends souvent autre chose que ce que l’on me dit, étant à 80% sourd d’une oreille, et à 30% de l’autre? D’où des quiproquos homophoniques ou proches… « … ta katy t’a quitté…tic tac tic tac… »
– 11/09/2022 Lyncée
C’est un premier commentaire s’y référant qui m’a conduit à découvrir cet auteur interprète, mitraillette à jeux des mots et non un tricheur de ta trempe jouissant de la facilité que lui procure son handicap en mélangeant pour lui les sonorités du verbe. Mais peut-être avais-je alors déjà lu plus de Phil que de Boby…
— 11/09/2022 Phil Bottle
ben, à tout hasard, si ton lecteur te le permet: Andréa c’est toi par Boby Lapointe sur Youtube
— 11/09/2022 Lyncée
Merci Phil, je découvre son talent précurseur du rap et souris une nouvelle fois du jeu des mots de cet artiste.
Au plaisir
—- 11/09/2022 Phil Bottle
Si cela te dit, je te mettrai plusieurs liens… comme aussi celui-ci Le Tube de toilette par Boby Lapointe … là, il est en plein dans « l’à peu près » Mon père et ses verres du même auteur interprète
—– 11/09/2022 Lyncée
J’aimé redécouvrir comme son père est sévère et découvrir la première aux toilettes. Merci Phil
—— 11/09/2022 Phil Bottle
Pour ne pas lasser, les deux deniers du jour que tu connais sûrement. Saucisson de cheval par Boby Lapointe et sa suite celui-ci mais je ne sais pas s’il fonctionnera, c’est la play-liste de l’intégrale. J’avais acheté le coffret en 33t en 1976…
——- 11/09/2022 Lyncée
Merci Phil, nous voilà servis !
——– 11/09/2022 Phil Bottle
Attention à l’overdose. Arrêt momentané des émissions: Message Perso parti en explications. À bientôt.
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11/09/2022 Alice Merveille
Oui vraiment il y a du Boby Lapointe dans ces mots qui se bousculent et j’aime Boby Lapointe !
– 11/09/2022 Lyncée
Je présenterais Lyncée sous un jour plus avantageux que ce Boby dont tout le monde parle tant. Lyncée est en vie !Pour le moment
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03/01/2022 Flor Ever
Ça me fait penser à Boby Lapointe !
– 04/01/2022 Lyncée
Dois-je comprendre que tu n’aimes pas cet auteur, tu n’as pas indiqué aimer le texte ?Je vois bien le lien que tu fais et te remercie de me l’avoir mis sous le nez. Je n’avais rien vu en ce sens. Sans doute, je connais mal ses écrits, ses chansons et ne m’y suis que peu intéressé d’ailleurs.
Merci de ton passage Flor et au plaisir
— 04/01/2022 Flor Ever
Si au contraire, j’ai beaucoup apprécié.
— 04/01/2022 Lyncée
Merci Flor, C’est plus lisible ainsi ;-)Je dois avoir un dossier avec des chansons de ce gars là que je m’étais mis dans l’idée d’explorer davantage. Tu m’en donnes l’envie, j’y vais…
Au plaisir Flor
PS : Il m’amuserait qu’un rigolo mette en musique les nonos et nanas
—- 04/01/2022 Flor Ever
Super, je vais t’envoyer les liens de certaines de ses chansons
—– 04/01/2022 Lyncée
je guette donc la messagerie. Au plaisir des partages
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29/07/2021 Mickaël Gasnier
Les bonobos beaux n’ont pas besoin de nanas belles mais de belles banananes ! 😉
– 29/07/2021 Lyncée
Possible 😉
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Propageons...

Le poisson pour la soif

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Le poisson pour la soif

Une petite table carrée appuyée aux murs d’un coin de la cuisine en un désordre qui ne nous appartient pas… Je jouis de sa présence. Elle occupe le deuxième côté libre de la table. Elle est belle et je l’aime, cette femme qui m’aime et m’honore d’elle.
Une grande et vieille ou pas si tant, nous propose de dîner d’une manière qui, nous le savons, n’offre pas d’y couper, captifs que nous sommes en ces murs, devant ses yeux ronds, écarquillés et remuants chacun dans leur arène. La vieille n’y peut rien. Cela aussi se sait. Elle vit son rôle de taulière qui s’ignorerait geôlière. Mais avec tant de zèle au sourire large de son long visage de balancier qui se frotte les mains à tant de satisfaction du travail bien fait pour le juste et le mieux. Au menu ce soir, un mélange de poissons, un bocal par personne. Mon amoureuse acquiesce, se tend. Pas si végé s’entend. Je le sais dans sa jambe qui borde la mienne, dans toute sa mine encore. Parviens à négocier de n’en manger ce soir que la moitié en assurant emporter le reste pour le lendemain.

Alors là, nous savons. Qu’effectivement demain nous aurons besoin de ce peu de provisions qui nous semble pourtant trop à présent.

Par l’aurore suivante, de place en place, de ville en ville, nos petites rations aux côtés, nous chevauchons ce qui peut se nommer une mule, fière et tranquille, imperturbable au défilé des explosions qui jalonnent l’arrière de notre chemin, faisant jaillir des flammes jaunes coiffées de cendres noires sur la gauche de l’image montrant le beau pays aux chaudes couleurs bigarrées et douces des orients sablés.


écrit le 23 octobre 2020 à la suite d’un rêve commandé. Je te recommande ce type de demande !
Publié dans « Onirimoi », un minilivre réalisé en collaboration avec ma chérie, une feuille A4 cartonnée et de jolies agrafes 😉


Report des commentaires :

4———————————
23/01/2023 Orane CP
La mule, l’homme, sa femme qui « l’honore d’elle » (très beau)… une image christique, éternelle, face aux délires d’un monde souffrant ?
– 23/01/2023 Lyncée
Merci Orane de ta visite, ta lecture et ton commentaire. Au plaisir des bientôt
3———————————
11/11/2021 Ginette Flora Amouma
Merci pour l’orient sablé que je vois avec clarté .
– 16/11/2021 Lyncée
Chouette ! Ce fut un plaisir de l’écrire, c’en est un de plus que tu le lises. Au plaisir Ginette
2———————————
11/11/2021 Alice Merveille
On accompagne cette mule fière et tranquille…
– 11/11/2021 Lyncée
C’est ainsi qu’elle tiendra la distance. Merci pour elle Alice et merci de ta lecture
1———————————
19/10/2021 Carl Pax
Salut Lyncée, j’ai lu ton texte comme s’il s’agissait d’une connivence amoureuse qui se décline d’abord sur un coin de table, sans s’embarrasser d’un autre envahissant. Pour défiler ensuite, au loin, et se défiler, avec une certaine sérénité (aux allures de rêve)
– 19/10/2021 Lyncée
une modeste monture et une ration de spiritualité en bocal. Quel rêve !Merci Carl d’être passé le lire.
— 19/10/2021 Carl Pax
Les rêves ne sont pas toujours de grandes envolées, mais j’ai trouvé de la poésie dans ta dernière phrases et spécialement « les orients sablés ».

à toi la suite

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Un va bondir

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Un va bondir

Trois formes hautes sortent de l’ombre d’un haut mur et viennent refléter les poussières de lumières du ciel étoilé. Trois hommes jeunes, grands et forts, aux torses nus et modelés d’ombres musculeuses, s’avancent en un rang résolu, doux et puissant avec en leur main droite un lapin blanc éclatants de lumière. Ces lapins sont calmes, comme saisis de leurs sorts, tapis aux creux des mains larges. À la main gauche, de la gauche à la droite, une grosse cloche, une grosse épée et un marteau ou plutôt une petite masse.
Il s’agit alors de déterminer lequel des trois lapins s’enfuira car, je sais déjà que l’un d’eux va jouer son sort sur le ressort d’un bond. C’est le marteau qui s’anime et surprend le lapin au côté de la cloche qui détale comme prévu.
Je m’éveille, le sourire aux yeux et aux lèvres.


écrit le 22 octobre 2020 à la suite d’un rêve commandé et publié à fait-maison dans un minilivre « Onirimoi » offert aux amis qui passèrent par là…


report des commentaires :

3
15/11/2021 Viviane Fournier
On saute-lapins sur tes mots ….libre comme le petit détaleur ! … Surprenant et au final, un sourire rencontre le tien …
– 15/11/2021 Lyncée
Chic !Sourire c’est chouette. Qu’il s’en échange, c’est plus chouette !Merci Viviane de ta lecture et de ton sourire
———————————- 11/11/2021 Ginette Flora Amouma
Je n’ai pas trouvé la pensée qui se cache derrière tout cela , les ombres ont disparu trop vite ! Trop bien , Lyncée.
– 15/11/2021 Lyncée
Merci Ginette de ton passage et du partage de tes impressions.Je cherche encore le lapin qui sait sûrement lui, l’idée derrière.
2———————————
11/11/2021 Alice Merveille
Bonne chance au lapin bondissant !
– 11/11/2021 Lyncée
Merci pour lui Alice. Les autres en ont-ils moins besoin ?Trêve de taquinerie, merci de ton passage et belle journée à toi
— 11/11/2021 Alice Merveille
A toi aussi !
1———————————
24/08/2021 Blackmamba Delabas
Je veux bien jouer le rôle du lapin rebelle qui détale…
– 24/08/2021 Lyncée
Je te propose de tourner pour vaquer les soirs de liberté ainsi offerte

à toi la suite…

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Miroir, miroir, mon beau miroir

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Miroir, miroir, mon beau miroir, dis-moi donc qui Je suis
Montre-moi la surface, dessin de mes contours,
Que je vois toutes les faces, enfin sous leur vrai Jour.
Miroir, miroir, mon sûr miroir, dis-moi donc qui Je fuis.


5 de 14 dans Qua o Ess d Omb
9 de 25 dans Quand on essore des Ombres

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Quand il n’y a qu’à écrire

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Quand il n’y a qu’à écrire, se repasse le film. Le film que je préfère avec tout moi dedans et une femme toute elle, l’inouïe elle, mon Isabelle.
Elle aime à ce qu’elle dit, les temps passés à embrasser le temps qui passe autour de nous, qui nous enroule, et où se roulent, nos hanches en quelques pas sur tant des temps qui filent des paumes pressées pour la danse.
Il aime, quand elle lui dit, qu’elle réponde ou bien engage, qu’elle dise les mots, l’élan, et les sourires. Ceux qu’ils échangent, ceux qu’ils suscitent aussi. Il aime à ses côtés, les mots, les pas, les rires, la musique des silences, en nous et dans tous leurs états.
Elle aime qu’il aime, et l’accueillir, et la rejoindre, la cueillir et la humer dans le cœur des étreintes, qu’elle aime. Il aime qu’elle aime, aime toute la vie et lui aussi. Les rendez-vous qui font les temps qu’ils font, et les récits, ceux d’elle et lui, dedans la vie, dans les mesures qui décomposent. Et leurs étreintes.
Il aime les mots, les siens, qu’ils viennent du cœur, de la raison, ils chantent les douces chansons, et les horreurs, leurs épouvantes. Ils chantent aux unissons des fragilités vraies et fortes de se sentir, juste se sentir. Pour elle aussi les mots de lui composent les doubles hélices de l’ADN, leur Amour Des Nous. Elle aime les mots qu’ils partagent, échangent, s’empruntent, se disputent, s’offrent et inventent, redéfinissent. Elle aime les mots en extensions des sens, à l’expression des corps.

Elle est là, dedans son corps et toute sa nudité. Elle s’est déposée là, dedans les murs de la maison dont j’ai la clef. Elle s’est endormie, dedans mon lit tout contre moi, mon corps et moi.

Dans le souvenir d’elle, de quelques heures passées, et je me love à elle, elle qui s’en est allé vers nos incertains temps de prochains croisements envisagés. Et je l’écris, le lui écris. Et je vais m’endormir, contre sa peau, sa nudité, de tout son corps la confiance au-dedans et elle.
Un titre encore, le pitch ensuite, après la mort. Le titre alors, eux dans le monde autour d’eux.
À revoir ce titre, hein ?


déjà publié sur short édition, en voici une version sonorisée par Manon, une voix de synthèse Acapela.


Report des commentaires :

14———————————-
23/01/2023 Alice Merveille
Un grand plaisir à te relire Lyncée !
– 24/01/2023 Lyncée
Plaisir de nos croisements que je partage. Merci Alice
13———————————-
23/01/2023 Orane CP
Une écriture qui touche au coeur et au corps…
– 23/01/2023 Lyncée
Merci Orane, cette formulation simple du compliment me touche
12———————————-
18/12/2022 Guy Bellinger
Un style très particulier, qui oblige le lecteur à s’arrêter sur les mots et groupes de mots, pas toujours enrobés du reste de la proposition, pas toujours séparé par la ponctuation courante mais toujours palpitants. c’est un texte de l’union vibratile des corps et des âmes, très poétique.
– 18/12/2022 Lyncée
Merci Guy d’avoir pris soin de développer ton commentaire. Qu’il faille s’arrêter, c’est bien le reproche que je me fais souvent, c’est aussi la sotte exigence aux lecteureuses d’avoir à fournir un effort, c’est mon impasse le plus souvent. C’est chouette que tu l’ais apprécié !
Au plaisir de prochains croisements.
11———————————-
01/11/2022 Jean-Louis Blanguerin
J’aime cette recherche dans les mots, les expressions, le rythme. J’aurais classé ce texte dans les poésies plus que dans les nouvelles…
– 03/11/2022 Lyncée
Merci Jean-Louis,Je dois y réfléchir, puisque ta suggestion fait écho à un autre commentaire. Il manquerait à mon sens une sous-catégorie pour la prose poétique.
Merci de ta lecture aussi et belle journée à toi
10———————————-
29/10/2022 Viviane Fournier
J’ai vraiment aimé … un vrai ressenti sur les lignes et une belle écriture qui surprend les émotions pour les soulever encore davantage … c’est beau !
– 30/10/2022 Lyncée
Merci Viviane, c’est toujours bon de te lire. Reviens quand tu veux !
Au plaisir
9———————————-
29/10/2022 Annabel Seynave-
Les images sont belles, l’écriture sobre et efficace, c’est porteur de beaucoup d’émotion et de sensualité. Bravo !
– 29/Lyncée
Chouette ! Merci de ce retour Annabel, si la sensualité est portée, j’ai touché une part du but de mon besoin d’écrire ce soir là.
Au plaisir
— 29/10/2022 Annabel Seynave-
😌😘😊
8———————————-
29/10/2022 Phil Bottle
Très beau texte, Lyncée. Merci du moment.
– 29/10/2022 Lyncée
Merci Phil de ta lecture
7———————————-
29/10/2022 Alice Merveille
Une écriture à la musique des mots tout à fait particulière… une musique un peu durassienne…
– 29/10/2022 Lyncée
Vous vous passez le mot !Heureusement, j’aime à lire cette auteureuse dont bien des pages font mon régal. Merci de ton passage sur mes pages Alice, et au plaisir
6———————————-
29/10/2022 Daisy Reuse
Ecrire avec cette jolie plume à l’encre d’amour qui effleure les corps et les coeurs…C’est très beau.
– 29/10/2022 Lyncée
Merci Daisy du partage de ton appréciation, de ton imprégnation.
Au plaisir de goûter à nos prochains mots aux cœurs.
5———————————-
29/10/2022 Sabine Cario
Très joli poème.Je suis très heureuse pour toi (et pour Isabelle) qu après la bataille et l angle aigu dans l amour tu connaisses l harmonie et la courbe dans l amour. Je te souhaite et vous souhaite de marcher, pédaler, danser longtemps sur votre joli chemin
Big bisous
– 29/10/2022 Lyncée
Merci Sabine de tes mots, ta lecture. En revanche, les références à Carlos ;-p
à tout bientôt
4———————————-
29/10/2022 Denis
Une chanson à chanter à deux, dans un murmure ou à pleine voix.
– 29/10/2022 Lyncée
Chiche ! Tu nous proposes une musique, j’offre une voix !Au plaisir Denis, merci de ton passage sur mes pages.
3———————————-
14/09/2022 JL DRANEM
Une écriture cinématographique, c’est à dire à24 images seconde… pour obtenir la meilleure des persistances rétiniennes.On rejoint en cela l’écriture de Marguerite Duras comme citée précédemment.
– 16/09/2022 Lyncée
Merci JL, du détail du compliment qui vient me toucher plus pleinement par la meilleure compréhension qui est mienne.
Au plaisir
2———————————-
10/09/2022 Hortense Remington
Une écriture singulière, belle et puissante ! J’aime !
– 10/09/2022 Lyncée
Merci Hortense
1———————————-
28/07/2022 Eva Dayer
Une écriture qui m’a fait penser à Marguerite Duras…
– 28/07/2022 Lyncée
Ouah ! Ben tu ne fais pas semblant quand tu compares !Reçu comme compliment donc. Merci Eva

à toi la suite

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#16 à #20, Partout Charlie(s) #jesuis – 6ème extrait sonore

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#jesuis le décompte du temps[…]
##jesuis ton rêve, ton cauchemar, appariteur à toute heure entre l’envie et l’appétit, l’écœurement, le rejet et la misère de ne m’appartenir que par la réalité que tu fais de moi.
[…]

#16 ouvre la cinquième partie de ce recueil, faite de textes assez courts. Une autre version, dite par ton serviteur est disponible ici.
#17 à 15s
#18 à
#19 à 53s
#20 à 1m01s


écrit au printemps 2020
lu par André Porchy pour l’émission Écrits d’ici diffusée sur Jet FM les 2 et 16 mars 2022 à 17h30 (une émission du CIALA)
enregistré le 26 février 2022

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#3, Partout Charlie(s) #jesuis – 5è extrait sonore

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[…]Je suis ce petit garçon qui ne joue pas, n’a jamais joué peut-être. Je ne m’en souviens pas. Je suis cet agneau que l’arrêt de l’aube griffe de sa si lourde serpe pourpre. Le poids étrangle tandis que le fil émoussé de la lâche lame ne m’achève pas. Je suis l’enfant craignant la haine dans laquelle j’ai plongé, courant l’amour défaillant morbide évanoui risquant la vie à chaque pas dans ma mort. Je rêve d’arrêter le monde pour choisir qui des […]
Je suis cet homme suant, caché des hommes tuants pour défendre ou attaquer de folles valeurs vaines qui […]
Je suis ce vieil artiste, si adulé, que tu n’oserais pas même la pensée de ma méchanceté grossie de […]


Troisième des 36 textes composant ce recueil, il ouvre la deuxième partie. André nous en lit des extraits dans un ordre singulier en débutant page 13, puis 14 pour conclure en page 12.


écrit au printemps 2020
lu par André Porchy pour l’émission Écrits d’ici diffusée sur Jet FM les 2 et 16 mars 2022 à 17h30 (une émission du CIALA)
enregistré le 26 février 2022

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BAM BOUM, BAM BOUM

BAM BOUM, BAM BOUM

Bat le cœur qui m’habite
Boum bam, boum bam
Pulsion vitale organique
Bam boum, bam boum
Depuis les premiers jours
Boum bam, boum bam
M’accompagne inlassable
Bam boum, bam boum
Dans un départ carnaval
Bam boum boum bam bam boum boum bam
De berceuse viscérale
Boum bam bam boum boum bam bam boum
D’un muselant confinement
Bam boum boum bam bam boum boum bam
De trash noisy distroy québlo sur bout de bande FM
Boum bam bam boum boum bam bam boum
Dans une entrée du tonnerre

BOUM
Chute vertigineuse à la lumière étroite
Wrin wrin, wram wram
Gueuler, crier à s’en époumoner
Wram wram, wram wram
Découvertes infinies boum wrin
Bam boum, bam boum
Dans un isolement yeux fermés
Wrin wram, boum bam, wrin wram
Boum bam, boum bam
Explorations, apprentissages
Bababoumta, bababoumta
Apprentissages acharnés
Bababoumba, bababoumba
Et d’autres plus aisés
Boum bam,boum bam
Station verticale et puis,
Bam boum, bam boum
Apprendre encore
Boum bam, boum bam
L’aventure sans fin
Bam boum, bam boum
Peut-être même sans but
Boum bam, boum bam

Dans un désert d’abandonnés
J’ai erré bien longtemps
Bam boum, bam boum
Suivant et rebroussant
Bam boum, bam boum
Pistes et incertitudes
Boum bam, boum bam
Doutes et intentions
Bam boum, bam boum
A m’en mordre la queue
Boum bam, boum bam
A en tuer l’amour
Bam boum, bam boum
Qu’enfin mais la mort
Boum bam, boum bam
J’ai choisi de périr
Bam boum, bam boum
Pas de mort mais de vie
Boum bam, boum bam
Spectateur de moi-même
Bam boum, bam boum
Dans mon cercueil de verre

BADABOUM (big)
Tu as laissé dans l’air
Voler un baiser qui en a
Soufflé le couvercle
Baboum bababoum
Tu m’as embrassé
Baboum bababoum
On s’est embrassé
Baboum bababoum
Et nos cœurs de s’aimer
Et nos corps de se lier
Baboum bababoum
Dans un dernier baiser
Baboum bababoum
Et nos corps de s’aimer
Et nos cœurs de se lier
Baboum bababoum
Dans un dernier brasier
Baboum bababoum
Et nos corps de brûler
Et nos liens de baiser
Baboum bababoum
Dans un dernier amour
Baboum bababoum
Qui retient mal baisée
La mort loin de nous
De notre amour tant
Que des vies renaîtront
Nouvelles chaque jour
Dans ton sourire au mien
Dans tes bras de velours


4 de 14 dans Qua O Ess d Omb
6 de 25 dans Quand On Essore des Ombres

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Ténébreux murmure

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Ténébreux murmure

Entre solstice et équinoxe
Et ailleurs

Caverneuses pensées
Prophétiques !
Pensez donc
Narcissiques ? Peut-être

Implacable lucidité
Lucidité ou non

A chacun son chaos Je vous dis le mien


écrit le 5 avril 2001
3 de 14 dans Qua o Ess d Omb
5 de 25 dans Quand on essore des Ombres

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Lumière sourde

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Lumière sourde

Le soleil soufflé par le vent, comme une bougie par le vœu d’un enfant.

Sous la barbe du chasseur se murmure une chanson
Où se mêlent pêle-mêle, de la nation
Des filles, des rires et du bon vin
Des phallos, des cocus, et des coups de fusils

Dans l’costar du loser, se terre un portefeuille
Où se rangent bien droites, des cartes de visites
Des cartes de crédit, des lettres inédites
Un trèfle à quatre feuilles et des livres de comptes.

Sous le casque militaire, sourit le beau troufion
Où hurlent à tous vents, des ordres des sergents,
La photo des enfants, les chants du régiment,
Le goût de l’échec et les rêves d’avant.

Dans la tête du facho souffle un vent continu.
Ne perce ni lumière, ni espoir de raison,
Juste un hurlement féroce, quelques aboiements
Une forte contagion et pas de rémission.


écrit en février 1997
2 de 14 dans Qua o Ess d Omb
3 de 25 dans Quand on Essore des Ombres

Publié dans Douceur à l’État Brut (2019) sous le titre Le soleil soufflé par le vent, que tu peux écouter avec la voix de l’époque Portraits Clichés -Lumières Aveugles

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#12, Partout Charlie(s) #jesuis – deuxième extrait sonore

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#Je suis Dieux dans ma singulière pluralité. Je te suis, fidè[…]

12ièmetexte de ce recueil sur les 36 qui le composent.


écrit au printemps 2020, enregistré et monté le 4 novembre 2020
Tu as bien de la chance d’être arrivé ici car, une telle page est invisible au plus grand nombre dans le webmonde !
Partout Charlie-s) #jesuis, disponible en impression à la demande sur Bookelis

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Elle était belle et nue et…

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Elle était belle et nue et

Son onde roudoyante sur la bande passante
De mon amour voyeur, de mon amour viseur
D’ébranler l’indécente geôle jolie, oppressante
Du poète mort-né, de l’enfant vieillard
De l’enfant borné, du poète trouillard
Elle était belle et nue, et
M’a donné un baiser.


écrit en janvier 2000
1 de 14 dans Qua O Ess d Omb
2 de 25 dans Quand On Essore des Ombres

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#2, Partout Charlie(s) #jesuis – premier extrait sonore

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#Défaite de mes atours fatals,
J’étais cette femme pouvant
Je suis la femme
Pourtant
En vie

Rompus aux attributs du mâle
J’étais cet homme jouissant
Je suis un homme
Pourtant
En vie

Tapi au fond d’un moi banal
J’étais enfant rêvant
Je suis enfant
Pourtant
En vie


Deuxième des 36 textes que comporte ce recueil.


écrit au printemps 2020, enregistré le 11 septembre sans hommage particulier et monté le 13 octobre 2020

Partout Charlie-s) #jesuis, disponible en impression à la demande sur Bookelis


Commentaires reportés depuis Short édition qui a fermé la lecture publique :
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05/02/2022 Viviane Fournier
J’aime beaucoup ….insolite et grave aussi
– 05/02/2022 Lyncée
Merci Viviane. A te recroiser bientôt
———————————-
28/08/2021 Marcel Faure
oui, en vie.
– 30/08/2021 Lyncée
quand cela est possible
———————————-

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Nouveau jingle pour Partout Charlie(s) #jesuis

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Partout Charlie(s) #jesuis, le nouveau recueil de Lyncée !

Si nouveau que tu ne peux encore te le procurer !

Voici déjà, rien que pour toi, tes oreilles et le plaisir de te voir saliver qui sait, l’un des jingles élaborés juste pour te les annoncer chaque fois qu’un extrait t’en sera ici proposé.

Jingle Partout Charlie(s) #jesuis, une série

Bon ben, j’en ai bavé pas mal dans une laborieuse prise de son, des montages de dingue(s) mais, voici confiné entre tes ouïes un air qui me trotte dans la tête depuis nombre de vies et en nombre de situations. Cet air m’accompagne façon jeu de plateau sur Megadrive pour les amateurs de sensations oubliées que les moins de vingt ans… sur de micros transitions comme aux passages de niveaux et game over of course.

Nous verrons s’il t’imprègne au point de t’entendre le dé-confiner par ta bouche.

Note bien que si cet air te rappelle un air connu, je suis preneur de ses références car, je ne sais si je dois en revendiquer la paternité, alors que voici une bonne dizaine d’années pour le moins, qui ne furent pas que bonnes, que je tends à trancher cette question.

 

Les enregistrements du recueil Partou Charlie(s) #jesuis par ici

Une dizaine de balados programmés pour le moment. Bonnes écoutes et au plaisir.

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Entretien avec Jim pour Jade FM

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Sur Jade FM, Lyncée s’entretient avec Jim

qui mène la danse

Retour sur la première édition du festival Les Plumes de Retz par une belle journée d’été le 23 août 2020 avec une belle brochette de poètes : Iz Anne, Mylène Pfeiffer, Lyncée, IsaTiCe, Fred, Artak Sakanyan, Catherine Girard-Augry, Jean Christaki, Léon, Alain Barré et Claudine Tramaux, Jean-Jacques Hulaud, dont voici les entretiens avec Jim et Thomas pour Jade FM.

Dans le lecteur du balado se trouve l’extrait de l’entretien avec Jim et Lyncée. Retrouve l’intégralité des entretiens réalisés en cette occasion dans l’ordre de la brochette avec les liens Sound Cloud.

Première partie 53 min
Deuxième partie 59 min

Un grand remerciement adressé à Krystyna Umiastowska pour l’impulsion, l’organisation et la tenue de cet événement audacieux dont j’attends la deuxième édition.

Bonnes écoutes


Se glisse dans l’entretien avec Jim un poème que tu connais déjà peut-être : Devoir poéteux

Postscriptum : Il se peut que quelques noms soient écorchés car, je n’ai pu vérifier toutes les orthographes. Alors, si ton œil avisé remarque quelque écorchure, je te remercie de me l’indiquer par courriel par exemple. De même à propos de toutes autres coquilles de tous ordres.

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La Vie en Formation Continue

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Trois verbes, deux adverbes principaux, un nom pour l’évocation du temps et, ce qui paraît l’essence de la pédagogie, la répétition. Répétition qui s’avère plutôt un étayage, soutient d’éclaircissements exploratoires aux tissages des étapes de nos évolutions, en manière de pédagogie à la pédagogie.
Nos évolutions à tâtons, riches des étapes passées comme de celles projetées que de traces en places, nous surplombons parfois en bribes de vie en formation continue.

Dans l’espoir d’apprendre toujours et ainsi s’abstenir de décréter l’immuabilité de ce qui pourrait tout aussi bien n’être pas.

Dédié tout spécialement à qui s’en sent concerné.


écrit le 16 octobre 2019, enregistré le 5 juin et monté le 09 juillet 2020
publié dans Douceur à l’État Brut

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2ème partie des Lectures chuchotées dans le noir édition 2020

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2è partie des Lectures Chuchotées dans le Noir – édition 2020 au festival Atlantide

C’était au Lieu Unique LU le vendredi 6 mars 2020.

par le chœur des lecteurs du CIALA, Collectif Interculturel des Auteurs de Loire-Atlantique, sous la direction de Hélène, la mise en scène de Raphaël et Monique Piau-Quinton.
avec les contributions généreuses de Gaëlle et Sébastien Christmann aux violons et Le bel air. en chœur dirigé par Nathalie Fabre.

Au programme de cette 2ème séance :

Guerre

  • Jean-Marc Le Guern : Horizon bleu
  • Uzodinma Iweala : Bêtes sans patrie
  • Pascal Pratz : Recuerdo
  • Bénédicte des Mazery : L’ombre d’un homme
  • Béatrice Nourry : Le courage de Marie

Beauté du Monde

  • Marie Darrieussecq : Le pays
  • Agnès Cognée : Le tombeau des collines
  • Benoît Castillon du Perron : Mourir avec la rivière
  • Kaouther Adimi : Nos richesses

Juste un mot encore, une liste plutôt, le temps de remercier nos lecteurs : Monique Bailleul, Daniel Bercheux, Ghyslaine Garric, Christophe Charié, Anne-Marie Charpentier, Philippe Charpentier, Annick Favier, Rabiaa Girard, Florence Huard, Cécilia Izar, Aurélie Montagnon, André Porchy, Martine Prévost, Clotilde Vieille, Christine Vilbert.


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Guettons le Guetteur

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Extrait du recueil Douceur à l’État Brut, Guettons le guetteur est un texte assez court qui vient sonder du point de vue du spectateur que nous sommes, la raison même de l’action de guetter.

Il est de certaines situations où faire le guet s’impose et le bien faire est parfois vital. Mais le ressort qui offre au guetteur l’énergie nécessaire à la bonne conduite de son action suffisamment passive en somme pour laisser le champ libre aux errances de l’esprit, est ténu et requière de s’alimenter. De sens peut-être ?
Sous peine de rompre.


écrit le 4 novembre 2016, corrigé le 21 juin 2019
enregistré et monté le 5 juin 2020.

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Il y a bien dans ma Ville

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Il y a bien dans ma ville
De ceux qui me confortent
Quand je veux bien encore
Espérer que la vie
Soit à tous si sacrée
Il y a bien dans nos villes
Ceux qui ouvrent leurs portes
[]

Dans nos villes, nos portes et nos postures, sur nos fondamentaux, croquées by Lyncée dans ce poème extrait de la 3ème partie Dans la ville, du recueil Douceur à l’État Brut.


écrit et corrigé le 14 juillet 2019 quand on s’affaire en garden party !
enregistré le 8 et monté le 18 mai 2020


Pour soutenir le travail de Lyncée qui y met du cœur c’est par ici sur Tipeee ou Paypall

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Lectures chuchotées dans le noir 2020 – le CIALA au festival Atlantide à Nantes

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Les lectures Chuchotées dans le Noir – édition 2020 au festival Atlantide

C’était au Lieu Unique LU le vendredi 6 mars 2020.

par le chœur des lecteurs du CIALA, Collectif Interculturel des Auteurs de Loire-Atlantique, sous la direction de Hélène, la mise en scène de Raphaël et Monique Piau-Quinton.
avec les contributions généreuses de Gaëlle et Sébastien Christmann aux violons et Le bel air. en chœur dirigé par Nathalie Fabre.

Au programme de cette première séance :

L’Exil

  • Patrick Deville : Taba-Taba
  • Yuna Tourmen : Deux mondes se regardent
  • Abnousse Shalmani : Les exilés meurent aussi d’amour
  • Arlette Gelabert : Ils rêvaient d’un autre monde
  • Sylvain Pattieu : Beauté Parade

Rencontre

  • Pascale Denance : Un rappel subreptice
  • Leïla Slimani : Chanson Douce
  • Mayra Santos-Febres : Sirèna Selena
  • Hubert Haddad : Premières neiges sur Pondichéry

Après la découverte de l’interrupteur, noir, musiques et lectures ; pour vous… pour toi…


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Enfant de Lumière

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À ma maman, à ta maman, à nos mamans. À nos papas, aux amants de nos mamans, parce qu’on ne sait pas ce qu’elles nous cachent, à la nature, notre maman à tous…

Enfant de Lumière

Ou aussi, Enfants de Lumières, enfants de Lumière ; parlant de moi, je l’ai écris Enfants de Lumière. Tu l’écris comme tu veux, tu le vis comme tu peux. Souviens-t’en puis oublie-le. Deviens grand et lumineux, enfant de la vie. Que tu sois !


écrit le 30 novembre 2018 et corrigé un an plus tard
enregistré le 25 et monté le 27 mars 2020
N’ai pas su le proposer au slam virtuel du confinement de cette semaine là car, la technologie dépasse mes capacités employées au fond du jardin sur ce temps !
Publié dans le recueil Douceur à l’état Brut disponible à la demande sur Bookelis.
Tout savoir sur le recueil Douceur à l’État Brut que tu peux dénicher par ici…

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À Fendre l’Horizon by Trudi

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À Fendre l’Horizon en chanson et en toute modestie par une toute jeune musicienne qui nous offre cette proposition venue du cœur.
Merci Trudi.
Je te remercie également d’inaugurer les contributions externes au projets de Lyncée.

Au plaisir


Retrouve ici l’original, tu verras qu’il n’y a pas photo,, seulement de la complémentarité.


Les autres propositions de Trudi se peuvent entendre au compte-gouttes par ici…

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Il y a les Grands Bonds

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Il y a les grands bonds,
Les sauts de puces,
Les petits bonds et les faux bonds,
Nos cartes à puces et nos astuces
Il y a les bons pas si bons
Et les bons bons

 


Comme il m’amuse de me navrer des regards portés à notre évolution. À moins que je ne me navre de l’amusement de voir les regards portés à notre évolution ?
Voilà que je m’y perds… Autant le vivre en chanson pour singer un mamouth de notre belle France qui n’a lui pas cru bon de nous dispenser de certains de ses regards sur nos évolutions !
N’insiste pas, je ne veux pas m’étendre à propos de Michel S… qui n’a fort heureusement aucun pouvoir ou presque plus…


Ce poème ouvre la 5ème partie du recueil Douceur à l’État Brut, publié voici peu et que tu peux te procurer… Ce beau livre manque à ta bibliothèque comme à celle de tes amis, même si je te l’apprends là.
écrit le 12 février 2017 corrigé le 21 juin 2019
enregistré le 1er novembre 2019 et monté le 3 février 2020


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Dans le Plein de mon Ventre

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Dans le plein de mon ventre, se niche salamandre
L’amour que je te porte à genoux à ta porte
Je le vois là qui entrent enflant ma transparence
Sourires au sortir
Sûr d’y revenir
À quoi bon se méprendre, je ne saurais me pendre
Me faudrait faire en sorte que ses yeux sur moi se portent
Sur le seuil m’étendre quand s’étiole l’errance


écrit le 20 mai 2017 corrigé le 30 novembre 2019
publié le 20 novembre 2019 dans le recueil papier Douceur à l’État Brut que tu peux te procurer…
enregistré le 1er et monté le 2 février 2020


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Je suis Lyncée

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Je suis Lyncée

« Et alors !

– Comme je veux te parler, je me présente et t’indique pourquoi je veux te parler et pourquoi je choisi de te parler. Te parler à toi. Cela me semble naturel. Nous pourrions même cheminer vers un dialogue… Qu’en dis-tu ?

-Dis toujours… On verra après…

-De toute façon si tu n’as pas envie d’écouter ou d’entendre, tu peux cliquer sur pause ou ne même pas lancer la lecture. En fait, se joue entre nous comme en tous liens, même ténu ou furtif, le choix de l’élan dont tu nourris ce lien. Sens-toi ici aussi, libre.

Un temps fait de rien, peut-être, puisque impalpable sans réponse.

-Bon ben j’y vais alors… Je reprends : je suis lyncée,… »

Le son qui en découle dans tes zoreilles juste après le déclenchement de la lecture du fichier attaché à cette insertion au balado de Lyncée met la suite de ces propos de toi à moi en mots ; les miens.


Je suis Lyncée,

Poète en dérangement qui m’arrange
Et aussi réciproquement.
Je ne veux pas grand-chose ;
Je veux juste te parler.

C’est à toi que je parle
À toi et ton sourire
Je parle pour ceux qui se disent libres
Je parle aussi à ceux
Dont les sourires t’amusent
Ou t’effraient
Qui se savent enfermés

Chaque pas dans la prison d’autrui est un pas que tu ne vois pas dans la tienne.
Les pas de ta prison te bercent dans celle d’autrui
Oncarné par delà les incarnations du vivant

C’est à toi que je parle
Forçat de ta colère
Révolté, pris de vie
À toi comme à ceux qui t’enchaînent
Quand tu cries « vivre libre ou mourir »
Le fureur qui est en toi fait déjà le choix
Enchaîné à la vie, tu meurs

Je parle aux bons à rien
Aux prêts à tout
Aux foudres de guerre
De toutes les guerres
Aux parvenus
Comme aux biens nés
Je parle aux nouveaux riches
Aux nouveaux pauvres
Je n’oublie pas les anciens
Et je parle aux bourgeois, les petits et les grands
À ceux qui ont le pouvoir
Et à ceux qui le veulent
Je parle aux écorchés, aux cuirassés
Je parle à tous les moutons, aux solitaires
Aux penseurs et aux libertaires
Aux aliénés et à leurs docteurs
À mes sœurs et à toutes les sœurs
À ton frère et à mes parents,
Aux tiens aussi…
Avant même qu’ils aient la parole, je parle aussi à tes enfants et aux miens…
Je parle aussi aux indécis
Tout comme aux imbéciles
Sur mon clavier
Je parle en moi
À tous les hommes
Même à ceux qui ne m’entendent pas
Ou, qu’ils sont occupés à d’autres choses
Ou, qu’ils n’entendent rien
Je leur parle pourtant.
Oui, c’est à vous que je parle
À toi et lui… à eux là-bas et aux autres encore et en corps

Ô, je pourrais bien poser une question pour engager un dialogue…
On le fait sur les réseaux.
Avec ce que j’entends…
Mais, je crains les réponses
Par là, je crains mon jugement des réponses…
De ne savoir que dire à la lumière et au fiel…
Que mon index barre la porte des mots qu’est ma bouche
Et pourtant, je ne veux pas me taire

Alors je dis
Je dis après avoir pesé de mon mieux
La mise en forme de pensées calquées des sens de mon
Intime
Que je t’adresse ; oui, à toi, aux autres et à elle…
En aiguillons sélectifs
Mes mots à moi
Que ne peuvent entendre tous
Et qui peuvent, indolores je le souhaite,
Au fond de toi, toucher…le vaste toi…
Qui les accueille,
T’inviter à dénicher ta propre boussole
Avec compas et carte vierge,
Sonder ton enfant à toi,
D’un pincement sec ou large, vibrer le lien de lui à toi
Que tu ne l’ignores plus enfin!
Procéder à quelques extractions
En un altruiste délestage
D’inutiles encombrants pour la route

Panser des plaies sur ton cœur d’estropié vers la mort

Que sais-je encore…
Si tu entends, c’est dans l’accueil
Si tu réponds, j’essaie d’entendre aussi

Ou rien
Si je te parle et que tu n’entends rien
Je n’y peux rien et toi non plus
Passons nos chemins qui un jour qui sait se croiseront Peut-être encore un temps

Merci de m’écouter quand tu le veux
Merci d’entendre si tu peux
Et aussi réciproquement.
Poète en dérangement qui m’arrange,
Je suis Lyncée


Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
écrit le 23 juin 2018, corrigé le 2 décembre 2019, et encore le 21 février 2023
enregistré le 6 et monté le 12 janvier 2020


Commentaires reportés de Short édition :

29/01/2023 Orane CP
je t’ai écouté, et je t’ai entendu.
C’est magnifique Lyncée…
– 29/01/2023 Lyncée
Merci Orane. Je ne m’étends pas, je dois cesser toute autre activité pour répéter pour mon récital cet après-midi…
Au plaisir
— 29/01/2023 Orane CP
tu me raconteras plus tard ce que tu fais en récital … avant de venir le faire dans le Jura ? !!! bon après midi donc, l’artiste !
———————————-
24/09/2022 Viviane Fournier
Des mots pour le dire, pour l’écrire … alors on écoute Lyncée …et on ne peut être indifférent !
– 24/09/2022 Lyncée
Chouette Viviane !L’indifférence serait terrible à l’enfant que je suis et qui montre ses productions à ceux qui l’élèvent.
Merci des détours que tu fais à me lire, des sentiments que tu éprouvent et partagent bien qu’ici en négatif comme dans la précipitation, le photographe s’empresse de visionner sans même développer.
Au plaisir
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24/09/2022 Loredana Li ex Haruko San
Une réflexion que j’ai lue et relue et qu’il me plut de relire tant elle fait écho en moi… Merci à toi pour ces mots, bon week-end Lyncée et au plaisir de te lire encore et encore !
– 24/09/2022 Lyncée
Heureux qu’elle exprime en toi Loredana, reviens quand bon te semble.
Au plaisir
— 24/09/2022 Loredana Li ex Haruko San
Merci beaucoup je viendrai promis ! Et c’est sincère !
— 24/09/2022 Lyncée
Tant mieux. Tu peux aussi écouter sur le balado en suivant le lien du commentaire. Tu y trouveras les informations sur mes publications papier.
à bientôt Loredana
—- 24/09/2022 Loredana Li ex Haruko San
Ouiiiii
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24/09/2022 Phil Bottle
Telle une déclaration universelle des fois de l’homme. Parler, dire, dans l’espoir d’entendre et d’écouter. Nous vivons tous et toutes dans un étrange et invisible carcan. Est-ce son dérangement qui l’arrange, ou le poète qui s’arrange? Les deux, puisque le second ver confirme la réciprocité… Une déclaration digne des aèdes et des oracles d’antan.
– 24/09/2022 Lyncée
Merci Phil de ta lecture et des compliments que tu adresses à ce texte.
Au plaisir de nos prochains croisements
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14/09/2022 Ginette Flora Amouma
Étrange , quelqu’un me parlait … et je n’avais pas capté …. alors que j’attendais qu’ on me parle .
– 14/09/2022 Lyncée
En définitive, tout semble s’être bien passé pour toi Ginette.
à bientôt
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07/11/2021 Ninn’ A
Enchantée, Lyncée 🙂 moi c’est Jeanne, ici en tout cas. Nous ne pouvons effectivement pas obliger les gens à nous entendre et encore moins nous écouter. quant aux gens qui se disent libres, est-il possible d’être libre à part dans ses pensées ? quant aux idiots, idiots pourquoi, idiots par rapport à qui ? la relation à l’autre n’est pas facile 🙂 à plus et bonne journée !
– 08/11/2021 Lyncée
La relation à l’autre s’adoucit quand celle à soi devient possible, les difficultés restent à conjuguer.
Merci de tes lectures, de cette réponse à cette présentation en salutation à l’autre.
Au plaisir
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17/10/2021 Marie Quinio
Après avoir vu quelques commentaires de vous ici et là je m’étais dit que je passerais vous découvrir. Et en parcourant les titres de votre page celui-ci m’a paru la meilleure façon d’engager le dialogue 😉 Originale cette présentation ! Après une première lecture, j’écoute la version podcast.
– 17/10/2021 Lyncée
Une entrée vers mes authenticités qui fondent des rencontres sans surprises in fine lorsque nos êtres de chairs se trouvent dans un espace-temps commun. Nous n’avons pas pris rendez-vous, je t’invite à poursuivre par d’autres entrées si le cœur t’en dit ; les oreilles font leurs propres percées. Prend soin d’elles comme de toi jusqu’au plaisir de poursuivre nos échanges.
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29/07/2021 Mickaël Gasnier
Salut Lyncée…Vous parlez beaucoup et à beaucoup de monde finalement ! ;-))À bientôt sur nos lignes, si le cœur vous en dit
– 29/07/2021 Lyncée
Bonjour Mickaël,Surtout à ceux qui me prêtent l’oreille, leur nombre est fluctuant.
Il m’arrive de me taire et c’est le plus courant.
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slamé le 09/01/2020 au temps des Copains (bar) à Nantes avec l’association Slam Poetry Nantes ou sur Slam Poetry – le site de l’association
Ce soir là, il y avait qualification pour le festival Mokikoz
Une semaine plus tard au petit théâtre de la ruche
Bafouillé le 23 février 2020 en un lieu nouveau pour moi et des plus agréables : le Manoir de Claudine, la Châtaigneraie, pas sous mon meilleur jour. Fatigue quand tu me tiens !

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783 – Bouteille de Champagne

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783 – Bouteille de Champagne

 

Contenant chic post rétro
À l’étiquette d’avant néo
Tanière d’un beau trio

 

Mer tranquille d’apparence
Met en scène les danses

 

Pétillent sautillantes bulles
Coooooordooooooonobulle

 

Jusqu’à volibulle envolé
Autoporté et transporté

 

Trio choc de l’écrin chic
Sans chichi ni chocho
Toujours prêt, toujours prompt
À secouer par instants pour que saute le bouchon ¡

Servir

 


Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
écrit le 13 juillet 2016, soit à peine plus de 3 mois après la véritable rencontre de ce trio là. Oui, des gens bien intentionnés pourraient m’inviter à perfectionner la vitesse de mon calcul…. Mais quand tu offres un poème, tu ne calcules pas… corrigé le 21 juin 2019
enregistré le 31 octobre et monté le 4 novembre 2019


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L’Aveugle qu’il te Faut

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L’aveugle qu’il te Faut

Baladons-nous un peu à l’écoute de quelques flots de pensées intimes de celui que tu vois, que tu croises, qui vis à tes côtés et qui ne te vois pas. Dans sa tête, un instant, là, juste derrière ses yeux car, le plus souvent il en a, des yeux… Quelque chose derrière aussi ; ainsi qu’un cœur comme on le lui souhaite. Un cœur avec de tout dedans, des peurs et des désirs, de l’amour, des chansons, et même une image de lui !
Tu vas voir ça comme c’est dingue !


écrit le 4 décembre 2016 et corrigé le 16 juin 2019
enregistré le 25 et monté le 29 octobre 2019


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environ 5 heures de travail pour te le proposer ici

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L’espoir en verve – haïkus

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L’espoir en verve – haïkus dialogues

Minuit sous la pluie
Tant qu’il y a de la vie
Ben il y a de l’espoir


Puis tombe la pluie.
Rieuse. L’espoir fait vivre.
Lors, tout va bien se passer.


Enfin à midi
L’œuf et la poule ne sont plus
Lointains fantômes aux rebus


Jusqu’à l’inévitable
Fabuleuse ineffable
La morte saison


écrit le 17 février et modifié le 3 avril 2017
enregistré le 21 juin et monté le 22 septembre 2019

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Destination Moelleuse

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Destination Moelleuse

L’enfant sauvage sommeille au creux d’une main qui veille.
Songes inédits aux couleurs de la vie,
Rêves anéantis des lumières de la nuit,
L’enfant sauvage s’éveille encore plein de sommeil.

Mer des mers, vois ma prière noie-moi sous tes fers.
Crêtes, creux déferlent sous voiles pleines.
Devant, Ciel, Bleus, dévoilent la plaine.
Intime instant.
Amère mer, un peu plus frères, nous voilà pères

Aux barbes qui survivent aux douleurs de la veille,
Aux yeux déjà usés, sous leurs paupières alertes,
Aux loqueteux vêtements respirants leurs âmes.

De vieux va-t-en guerre qui ne savent si les pertes
En valaient la chandelle.
Inquiets de nos femmes,
Du repos qu’on nous doit, de leur repos à elles.


écrit dans le train au sortir de ma dernière visite à mon ami Yann fraichement installé à Brest pour reprendre des études de lettres modernes
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

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Au Seuil

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Au Seuil

C’est Pégase qui t’emporte si tu passes les portes
Il suffit de dire « Vole ! », et sur son dos t’envole
Dépasse les cohortes, misérables cloportes.
De ses ailes d’argent, t’amène au firmament
Si tu poursuis l’envol… Vas-y, la course est folle
Ne ferme pas les portes ou la Terre t’attend
Les hommes et leur argent, les hommes et leurs tourments
Vas-t’en tant qu’il est temps.


écrit avant le 30 janvier 1996
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

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Haïkus – Déclinaisons mais pas queue

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Déclinaisons mais pas queue

Voici un balado, de ceux qui ont de quoi remettre quelques unes de tes idées en place de sensations vives comme moins

Chaleur…plaisir…faiblir…homme…automnaux…empourprent…brutale…profond…l’hiver…zizi…printemps…fleurs…jouer……


écrit le 13 mai 2017
enregistré le 21 juin et monté le 05 août 2019 – 4:30 de travail


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Allers-Retours et Sacrifices

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Allers-Retours et Sacrifices

On piétine, on tape nos cinquante otages.
De colère on se moque des cent fesses en cage,
Car ici, on ne marche, que pour dire au préfet
Que ses p’tits sont des vaches, qui rient de leurs méfaits

A monsieur de répondre, qu’il n’est pas le Bon roi,
Duchesse de nous pondre, des traités de Bon droit.
Monarque au piédestal, sous notre cathédrale,
Tes hordes sont brutales, entends, le peuple râle.

Incendies et pavés, demain seront tombés,
Nous enterrerons nos cendres, sous une couche béton,
Pour qu’un jour Alexandre, goûte de son téton ;

Et puis de temps en temps, pleure les retombées.
Si fort qu’il commmémore, les monuments aux morts,
Si fort que le temps, lui jettera un sort.


écrit à l’automne 1995 (manif CPE) et, retouché avant le 30 janvier 1996
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

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À moi les miettes…

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À moi les miettes…

Une demande aussi simple que vorace de l’absolue nécessité dans le respect du possible pour l’autre.


Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.


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écrit le 24 mai 2017 et corrigé le 21 juin 2019
enregistré le 21 juin et monté le 20 juillet 2019 – 3 heures de travail environ

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Ma P’tite Saignée

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Ma P’tite Saignée

Griffouille de poème, pour te dire « Je vous aime.
Voilà déjà Noël, tu es toujours Si belle
Tu es restée la même, qui n’aime ni le tandem
Ni la liberté frêle. Mais qui aime les dégels

D’innombrables banquises, et que cesse la brise.
J’aime le désarroi, quand l’hiver tombe froid
Préférant la surprise à cette fine brise
Naissante je le crois, d’un besoin de « chez soi ».

Que ne t’ai-je dis déjà, Si ce n’est qu’il y a là-bas,
Des armées de damnés, qu’il faut sans cesse déjouer
Si je veux ici bas, exterminer ceux-là,

Sortir droit et vainqueur, tout l’amour de mon cœur
Petit cadeau d’amour, qui se veut sans détour
Je ne connais de peur qui retienne ce cœur


enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

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Absence

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Absence

Absence d’une présence
Une exquise présence,
Douce et intense,
Celle d’un doute absent.
Sous un rude ciel
Confus d’un goût miel
Brutal coup béton
Porté d’un affront
Blessure au scalpel
Abandon du duel
Le ciel est un don
L’orgueil Si tampon
Masque espérance
« L’espoir fait vivre »
N’empêche de mourir
Crainte de l’absence
Crainte du manque
Tue en silence.


écrit à l’automne 1992
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

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Haïkus pour ma planète

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Haïkus pour ma planète

Réchauffement climatique, cataclysmes, responsabilités, le tour de la question en poésie, avec quelques haïkus de mon cru.
Synthétique donc, le tour !

Je t’en parlais voilà peu et les voici tout chauds sortie du montage de mon canapé. Écrits pour un concours pour la gloire et la bonne cause…
Leurs versions textuelles par ici…


écrits le 6 avril 2019
enregistré le 21 et monté le 25 juin 2019
Comme je ne sais pas faire d’enregistrements à l’extérieur, il s’agit comme on peut le remarquer d’un montage opéré en glanant à La Sonothèque sous licence Creative Common


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Elle est si belle

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Elle est si belle

Elle est si belle
Et quand elle pleure aussi
Elle est si belle
Et pourtant je m’enfuie

Elle est si belle
Et, quand elle dort aussi
Elle est si belle
Et, même après minuit


écrit le 21 novembre 2016
enregistré le 1er mai et monté le 4 juin 2019

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La Charrue devant les Bœufs – Haïkus en déclinaisons

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Haïkus en déclinaison sur l’expression populaire avec une charrue et des bœufs

Si l’expression populaire qui évoque le sot laboureur qui procèderait à l’envers et contre tous avis notoires en plaçant ses bœufs derrière sa charrue est bien connue de tous, l’on s’est bien peu soucié du regard des bovidés quelque peu évidés qui prirent part à cette insertion du langage des hommes et bien malgré eux, tandis que la nature les appelaient. Eux aussi…

Au fil de presque toutes les saisons car, lorsque la terre fut trop dure pour le laboureur et que son travail ne pu plus être au temps de l’été de quelque vénal intérêt agraire, ceux-ci s’évanouir ; justement, dans la nature…

Rien ne nous indique pourtant de quelle manière on tira la charrette des foins et des blés.


écrits le 7 février 2017
enregistré le 1er et monté le 21 mai 2019

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À fendre l’Horizon

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À fendre l’horizon

À fendre l’horizon
Je peux t’aimer les pieds sur la Lune
Et décrocher la Terre pour la pendre à ton cou.

Je peux t’aimer les pieds sur la Lune
Et pour t’épater, courir les quatre cents coups
T’offrir ce médaillon

Je peux t’aimer les pieds sur la Lune
Et vraiment n’importe où pourvu que ce soit doux
Rentrer à la maison
Avec ce médaillon
Pour toi mon horizon


écrit le 12 juillet 2015 corrigé le 16 juillet 2016 puis, le 2 mai 2019
enregistré le 1er et monté le 17 mai 2019

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J’ai peur

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J’ai peur

Peu après qu’elle m’ait dit « J’ai peur »…, j’engageai en soumettant le tout premier poème que je commis dans mon tout premier presque officiel ping-pong littéraire qui nous offrit de peaufiner les règles mises à dispositions dans ces pages.
Merci donc à Martine qui joua le jeu pour une partie dont les bases prolongèrent à l’épuisement la partie… et au plaisir d’une prochaine…


écrit le 20 octobre 2016
enregistré le 1er et monté le 08 mai 2019

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