Harpsychés à La Ruche (théâtre nantais)

l'affiche présente une forme de miroir avec les portraits des poètes incrustés, quelques notes de musique et le bandeau de La Ruche, un théâtre nantais

Récital poétique
Harpsychés
en plein dans tes oreilles !


Harpsychés à La Ruche (Nantes), une première pour ce récital poétique dans la programmation d’un théâtre, avec une scène, du son et surtout les lumières qui ne se purent lors de notre dernière présentation, verrière de juin oblige. 3 journées de résidences en janvier pour améliorer encore notre proposition poéticoscénique, un calendrier de répétitions pour vous en offrir le meilleur, et tout bientôt un rendez-vous avec vous, cher public, grâce à qui vit la poésie du papier aux oreilles en passant par les corps !
Lue, dite, accompagnée ou à voix nue, chantée même, la poésie dans tous ses états, mise en voix, en son dans la magie de la Harpe de Mouna, et en scène pour ne pas vous plonger tous seuls dans le noir


Harpsychés à La Ruche c’est :

Trois auteureuses rien que pour vous, de leurs recueils à vos accueils dans la clarté des arcanes de la harpe de Mouna comme en solos. Serpentins d’alambics, dédales tortueux, voix lumineuses stratosphériques et galaxies intimes à cheminer ensemble juste pour voir.



Le récital Harpsychés se prolonge par des discussions, et les dédicaces des recueils des auteurs en vente sur place si vous n’avez pas le vôtre sur vous ou souhaitez en offrir.

Bon ben, il ne reste plus qu’à en parler partout et à tous, objectif : salle comble et nombreuses déceptions de n’avoir pu en être !
Partageons avec nos amis, sans oublier nos ennemis qui ne sont pas forcément irrécupérables, nos voisins, nos collègues, et partout où de la poésie peut venir taquiner les équilibres des mondes, partageons et commentons sur les réseaux encore…

Propageons...

pol’n reçoit Harpsychés (Nantes 44)

un cerisier et une harpe, l'affiche du récital poétique Harpsyché

Pol’n accueille Harpsychés

Récital poétique Harpsychés en plein dans tes oreilles !

Trois auteureuses rien que pour vous, de leurs recueils à vos accueils dans la clarté des arcanes de la harpe de Mouna comme en solos. Serpentins d’alambics, dédales tortueux, voix lumineuses stratosphériques et galaxies intimes à cheminer ensemble juste pour voir. »

Pol’n accueille Harpsychés : Rolan Cornthwaite, Mouna Khalifa et Lyncée combinent les mises en voix et en scènes de leurs poésies au-dehors des pages qui les confinent d’ordinaire, et vous les livrent ici pour la première fois ensemble.


  • Ouverture du bar à 19h
  • début du récital à 20h pour 1h05 environ
  • échanges avec le public

Il est vivement recommandé d’arriver un quart d’heure à l’avance.


Présentation élargie du récital Harpsychés

Propageons...

Nonos et nanas

Play

Nonos et nanas

Les nonos beaux et les nonos pas si beaux
Pansent les bobos de pas tous bobos ni bonobos
Entre tiens bon nonos 🙂
Les nanas belles comme les nanas bien plus belles
En na-nacelle, nanas en selles, la fleur de nana sel
Qui s’en amuse nana ;-p

Si nana belle et beau nono
Que bêle nana, a bobo nono
Rebelle nana, est perdu nono
Quand pas beau nono se fâche nana
Si trop beau nono qu’attache nana

Mais quand il arrive dans ce monde parfois si beau
Qu’au milieu de tout ça nono tout ça nana
Seulement là, que le plus beau et la plus belle
Ou que nono et nono, nana et nana
Font quelques tours d’un carrousel
Voir si s’accordent les cœurs de fleur de sel

Larmes nana Éclats de rires nono
Carpette nono des bravades nana
Cœurs de nonos corps de nanas
Nana cœur des corps nonos
Tournent les têtes des amours nana-nono
Serrent les bras des amis nono-nana
Comme les corps des amants nanonona.

Que bien drôle est le monde nono tant que nana drôle
Et bien plus beau le nana monde tant que drôle est nono

Touch’touche nono touché qui touche à tout va nonos et nanas


Publié dans le recueil Douceur à l’état brut
sur short en 2021 avec les commentaires reportés ici puisque cette crèmerie à fermé ses portes :
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11/09/2022 Phil Bottle
Ha ha ha! J’en ai la langue toute virelanguée! C’est vrai qu’il y a du beau by dans l’air (je connais son intégrale et il a été pour moi une sorte de maître. Il m’a ouvert les portes des jeux de mots, surtout dans ce qu’il appelle « l’à peu près », car je comprends souvent autre chose que ce que l’on me dit, étant à 80% sourd d’une oreille, et à 30% de l’autre? D’où des quiproquos homophoniques ou proches… « … ta katy t’a quitté…tic tac tic tac… »
– 11/09/2022 Lyncée
C’est un premier commentaire s’y référant qui m’a conduit à découvrir cet auteur interprète, mitraillette à jeux des mots et non un tricheur de ta trempe jouissant de la facilité que lui procure son handicap en mélangeant pour lui les sonorités du verbe. Mais peut-être avais-je alors déjà lu plus de Phil que de Boby…
— 11/09/2022 Phil Bottle
ben, à tout hasard, si ton lecteur te le permet: Andréa c’est toi par Boby Lapointe sur Youtube
— 11/09/2022 Lyncée
Merci Phil, je découvre son talent précurseur du rap et souris une nouvelle fois du jeu des mots de cet artiste.
Au plaisir
—- 11/09/2022 Phil Bottle
Si cela te dit, je te mettrai plusieurs liens… comme aussi celui-ci Le Tube de toilette par Boby Lapointe … là, il est en plein dans « l’à peu près » Mon père et ses verres du même auteur interprète
—– 11/09/2022 Lyncée
J’aimé redécouvrir comme son père est sévère et découvrir la première aux toilettes. Merci Phil
—— 11/09/2022 Phil Bottle
Pour ne pas lasser, les deux deniers du jour que tu connais sûrement. Saucisson de cheval par Boby Lapointe et sa suite celui-ci mais je ne sais pas s’il fonctionnera, c’est la play-liste de l’intégrale. J’avais acheté le coffret en 33t en 1976…
——- 11/09/2022 Lyncée
Merci Phil, nous voilà servis !
——– 11/09/2022 Phil Bottle
Attention à l’overdose. Arrêt momentané des émissions: Message Perso parti en explications. À bientôt.
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11/09/2022 Alice Merveille
Oui vraiment il y a du Boby Lapointe dans ces mots qui se bousculent et j’aime Boby Lapointe !
– 11/09/2022 Lyncée
Je présenterais Lyncée sous un jour plus avantageux que ce Boby dont tout le monde parle tant. Lyncée est en vie !Pour le moment
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03/01/2022 Flor Ever
Ça me fait penser à Boby Lapointe !
– 04/01/2022 Lyncée
Dois-je comprendre que tu n’aimes pas cet auteur, tu n’as pas indiqué aimer le texte ?Je vois bien le lien que tu fais et te remercie de me l’avoir mis sous le nez. Je n’avais rien vu en ce sens. Sans doute, je connais mal ses écrits, ses chansons et ne m’y suis que peu intéressé d’ailleurs.
Merci de ton passage Flor et au plaisir
— 04/01/2022 Flor Ever
Si au contraire, j’ai beaucoup apprécié.
— 04/01/2022 Lyncée
Merci Flor, C’est plus lisible ainsi ;-)Je dois avoir un dossier avec des chansons de ce gars là que je m’étais mis dans l’idée d’explorer davantage. Tu m’en donnes l’envie, j’y vais…
Au plaisir Flor
PS : Il m’amuserait qu’un rigolo mette en musique les nonos et nanas
—- 04/01/2022 Flor Ever
Super, je vais t’envoyer les liens de certaines de ses chansons
—– 04/01/2022 Lyncée
je guette donc la messagerie. Au plaisir des partages
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29/07/2021 Mickaël Gasnier
Les bonobos beaux n’ont pas besoin de nanas belles mais de belles banananes ! 😉
– 29/07/2021 Lyncée
Possible 😉
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Un va bondir

Play

Un va bondir

Trois formes hautes sortent de l’ombre d’un haut mur et viennent refléter les poussières de lumières du ciel étoilé. Trois hommes jeunes, grands et forts, aux torses nus et modelés d’ombres musculeuses, s’avancent en un rang résolu, doux et puissant avec en leur main droite un lapin blanc éclatants de lumière. Ces lapins sont calmes, comme saisis de leurs sorts, tapis aux creux des mains larges. À la main gauche, de la gauche à la droite, une grosse cloche, une grosse épée et un marteau ou plutôt une petite masse.
Il s’agit alors de déterminer lequel des trois lapins s’enfuira car, je sais déjà que l’un d’eux va jouer son sort sur le ressort d’un bond. C’est le marteau qui s’anime et surprend le lapin au côté de la cloche qui détale comme prévu.
Je m’éveille, le sourire aux yeux et aux lèvres.


écrit le 22 octobre 2020 à la suite d’un rêve commandé et publié à fait-maison dans un minilivre « Onirimoi » offert aux amis qui passèrent par là…


report des commentaires :

3
15/11/2021 Viviane Fournier
On saute-lapins sur tes mots ….libre comme le petit détaleur ! … Surprenant et au final, un sourire rencontre le tien …
– 15/11/2021 Lyncée
Chic !Sourire c’est chouette. Qu’il s’en échange, c’est plus chouette !Merci Viviane de ta lecture et de ton sourire
———————————- 11/11/2021 Ginette Flora Amouma
Je n’ai pas trouvé la pensée qui se cache derrière tout cela , les ombres ont disparu trop vite ! Trop bien , Lyncée.
– 15/11/2021 Lyncée
Merci Ginette de ton passage et du partage de tes impressions.Je cherche encore le lapin qui sait sûrement lui, l’idée derrière.
2———————————
11/11/2021 Alice Merveille
Bonne chance au lapin bondissant !
– 11/11/2021 Lyncée
Merci pour lui Alice. Les autres en ont-ils moins besoin ?Trêve de taquinerie, merci de ton passage et belle journée à toi
— 11/11/2021 Alice Merveille
A toi aussi !
1———————————
24/08/2021 Blackmamba Delabas
Je veux bien jouer le rôle du lapin rebelle qui détale…
– 24/08/2021 Lyncée
Je te propose de tourner pour vaquer les soirs de liberté ainsi offerte

à toi la suite…

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Publication de Partout Charlie(s) #jesuis

L’auto-édition de Partout Charlie(s) #jesuis

Si ton empressement t’insupporte et qu’il ne te semble pas opportun de lire ce que je veux t’écrire avant de te jeter sur cette nouveauté que tu n’espérais presque plus, clique vite sur ce lien parce qu’il te faut absolument Partout Charlie(s) #jesuis. Tu pourras toujours revenir à cet article en attendant ta commande.

 

Après avoir déniché la graphiste qui en fera la couverture et les premiers envois à des maisons d’édition, il restait à venir à bout de l’inaccessible proposition d’auto-édition gratuite d’escrocs dont les outils en ligne fonctionnent assurément mieux lorsque l’on souhaite publier à partir de leurs modèles de couvertures préformatés et dont la 4ème ne peut être que blanche et textuelle. Inaccessible aux personnes aveugles et aux pauvres qui manqueraient de patience et comme leur étiquette nous laisse à le présumer, de fonds.
C’est ainsi que la publication prévue pour la mi-avril ne s’est pu en réalité qu’à la fin de mai alors que la couverture était prête depuis début février, que le texte l’était depuis la fin de novembre 2020. Quatre essais d’impressions plus tard, la vingtaine d’exemplaire qui vient d’arriver semble bien remplir toutes les conditions voulues à la publication de ce recueil que je te laisse découvrir dans sa présentation et sa lecture si le cœur t’en dit, en t’épargnant le détail des mauvaises relations de Lyncée avec cet imprimeur qui à l’instar de ses semblables gagne sa vie en misant sur les besoins des auteurs de recourir à leurs services payants, plus que sur les ventes des livres papiers ou numériques.
L’aventure a épuisé les forces que Lyncée avait projeté de consacrer à se conformer en quelques manières aux attendus de la part d’auteurs qui se veulent professionnels en programmant la sortie avec des pré-ventes, des annonces sur réseaux sociaux et la parution au format papier quelques semaines plus tard. C’est ainsi que Partout Charlie(s) parait en s’annonçant à postériori. C’est que c’est de l’entretien une réputation de poète maudit !
D’ailleurs, les réponses des maisons d’éditions auxquelles ce recueil a été adressé ont toutes été négatives à ce jour, sauf à m’inviter à sortir des sous pour publier à compte d’auteur. N’ayant pas le sou, l’auto-édition sera une nouvelle fois l’issue possible.

 

La suite

Lyncée ayant beaucoup de pain sur la planche, le clavier et le reste, il œuvre plus volontiers au fournil qu’aux portes des librairies qui boudent l’auto-édition en pinçant les lèvres le plus souvent. Comme aucun spectacle de poésie n’est programmé, la promotion se limitera tant qu’aucun marchand de livres ne s’en saisira, à quelques évocations sur ces pages et dans ta boîte à courriels, les réseaux sociaux où Lyncée s’ébroue par temps de scrupules de taiseux tant qu’il n’a rien de mieux à dire que « achetez mon livre ! » et dans la proposition d’enregistrements sonores d’extraits dont les premiers sont déjà disponibles sur son balado (podcast) par ici…
La suite pour toi qui achète ce recueil, se peut en coulisses dans le carré VIP où tu pourras t’enregistrer pour quelques bonus quand il y en a. En ce moment, c’est l’exclusivité de Qua o ess d omb, la moitié d’un recueil dont l’autre restera selon toutes vraisemblances tapie sous des tapis auxquels Lyncée n’accède plus, même pour un peu de ménage.

 

L’autre suite, c’est toi qui la fera

1ère de couvertue de Partout Charlie(s) #jesuis avec un grand hashtag stylisé débordant sur la 4è
Pour voir toute la couverture et la tâter…

à bientôt de te lire, t’entendre ou te croiser
Lyncée

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Lumière sourde

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Lumière sourde

Le soleil soufflé par le vent, comme une bougie par le vœu d’un enfant.

Sous la barbe du chasseur se murmure une chanson
Où se mêlent pêle-mêle, de la nation
Des filles, des rires et du bon vin
Des phallos, des cocus, et des coups de fusils

Dans l’costar du loser, se terre un portefeuille
Où se rangent bien droites, des cartes de visites
Des cartes de crédit, des lettres inédites
Un trèfle à quatre feuilles et des livres de comptes.

Sous le casque militaire, sourit le beau troufion
Où hurlent à tous vents, des ordres des sergents,
La photo des enfants, les chants du régiment,
Le goût de l’échec et les rêves d’avant.

Dans la tête du facho souffle un vent continu.
Ne perce ni lumière, ni espoir de raison,
Juste un hurlement féroce, quelques aboiements
Une forte contagion et pas de rémission.


écrit en février 1997
2 de 14 dans Qua o Ess d Omb
3 de 25 dans Quand on Essore des Ombres

Publié dans Douceur à l’État Brut (2019) sous le titre Le soleil soufflé par le vent, que tu peux écouter avec la voix de l’époque Portraits Clichés -Lumières Aveugles

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Un beau recueil de poésie pour un Euro seulement !

Il est beau et en promo !

Il trépignerait presque de te rencontrer, que tu le glisses dans la bibliothèque de tes lectures à venir. Que tu le guettes en te demandant à quel moment tu l’ouvrira, si tu le liras de la première à la dernière de ses pages ou si tu viendra y piocher par ponctions comme on puise à la source ou déroule le papier de son gâteau chinois.
Impassible, il ne trépignera donc pas. À toi de t’en saisir, de l’ouvrir, de cheminer à lui dans son ensemble, ses ensembles et puis, en chaque ver.

Tu voudrais bien y trouver quelque chose comme un bon mot pour la soirée chez Pascale vendredi, il est fait pour ça, avec plein de poèmes fins dedans.
Tu veux illuminer ton homme d’un sensible tant qu’ardant style décharné et soyeux à ta bouche prude, ce recueil te ravira l’essence de ton être, pour te la retourner rayonnante et vibrionne, avec toute la chair vive et sa désincarnation maximale.
Tu dois, du moins le crois-tu, paraître instruit du fond des âmes, des cœurs pour traverser l’été et aborder la rentrée prochaine qui t’angoisse, mais moins que la possibilité de ne vivre cette rentrée, Douceur à l’état brut te transportera bien là et dans tous les ailleurs, les par delà les cœurs.
tu es ravi(e) de vivre, chaque instant est une palpitation universelle chaque fois plus radieuse, ton âme en paix propage l’amour en prière de vie, en vague de contagion bienveillante à tout, ce recueil sera ton carburant de poésie à lire et à relire.
Bien plus encore, enfin, si tu le veux.

Tu l’auras bien compris, je n’irai pas plus loin, le reste parle de lui-même avant tout.

À la suite d’un entendement moyen de la manière d’organiser une promotion chez son imprimeur à la demande, bien que l’accessibilité soit à présent exemplaire, c’est entre le 8 et le 22 juillet que tu peux t’offrir ou offrir à qui tu le désires Douceur à l’état Brut pour 0,99 € dans sa version numérique. Une telle offre ne se peut que sur l’occasion au format papier et, l’on n’a pas encore eu vent de ce marché !

Si le format papier à ta faveur, tu peux te le procurer ainsi :
en librairie avec la liste qui ne demande qu’à s’enrichir, et tu peux y contribuer si tu es bien avec ton.ta.tes libraire.s ;

en le commandant chez Bookelis qui se fera un plaisir d’appuyer sur le bouton déclenchant son façonnage avant qu’une gentille paire de main le glisse à la poste.


Le meilleur passage de la réclame, à mon sens, est l’aiguillon mercantile (marketing) qui réuni tous les bons sens comme on aime :
« le reste parle de lui-même avant tout. »
Est-ce également ton préféré ?


Le prochain article sera sonore. Je crois.

Aux plaisirs des possibles

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La Vie en Formation Continue

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Trois verbes, deux adverbes principaux, un nom pour l’évocation du temps et, ce qui paraît l’essence de la pédagogie, la répétition. Répétition qui s’avère plutôt un étayage, soutient d’éclaircissements exploratoires aux tissages des étapes de nos évolutions, en manière de pédagogie à la pédagogie.
Nos évolutions à tâtons, riches des étapes passées comme de celles projetées que de traces en places, nous surplombons parfois en bribes de vie en formation continue.

Dans l’espoir d’apprendre toujours et ainsi s’abstenir de décréter l’immuabilité de ce qui pourrait tout aussi bien n’être pas.

Dédié tout spécialement à qui s’en sent concerné.


écrit le 16 octobre 2019, enregistré le 5 juin et monté le 09 juillet 2020
publié dans Douceur à l’État Brut

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Guettons le Guetteur

Play

Extrait du recueil Douceur à l’État Brut, Guettons le guetteur est un texte assez court qui vient sonder du point de vue du spectateur que nous sommes, la raison même de l’action de guetter.

Il est de certaines situations où faire le guet s’impose et le bien faire est parfois vital. Mais le ressort qui offre au guetteur l’énergie nécessaire à la bonne conduite de son action suffisamment passive en somme pour laisser le champ libre aux errances de l’esprit, est ténu et requière de s’alimenter. De sens peut-être ?
Sous peine de rompre.


écrit le 4 novembre 2016, corrigé le 21 juin 2019
enregistré et monté le 5 juin 2020.

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Enfant de Lumière

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À ma maman, à ta maman, à nos mamans. À nos papas, aux amants de nos mamans, parce qu’on ne sait pas ce qu’elles nous cachent, à la nature, notre maman à tous…

Enfant de Lumière

Ou aussi, Enfants de Lumières, enfants de Lumière ; parlant de moi, je l’ai écris Enfants de Lumière. Tu l’écris comme tu veux, tu le vis comme tu peux. Souviens-t’en puis oublie-le. Deviens grand et lumineux, enfant de la vie. Que tu sois !


écrit le 30 novembre 2018 et corrigé un an plus tard
enregistré le 25 et monté le 27 mars 2020
N’ai pas su le proposer au slam virtuel du confinement de cette semaine là car, la technologie dépasse mes capacités employées au fond du jardin sur ce temps !
Publié dans le recueil Douceur à l’état Brut disponible à la demande sur Bookelis.
Tout savoir sur le recueil Douceur à l’État Brut que tu peux dénicher par ici…

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Il y a les Grands Bonds

Play

Il y a les grands bonds,
Les sauts de puces,
Les petits bonds et les faux bonds,
Nos cartes à puces et nos astuces
Il y a les bons pas si bons
Et les bons bons

 


Comme il m’amuse de me navrer des regards portés à notre évolution. À moins que je ne me navre de l’amusement de voir les regards portés à notre évolution ?
Voilà que je m’y perds… Autant le vivre en chanson pour singer un mamouth de notre belle France qui n’a lui pas cru bon de nous dispenser de certains de ses regards sur nos évolutions !
N’insiste pas, je ne veux pas m’étendre à propos de Michel S… qui n’a fort heureusement aucun pouvoir ou presque plus…


Ce poème ouvre la 5ème partie du recueil Douceur à l’État Brut, publié voici peu et que tu peux te procurer… Ce beau livre manque à ta bibliothèque comme à celle de tes amis, même si je te l’apprends là.
écrit le 12 février 2017 corrigé le 21 juin 2019
enregistré le 1er novembre 2019 et monté le 3 février 2020


Pour soutenir le travail de Lyncée qui y met du cœur c’est par ici sur Tipeee ou Paypall

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Dans le Plein de mon Ventre

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Dans le plein de mon ventre, se niche salamandre
L’amour que je te porte à genoux à ta porte
Je le vois là qui entrent enflant ma transparence
Sourires au sortir
Sûr d’y revenir
À quoi bon se méprendre, je ne saurais me pendre
Me faudrait faire en sorte que ses yeux sur moi se portent
Sur le seuil m’étendre quand s’étiole l’errance


écrit le 20 mai 2017 corrigé le 30 novembre 2019
publié le 20 novembre 2019 dans le recueil papier Douceur à l’État Brut que tu peux te procurer…
enregistré le 1er et monté le 2 février 2020


Pour soutenir le travail de Lyncée qui y met du cœur c’est par ici sur Tipeee ou Paypall

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Douceur à l’État Brut plus qu’audible, il est à présent palpable, visible et pour les plus curieux d’entre vous, lisible

Voici que tu peux désormais te procurer Douceur à l’État Brut pour vérifier de visu ce que tes zoreilles ont déjà pu entendre, et plus encore…
Deux fois plus de poèmes de Lyncée dans ce livre papier ou numérique que sur le balado car, un peu moins de la moitié est enregistrée pour le moment.

Puisque ce recueil est publié en autoédition, nantais ou de passage sur Nantes, une remise en mains propres ou à peu près s’envisage si tu es pressé d’acheter Douceur à l’État Brut. Si un lieu public a ta préférence, des rendez-vous publics s’organisent où Lyncée donnera de sa voix en te proposant la même transaction. La rubrique des évènements s’affiche dans le calendrier.

Dans la continuité de la vague virale que ta contagion diffuse déjà malgré toi, les plus avisés des libraires seront achalandés.

À bientôt

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La boucle bouclée avec Destination Moelleuse

L’ensemble des poèmes de ce recueil qui a été enregistré en 1998 est publié ; Destination Moelleuse qui donne le titre du recueil boucle cette parution.

Une prochaine étape si un peu de fonds la permettent sera la numérisation de la bobine qui aura assurément une bien meilleure écoute à offrir que celle de la cassette qui, retrouvée, m’offrit de te la partager ici, librement.
Si d’aventure cela se peut, l’écoute en sera réservée aux membres du blogue.

Merci encore à Jean-Luc si il se trouve que tu me lises car, je ne sais comment te joindre aujourd’hui et, merci de votre attention à tous.

La rentrée s’augure laborieuse en évolutions techniques imposées notamment, pour lesquelles des coups de mains pourraient se voir bienvenus, si tu vois ce que je veux ne pas dire vraiment, tout en appelant vivement ici !
Technique, avec la création d’un espace membres dont tu verras l’utilité très bientôt, des modifs d’envoi de cette lettre imposées par le fournisseur du script bien que les motivations me sont encore assez obscures et, la dissociation du fil RSS du recueil dont la boucle est bouclée de celui en cours dont la boucle court toujours dès les prochaines publications qui ne sauraient tarder… Ce, à fins d’améliorer l’expérience balado que ton fabuleux destin t’a conduit à découvrir chez Lyncée.
Fort enthousiasmante également, avec la préparation du deuxième florilège des poèmes à voix toujours aussi nue.

comme j’ai travaillé un peu cet été, une surprise t’attend dans les semaines à venir mais là, je n’en dirai rien de plus, c’est sûr…pour le moment…

à bientôt donc, avec tous tes amis auxquels tu auras donner l’envie de butiner du côté de par ici à l’occasion de tous les barbecues, apéros et autres rencontres que tu t’es offert cet été ou bien n’importe quand, dans l’amour de la poésie, de l’authenticité, non sans une certaine dose de dérision dans l’introspection que tu braves sans peur depuis qu’on se connaît

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Destination Moelleuse

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Destination Moelleuse

L’enfant sauvage sommeille au creux d’une main qui veille.
Songes inédits aux couleurs de la vie,
Rêves anéantis des lumières de la nuit,
L’enfant sauvage s’éveille encore plein de sommeil.

Mer des mers, vois ma prière noie-moi sous tes fers.
Crêtes, creux déferlent sous voiles pleines.
Devant, Ciel, Bleus, dévoilent la plaine.
Intime instant.
Amère mer, un peu plus frères, nous voilà pères

Aux barbes qui survivent aux douleurs de la veille,
Aux yeux déjà usés, sous leurs paupières alertes,
Aux loqueteux vêtements respirants leurs âmes.

De vieux va-t-en guerre qui ne savent si les pertes
En valaient la chandelle.
Inquiets de nos femmes,
Du repos qu’on nous doit, de leur repos à elles.


écrit dans le train au sortir de ma dernière visite à mon ami Yann fraichement installé à Brest pour reprendre des études de lettres modernes
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

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Au Seuil

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Au Seuil

C’est Pégase qui t’emporte si tu passes les portes
Il suffit de dire « Vole ! », et sur son dos t’envole
Dépasse les cohortes, misérables cloportes.
De ses ailes d’argent, t’amène au firmament
Si tu poursuis l’envol… Vas-y, la course est folle
Ne ferme pas les portes ou la Terre t’attend
Les hommes et leur argent, les hommes et leurs tourments
Vas-t’en tant qu’il est temps.


écrit avant le 30 janvier 1996
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

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Allers-Retours et Sacrifices

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Allers-Retours et Sacrifices

On piétine, on tape nos cinquante otages.
De colère on se moque des cent fesses en cage,
Car ici, on ne marche, que pour dire au préfet
Que ses p’tits sont des vaches, qui rient de leurs méfaits

A monsieur de répondre, qu’il n’est pas le Bon roi,
Duchesse de nous pondre, des traités de Bon droit.
Monarque au piédestal, sous notre cathédrale,
Tes hordes sont brutales, entends, le peuple râle.

Incendies et pavés, demain seront tombés,
Nous enterrerons nos cendres, sous une couche béton,
Pour qu’un jour Alexandre, goûte de son téton ;

Et puis de temps en temps, pleure les retombées.
Si fort qu’il commmémore, les monuments aux morts,
Si fort que le temps, lui jettera un sort.


écrit à l’automne 1995 (manif CPE) et, retouché avant le 30 janvier 1996
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

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Ma P’tite Saignée

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Ma P’tite Saignée

Griffouille de poème, pour te dire « Je vous aime.
Voilà déjà Noël, tu es toujours Si belle
Tu es restée la même, qui n’aime ni le tandem
Ni la liberté frêle. Mais qui aime les dégels

D’innombrables banquises, et que cesse la brise.
J’aime le désarroi, quand l’hiver tombe froid
Préférant la surprise à cette fine brise
Naissante je le crois, d’un besoin de « chez soi ».

Que ne t’ai-je dis déjà, Si ce n’est qu’il y a là-bas,
Des armées de damnés, qu’il faut sans cesse déjouer
Si je veux ici bas, exterminer ceux-là,

Sortir droit et vainqueur, tout l’amour de mon cœur
Petit cadeau d’amour, qui se veut sans détour
Je ne connais de peur qui retienne ce cœur


enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

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Absence

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Absence

Absence d’une présence
Une exquise présence,
Douce et intense,
Celle d’un doute absent.
Sous un rude ciel
Confus d’un goût miel
Brutal coup béton
Porté d’un affront
Blessure au scalpel
Abandon du duel
Le ciel est un don
L’orgueil Si tampon
Masque espérance
« L’espoir fait vivre »
N’empêche de mourir
Crainte de l’absence
Crainte du manque
Tue en silence.


écrit à l’automne 1992
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

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non titré

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Boum

Du cœur

Convulsions,

Agité, le corps

Course folle de ton,

Âme.

Sous le vol du démon

Libéré du corps

Extinction :

Tu meurs

Ouf !


écrit entre l’automne 1992 et la fin de l’année 1995
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

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Urbainescopie

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Urbainescopie

Bien que des transports
les plus rapides de la ville, le
métro se traînait ce soir. Un long ver
effrayant le jour tant il se confond tel
le caméléon, avec les couleurs de
l’urbaine capitale. La nuit enroule la
cité et ses habitants dans un duvet
feutré qui, les yeux clos et une jarre
d’imagination, vous réchauffe et vous
berce. Mais Pierre affrontait maintenant
ce reptile souterrain, le guettant aux
abords d’une des multiples issues de son
terrier. Sa progression se fit entendre.
Elle se fit attendre des chasseurs
impatients. Tous les jours depuis qu’un
technicien de maintenance des égouts de
la ville l’avait découvert – créditant
ainsi toutes les rumeurs qui couraient
au sujet de bruits et de tremblements
venant du sous-sol -‘ des chasseurs
tentaient parfois par centaines, leur
chance de l’anéantir. On du élargir les
accès au terrier. Chaque fois le même
scénario le monstre finissait par
apparaître, stoppait le temps
d’engloutir une pleine ration, et sans
que quiconque fît mouche, reprenait sa
route. Au cours de sa longue
progression, le monstre digère et
recrache ce dont il ne peut plus rien
tirer. Les chasseurs sont sa force. Mais
tous les soirs également, de plus petits
groupes (sans doute mieux entraînés)
tentent de l’avoir à l’usure.


écrit en décembre 1993 et modifié le 19 décembre 1994
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

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Buvard

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Buvard

Mêlés dans les méandres crépusculaires des tourments alizés de ta nébuleuse mosaïque en ruine, mes rêves t’ont noyé sous un flot de brume tout au bout de la rue. C’est au détour de celle-ci que je me vis m’égarer devant la vitrine d’un marchand d’incertitudes, sur laquelle il y avait écrit :
« – 50% sur tous les articles damnés ». Je n’ai pas résisté longtemps au crucifix décapsuleur sur lequel Jésus s’tapait un rail d’enfer !

C’est en revenant d’Eldorado que je t’ai retrouvée frêlement vêtue de ton sari, occupée à chasser tes chimères maudites, bourrasques sur les plus beaux de tes rêves agonie.

Tu étais bleue et belle agenouillée au bord de la falaise, surplombant les pointes saillantes sculptées des lames et des années ; ton visage à demi recouvert des cheveux que le vent rabattait avec le moins d’ordre qu’il pu. Je t’ai aimée.

J’étais ce vent qui voulait effacer les embruns lymphatiques chus sur tes joues rougies de la chaleur de tes peines.

Je t’ai aimée dès lors. Mais que se passe-t-il ? Voilà que tu t’envoles et que bientôt la lumière t’a capturée.

Étais-je revenu d’Eldorado ? Y retournai-je ? Je contrôlais encore bien mal le cerf-volant de papier qui me possédait. Le temps ne m’a plus manqué alors pour décrocher la guitare du râtelier de Blues-Rock qui m’habitait, et m’invitait pour cela à enchaîner les accords d’une manière dissonante, triste que m’imposait ta disparition de mon trip. Les sanglots langoureux de ma voix déraillante l’ont amenée à cesser rapidement, ce répertoire spontané. Mais me voici qui m’élève à mon tour,…

Vais-je la revoir, peut-être sera-t-elle plus belle encore ? ! Cette ascension m’aveuglait : mes aéro-solaires ne contenaient plus la lumière. Était-ce ce cerf-volant d’origine inconnue ? Était-ce tout simplement un rêve qui verrait sa fin au moindre signal du plus ingrat des instruments de la civilisation, le réveille-matin ou, était-ce « le voile » de la falaise qui me disait « Viens ! Ouvre la porte de la perception » ? Une chaleur montait peu à peu en moi. Tout d’abord agréable et confortante, elle se montra bien vite intenable, étouffante à l’image de la couleuvre qui l’est, de sang frais. Ma gorge s’est¬asséchée, et l’air de commencer à manquer -à faire pâlir une nuée de drosophiles en rut-. La céphalée qui me partageait au lever de tous soleils qui s’ennuient, simulait le bruit sourd d’un douze cylindres en V attendant la lumière d’autorisation à faire crisser ses pneus, prenant soin de bien tirer tous les riverains de leur profonde léthargie. Je devenais sciemment fou à lier, dans la chaleur, la soif et la vitesse hallucinante de cette intrigante montée. J’ai perdu connaissance à l’issue qui m’est encore inconnue, de la lutte engagée au carrefour des portes, contre le serpent géant aux dents de braises.

La chaleur s’est apaisée, mes paupières filtraient maintenant un bleu que l’on ne rencontre qu’en mer rouge, à la pêche sous-marine en faible profondeur. Au loin, un aller et retour sourd et lancinant, rassurant, celui familier à mon oreille vagabonde des vagues aux bancs de sable d’une lagune. À mes narines parvenaient de volatiles poussières de granit usé des intempéries, et des années, et cette vieille odeur crachée une dizaine de minutes après un orage marin, l’été sur les pavés de Saint-Malo, ou sur les dunes des Landes.

La texture d’un tissu de chair acheva d’éveiller mes sens. Celui de la peau sucrée et moite d’une femme. Peau qui respirait la volupté, elle effleurait mon corps de son long. Le souffle vital de l’être qui habitait cette enveloppe charnelle, me venait tiède, au rythme de la vie qui allait et venait derrière moi, nous. Ce souffle si rassurant m’arrivait au creux du cou.

Cette peau devait appartenir à la femme de la falaise _que je n’ai plus de raison d’appeler « le voile »_, nue comme la nuit sans nuage.

Au fil de mes découvertes, les éléments s’imbriquaient jusqu’à constituer un décor. Je me mis ensuite, toujours sans l’envie d’un geste, à apprendre le contact de ce voile humain tout au long de mon corps.

Ce n’est qu’au moment de son premier mouvement aventurier, tendre, que, les yeux clos, je décidai de prendre connaissance de sa chair. Nos membres murent, tous deux à la découverte de l’autre par les sens les moins usuels. Il était venu le moment de m’apercevoir de ma propre nudité. Dans l’entrelacement langoureux de nos atomes, je sentis son âme pénétrer la mienne, et mon corps pénétrer le sien, de nos coups de cœurs nous assiégeâmes nos places fortes et nous nous intronisâmes à perpétuité. Elle était bien celle des abîmes de mon âme.

Nos lèvres se sont rencontrées, et tous nos sens de communier tout le temps de ce rêve.

Une aile du cerf-volant qui m’entraînait s’est brisée, et j’ai tendu la main pour éteindre le réveil-matin qui venait de sonner, au même instant qu’à la porte on frappait bruyamment. Le temps pour moi d’allumer la lumière verte éclairant l’espace du levé de mon corps encore diffus en ce rêve, les visages de Jim Morrison et Mick Jagger, puis de déverrouiller la porte d’entrée.

Un souffle glacial envahit la pièce. Elle était déjà là ! Elle était là devant ma porte, haute, grande, maigre et imposante, malgré son allure de porter un fardeau. Elle avait effacé en arrivant, le décor qui m’est familier au sortir de chez moi. Elle y avait substitué sa horde de serpents agités, venimeux et gluants à têtes écaillées, aux ailes de papier crépon noir tirant la faux dont elle avait fainéantise de s’affranchir.

On ne lui voyait pas le visage au travers de l’ombre de son manteau noir lui aussi, mais je l’ai vite reconnue à l’appel du squelette de sa main tremblante, allongée. Le cerf-volant, je crois, m’a dit de prendre mes cigarettes ; nous pûmes partir aux alentours de minuit.


écrit le 13 décembre 1993
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

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Transe en Danse

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Transe en Danse

Émane d’elle, cette puissance, en flânant toute en transe,
S’évanouir dans la danse, avec à la main l’ance
Du récipient d’essence qu’elle a tiré je pense,
Au cœur même de cette danse, investie de tous sens,
Assaillie dans ses sens, emboîtée par mes sangs.
Emboîtée par vos sens, pour la magnificence,
D’assister à la transe, celle qui vous encense.


écrit le 30 janvier 1996
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Femmage à une jeune algérienne qui s’immolât en protestation à l’oppression islamiste assassine du GIA et autres fous de dieu !
Elle s’est libéré dans la mort
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

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Portraits Clichés -Lumières Aveugles

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Portraits Clichés -Lumières Aveugles

Portraits alignés pour une exécution en règle. Aux mortes saisons de la conscience des hommes comme aux rendez-vous du connu qu’on ignore.

Le soleil soufflé par le vent comme une bougie par le vœu d’un enfant
[…]
Une forte contagion et pas de rémission


écrit le 29 novembre 1998, dernière correction le 11 septembre 2018
extrait du recueil Quand on Essore des Ombres, qui n’a jamais été publié
Enregistré le 11 septembre 2018 et monté le même jour ; environ 6:30 de travail.


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Une Autre Gare

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Une Autre Gare

Sans son TCHOU-TCHOU, ni son Pschitt,
Assise sur la moleskine,

J’avance de plus en plus vit’.
Tu sais c’qu’è t’dit la gamine :
Humm !!

J’tenais mes rêves au fond de mon blouson
Les poings serrés, jamais ne s’envoleront
Je les avais oubliés, mais demain,

Demain, peut-être… Ferm’ les yeux, trois, deux, un
Et c’est déjà demain



écrit avant 1996, dernière correction 11 septembre 2018
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

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Cocktail

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Cocktail

Ton corps balance tes sens, au bord de la terrasse,
Mon cœur, cadence des sens, rêve de briser la glace,
A pas de loup, m’avance. Tu te retournes, hélas !
Mon cœur appelle tes sens. Tu te noies dans la masse !

Il faut qu’elle m’aime pourtant ! Voilà je bois la tasse.
Il faut qu’elle m’aime bon sang, avant que je n’lui fasse
Mal. A corps et à sang ! Que nos deux corps s’enlaçant,
Le sien pense en silence : « Dieu qu’il trépasse ! », et me trans-

Perse de part en part, de sa lance de Perse.
Maintenant je ne crains le regard des humains,
Dans le rayon d’soleil qui caresse ses fesses,

Porté du souffle chaud, qui effleure ses seins,
Je pénètre son corps, je l’admire en silence,
Ce corps qui balance, par amour le fait mien


écrit le 18 janvier 1994
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

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Jim M.

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Jim M.

Sous ses cheveux longs, s’entretint sa peur,
Aujourd’hui son nom dégonde mon cœur
Aux sifflets saisissants des serpents de Satan,
Je remonte le temps, et m’avance en chantant.

Ami du Mescal, abri de la Mort,
A vaincu l’espoir banni de son corps.
Il n’a que peu souri, mais ses vers font de lui
Un Gourou sans doctrine ; des vers pour être libre


écrit le 11 janvier 1994
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Se réfère au célèbre poète et chanteur du groupe The Doors…
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

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Bapu est Mort

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Bapu est mort

Lolenne, accroche-moi ; tous les serpents du Roi
Simulent les Sirènes. Si les cinglants sifflets,
Sur l’âme Si pâle, de ma frêle carapace,
Terrassent ma carcasse. Elle se fracasse trépasse,
En un plongeon d’enclume ; éclaboussures d’écumes
Arrivées en pâture, au pied des bois du Roi.
Il ne m’a jamais vu, mais ses soldats m’ont eu.


— pour savoir de qui il s’agit —-


La version originale comportait une faute que l’éditeur n’a pas relevé et que mon ignorance avait couché en francisant Bapou.

écrit avant 1996
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Hommage au père du combat pacifiste surnommé affectueusement Bapu
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

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États aux Quatre Temps

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C’est un peu les quatre saisons ; en pas pareil…

États aux Quatre Temps

Voici venu le temps des primes fleurs
Voici venu celui des derniers pleurs
Celui des senteurs fraîchement délivrées,
Quand tout en douceur pointe un soleil cuivré.

Les bourgeons frémissent
Sous les harmoniques de la grande harpe.
Mes entrailles y cicatrisent
En épongeant les glaces qui s’égouttent.

Liberté salutaire, je te retrouve
Comme je t’ai laissée hier, entière, malgré
Les coups de baïonnettes et les tirs d’artillerie.
Ris plus encore qu’un jour je les découvre
A l’ombre d’un pommier, terrés, qu’au gré
De mes lubriques idées
Je leur mastiquerai les joyaux hérités.

Et quand après dîner, je serai rassasié
De mon hiver passé à dormir pour l’été,
Être en mesure de courir, chasser, veiller,
Me prélasser aussi, en reluquant les filles
Qui passe le sein lourd comme des ombres chinoises.

Au soleil où s’achève de sécher ma peine
Étale, j’égrappe mes souvenirs suspendus
En regardant passer, les nuages au loin,
Éparses et crémeux. les beaux nuages vains.

Il était là le temps du repos,
Il est passé celui des lézards,
Celui des parfums chaudement inhalés
Quand en profondeur cuit un soleil irradié.

* * * * *

Voici qu’arrive le temps des cloportes
Voici venu celui des feuilles mortes
Celui des premiers saignements
Quand de voraces frissons remontent en surface

Chargés de fumets nauséeux, les volutes fatales
M’engouffrent sous l’infini.
Les bons jours n’ont plus cours ;
Plus de senteur fraîche, ni de fille jolie,
Le temps n’est plus aux rires, mais plutôt d’en finir.

Trépasser comme les chênes perdent à l’automne
Un peu de leur jeunesse, un peu plus de vigueur.
Succomber aux assauts du vieux chacal hurlant
Qui me saute à la gorge puis dévore mes entrailles.
C’est là mon seul espoir, mon unique prière.
Mais il passe chemin, jusqu’à la prochaine faim
S’assurant avant tout, qu’il subsiste mon souffle.

Et quand après dîner, je le sais rassasié,
Il hante au crépuscule mes rêves agonies.
Il est suivi de hyènes qui vomissent les vipères
Écarlates de l’enfer, et d’un loup qui bave blanc.
La horde sanguinaire dispute ma dépouille.

Je ne veux pas survivre à l’hiver
Pourtant j’attends
Des crevasses lézardes le bleu de ma chair.
Dans mes béantes plaies j’ai vue sur l’infini.

Voici venu le temps de l’ultime sacrifice
Voici venu celui qui va m’ensevelir
Celui qui jettera un lourd linceul blanc
Quand m’aura abattu mon tout dernier sommeil


écrit avant 1996
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9
Toutes mes excuses au sujet de la qualité, c’est l’enregistrement qui a été le moins aisé à nettoyer… Accrochez vos oreilles

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La Belle Bio

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La Belle Bio

Poème autobiographique livré à Charlotte qui voulait pour le livre de lancement de sa librairie, de biographie d’auteur. Je le lui ai donc adressé en même temps que « Le Nez Couché sur le Papier » . L’envie de m’estampiller un label officiel a pris le dessus sur le souci d’exactitude ! En effet, je n’ai pas cru bien intéressant d’avouer publiquement que je n’ai réellement aimé qu’une de mes deux grands-mères, que j’avais dans une course débile fait tomber ma petite sœur de vélo en lui offrant l’occasion de tester adulte, les implants dentaires, par exemples…

écrit le 13 mai 2016 et modifié le 10 décembre de la même année

publié dans le livre de La vie devant Soi, librairie à Nantes

enregistré le 02 avril 2018 et monté le 1er mai de la même année ; 9:30 de travail


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Le Nez Couché sur le Papier

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Le Nez Couché sur le Papier

Le premier poème qu’il m’a été offert de dire devant un public inconnu et pour la bonne cause d’une copine libraire à qui il est offert. Échange de bons procédés…

Publié dans le recueil des textes du livre offert en contrepartie sur le financement participatif, pour le démarrage de la librairie rue Maréchal Joffre à Nantes par les éditions Joca Seria ; textes sur le thème du livre.

Slamé en novembre 2016 à la Librairie la Vie devant Soi à Nantes lors d’une soirée en mode inaugural

écrit le 08 novembre 2015 et modifié en mars 2018
enregistré le 17 mars 2018 et monté le 28 mars 2018 ; environ 12 heures de travail


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