Inanités inclusives

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Inanités inclusives

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inanités inclusives
Je ne suis pas sis genre Je ne suis pas un homme Je ne suis pas une femme Je ne suis pas transgenre, ni d’une combinaison de sexes mêlés
Je n’ai pas la peau claire Je ne suis pas blanc Je ne suis pas blanche Je ne suis pas blanche
Je n’ai pas la peau teintée Je ne suis pas noir Je ne suis pas noire Je ne suis pas colorée
Je n’ai pas perdu la vie Je ne suis pas décédé Je n’ai pas disparu Je ne suis pas morte
Je n’ai pas la santé altérée Je ne suis pas malade Je ne suis pas malade Je ne suis pas malade
Je ne connais pas d’invalidité Je ne suis pas handicapé Je ne suis pas handicapée Je ne suis pas tarée
Je ne suis pas chauve Je ne suis pas dégarni Je ne suis pas échevelée Je ne suis pas tondue
Je ne suis pas beauelle je ne suis pas beau Je ne suis pas belle Je ne suis pas beauelle
Je ne suis pas vilaine Je ne suis pas vilain Je ne suis pas vilaine Je ne suis pas vilaine
Je ne suis pas visible Je ne suis pas ce que tu vois je ne suis pas ce que tu vois Je ne suis pas visible
Je ne relève pas d’un groupe Je ne suis pas d’un groupe Je ne suis pas de l’autre moitié de l’humanité Je ne suis pas d’un ghetto, d’une minorité, d’un milieu
Je n’ai pas d’aubédience je ne suis pas croyant je ne suis pas croyante je ne suis pas mécréante
J’ai quelques doutes Je ne suis pas incrédule Je ne suis pas incrédule J’ai quelques certitudes
je ne sais pas écrire Je ne suis pas auteur Je ne suis pas autrice Je ne suis pas auteureuse

Je ne suis pas

je ne suis pas

je ne suis pas

Je ne suis pas poète


écrit le 20 septembre 2021 et retouché ce jour lors de la mise en ligne.
Qui a dit qu’on ne ferait un poème dans un tableau en html et des bribes d’écriture inclusive pour une langue qui ne l’est pas tout à fait encore, bien que nous y travaillions ?

écriture inclusive qui n’exclurait pas les aveugles !

Perso, dans un souci d’inclusivité de notre langue, le français, conjugué à celle des êtres qui le lisent, je rejette les points et tirets typographiques de toutes sortes. Pragmatique, ceci ne tient pas à une esthétique visuelle particulière, mais à la seule nécessité d’une compréhension orale de ce qui est lu par des moteurs de synthèses vocales comme cette poésie-ci.
Aussi, je privilégie la construction de mots sans séparateurs, pour les employés uniquement lorsqu’ils s’avèrent indispensables au sentiment d »inclusion, des lecteureuses de mes pages !
Et si le contexte mérite que la sonorité souligne un caractère heureux ou l’y adjoigne pour l’ensoleiller, je favorise des terminaisons en « eureuses » plutôt que les fameux « eurices » qui pullulent et fourchent les langues en cisaillant les tympans sur l’achèvement de la lecture.

à retenir

Ainsi, retiens que lorsque tu écris pour rendre publique ton article sur des écrans, l’écriture inclusive en train de se normaliser en usant de séparateurs notamment, tend à exclure les bigleux et autres aveugles de la compréhension immédiate de ton propos.
Qu’il est pour euelles, préférable de combiner des mots qu’une voix synthétique ou produite par une intelligence artificielle saura rendre de manière audible et faisant sens au plan sémantique.
Que si les sons de terminaisons peuvent coïncider avec l’ambiance de ton propos ou avec ton intention d’auteureuse, les lecteurs qui n’y voient goutte s’en porteront d’autant mieux !

Propageons...

pol’n reçoit Harpsychés (Nantes 44)

un cerisier et une harpe, l'affiche du récital poétique Harpsyché

Pol’n accueille Harpsychés

Récital poétique Harpsychés en plein dans tes oreilles !

Trois auteureuses rien que pour vous, de leurs recueils à vos accueils dans la clarté des arcanes de la harpe de Mouna comme en solos. Serpentins d’alambics, dédales tortueux, voix lumineuses stratosphériques et galaxies intimes à cheminer ensemble juste pour voir. »

Pol’n accueille Harpsychés : Rolan Cornthwaite, Mouna Khalifa et Lyncée combinent les mises en voix et en scènes de leurs poésies au-dehors des pages qui les confinent d’ordinaire, et vous les livrent ici pour la première fois ensemble.


  • Ouverture du bar à 19h
  • début du récital à 20h pour 1h05 environ
  • échanges avec le public

Il est vivement recommandé d’arriver un quart d’heure à l’avance.


Présentation élargie du récital Harpsychés

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L’inouïe chance

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L’inouïe chance

La chance de vivre.
Celle de l’improbable vibration qu’est la vie.
L’inouïe chance.
L’inouï de chaque instant.
Celui de l’ordinaire, de la respiration, de la pulsation cardiaque, des crépitations du système nerveux.
L’inouï qu’arrive de l’extraordinaire, du palpitant, du plus vibrant, du déchirant.
La chance de vivre.
La chance de pouvoir considérer cette chance et s’en réjouir, s’en lamenter ou la bouder.
L’inouïe chance de vivre et regarder la vie.
La chance de vivre la chance, les enchantements et leurs pendants.

La chance de mourir.
Celle de percevoir que s’estompe le vibrant de la vie.
L’inouïe chance.
L’inouï d’un instant.
L’inouï des souffrances exponentielles de l’arrachement à la vie, de la déflagration en rupture des conditions de l’homéostasie.
L’inouï de la douceur paisible de l’aspiration au passage, des maux dissous aux brumes de l’universalité en appartenance.
La chance de mourir.
La chance de pouvoir considérer cette chance et s’en réjouir, s’en lamenter ou refuser.
L’inouïe chance de mourir et d’avoir vue la vie.
La chance de vivre la chance, les enchantements et leurs pendants.

la chance d’avoir vécu.
Celle d’être mort.
L’inouïe chance qu’est l’amour !


Poème publié sur Short en 2022


Report des commentaires :
1———————————-
30/12/2021 Léonore Feignon
Vivre et mourir … oui tant de chance !
– 30/12/2021 Lyncée
D’autant que cette chance nous offre dans ses imbrications, celle de nous lire et faire lire comme ici.Au plaisir Léonore et merci de ta visite
— 31/12/2021 14:08 Léonore Feignon
Oui c’est vrai le partage est important ! à bientôt et bonne journée.

à toi la suite

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Miroir, miroir, mon beau miroir

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Miroir, miroir, mon beau miroir, dis-moi donc qui Je suis
Montre-moi la surface, dessin de mes contours,
Que je vois toutes les faces, enfin sous leur vrai Jour.
Miroir, miroir, mon sûr miroir, dis-moi donc qui Je fuis.


5 de 14 dans Qua o Ess d Omb
9 de 25 dans Quand on essore des Ombres

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Quand il n’y a qu’à écrire

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Quand il n’y a qu’à écrire, se repasse le film. Le film que je préfère avec tout moi dedans et une femme toute elle, l’inouïe elle, mon Isabelle.
Elle aime à ce qu’elle dit, les temps passés à embrasser le temps qui passe autour de nous, qui nous enroule, et où se roulent, nos hanches en quelques pas sur tant des temps qui filent des paumes pressées pour la danse.
Il aime, quand elle lui dit, qu’elle réponde ou bien engage, qu’elle dise les mots, l’élan, et les sourires. Ceux qu’ils échangent, ceux qu’ils suscitent aussi. Il aime à ses côtés, les mots, les pas, les rires, la musique des silences, en nous et dans tous leurs états.
Elle aime qu’il aime, et l’accueillir, et la rejoindre, la cueillir et la humer dans le cœur des étreintes, qu’elle aime. Il aime qu’elle aime, aime toute la vie et lui aussi. Les rendez-vous qui font les temps qu’ils font, et les récits, ceux d’elle et lui, dedans la vie, dans les mesures qui décomposent. Et leurs étreintes.
Il aime les mots, les siens, qu’ils viennent du cœur, de la raison, ils chantent les douces chansons, et les horreurs, leurs épouvantes. Ils chantent aux unissons des fragilités vraies et fortes de se sentir, juste se sentir. Pour elle aussi les mots de lui composent les doubles hélices de l’ADN, leur Amour Des Nous. Elle aime les mots qu’ils partagent, échangent, s’empruntent, se disputent, s’offrent et inventent, redéfinissent. Elle aime les mots en extensions des sens, à l’expression des corps.

Elle est là, dedans son corps et toute sa nudité. Elle s’est déposée là, dedans les murs de la maison dont j’ai la clef. Elle s’est endormie, dedans mon lit tout contre moi, mon corps et moi.

Dans le souvenir d’elle, de quelques heures passées, et je me love à elle, elle qui s’en est allé vers nos incertains temps de prochains croisements envisagés. Et je l’écris, le lui écris. Et je vais m’endormir, contre sa peau, sa nudité, de tout son corps la confiance au-dedans et elle.
Un titre encore, le pitch ensuite, après la mort. Le titre alors, eux dans le monde autour d’eux.
À revoir ce titre, hein ?


déjà publié sur short édition, en voici une version sonorisée par Manon, une voix de synthèse Acapela.


Report des commentaires :

14———————————-
23/01/2023 Alice Merveille
Un grand plaisir à te relire Lyncée !
– 24/01/2023 Lyncée
Plaisir de nos croisements que je partage. Merci Alice
13———————————-
23/01/2023 Orane CP
Une écriture qui touche au coeur et au corps…
– 23/01/2023 Lyncée
Merci Orane, cette formulation simple du compliment me touche
12———————————-
18/12/2022 Guy Bellinger
Un style très particulier, qui oblige le lecteur à s’arrêter sur les mots et groupes de mots, pas toujours enrobés du reste de la proposition, pas toujours séparé par la ponctuation courante mais toujours palpitants. c’est un texte de l’union vibratile des corps et des âmes, très poétique.
– 18/12/2022 Lyncée
Merci Guy d’avoir pris soin de développer ton commentaire. Qu’il faille s’arrêter, c’est bien le reproche que je me fais souvent, c’est aussi la sotte exigence aux lecteureuses d’avoir à fournir un effort, c’est mon impasse le plus souvent. C’est chouette que tu l’ais apprécié !
Au plaisir de prochains croisements.
11———————————-
01/11/2022 Jean-Louis Blanguerin
J’aime cette recherche dans les mots, les expressions, le rythme. J’aurais classé ce texte dans les poésies plus que dans les nouvelles…
– 03/11/2022 Lyncée
Merci Jean-Louis,Je dois y réfléchir, puisque ta suggestion fait écho à un autre commentaire. Il manquerait à mon sens une sous-catégorie pour la prose poétique.
Merci de ta lecture aussi et belle journée à toi
10———————————-
29/10/2022 Viviane Fournier
J’ai vraiment aimé … un vrai ressenti sur les lignes et une belle écriture qui surprend les émotions pour les soulever encore davantage … c’est beau !
– 30/10/2022 Lyncée
Merci Viviane, c’est toujours bon de te lire. Reviens quand tu veux !
Au plaisir
9———————————-
29/10/2022 Annabel Seynave-
Les images sont belles, l’écriture sobre et efficace, c’est porteur de beaucoup d’émotion et de sensualité. Bravo !
– 29/Lyncée
Chouette ! Merci de ce retour Annabel, si la sensualité est portée, j’ai touché une part du but de mon besoin d’écrire ce soir là.
Au plaisir
— 29/10/2022 Annabel Seynave-
😌😘😊
8———————————-
29/10/2022 Phil Bottle
Très beau texte, Lyncée. Merci du moment.
– 29/10/2022 Lyncée
Merci Phil de ta lecture
7———————————-
29/10/2022 Alice Merveille
Une écriture à la musique des mots tout à fait particulière… une musique un peu durassienne…
– 29/10/2022 Lyncée
Vous vous passez le mot !Heureusement, j’aime à lire cette auteureuse dont bien des pages font mon régal. Merci de ton passage sur mes pages Alice, et au plaisir
6———————————-
29/10/2022 Daisy Reuse
Ecrire avec cette jolie plume à l’encre d’amour qui effleure les corps et les coeurs…C’est très beau.
– 29/10/2022 Lyncée
Merci Daisy du partage de ton appréciation, de ton imprégnation.
Au plaisir de goûter à nos prochains mots aux cœurs.
5———————————-
29/10/2022 Sabine Cario
Très joli poème.Je suis très heureuse pour toi (et pour Isabelle) qu après la bataille et l angle aigu dans l amour tu connaisses l harmonie et la courbe dans l amour. Je te souhaite et vous souhaite de marcher, pédaler, danser longtemps sur votre joli chemin
Big bisous
– 29/10/2022 Lyncée
Merci Sabine de tes mots, ta lecture. En revanche, les références à Carlos ;-p
à tout bientôt
4———————————-
29/10/2022 Denis
Une chanson à chanter à deux, dans un murmure ou à pleine voix.
– 29/10/2022 Lyncée
Chiche ! Tu nous proposes une musique, j’offre une voix !Au plaisir Denis, merci de ton passage sur mes pages.
3———————————-
14/09/2022 JL DRANEM
Une écriture cinématographique, c’est à dire à24 images seconde… pour obtenir la meilleure des persistances rétiniennes.On rejoint en cela l’écriture de Marguerite Duras comme citée précédemment.
– 16/09/2022 Lyncée
Merci JL, du détail du compliment qui vient me toucher plus pleinement par la meilleure compréhension qui est mienne.
Au plaisir
2———————————-
10/09/2022 Hortense Remington
Une écriture singulière, belle et puissante ! J’aime !
– 10/09/2022 Lyncée
Merci Hortense
1———————————-
28/07/2022 Eva Dayer
Une écriture qui m’a fait penser à Marguerite Duras…
– 28/07/2022 Lyncée
Ouah ! Ben tu ne fais pas semblant quand tu compares !Reçu comme compliment donc. Merci Eva

à toi la suite

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#jesuislà Saint-Herblain

couverture Ebook Partout Charlie(s) #jesuis faite d'un grand haschtag stylisé.

#jesuislà Saint-Herblain, le nouveau florilège mis en voix et en scène pour tes yeux et tes oreilles à la bibliothèque associative Paul Éluard à Saint-Herblain. Vingt bonnes minutes de poésie valent mieux que des mauvaises !
Lyncée t’invite à travers la multitudes des compassions à soi, des cœurs des confins aux confins des cœurs dans une sobre mise en scène et à voix nue bien que vêtu, à la découverte d’un florilège de son dernier recueil Partout Charlie(s) #jesuis.

Inutile de réserver, viens 5 à 10 minutes à l’avance pour t’assurer ta place et permettre que nous commencions à l’heure pour préserver les activités de la bibliothèque courant dans l’après-midi.

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Elle était belle et nue et…

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Elle était belle et nue et

Son onde roudoyante sur la bande passante
De mon amour voyeur, de mon amour viseur
D’ébranler l’indécente geôle jolie, oppressante
Du poète mort-né, de l’enfant vieillard
De l’enfant borné, du poète trouillard
Elle était belle et nue, et
M’a donné un baiser.


écrit en janvier 2000
1 de 14 dans Qua O Ess d Omb
2 de 25 dans Quand On Essore des Ombres

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#2, Partout Charlie(s) #jesuis – premier extrait sonore

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#Défaite de mes atours fatals,
J’étais cette femme pouvant
Je suis la femme
Pourtant
En vie

Rompus aux attributs du mâle
J’étais cet homme jouissant
Je suis un homme
Pourtant
En vie

Tapi au fond d’un moi banal
J’étais enfant rêvant
Je suis enfant
Pourtant
En vie


Deuxième des 36 textes que comporte ce recueil.


écrit au printemps 2020, enregistré le 11 septembre sans hommage particulier et monté le 13 octobre 2020

Partout Charlie-s) #jesuis, disponible en impression à la demande sur Bookelis


Commentaires reportés depuis Short édition qui a fermé la lecture publique :
———————————-
05/02/2022 Viviane Fournier
J’aime beaucoup ….insolite et grave aussi
– 05/02/2022 Lyncée
Merci Viviane. A te recroiser bientôt
———————————-
28/08/2021 Marcel Faure
oui, en vie.
– 30/08/2021 Lyncée
quand cela est possible
———————————-

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Enfant de Lumière

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À ma maman, à ta maman, à nos mamans. À nos papas, aux amants de nos mamans, parce qu’on ne sait pas ce qu’elles nous cachent, à la nature, notre maman à tous…

Enfant de Lumière

Ou aussi, Enfants de Lumières, enfants de Lumière ; parlant de moi, je l’ai écris Enfants de Lumière. Tu l’écris comme tu veux, tu le vis comme tu peux. Souviens-t’en puis oublie-le. Deviens grand et lumineux, enfant de la vie. Que tu sois !


écrit le 30 novembre 2018 et corrigé un an plus tard
enregistré le 25 et monté le 27 mars 2020
N’ai pas su le proposer au slam virtuel du confinement de cette semaine là car, la technologie dépasse mes capacités employées au fond du jardin sur ce temps !
Publié dans le recueil Douceur à l’état Brut disponible à la demande sur Bookelis.
Tout savoir sur le recueil Douceur à l’État Brut que tu peux dénicher par ici…

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Dans le Plein de mon Ventre

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Dans le plein de mon ventre, se niche salamandre
L’amour que je te porte à genoux à ta porte
Je le vois là qui entrent enflant ma transparence
Sourires au sortir
Sûr d’y revenir
À quoi bon se méprendre, je ne saurais me pendre
Me faudrait faire en sorte que ses yeux sur moi se portent
Sur le seuil m’étendre quand s’étiole l’errance


écrit le 20 mai 2017 corrigé le 30 novembre 2019
publié le 20 novembre 2019 dans le recueil papier Douceur à l’État Brut que tu peux te procurer…
enregistré le 1er et monté le 2 février 2020


Pour soutenir le travail de Lyncée qui y met du cœur c’est par ici sur Tipeee ou Paypall

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Je suis Lyncée

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Je suis Lyncée

« Et alors !

– Comme je veux te parler, je me présente et t’indique pourquoi je veux te parler et pourquoi je choisi de te parler. Te parler à toi. Cela me semble naturel. Nous pourrions même cheminer vers un dialogue… Qu’en dis-tu ?

-Dis toujours… On verra après…

-De toute façon si tu n’as pas envie d’écouter ou d’entendre, tu peux cliquer sur pause ou ne même pas lancer la lecture. En fait, se joue entre nous comme en tous liens, même ténu ou furtif, le choix de l’élan dont tu nourris ce lien. Sens-toi ici aussi, libre.

Un temps fait de rien, peut-être, puisque impalpable sans réponse.

-Bon ben j’y vais alors… Je reprends : je suis lyncée,… »

Le son qui en découle dans tes zoreilles juste après le déclenchement de la lecture du fichier attaché à cette insertion au balado de Lyncée met la suite de ces propos de toi à moi en mots ; les miens.


Je suis Lyncée,

Poète en dérangement qui m’arrange
Et aussi réciproquement.
Je ne veux pas grand-chose ;
Je veux juste te parler.

C’est à toi que je parle
À toi et ton sourire
Je parle pour ceux qui se disent libres
Je parle aussi à ceux
Dont les sourires t’amusent
Ou t’effraient
Qui se savent enfermés

Chaque pas dans la prison d’autrui est un pas que tu ne vois pas dans la tienne.
Les pas de ta prison te bercent dans celle d’autrui
Oncarné par delà les incarnations du vivant

C’est à toi que je parle
Forçat de ta colère
Révolté, pris de vie
À toi comme à ceux qui t’enchaînent
Quand tu cries « vivre libre ou mourir »
Le fureur qui est en toi fait déjà le choix
Enchaîné à la vie, tu meurs

Je parle aux bons à rien
Aux prêts à tout
Aux foudres de guerre
De toutes les guerres
Aux parvenus
Comme aux biens nés
Je parle aux nouveaux riches
Aux nouveaux pauvres
Je n’oublie pas les anciens
Et je parle aux bourgeois, les petits et les grands
À ceux qui ont le pouvoir
Et à ceux qui le veulent
Je parle aux écorchés, aux cuirassés
Je parle à tous les moutons, aux solitaires
Aux penseurs et aux libertaires
Aux aliénés et à leurs docteurs
À mes sœurs et à toutes les sœurs
À ton frère et à mes parents,
Aux tiens aussi…
Avant même qu’ils aient la parole, je parle aussi à tes enfants et aux miens…
Je parle aussi aux indécis
Tout comme aux imbéciles
Sur mon clavier
Je parle en moi
À tous les hommes
Même à ceux qui ne m’entendent pas
Ou, qu’ils sont occupés à d’autres choses
Ou, qu’ils n’entendent rien
Je leur parle pourtant.
Oui, c’est à vous que je parle
À toi et lui… à eux là-bas et aux autres encore et en corps

Ô, je pourrais bien poser une question pour engager un dialogue…
On le fait sur les réseaux.
Avec ce que j’entends…
Mais, je crains les réponses
Par là, je crains mon jugement des réponses…
De ne savoir que dire à la lumière et au fiel…
Que mon index barre la porte des mots qu’est ma bouche
Et pourtant, je ne veux pas me taire

Alors je dis
Je dis après avoir pesé de mon mieux
La mise en forme de pensées calquées des sens de mon
Intime
Que je t’adresse ; oui, à toi, aux autres et à elle…
En aiguillons sélectifs
Mes mots à moi
Que ne peuvent entendre tous
Et qui peuvent, indolores je le souhaite,
Au fond de toi, toucher…le vaste toi…
Qui les accueille,
T’inviter à dénicher ta propre boussole
Avec compas et carte vierge,
Sonder ton enfant à toi,
D’un pincement sec ou large, vibrer le lien de lui à toi
Que tu ne l’ignores plus enfin!
Procéder à quelques extractions
En un altruiste délestage
D’inutiles encombrants pour la route

Panser des plaies sur ton cœur d’estropié vers la mort

Que sais-je encore…
Si tu entends, c’est dans l’accueil
Si tu réponds, j’essaie d’entendre aussi

Ou rien
Si je te parle et que tu n’entends rien
Je n’y peux rien et toi non plus
Passons nos chemins qui un jour qui sait se croiseront Peut-être encore un temps

Merci de m’écouter quand tu le veux
Merci d’entendre si tu peux
Et aussi réciproquement.
Poète en dérangement qui m’arrange,
Je suis Lyncée


Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
écrit le 23 juin 2018, corrigé le 2 décembre 2019, et encore le 21 février 2023
enregistré le 6 et monté le 12 janvier 2020


Commentaires reportés de Short édition :

29/01/2023 Orane CP
je t’ai écouté, et je t’ai entendu.
C’est magnifique Lyncée…
– 29/01/2023 Lyncée
Merci Orane. Je ne m’étends pas, je dois cesser toute autre activité pour répéter pour mon récital cet après-midi…
Au plaisir
— 29/01/2023 Orane CP
tu me raconteras plus tard ce que tu fais en récital … avant de venir le faire dans le Jura ? !!! bon après midi donc, l’artiste !
———————————-
24/09/2022 Viviane Fournier
Des mots pour le dire, pour l’écrire … alors on écoute Lyncée …et on ne peut être indifférent !
– 24/09/2022 Lyncée
Chouette Viviane !L’indifférence serait terrible à l’enfant que je suis et qui montre ses productions à ceux qui l’élèvent.
Merci des détours que tu fais à me lire, des sentiments que tu éprouvent et partagent bien qu’ici en négatif comme dans la précipitation, le photographe s’empresse de visionner sans même développer.
Au plaisir
———————————-
24/09/2022 Loredana Li ex Haruko San
Une réflexion que j’ai lue et relue et qu’il me plut de relire tant elle fait écho en moi… Merci à toi pour ces mots, bon week-end Lyncée et au plaisir de te lire encore et encore !
– 24/09/2022 Lyncée
Heureux qu’elle exprime en toi Loredana, reviens quand bon te semble.
Au plaisir
— 24/09/2022 Loredana Li ex Haruko San
Merci beaucoup je viendrai promis ! Et c’est sincère !
— 24/09/2022 Lyncée
Tant mieux. Tu peux aussi écouter sur le balado en suivant le lien du commentaire. Tu y trouveras les informations sur mes publications papier.
à bientôt Loredana
—- 24/09/2022 Loredana Li ex Haruko San
Ouiiiii
———————————-
24/09/2022 Phil Bottle
Telle une déclaration universelle des fois de l’homme. Parler, dire, dans l’espoir d’entendre et d’écouter. Nous vivons tous et toutes dans un étrange et invisible carcan. Est-ce son dérangement qui l’arrange, ou le poète qui s’arrange? Les deux, puisque le second ver confirme la réciprocité… Une déclaration digne des aèdes et des oracles d’antan.
– 24/09/2022 Lyncée
Merci Phil de ta lecture et des compliments que tu adresses à ce texte.
Au plaisir de nos prochains croisements
———————————-
14/09/2022 Ginette Flora Amouma
Étrange , quelqu’un me parlait … et je n’avais pas capté …. alors que j’attendais qu’ on me parle .
– 14/09/2022 Lyncée
En définitive, tout semble s’être bien passé pour toi Ginette.
à bientôt
———————————-
07/11/2021 Ninn’ A
Enchantée, Lyncée 🙂 moi c’est Jeanne, ici en tout cas. Nous ne pouvons effectivement pas obliger les gens à nous entendre et encore moins nous écouter. quant aux gens qui se disent libres, est-il possible d’être libre à part dans ses pensées ? quant aux idiots, idiots pourquoi, idiots par rapport à qui ? la relation à l’autre n’est pas facile 🙂 à plus et bonne journée !
– 08/11/2021 Lyncée
La relation à l’autre s’adoucit quand celle à soi devient possible, les difficultés restent à conjuguer.
Merci de tes lectures, de cette réponse à cette présentation en salutation à l’autre.
Au plaisir
———————————-
17/10/2021 Marie Quinio
Après avoir vu quelques commentaires de vous ici et là je m’étais dit que je passerais vous découvrir. Et en parcourant les titres de votre page celui-ci m’a paru la meilleure façon d’engager le dialogue 😉 Originale cette présentation ! Après une première lecture, j’écoute la version podcast.
– 17/10/2021 Lyncée
Une entrée vers mes authenticités qui fondent des rencontres sans surprises in fine lorsque nos êtres de chairs se trouvent dans un espace-temps commun. Nous n’avons pas pris rendez-vous, je t’invite à poursuivre par d’autres entrées si le cœur t’en dit ; les oreilles font leurs propres percées. Prend soin d’elles comme de toi jusqu’au plaisir de poursuivre nos échanges.
———————————-
29/07/2021 Mickaël Gasnier
Salut Lyncée…Vous parlez beaucoup et à beaucoup de monde finalement ! ;-))À bientôt sur nos lignes, si le cœur vous en dit
– 29/07/2021 Lyncée
Bonjour Mickaël,Surtout à ceux qui me prêtent l’oreille, leur nombre est fluctuant.
Il m’arrive de me taire et c’est le plus courant.
———————————-

Pour soutenir le travail de Lyncée qui y met du cœur c’est par ici sur Tipeee ou Paypall


slamé le 09/01/2020 au temps des Copains (bar) à Nantes avec l’association Slam Poetry Nantes ou sur Slam Poetry – le site de l’association
Ce soir là, il y avait qualification pour le festival Mokikoz
Une semaine plus tard au petit théâtre de la ruche
Bafouillé le 23 février 2020 en un lieu nouveau pour moi et des plus agréables : le Manoir de Claudine, la Châtaigneraie, pas sous mon meilleur jour. Fatigue quand tu me tiens !

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L’Aveugle qu’il te Faut

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L’aveugle qu’il te Faut

Baladons-nous un peu à l’écoute de quelques flots de pensées intimes de celui que tu vois, que tu croises, qui vis à tes côtés et qui ne te vois pas. Dans sa tête, un instant, là, juste derrière ses yeux car, le plus souvent il en a, des yeux… Quelque chose derrière aussi ; ainsi qu’un cœur comme on le lui souhaite. Un cœur avec de tout dedans, des peurs et des désirs, de l’amour, des chansons, et même une image de lui !
Tu vas voir ça comme c’est dingue !


écrit le 4 décembre 2016 et corrigé le 16 juin 2019
enregistré le 25 et monté le 29 octobre 2019


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Destination Moelleuse

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Destination Moelleuse

L’enfant sauvage sommeille au creux d’une main qui veille.
Songes inédits aux couleurs de la vie,
Rêves anéantis des lumières de la nuit,
L’enfant sauvage s’éveille encore plein de sommeil.

Mer des mers, vois ma prière noie-moi sous tes fers.
Crêtes, creux déferlent sous voiles pleines.
Devant, Ciel, Bleus, dévoilent la plaine.
Intime instant.
Amère mer, un peu plus frères, nous voilà pères

Aux barbes qui survivent aux douleurs de la veille,
Aux yeux déjà usés, sous leurs paupières alertes,
Aux loqueteux vêtements respirants leurs âmes.

De vieux va-t-en guerre qui ne savent si les pertes
En valaient la chandelle.
Inquiets de nos femmes,
Du repos qu’on nous doit, de leur repos à elles.


écrit dans le train au sortir de ma dernière visite à mon ami Yann fraichement installé à Brest pour reprendre des études de lettres modernes
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

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Haïkus – Déclinaisons mais pas queue

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Déclinaisons mais pas queue

Voici un balado, de ceux qui ont de quoi remettre quelques unes de tes idées en place de sensations vives comme moins

Chaleur…plaisir…faiblir…homme…automnaux…empourprent…brutale…profond…l’hiver…zizi…printemps…fleurs…jouer……


écrit le 13 mai 2017
enregistré le 21 juin et monté le 05 août 2019 – 4:30 de travail


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Absence

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Absence

Absence d’une présence
Une exquise présence,
Douce et intense,
Celle d’un doute absent.
Sous un rude ciel
Confus d’un goût miel
Brutal coup béton
Porté d’un affront
Blessure au scalpel
Abandon du duel
Le ciel est un don
L’orgueil Si tampon
Masque espérance
« L’espoir fait vivre »
N’empêche de mourir
Crainte de l’absence
Crainte du manque
Tue en silence.


écrit à l’automne 1992
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

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Premiers Bouquets de Toi

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Premiers bouquets de toi

Premiers bouquets de toi, tout d’abord sans nom, si ça n’est la reprise du premier vers « Bouquet aux parfums de curieuse », ce poème en vision par anticipation s’avère d’une justesse que seule l’amoure nous offre parfois pour nous représenter l’être aimé.
avec une liste choisie ou presque : bouquet aux parfums mitigés, bouquets aux parfums de ton humeur, bouquets aux parfums de réserves, bouquets aux parfums de ta peau, bouquets aux parfums versicolores et scintillants… pour me parler de toi amoure vraie.


Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
écrit le 24 octobre 2016 et corrigé jusqu’au montage
enregistré le 16 et monté le 18 avril 2019

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Temps de Partages

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Temps de partages

J’ai besoin du temps de tes bras
À nous sentir debout, en nos draps
Je veux palper l’envie de moi
Vibrer de ton envie de toi
Qu’elles nous pénètrent confiantes


écrit le 19 décembre 2018 et corrigé le 15 février 2019
enregistré le 19 et monté le 20 février 2019 (environ 4h avant de mettre en ligne)


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Victoire

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Victoire

Henri Salvador nous avait offert le Blues du Dentiste… lyncée lui rend un hommage bien plus intime que bruyant ; à l’image de ce que fut la douleur dans le voyage qui permis de la supporter !

Parce que ça fait quand-même mal mais que je l’aime bien


Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
écrit le 5 septembre 2015 et corrigé le 29 octobre 2018 (date d’enregistrement)
Je crois qu’il serait temps que je le lui remette


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À voir la vie devant soi

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À voir la vie devant soi

Le vertige de la conscience de ce que la vie se trouve devant, juste avant la mort ; que c’est là,

Dans un petit clin d’œil à Charlotte et à ce roman que je n’ai pas encore lu…
lu depuis et adoré !

Avoir la vie devant soi

à vos partages, commentaires et soutiens quels qu’ils soient !


Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
Écrit le 31 octobre 2016 et modifié le 06 octobre 2018
Enregistré le 06 et monté le 08 octobre 2018 (6 heures de travail)


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Modèle Absent – Sculptrice Interdite

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Modèle Absent

Sculptrice Interdite

ou passerelles de l’expérience à l’inspiration, de l’inspiration à l’expérience ou encore, de la vacuité de l’inspiration à l’inspiration par l’expérience depuis la vacuité

Rien de bien sorcier, le modelage du précipice inspirant. Dans un terreau bien connu, l’attirance de la bouche pour découvrir… et quelle découverte !

à vos commentaires, partages d’expériences buccales ou autres, partages à vos amis messieurs dames !

écrit le 21 octobre 2016 modifié le 5 octobre 2018
Slamé le 02/10/2018 au café Le live bar à Nantes avec l’association Lapins à Plumes

enregistré le 6 et monté le 8 octobre 2018 (7:30 heures de travail)

proposé dans un format vidéo sur la page Facebook de Lyncée le 27 octobre 2018 avec 121 vues et 34 interactions au 27 novembre quand je place ce lien. Autant dire qu’il est intéressant d’utiliser ce réseau…


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Cocktail

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Cocktail

Ton corps balance tes sens, au bord de la terrasse,
Mon cœur, cadence des sens, rêve de briser la glace,
A pas de loup, m’avance. Tu te retournes, hélas !
Mon cœur appelle tes sens. Tu te noies dans la masse !

Il faut qu’elle m’aime pourtant ! Voilà je bois la tasse.
Il faut qu’elle m’aime bon sang, avant que je n’lui fasse
Mal. A corps et à sang ! Que nos deux corps s’enlaçant,
Le sien pense en silence : « Dieu qu’il trépasse ! », et me trans-

Perse de part en part, de sa lance de Perse.
Maintenant je ne crains le regard des humains,
Dans le rayon d’soleil qui caresse ses fesses,

Porté du souffle chaud, qui effleure ses seins,
Je pénètre son corps, je l’admire en silence,
Ce corps qui balance, par amour le fait mien


écrit le 18 janvier 1994
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

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Le Nez Couché sur le Papier

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Le Nez Couché sur le Papier

Le premier poème qu’il m’a été offert de dire devant un public inconnu et pour la bonne cause d’une copine libraire à qui il est offert. Échange de bons procédés…

Publié dans le recueil des textes du livre offert en contrepartie sur le financement participatif, pour le démarrage de la librairie rue Maréchal Joffre à Nantes par les éditions Joca Seria ; textes sur le thème du livre.

Slamé en novembre 2016 à la Librairie la Vie devant Soi à Nantes lors d’une soirée en mode inaugural

écrit le 08 novembre 2015 et modifié en mars 2018
enregistré le 17 mars 2018 et monté le 28 mars 2018 ; environ 12 heures de travail


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