Miroir, miroir, mon beau miroir

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Miroir, miroir, mon beau miroir, dis-moi donc qui Je suis
Montre-moi la surface, dessin de mes contours,
Que je vois toutes les faces, enfin sous leur vrai Jour.
Miroir, miroir, mon sûr miroir, dis-moi donc qui Je fuis.


5 de 14 dans Qua o Ess d Omb
9 de 25 dans Quand on essore des Ombres

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BAM BOUM, BAM BOUM

BAM BOUM, BAM BOUM

Bat le cœur qui m’habite
Boum bam, boum bam
Pulsion vitale organique
Bam boum, bam boum
Depuis les premiers jours
Boum bam, boum bam
M’accompagne inlassable
Bam boum, bam boum
Dans un départ carnaval
Bam boum boum bam bam boum boum bam
De berceuse viscérale
Boum bam bam boum boum bam bam boum
D’un muselant confinement
Bam boum boum bam bam boum boum bam
De trash noisy distroy québlo sur bout de bande FM
Boum bam bam boum boum bam bam boum
Dans une entrée du tonnerre

BOUM
Chute vertigineuse à la lumière étroite
Wrin wrin, wram wram
Gueuler, crier à s’en époumoner
Wram wram, wram wram
Découvertes infinies boum wrin
Bam boum, bam boum
Dans un isolement yeux fermés
Wrin wram, boum bam, wrin wram
Boum bam, boum bam
Explorations, apprentissages
Bababoumta, bababoumta
Apprentissages acharnés
Bababoumba, bababoumba
Et d’autres plus aisés
Boum bam,boum bam
Station verticale et puis,
Bam boum, bam boum
Apprendre encore
Boum bam, boum bam
L’aventure sans fin
Bam boum, bam boum
Peut-être même sans but
Boum bam, boum bam

Dans un désert d’abandonnés
J’ai erré bien longtemps
Bam boum, bam boum
Suivant et rebroussant
Bam boum, bam boum
Pistes et incertitudes
Boum bam, boum bam
Doutes et intentions
Bam boum, bam boum
A m’en mordre la queue
Boum bam, boum bam
A en tuer l’amour
Bam boum, bam boum
Qu’enfin mais la mort
Boum bam, boum bam
J’ai choisi de périr
Bam boum, bam boum
Pas de mort mais de vie
Boum bam, boum bam
Spectateur de moi-même
Bam boum, bam boum
Dans mon cercueil de verre

BADABOUM (big)
Tu as laissé dans l’air
Voler un baiser qui en a
Soufflé le couvercle
Baboum bababoum
Tu m’as embrassé
Baboum bababoum
On s’est embrassé
Baboum bababoum
Et nos cœurs de s’aimer
Et nos corps de se lier
Baboum bababoum
Dans un dernier baiser
Baboum bababoum
Et nos corps de s’aimer
Et nos cœurs de se lier
Baboum bababoum
Dans un dernier brasier
Baboum bababoum
Et nos corps de brûler
Et nos liens de baiser
Baboum bababoum
Dans un dernier amour
Baboum bababoum
Qui retient mal baisée
La mort loin de nous
De notre amour tant
Que des vies renaîtront
Nouvelles chaque jour
Dans ton sourire au mien
Dans tes bras de velours


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Ténébreux murmure

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Ténébreux murmure

Entre solstice et équinoxe
Et ailleurs

Caverneuses pensées
Prophétiques !
Pensez donc
Narcissiques ? Peut-être

Implacable lucidité
Lucidité ou non

A chacun son chaos Je vous dis le mien


écrit le 5 avril 2001
3 de 14 dans Qua o Ess d Omb
5 de 25 dans Quand on essore des Ombres

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Lumière sourde

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Lumière sourde

Le soleil soufflé par le vent, comme une bougie par le vœu d’un enfant.

Sous la barbe du chasseur se murmure une chanson
Où se mêlent pêle-mêle, de la nation
Des filles, des rires et du bon vin
Des phallos, des cocus, et des coups de fusils

Dans l’costar du loser, se terre un portefeuille
Où se rangent bien droites, des cartes de visites
Des cartes de crédit, des lettres inédites
Un trèfle à quatre feuilles et des livres de comptes.

Sous le casque militaire, sourit le beau troufion
Où hurlent à tous vents, des ordres des sergents,
La photo des enfants, les chants du régiment,
Le goût de l’échec et les rêves d’avant.

Dans la tête du facho souffle un vent continu.
Ne perce ni lumière, ni espoir de raison,
Juste un hurlement féroce, quelques aboiements
Une forte contagion et pas de rémission.


écrit en février 1997
2 de 14 dans Qua o Ess d Omb
3 de 25 dans Quand on Essore des Ombres

Publié dans Douceur à l’État Brut (2019) sous le titre Le soleil soufflé par le vent, que tu peux écouter avec la voix de l’époque Portraits Clichés -Lumières Aveugles

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Elle était belle et nue et…

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Elle était belle et nue et

Son onde roudoyante sur la bande passante
De mon amour voyeur, de mon amour viseur
D’ébranler l’indécente geôle jolie, oppressante
Du poète mort-né, de l’enfant vieillard
De l’enfant borné, du poète trouillard
Elle était belle et nue, et
M’a donné un baiser.


écrit en janvier 2000
1 de 14 dans Qua O Ess d Omb
2 de 25 dans Quand On Essore des Ombres

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Marcher

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Marcher

Marcher sur le fil de la délivrance
Courir à la lumière
Survoler mon ennui
Parler un peu
Et puis aller
Dormir.


Certainement le plus ancien enregistrement d’un poème avec ma voix. Jamais monté à l’époque et à partir d’une prise de son épouvantable, voici ce que ça a pu donner aujourd’hui avec 3 heures de recherches pour 9 secondes à vous livrer.


écrit le 12 septembre 1997, correction du 28 septembre 2018 avec ce qui ressemblerait bien à un lapsus (fils au lieu de fil ;-p

enregistré le 20 août 2000 et monté le 28 septembre 2018 (5 heures de travail)
7 de 14 dans Qua o Ess d omb
12 de 25 dans Quand on essore des ombres


Pour soutenir le travail de Lyncée qui y passe des heures, c’est par ici sur Tipeee ou Paypall

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