Une soirée poésie, deux collectifs, trois dimensions : voix, musique et danse et de quoi nourrir tous les sens !
Le mariage de ces deux spectacles tient à la rencontre déjà ancienne entre Roland pour Harpsychés et Samuel pour Faire corps, et leur désirs respectifs de rencontrer le public du DIX à Nantes. Les circonstances firent l’opportunité que nous construisions la suite avec toi.
« Harpsychés » – « Faire corps »
Elle est prévue comment cette soirée?
Tout commence pour toi vers notre rencontre par la réservation gratuite via Hello asso, et le cheminement de ton corps avec tout dedans au lieu et à l’heure dite.
Chaque spectacles dure une heure.
Le bar ouvre à 20h, le temps de t’installer, tranquille.
Harpsychés débutera à 20h30.
Un entracte d’une trentaine de minutes pour te rafraîchir les papilles, te dégourdir les guibolles ou ce qui t’ira le mieux.
Faire corps arrivera à 22h.
Tu pourras à la suite échanger avec les artistes autour des autres verres, de ce qui t’auras plu ou moins plu, de leurs œuvres sonores et livresques à ta disposition, des temps qui courent, ont courus et à venir.
Au plus tard à minuit, le public se rappellera que la maison de quartier est dépourvu d’un service hôtelier en dépit de tous ses efforts pour nous offrir les meilleures conditions d’accueil.
Que sont donc ces spectacles ?
Harpsychés
en plein dans tes oreilles
de 20h30 à 21h30
Trois poètes rien que pour toi, tes oreilles, nerfs et autres chairs, si chers à ces trois auteureuses aussi organiques qu’éthérées, trois voix humaines, et une quatrième, la harpe, dans les buées aux surfaces des psychés.
Harpsychés, à la croisée des interpénétrations de nos intimes, où déposer armes et bannières, où s’animent les figures envisagées des figurants déphasés que des émois gouvernent. Une rencontre, là, d’eux à toi, et six autres entre ces trois que voici quand Lyncée découvre la Hure-langue de Roland, pour Roland la Douceur à l’état brut de Lyncée, et que ce dernier invite Mouna, harpiste, chanteuse et poétesse, et que triangulent les mots des cœurs qui s’enchantent.
Ajustons nos miroirs écorchés et redessinons les reflets ébréchés, que les folies des mondes ne nous tuent avant que nous y consentions. En chemin, allons. Allons dans les dedans et au-delà des dehors, admirer le furtif, l’éphémère, unique permanence. Allons dessous les peaux, en quête des onguents des cœurs, de ceux qui laissent traces de leurs bons soins. Goûtons de ces vers-là, goûtons voir la vie aux lettres comptables de ce qui naît dans les passages des émotions aux mises en forme des pensées.
Un chiffre encore, car Harpsychés c’est une bonne heure que l’on préfère aux mauvaises, qui combine les compositions musicales de Mouna aux vers de Roland et Lyncée comme au siens. Nous ne verrons plus la mort de la même façon ; nous la verrons, en somme, en miroir du vivant qu’elle façonne.
Que se vivent nos vies !
Présentation Harpsychés et sa bande annonce par ici…
tandis que pour réserver gratis je vais sur Hello asso
Faire corps par OXO de 22h à 23h
« Faire corps, c’est ainsi que s’intitule le second album d’OXO, que le groupe dévoilera en lui donnant vie sur scène. Faire corps, une entrée en matière qui, en deux mots, définit, mieux que n’importe quelle étiquette, cet objet sonore et visuel non identifié qu’est OXO, fusion d’un poète slammeur (Sam), d’un musicien chanteur (Lénaïc) et d’une danseuse (Gene).
Sur scène, tous les trois font corps, vibrant d’une même intensité, en constante interaction, connectés et branchés sur la même fréquence émotionnelle. Si les concerts font assez rarement l’objet d’un travail scénique approfondi, ceux d’OXO affirment eux une forte dimension visuelle, presque théâtrale. A chaque « chanson » correspond un tableau, où mouvements, interactions et chorégraphies résonnent avec le propos du morceau. La danse répond aux mots et aux sons, leur donnant corps, les incarnant dans une interprétation jamais littérale.
Au commencement, le verbe. Celui de Sam, qui slamme, jongle et compose avec les mots comme on le ferait avec les notes. C’est le son qui compte d’abord, le sens vient ensuite, souvent multiple, se dévoilant au fil des écoutes. Il faut donc s’immerger dans ce flot (flow) lexical et poétique comme on plonge dans la musique ou une image, sans chercher à tout comprendre. Mini-symphonies de poche évoquant parfois les comptines mélancoliques de Yann Tiersen, la musique des instruments étreint alors celle des mots, dans un corps à corps fécond. »
Extrait de l’article de Tranzistor l’émission 135 du 18 avril 2024
Avant l’aube, un extrait en vidéo par ici…
Et si enfin je me décide, c’est sur Hello asso que je réserve gratos