Le vis-à-vis

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Le vis-à-vis

Il y a ce que je suis, coincé entre ceux que je fus et ceux qu’on me vit être et, ceux que j’aspire à demain ; un petit « à ».

Il y a mon ignorance au milieu de mes savoirs qui s’amenuisent à son apprentissage.

Il y a les pertes de ce qui put être un temps.

Il y a l’amour pour vivre.

Il y a toi.

Il y a nous, perdus entre nos lignes.

Et à la fin on meurt sans bien savoir.


écrit le 21 janvier 2021 et publié sur Short à la suite.


Report des commentaires :
4———————————-
20/09/2021 Olivier Descamps
La vie, c’est se perdre pour mieux renaître… qui sait ?
– 21/09/2021 Lyncée
C’est dans le domaine des possibles. Merci Olivier de ta lecture et de ton affirmation interrogative.
Au plaisir
3———————————-
20/09/2021 JL DRANEM
Il m’arrive souvent de me perdre entre les lignes…
– 20/09/2021 Lyncée
Merci JL de t’être signalé. À plusieurs, se perdre peut être plus doux, jusqu’à peut-être une sensation de se perdre moins.
À nos prochains croisements
2———————————-
20/09/2021 Viviane Fournier
C’est joliment dit et pensé, ton poème …et on « se perd » en douceur sur tes lignes
– 20/09/2021 Lyncée
Merci Viviane. Tant mieux pour la douceur, il peut être si infernal de se perdre.
Au plaisir
1———————————-
20/09/2021 Patrick Devillé
Très jolie mélancolie…
– 20/09/2021 Lyncée
Bonjour Patrick,Ton expression fait écho à un podcast de radio France que j’ai commencé à écouter ce matin au sujet de Barbara.Au plaisir

à toi la suite

Propageons...

Faut pas se plaindre

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Une conversation qui m’a intéressé suffisamment, je m’empresse de te la rapporter :

Faut pas se plaindre

« Faut pas se plaindre.
— Ah ! Pourquoi ?
— Ce pourrait être pire.
— Et parce que ce pourrait être pire, il ne faudrait pas se plaindre ?
— Oui.
— Se plaindre empirerait-il votre situation ?
— Peut-être.
— En quoi vous plaindre ferait-il empirer votre situation ?
— Pendant que l’on se plaint, rien ne bouge.
— Si rien ne bouge, rien n’empire. Alors pourquoi ne pas se plaindre ?
— Ne pas s’apitoyer. C’est ça, ne pas s’apitoyer.
— S’apitoyer est-ce pire, pire que la situation ?
— Oui, ça n’avance à rien.
— Cela n’avance t-il à rien d’éprouver un sentiment sous le coup d’une émotion ponctuelle ou récurrente, pour soi ?
— Peut-être. Ça dépend du sentiment, de l’émotion.
— Quelle émotion inspire un sentiment de pitié selon vous ?
— La tristesse, le mépris. Un mélange des deux et pis peut-être d’autres choses encore. Tout ça, vos questions, ça ne m’avance pas vraiment.
— Le mépris n’est pas une émotion, la tristesse oui.
— Et la pitié alors ! Ce sentiment méprisable d’amour honteux.
— La pitié non plus n’est pas une émotion. Comme le mépris, il s’agit d’un sentiment. Les deux d’ailleurs ont attraits à l’amour comme tous les sentiments sans doute.
— Quand-même, se plaindre est pitoyable. Je hais la pitié, je déteste me plaindre.
— La haine est aussi un sentiment. Quelle émotion ou, quelles émotions inspire cette pitié que vous haïssez tant, vous inspire du mépris ?
— La tristesse.
— Rien d’autre ?
— La peur aussi.
— Ainsi, la peur ou la tristesse seraient des émotions méprisables parce qu’elles vous inspirent le mépris ou la haine.
— Quand ces émotions sont si fortes qu’elles vous paralysent, vous tétanisent, vous ligotent à vous-mêmes, rien n’avance et la plainte ne sert à rien.
— Pour savoir si quelque chose est utile, il est nécessaire de l’éprouver.
— Oui, mais on ne peut pas faire que ça.
— Quand nous sommes victime, par exemple, d’un vol, d’une agression, d’un viol même, la raison voudrait que nous portions plainte comme le prévoit la loi. Pour qu’une plainte soit efficace, elle doit être déposée. Déposée mais pas n’importe où. En ce cas, nous l’adressons aux représentants de la loi. Enfin, quand nous sommes en mesure de le faire. Mais si nous adressons cette plainte, à notre meilleur ami, à notre conjoint ou conjointe, au boulanger du quartier, aux inconnus qui passent, à toute personne qui nous inspire la nécessité de déposer notre plainte alors qu’elle n’a aucun rapport avec notre mésaventure, a-t-elle ses chances de faire avancer notre situation ?
— Non. Pas chez le boulanger c’est sûr.
— Pourtant nous le faisons souvent, adresser nos plaintes à des personnes plus ou moins proches. La plupart du temps nous le faisons masqués voire, déguisés. Ne serait-ce qu’en parlant du temps qu’il fait au baromètre de nos humeurs.
— Oui. Alors il faut déposer plainte à la police et avancer dans la vie.
— Donc il faut se plaindre ?
— Bien joué ! Oui, il faut se plaindre. Il faut se plaindre mais, pas n’importe comment, pas n’importe où, pas tout le temps sinon, on n’avance pas.
— C’est très juste. En revanche, si nous ne savons pas à qui adresser notre plainte, si nous la déposons sans qu’elle soit reçue, si aucune suite n’y est donnée, se plaindre permet-il d’avancer ?
— C’est affaire de justice.
— Parfaitement. Dans tous ces cas de plaintes qui se montrent vaines, j’en vois tout de même une qui est particulière, une qui ne peut être évaluée de manière objectivable et qui pourrait bien revêtir un caractère d’utilité.
— La plainte confiée à son meilleur ami, ou celle confiée à celui ou celle qu’on aime d’amour peut-être.
— Celles-ci peuvent s’évaluer, au moins par les deux personnes en présence. L’une écoute la plainte, la reçoit dans son cœur ou son esprit selon ses aptitudes du moment, accuse l’impossibilité de la recevoir du point de vue de la justice. L’autre qui dépose sa plainte sachant, ou ignorant partiellement ou totalement que ce dépositaire n’est pas celui qui est en mesure de remédier à l’objet de la plainte mais le fait quand-même dans son besoin de déposer, pour le soulagement qu’il éprouve instantanément ou pressent, pour tout autre motif devenu impérieux et qui porte le masque du présent sur une émotion très éloignée du contexte présent qui la fait ressurgir. Elles sont alors objectivables puisque observables, bien que nous ne passons pas notre temps à les observer.
— Une plainte qui ne serait pas objectivable ? Je ne vois pas.
— Ce peut être celle que l’on adresse à soi-même.
— Il est possible de s’observer seul.
— Peut-être bien. Peut-être pas. Il est si difficile de nous extraire du monde, de l’autre et de soi à la fois. Difficile et dangereux.
— Dangereux ?
— Le danger est de se perdre, s’aliéner et le risque est si fort que nous nous y refusons le plus souvent. C’est du moins une peur majeure, une autre émotion. Mais la plainte à soi sera sans doute mal adressée si elle est mal formulée. Elle saura se faire recevable quand sa formulation sera juste.
— La formulation juste pour une juste plainte.
— Exactement. Tout comme l’application de la loi requière une formulation de la plainte permettant d’appliquer la justice au plus près de la loi. Cette application procure un sentiment de justice relatif à chacun. La plainte à soi ne saurait recourir aux témoignages, aux preuves, la plainte à soi trouve la justesse de sa formulation dans les émotions qu’elle procure. Elle sera reçue en étant dépourvue de sentiments.
— C’est impossible de n’éprouver aucun sentiment.
— Cela est au contraire, indispensable.
— La pitié dans tout ça ?
— La pitié est encore un sentiment. Nous pouvons en ressentir pour soi comme pour autrui. C’est un sentiment d’amour compassionnel appuyé sur la tristesse qui est une émotion que nous connaissons suffisamment pour compatir à celle de l’autre ou à la sienne propre.
— Merci pour la définition. La pitié de soi sur soi permet-elle de déposer une plainte juste susceptible d’être reçue par le dépositaire qui cumule avec le rôle du plaignant ?
— Justement non. Comme vous le dites, précisément, en établissant un rapport hiérarchique, la pitié est adresser « sur ». c’est de l’amour qui regarde d’un peu plus haut par une certaine distance temporelle ou circonstancielle, d’état, de nature, de position sociale, d’âge… nous éloignant de l’émotion que l’on connaît pourtant plus ou moins bien.
— C’est tout de même de l’amour.
— Nul doute, c’est de l’amour. Un amour condescendant si nous nous fions au rapport spontanément établi à l’instant. Un sentiment issu de la compassion, qui vire à la condescendance par une distanciation volontairement ou involontairement placée plutôt dans un regard oblique tendant à une pointe plus ou moins vive de supériorité donc, de mépris.
— Rapporté à soi, la pitié inspire alors le mépris, comme elle peut l’inspirer pour autrui. C’est de l’amour malade. C’est misérable.
— L’amour malade une misère. Bien sûr.
— Une misère oui, comme toutes les maladies. Il ne faut donc pas s’apitoyer sur son sort, d’autant que la plainte qui sera mal formulée ne saura pas recevable et on n’avancera à rien ainsi.
— Juste.
— Alors il ne sert à rien de se plaindre et donc, il ne faut pas se plaindre.
— Non. Éprouver de la pitié pour soi en tentant de formuler sa plainte n’en demeure pas moins une adresse d’amour à soi.
— La belle affaire, un amour si malade qu’il est déjà impossible à recevoir d’autrui.
— Impossible ! Je ne crois pas. Je ne crois pas que le mendiant ne peut recevoir ce qui lui est adressé en pitié.
— Il n’a pas le choix.
— Avons-nous le droit, la possibilité, de dédaigner indéfiniment l’amour de nous-mêmes ?
— Peut-être bien.
— Le droit oui, la possibilité que cela soi viable dans la durée, je ne crois pas. Je pense aux miséreux qui se trouvent si mal en point et particulièrement à ceux qui ne sont en mesure de s’adresser aucun amour. Je ne parierais pas sur leur longévité.
— Moi non plus.
— Nos adresses d’amour à nous-mêmes sont autant de nourritures par l’amour et d’opportunités par les caractères des maladies de cet amour de nous contraindre à nous observer. Par là, de nous distancier des sentiments, des travers des sentiments, pour nous reconnecter à l’émotion. Cette émotion qui est à vif par l’objet de notre plainte.
— Alors là, la plainte se formule de façon ajustée.
— Peut se formuler de manière à se voir reçue de soi quand l’objet de la plainte est recevable donc, lorsque l’on peut se plaindre de soi.
— De soi à soi.
— Seulement dans ce cas, se plaindre à soi-même nous apporte des possibilités de comme vous dites « avancer », des possibilités.
— Alors il faut se plaindre.
— C’est une possibilité, non une obligation.
— Oui. Nous risquerions d’avoir à nous plaindre d’y être contraint.
— Comme nous avons la possibilité, sans doute l’obligation de nous plaindre à qui de droit d’en être empêcher par une interdiction dictée par la bonne conduite, la bonne allure, la dignité, l’honneur, l’orgueil, le mépris, la représentation de ce que nous devrions être ou ne pas être. »


COMMENTAIRES de chez Short où l’on ne lit plus si librement :
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30/12/2021 Brigitte Bardou
Très intéressante cette réflexion sous forme de dialogue sur les sentiments, les émotions et la plainte dont il faut se lester au bon endroit…
– 30/12/2021 Lyncée
Merci Brigitte de ta lecture et de ton intérêt. J’ai eu l’occasion d’offrir ce texte à quelques personnes accablées de l’injonction à ne pas se plaindre. Il semble aider à s’autoriser à l’envisager sous un nouveau jour. Le plus vieux à qui je l’ai offert est un garçon d’un peu plus de 80 balais qui me parlait de son enfance d’orphelin qui a connu la guerre et la misère, des sévices corporels et s’en est aller aimer la vie comme il a pu.
Au plaisir de nos prochains croisements
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18/10/2021 Marie Quinio
Eh ben Lyncée, une sacré démonstration que celle-ci ! J’aime « son besoin de déposer, pour le soulagement qu’il éprouve instantanément  » oui on dépose plainte, besoin de déposer, poser son angoisse quelque part, refiler le bébé à quelqu’un qui partagera la charge émotionnelle peut-être.
– 18/10/2021 Lyncée
L’idée concomitante et à mon sens indissociable pour l’emploi d’une plainte est la recherche de la bonne adresse pour son dépôt.
Merci Marie de ta lecture. Au plaisir
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16/09/2021 Lyncée
Un refus de plus de pousser vers la compétition, se poursuit le chemin dans le grand bain de tes lectures.Merci de ton passage et de ta lecture et, au plaisir de nos prochains échanges
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L’inouïe chance

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L’inouïe chance

La chance de vivre.
Celle de l’improbable vibration qu’est la vie.
L’inouïe chance.
L’inouï de chaque instant.
Celui de l’ordinaire, de la respiration, de la pulsation cardiaque, des crépitations du système nerveux.
L’inouï qu’arrive de l’extraordinaire, du palpitant, du plus vibrant, du déchirant.
La chance de vivre.
La chance de pouvoir considérer cette chance et s’en réjouir, s’en lamenter ou la bouder.
L’inouïe chance de vivre et regarder la vie.
La chance de vivre la chance, les enchantements et leurs pendants.

La chance de mourir.
Celle de percevoir que s’estompe le vibrant de la vie.
L’inouïe chance.
L’inouï d’un instant.
L’inouï des souffrances exponentielles de l’arrachement à la vie, de la déflagration en rupture des conditions de l’homéostasie.
L’inouï de la douceur paisible de l’aspiration au passage, des maux dissous aux brumes de l’universalité en appartenance.
La chance de mourir.
La chance de pouvoir considérer cette chance et s’en réjouir, s’en lamenter ou refuser.
L’inouïe chance de mourir et d’avoir vue la vie.
La chance de vivre la chance, les enchantements et leurs pendants.

la chance d’avoir vécu.
Celle d’être mort.
L’inouïe chance qu’est l’amour !


Poème publié sur Short en 2022


Report des commentaires :
1———————————-
30/12/2021 Léonore Feignon
Vivre et mourir … oui tant de chance !
– 30/12/2021 Lyncée
D’autant que cette chance nous offre dans ses imbrications, celle de nous lire et faire lire comme ici.Au plaisir Léonore et merci de ta visite
— 31/12/2021 14:08 Léonore Feignon
Oui c’est vrai le partage est important ! à bientôt et bonne journée.

à toi la suite

Propageons...

Nonos et nanas

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Nonos et nanas

Les nonos beaux et les nonos pas si beaux
Pansent les bobos de pas tous bobos ni bonobos
Entre tiens bon nonos 🙂
Les nanas belles comme les nanas bien plus belles
En na-nacelle, nanas en selles, la fleur de nana sel
Qui s’en amuse nana ;-p

Si nana belle et beau nono
Que bêle nana, a bobo nono
Rebelle nana, est perdu nono
Quand pas beau nono se fâche nana
Si trop beau nono qu’attache nana

Mais quand il arrive dans ce monde parfois si beau
Qu’au milieu de tout ça nono tout ça nana
Seulement là, que le plus beau et la plus belle
Ou que nono et nono, nana et nana
Font quelques tours d’un carrousel
Voir si s’accordent les cœurs de fleur de sel

Larmes nana Éclats de rires nono
Carpette nono des bravades nana
Cœurs de nonos corps de nanas
Nana cœur des corps nonos
Tournent les têtes des amours nana-nono
Serrent les bras des amis nono-nana
Comme les corps des amants nanonona.

Que bien drôle est le monde nono tant que nana drôle
Et bien plus beau le nana monde tant que drôle est nono

Touch’touche nono touché qui touche à tout va nonos et nanas


Publié dans le recueil Douceur à l’état brut
sur short en 2021 avec les commentaires reportés ici puisque cette crèmerie à fermé ses portes :
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11/09/2022 Phil Bottle
Ha ha ha! J’en ai la langue toute virelanguée! C’est vrai qu’il y a du beau by dans l’air (je connais son intégrale et il a été pour moi une sorte de maître. Il m’a ouvert les portes des jeux de mots, surtout dans ce qu’il appelle « l’à peu près », car je comprends souvent autre chose que ce que l’on me dit, étant à 80% sourd d’une oreille, et à 30% de l’autre? D’où des quiproquos homophoniques ou proches… « … ta katy t’a quitté…tic tac tic tac… »
– 11/09/2022 Lyncée
C’est un premier commentaire s’y référant qui m’a conduit à découvrir cet auteur interprète, mitraillette à jeux des mots et non un tricheur de ta trempe jouissant de la facilité que lui procure son handicap en mélangeant pour lui les sonorités du verbe. Mais peut-être avais-je alors déjà lu plus de Phil que de Boby…
— 11/09/2022 Phil Bottle
ben, à tout hasard, si ton lecteur te le permet: Andréa c’est toi par Boby Lapointe sur Youtube
— 11/09/2022 Lyncée
Merci Phil, je découvre son talent précurseur du rap et souris une nouvelle fois du jeu des mots de cet artiste.
Au plaisir
—- 11/09/2022 Phil Bottle
Si cela te dit, je te mettrai plusieurs liens… comme aussi celui-ci Le Tube de toilette par Boby Lapointe … là, il est en plein dans « l’à peu près » Mon père et ses verres du même auteur interprète
—– 11/09/2022 Lyncée
J’aimé redécouvrir comme son père est sévère et découvrir la première aux toilettes. Merci Phil
—— 11/09/2022 Phil Bottle
Pour ne pas lasser, les deux deniers du jour que tu connais sûrement. Saucisson de cheval par Boby Lapointe et sa suite celui-ci mais je ne sais pas s’il fonctionnera, c’est la play-liste de l’intégrale. J’avais acheté le coffret en 33t en 1976…
——- 11/09/2022 Lyncée
Merci Phil, nous voilà servis !
——– 11/09/2022 Phil Bottle
Attention à l’overdose. Arrêt momentané des émissions: Message Perso parti en explications. À bientôt.
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11/09/2022 Alice Merveille
Oui vraiment il y a du Boby Lapointe dans ces mots qui se bousculent et j’aime Boby Lapointe !
– 11/09/2022 Lyncée
Je présenterais Lyncée sous un jour plus avantageux que ce Boby dont tout le monde parle tant. Lyncée est en vie !Pour le moment
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03/01/2022 Flor Ever
Ça me fait penser à Boby Lapointe !
– 04/01/2022 Lyncée
Dois-je comprendre que tu n’aimes pas cet auteur, tu n’as pas indiqué aimer le texte ?Je vois bien le lien que tu fais et te remercie de me l’avoir mis sous le nez. Je n’avais rien vu en ce sens. Sans doute, je connais mal ses écrits, ses chansons et ne m’y suis que peu intéressé d’ailleurs.
Merci de ton passage Flor et au plaisir
— 04/01/2022 Flor Ever
Si au contraire, j’ai beaucoup apprécié.
— 04/01/2022 Lyncée
Merci Flor, C’est plus lisible ainsi ;-)Je dois avoir un dossier avec des chansons de ce gars là que je m’étais mis dans l’idée d’explorer davantage. Tu m’en donnes l’envie, j’y vais…
Au plaisir Flor
PS : Il m’amuserait qu’un rigolo mette en musique les nonos et nanas
—- 04/01/2022 Flor Ever
Super, je vais t’envoyer les liens de certaines de ses chansons
—– 04/01/2022 Lyncée
je guette donc la messagerie. Au plaisir des partages
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29/07/2021 Mickaël Gasnier
Les bonobos beaux n’ont pas besoin de nanas belles mais de belles banananes ! 😉
– 29/07/2021 Lyncée
Possible 😉
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Seul, comme un banc sous la pluie

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Seul, comme un banc sous la pluie

Notre fol amour
Seul, comme un banc sous la pluie,
Abandonné là !


écrit dans une déclinaison d’haïkus et publié dans le balado de Lyncée en écoute par ici, ainsi que dans le recueil Douceur à l’état brut.
sur short en 2021


Report des commentaires

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07/11/2021 Ninn’ A
le « abandonné là » agit comme une claque, je trouve. 3 lignes réussies. j’irai vous écouter. en ce qui concerne la recherche de photos de bancs sous la pluie, vous pouvez aller sur le site pixabay.com qui est un site de téléchargement gratuit de photos, vous trouverez, je pense, ce que vous cherchez. bonne journée !
– 08/11/2021 Lyncée
Bonjour Jeanne,Merci de ta lecture et de la communication de ton enthousiasme. A la première lecture j’avais lu « flaque ».
Pour la recherche de photos, je m’en remets à qui voudra car, ma cécité ne me permet d’en produire ou d’en chercher. Cet ensemble de haïkus d’où est extrait celui-ci offre bien des options aux propositions d’illustrations pour peu que se mêle pluie et banc dans une impression de solitude.
Au plaisir de prochaines fois
4———————————-
18/10/2021 JL DRANEM
J’ai écouté la pluie sur un banc … la solitude est sonore, bravo .j’ai beaucoup photographié des bancs … alors je ne peux qu’apprécier !
– 19/10/2021 Lyncée
Merci JL, content que tu aies apprécié. Si tu avais une photo d’un banc exprimant sa solitude sous la pluie et que tu pouvais me la prêter pour illustrer ces haïkus sur mon balado, je serais ravi de pouvoir les insérer en mentionnant ta contribution. Au plaisir
PS : requête sans obligation de suite.
— 19/10/2021 JL DRANEM
Dommage, les quelques bancs que j’ai pu retrouver ne sont pas sous la pluie.A bientôt sur nos lignes !
— 08/11/2021 Lyncée
Bonjour JL,Répondant à un nouveau commentaire, celui de Jeanne qui reparlait de photographie, je me suis demandé si de telles photos sont faciles à dénicher car, les amateurs de photographie que je connais sont plus en clin à effectuer leurs sorties de prises de vues par beau temps, ou du moins à éviter les temps pluvieux que les chiens que j’ai eu affectaient particulièrement. Au plaisir
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19/10/2021 Lyncée
Merci d’avoir regardé.à bientôt oui
4———————————-
18/10/2021 Viviane Fournier
Les bancs savent les histoires mieux que personne… jolis vers sous la pluie , Lyncée !
– 18/10/2021 Lyncée
Pour toutes les autres déclinaisons Viviane, c’est sur le balado. Je n’allais pas tout coller ici…Au plaisir et merci
3———————————-
18/10/2021 Blackmamba Delabas
Un amour semble-t-il fondu sous les pluies acides…
– 18/10/2021 Lyncée
Merci de ta lecture Blackmamba, Pour l’acidité, je te laisse voir, les basiques font leur ouvrage à leur manière non ?
– 18/10/2021 Blackmamba Delabas
Un amour semble-t-il fondu sous les pluies acides…
2———————————-
18/10/2021 Camille Berry
Le banc de l’amour où se bécotaient les amoureux de Brassens…
– 18/10/2021 Lyncée
Ou celui au bord de la rivière qu’on nomme l’Erdre, à qui j’ai conté ma peine muette. Ou un banc de partout avec de l’amour quelque part.Merci Camille de ta lecture.
— 18/10/2021 Camille Berry
L’Erdre, la plus belle rivière de France comme le disait François 1er…
— 18/10/2021 Lyncée
S’il l’a dit. Elle a dû bien changer depuis cette sentence esthétique !
—- 18/10/2021 Camille Berry
Oui, elle a changé mais c’est toujours une jolie rivière…
—– 18/10/2021 Lyncée
Je le crois bien aussi.
1———————————-
18/10/2021 Alice Merveille
Pauvre amour !
– 18/10/2021 Lyncée
Un fol amour est-il à plaindre d’être seul ?Je pose la question car, s’il s’agit du nôtre, cela me semble important, le regard qu’on lui porte.Au plaisir Alice

à toi la suite

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#jesuislà Margueritte avec Nathalie Pascal et Mouna Khalifa

couverture Ebook Partout Charlie(s) #jesuis faite d'un grand haschtag stylisé.

#jesuislà Margueritte !
Le nouveau récital poétique de Lyncée aux causeries Margueritte à Nantes

Les causeries Margueritte avec 2 T comme le général qui prêta son nom post mortem à cette rue nantaise où nous retrouver le 27 novembre 2022 à 18h30.
Un récital poétique, un concert et une lecture de Luc Vidal. La causerie de la poésie au chant, pour quelle place ?
C’est gratuit, chouette et plein de bonnes gens intelligents, ne me dis pas que tu as piscine !

Pour trouver sans difficulté #jesuislà Margueritte, c’est au 23 rue Général Margueritte sur un chemin gravillonné, derrière la porte avec des paroles de chansons dessus.

Une formulation de ce qui t’attend en partie avec le récital poétique #jesuislà

à bientôt

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Quand il n’y a qu’à écrire

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Quand il n’y a qu’à écrire, se repasse le film. Le film que je préfère avec tout moi dedans et une femme toute elle, l’inouïe elle, mon Isabelle.
Elle aime à ce qu’elle dit, les temps passés à embrasser le temps qui passe autour de nous, qui nous enroule, et où se roulent, nos hanches en quelques pas sur tant des temps qui filent des paumes pressées pour la danse.
Il aime, quand elle lui dit, qu’elle réponde ou bien engage, qu’elle dise les mots, l’élan, et les sourires. Ceux qu’ils échangent, ceux qu’ils suscitent aussi. Il aime à ses côtés, les mots, les pas, les rires, la musique des silences, en nous et dans tous leurs états.
Elle aime qu’il aime, et l’accueillir, et la rejoindre, la cueillir et la humer dans le cœur des étreintes, qu’elle aime. Il aime qu’elle aime, aime toute la vie et lui aussi. Les rendez-vous qui font les temps qu’ils font, et les récits, ceux d’elle et lui, dedans la vie, dans les mesures qui décomposent. Et leurs étreintes.
Il aime les mots, les siens, qu’ils viennent du cœur, de la raison, ils chantent les douces chansons, et les horreurs, leurs épouvantes. Ils chantent aux unissons des fragilités vraies et fortes de se sentir, juste se sentir. Pour elle aussi les mots de lui composent les doubles hélices de l’ADN, leur Amour Des Nous. Elle aime les mots qu’ils partagent, échangent, s’empruntent, se disputent, s’offrent et inventent, redéfinissent. Elle aime les mots en extensions des sens, à l’expression des corps.

Elle est là, dedans son corps et toute sa nudité. Elle s’est déposée là, dedans les murs de la maison dont j’ai la clef. Elle s’est endormie, dedans mon lit tout contre moi, mon corps et moi.

Dans le souvenir d’elle, de quelques heures passées, et je me love à elle, elle qui s’en est allé vers nos incertains temps de prochains croisements envisagés. Et je l’écris, le lui écris. Et je vais m’endormir, contre sa peau, sa nudité, de tout son corps la confiance au-dedans et elle.
Un titre encore, le pitch ensuite, après la mort. Le titre alors, eux dans le monde autour d’eux.
À revoir ce titre, hein ?


déjà publié sur short édition, en voici une version sonorisée par Manon, une voix de synthèse Acapela.


Report des commentaires :

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23/01/2023 Alice Merveille
Un grand plaisir à te relire Lyncée !
– 24/01/2023 Lyncée
Plaisir de nos croisements que je partage. Merci Alice
13———————————-
23/01/2023 Orane CP
Une écriture qui touche au coeur et au corps…
– 23/01/2023 Lyncée
Merci Orane, cette formulation simple du compliment me touche
12———————————-
18/12/2022 Guy Bellinger
Un style très particulier, qui oblige le lecteur à s’arrêter sur les mots et groupes de mots, pas toujours enrobés du reste de la proposition, pas toujours séparé par la ponctuation courante mais toujours palpitants. c’est un texte de l’union vibratile des corps et des âmes, très poétique.
– 18/12/2022 Lyncée
Merci Guy d’avoir pris soin de développer ton commentaire. Qu’il faille s’arrêter, c’est bien le reproche que je me fais souvent, c’est aussi la sotte exigence aux lecteureuses d’avoir à fournir un effort, c’est mon impasse le plus souvent. C’est chouette que tu l’ais apprécié !
Au plaisir de prochains croisements.
11———————————-
01/11/2022 Jean-Louis Blanguerin
J’aime cette recherche dans les mots, les expressions, le rythme. J’aurais classé ce texte dans les poésies plus que dans les nouvelles…
– 03/11/2022 Lyncée
Merci Jean-Louis,Je dois y réfléchir, puisque ta suggestion fait écho à un autre commentaire. Il manquerait à mon sens une sous-catégorie pour la prose poétique.
Merci de ta lecture aussi et belle journée à toi
10———————————-
29/10/2022 Viviane Fournier
J’ai vraiment aimé … un vrai ressenti sur les lignes et une belle écriture qui surprend les émotions pour les soulever encore davantage … c’est beau !
– 30/10/2022 Lyncée
Merci Viviane, c’est toujours bon de te lire. Reviens quand tu veux !
Au plaisir
9———————————-
29/10/2022 Annabel Seynave-
Les images sont belles, l’écriture sobre et efficace, c’est porteur de beaucoup d’émotion et de sensualité. Bravo !
– 29/Lyncée
Chouette ! Merci de ce retour Annabel, si la sensualité est portée, j’ai touché une part du but de mon besoin d’écrire ce soir là.
Au plaisir
— 29/10/2022 Annabel Seynave-
😌😘😊
8———————————-
29/10/2022 Phil Bottle
Très beau texte, Lyncée. Merci du moment.
– 29/10/2022 Lyncée
Merci Phil de ta lecture
7———————————-
29/10/2022 Alice Merveille
Une écriture à la musique des mots tout à fait particulière… une musique un peu durassienne…
– 29/10/2022 Lyncée
Vous vous passez le mot !Heureusement, j’aime à lire cette auteureuse dont bien des pages font mon régal. Merci de ton passage sur mes pages Alice, et au plaisir
6———————————-
29/10/2022 Daisy Reuse
Ecrire avec cette jolie plume à l’encre d’amour qui effleure les corps et les coeurs…C’est très beau.
– 29/10/2022 Lyncée
Merci Daisy du partage de ton appréciation, de ton imprégnation.
Au plaisir de goûter à nos prochains mots aux cœurs.
5———————————-
29/10/2022 Sabine Cario
Très joli poème.Je suis très heureuse pour toi (et pour Isabelle) qu après la bataille et l angle aigu dans l amour tu connaisses l harmonie et la courbe dans l amour. Je te souhaite et vous souhaite de marcher, pédaler, danser longtemps sur votre joli chemin
Big bisous
– 29/10/2022 Lyncée
Merci Sabine de tes mots, ta lecture. En revanche, les références à Carlos ;-p
à tout bientôt
4———————————-
29/10/2022 Denis
Une chanson à chanter à deux, dans un murmure ou à pleine voix.
– 29/10/2022 Lyncée
Chiche ! Tu nous proposes une musique, j’offre une voix !Au plaisir Denis, merci de ton passage sur mes pages.
3———————————-
14/09/2022 JL DRANEM
Une écriture cinématographique, c’est à dire à24 images seconde… pour obtenir la meilleure des persistances rétiniennes.On rejoint en cela l’écriture de Marguerite Duras comme citée précédemment.
– 16/09/2022 Lyncée
Merci JL, du détail du compliment qui vient me toucher plus pleinement par la meilleure compréhension qui est mienne.
Au plaisir
2———————————-
10/09/2022 Hortense Remington
Une écriture singulière, belle et puissante ! J’aime !
– 10/09/2022 Lyncée
Merci Hortense
1———————————-
28/07/2022 Eva Dayer
Une écriture qui m’a fait penser à Marguerite Duras…
– 28/07/2022 Lyncée
Ouah ! Ben tu ne fais pas semblant quand tu compares !Reçu comme compliment donc. Merci Eva

à toi la suite

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BAM BOUM, BAM BOUM

BAM BOUM, BAM BOUM

Bat le cœur qui m’habite
Boum bam, boum bam
Pulsion vitale organique
Bam boum, bam boum
Depuis les premiers jours
Boum bam, boum bam
M’accompagne inlassable
Bam boum, bam boum
Dans un départ carnaval
Bam boum boum bam bam boum boum bam
De berceuse viscérale
Boum bam bam boum boum bam bam boum
D’un muselant confinement
Bam boum boum bam bam boum boum bam
De trash noisy distroy québlo sur bout de bande FM
Boum bam bam boum boum bam bam boum
Dans une entrée du tonnerre

BOUM
Chute vertigineuse à la lumière étroite
Wrin wrin, wram wram
Gueuler, crier à s’en époumoner
Wram wram, wram wram
Découvertes infinies boum wrin
Bam boum, bam boum
Dans un isolement yeux fermés
Wrin wram, boum bam, wrin wram
Boum bam, boum bam
Explorations, apprentissages
Bababoumta, bababoumta
Apprentissages acharnés
Bababoumba, bababoumba
Et d’autres plus aisés
Boum bam,boum bam
Station verticale et puis,
Bam boum, bam boum
Apprendre encore
Boum bam, boum bam
L’aventure sans fin
Bam boum, bam boum
Peut-être même sans but
Boum bam, boum bam

Dans un désert d’abandonnés
J’ai erré bien longtemps
Bam boum, bam boum
Suivant et rebroussant
Bam boum, bam boum
Pistes et incertitudes
Boum bam, boum bam
Doutes et intentions
Bam boum, bam boum
A m’en mordre la queue
Boum bam, boum bam
A en tuer l’amour
Bam boum, bam boum
Qu’enfin mais la mort
Boum bam, boum bam
J’ai choisi de périr
Bam boum, bam boum
Pas de mort mais de vie
Boum bam, boum bam
Spectateur de moi-même
Bam boum, bam boum
Dans mon cercueil de verre

BADABOUM (big)
Tu as laissé dans l’air
Voler un baiser qui en a
Soufflé le couvercle
Baboum bababoum
Tu m’as embrassé
Baboum bababoum
On s’est embrassé
Baboum bababoum
Et nos cœurs de s’aimer
Et nos corps de se lier
Baboum bababoum
Dans un dernier baiser
Baboum bababoum
Et nos corps de s’aimer
Et nos cœurs de se lier
Baboum bababoum
Dans un dernier brasier
Baboum bababoum
Et nos corps de brûler
Et nos liens de baiser
Baboum bababoum
Dans un dernier amour
Baboum bababoum
Qui retient mal baisée
La mort loin de nous
De notre amour tant
Que des vies renaîtront
Nouvelles chaque jour
Dans ton sourire au mien
Dans tes bras de velours


4 de 14 dans Qua O Ess d Omb
6 de 25 dans Quand On Essore des Ombres

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#12, Partout Charlie(s) #jesuis – deuxième extrait sonore

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#Je suis Dieux dans ma singulière pluralité. Je te suis, fidè[…]

12ièmetexte de ce recueil sur les 36 qui le composent.


écrit au printemps 2020, enregistré et monté le 4 novembre 2020
Tu as bien de la chance d’être arrivé ici car, une telle page est invisible au plus grand nombre dans le webmonde !
Partout Charlie-s) #jesuis, disponible en impression à la demande sur Bookelis

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Elle était belle et nue et…

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Elle était belle et nue et

Son onde roudoyante sur la bande passante
De mon amour voyeur, de mon amour viseur
D’ébranler l’indécente geôle jolie, oppressante
Du poète mort-né, de l’enfant vieillard
De l’enfant borné, du poète trouillard
Elle était belle et nue, et
M’a donné un baiser.


écrit en janvier 2000
1 de 14 dans Qua O Ess d Omb
2 de 25 dans Quand On Essore des Ombres

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Un beau recueil de poésie pour un Euro seulement !

Il est beau et en promo !

Il trépignerait presque de te rencontrer, que tu le glisses dans la bibliothèque de tes lectures à venir. Que tu le guettes en te demandant à quel moment tu l’ouvrira, si tu le liras de la première à la dernière de ses pages ou si tu viendra y piocher par ponctions comme on puise à la source ou déroule le papier de son gâteau chinois.
Impassible, il ne trépignera donc pas. À toi de t’en saisir, de l’ouvrir, de cheminer à lui dans son ensemble, ses ensembles et puis, en chaque ver.

Tu voudrais bien y trouver quelque chose comme un bon mot pour la soirée chez Pascale vendredi, il est fait pour ça, avec plein de poèmes fins dedans.
Tu veux illuminer ton homme d’un sensible tant qu’ardant style décharné et soyeux à ta bouche prude, ce recueil te ravira l’essence de ton être, pour te la retourner rayonnante et vibrionne, avec toute la chair vive et sa désincarnation maximale.
Tu dois, du moins le crois-tu, paraître instruit du fond des âmes, des cœurs pour traverser l’été et aborder la rentrée prochaine qui t’angoisse, mais moins que la possibilité de ne vivre cette rentrée, Douceur à l’état brut te transportera bien là et dans tous les ailleurs, les par delà les cœurs.
tu es ravi(e) de vivre, chaque instant est une palpitation universelle chaque fois plus radieuse, ton âme en paix propage l’amour en prière de vie, en vague de contagion bienveillante à tout, ce recueil sera ton carburant de poésie à lire et à relire.
Bien plus encore, enfin, si tu le veux.

Tu l’auras bien compris, je n’irai pas plus loin, le reste parle de lui-même avant tout.

À la suite d’un entendement moyen de la manière d’organiser une promotion chez son imprimeur à la demande, bien que l’accessibilité soit à présent exemplaire, c’est entre le 8 et le 22 juillet que tu peux t’offrir ou offrir à qui tu le désires Douceur à l’état Brut pour 0,99 € dans sa version numérique. Une telle offre ne se peut que sur l’occasion au format papier et, l’on n’a pas encore eu vent de ce marché !

Si le format papier à ta faveur, tu peux te le procurer ainsi :
en librairie avec la liste qui ne demande qu’à s’enrichir, et tu peux y contribuer si tu es bien avec ton.ta.tes libraire.s ;

en le commandant chez Bookelis qui se fera un plaisir d’appuyer sur le bouton déclenchant son façonnage avant qu’une gentille paire de main le glisse à la poste.


Le meilleur passage de la réclame, à mon sens, est l’aiguillon mercantile (marketing) qui réuni tous les bons sens comme on aime :
« le reste parle de lui-même avant tout. »
Est-ce également ton préféré ?


Le prochain article sera sonore. Je crois.

Aux plaisirs des possibles

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La poésie de Lyncée sous-cotée – Top 10 des balados de Lyncée incontournables bien que méconnus !

De la poésie de Lyncée sous-coté – on dit aussi méconnue !

Top 10 des balados de la poésie de Lyncée sous-cotée en toute objectivité injustement peu écoutés :

  • Sous toutes latitudes – pour sa véracité transfigurée !
  • L’amour à fleur de danse – parce que c’est bon quand on danse
  • Ça va chialer dans la chaumière – un peu comme dans toute les chaumières à un moment. Alors on chante de la chanson qui se lamenterait aussi un peu.
  • Premier bouquet de toi – comme l’amoure affleure les sens
  • Au bal des étoiles – dans sa naïveté crue pour les rêveurs qui se perdent dans les bras aimés comme ils se sentent perdus dans l’univers si vaste d’une première fois nouvelle.
  • Croque-amour – un portrait cinglant autant que juste de l’être aimé pas si juste.
  • Modèle absent – sculptrice interdite – pour son goût de l’expérience, félicite l’enfant créateur solitaire !
  • Sumere – pour l’audacieux néologisme latiniste accessible aux non latinistes comptant ton serviteur.
  • Excuses révérencieuses – avec la révérence et les excuses en adresse d’un cœur honnête à tous les cœurs croisés.
  • Enfant de lumière – pas si tant délaissé mais méritant toute ton attention, celle de tes parents, de tes enfants, de tes amis, de leurs parents et leurs enfants à travers nos lignées des gratitudes.

Voici qui achève ce que, en ce 13 juillet 2020 du monde de pendant, j’ai cru bon de te partager en remontant de cette plongée qui restera exceptionnelle dans des chiffres que j’ai essayé de garder distants et pas seulement parce qu’ils ne permettent pas de brandir le rapport Médiamétrie en frimant !
La chance t’es ici offerte d’inverser les tendances de la poésie de Lyncée sous-cotée. Par là, celle d’embellir la face du monde et ses revers !

Bonne écoute à toi, en solo ou en bonne compagnie et au plaisir des rencontres plus ou moins réelles


Sous l’orage de la vie, en voir plus encore à la lumière de leur recueil Douceur à l’État Brut avant l’arrivée du son…

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La Vie en Formation Continue

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Trois verbes, deux adverbes principaux, un nom pour l’évocation du temps et, ce qui paraît l’essence de la pédagogie, la répétition. Répétition qui s’avère plutôt un étayage, soutient d’éclaircissements exploratoires aux tissages des étapes de nos évolutions, en manière de pédagogie à la pédagogie.
Nos évolutions à tâtons, riches des étapes passées comme de celles projetées que de traces en places, nous surplombons parfois en bribes de vie en formation continue.

Dans l’espoir d’apprendre toujours et ainsi s’abstenir de décréter l’immuabilité de ce qui pourrait tout aussi bien n’être pas.

Dédié tout spécialement à qui s’en sent concerné.


écrit le 16 octobre 2019, enregistré le 5 juin et monté le 09 juillet 2020
publié dans Douceur à l’État Brut

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Guettons le Guetteur

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Extrait du recueil Douceur à l’État Brut, Guettons le guetteur est un texte assez court qui vient sonder du point de vue du spectateur que nous sommes, la raison même de l’action de guetter.

Il est de certaines situations où faire le guet s’impose et le bien faire est parfois vital. Mais le ressort qui offre au guetteur l’énergie nécessaire à la bonne conduite de son action suffisamment passive en somme pour laisser le champ libre aux errances de l’esprit, est ténu et requière de s’alimenter. De sens peut-être ?
Sous peine de rompre.


écrit le 4 novembre 2016, corrigé le 21 juin 2019
enregistré et monté le 5 juin 2020.

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Il y a bien dans ma Ville

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Il y a bien dans ma ville
De ceux qui me confortent
Quand je veux bien encore
Espérer que la vie
Soit à tous si sacrée
Il y a bien dans nos villes
Ceux qui ouvrent leurs portes
[]

Dans nos villes, nos portes et nos postures, sur nos fondamentaux, croquées by Lyncée dans ce poème extrait de la 3ème partie Dans la ville, du recueil Douceur à l’État Brut.


écrit et corrigé le 14 juillet 2019 quand on s’affaire en garden party !
enregistré le 8 et monté le 18 mai 2020


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Enfant de Lumière

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À ma maman, à ta maman, à nos mamans. À nos papas, aux amants de nos mamans, parce qu’on ne sait pas ce qu’elles nous cachent, à la nature, notre maman à tous…

Enfant de Lumière

Ou aussi, Enfants de Lumières, enfants de Lumière ; parlant de moi, je l’ai écris Enfants de Lumière. Tu l’écris comme tu veux, tu le vis comme tu peux. Souviens-t’en puis oublie-le. Deviens grand et lumineux, enfant de la vie. Que tu sois !


écrit le 30 novembre 2018 et corrigé un an plus tard
enregistré le 25 et monté le 27 mars 2020
N’ai pas su le proposer au slam virtuel du confinement de cette semaine là car, la technologie dépasse mes capacités employées au fond du jardin sur ce temps !
Publié dans le recueil Douceur à l’état Brut disponible à la demande sur Bookelis.
Tout savoir sur le recueil Douceur à l’État Brut que tu peux dénicher par ici…

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Dans le Plein de mon Ventre

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Dans le plein de mon ventre, se niche salamandre
L’amour que je te porte à genoux à ta porte
Je le vois là qui entrent enflant ma transparence
Sourires au sortir
Sûr d’y revenir
À quoi bon se méprendre, je ne saurais me pendre
Me faudrait faire en sorte que ses yeux sur moi se portent
Sur le seuil m’étendre quand s’étiole l’errance


écrit le 20 mai 2017 corrigé le 30 novembre 2019
publié le 20 novembre 2019 dans le recueil papier Douceur à l’État Brut que tu peux te procurer…
enregistré le 1er et monté le 2 février 2020


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L’Aveugle qu’il te Faut

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L’aveugle qu’il te Faut

Baladons-nous un peu à l’écoute de quelques flots de pensées intimes de celui que tu vois, que tu croises, qui vis à tes côtés et qui ne te vois pas. Dans sa tête, un instant, là, juste derrière ses yeux car, le plus souvent il en a, des yeux… Quelque chose derrière aussi ; ainsi qu’un cœur comme on le lui souhaite. Un cœur avec de tout dedans, des peurs et des désirs, de l’amour, des chansons, et même une image de lui !
Tu vas voir ça comme c’est dingue !


écrit le 4 décembre 2016 et corrigé le 16 juin 2019
enregistré le 25 et monté le 29 octobre 2019


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environ 5 heures de travail pour te le proposer ici

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La boucle bouclée avec Destination Moelleuse

L’ensemble des poèmes de ce recueil qui a été enregistré en 1998 est publié ; Destination Moelleuse qui donne le titre du recueil boucle cette parution.

Une prochaine étape si un peu de fonds la permettent sera la numérisation de la bobine qui aura assurément une bien meilleure écoute à offrir que celle de la cassette qui, retrouvée, m’offrit de te la partager ici, librement.
Si d’aventure cela se peut, l’écoute en sera réservée aux membres du blogue.

Merci encore à Jean-Luc si il se trouve que tu me lises car, je ne sais comment te joindre aujourd’hui et, merci de votre attention à tous.

La rentrée s’augure laborieuse en évolutions techniques imposées notamment, pour lesquelles des coups de mains pourraient se voir bienvenus, si tu vois ce que je veux ne pas dire vraiment, tout en appelant vivement ici !
Technique, avec la création d’un espace membres dont tu verras l’utilité très bientôt, des modifs d’envoi de cette lettre imposées par le fournisseur du script bien que les motivations me sont encore assez obscures et, la dissociation du fil RSS du recueil dont la boucle est bouclée de celui en cours dont la boucle court toujours dès les prochaines publications qui ne sauraient tarder… Ce, à fins d’améliorer l’expérience balado que ton fabuleux destin t’a conduit à découvrir chez Lyncée.
Fort enthousiasmante également, avec la préparation du deuxième florilège des poèmes à voix toujours aussi nue.

comme j’ai travaillé un peu cet été, une surprise t’attend dans les semaines à venir mais là, je n’en dirai rien de plus, c’est sûr…pour le moment…

à bientôt donc, avec tous tes amis auxquels tu auras donner l’envie de butiner du côté de par ici à l’occasion de tous les barbecues, apéros et autres rencontres que tu t’es offert cet été ou bien n’importe quand, dans l’amour de la poésie, de l’authenticité, non sans une certaine dose de dérision dans l’introspection que tu braves sans peur depuis qu’on se connaît

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Destination Moelleuse

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Destination Moelleuse

L’enfant sauvage sommeille au creux d’une main qui veille.
Songes inédits aux couleurs de la vie,
Rêves anéantis des lumières de la nuit,
L’enfant sauvage s’éveille encore plein de sommeil.

Mer des mers, vois ma prière noie-moi sous tes fers.
Crêtes, creux déferlent sous voiles pleines.
Devant, Ciel, Bleus, dévoilent la plaine.
Intime instant.
Amère mer, un peu plus frères, nous voilà pères

Aux barbes qui survivent aux douleurs de la veille,
Aux yeux déjà usés, sous leurs paupières alertes,
Aux loqueteux vêtements respirants leurs âmes.

De vieux va-t-en guerre qui ne savent si les pertes
En valaient la chandelle.
Inquiets de nos femmes,
Du repos qu’on nous doit, de leur repos à elles.


écrit dans le train au sortir de ma dernière visite à mon ami Yann fraichement installé à Brest pour reprendre des études de lettres modernes
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

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À moi les miettes…

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À moi les miettes…

Une demande aussi simple que vorace de l’absolue nécessité dans le respect du possible pour l’autre.


Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.


Pour soutenir le travail de Lyncée qui y met du cœur c’est par ici sur Tipeee ou Paypall


écrit le 24 mai 2017 et corrigé le 21 juin 2019
enregistré le 21 juin et monté le 20 juillet 2019 – 3 heures de travail environ

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Absence

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Absence

Absence d’une présence
Une exquise présence,
Douce et intense,
Celle d’un doute absent.
Sous un rude ciel
Confus d’un goût miel
Brutal coup béton
Porté d’un affront
Blessure au scalpel
Abandon du duel
Le ciel est un don
L’orgueil Si tampon
Masque espérance
« L’espoir fait vivre »
N’empêche de mourir
Crainte de l’absence
Crainte du manque
Tue en silence.


écrit à l’automne 1992
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

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À fendre l’Horizon

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À fendre l’horizon

À fendre l’horizon
Je peux t’aimer les pieds sur la Lune
Et décrocher la Terre pour la pendre à ton cou.

Je peux t’aimer les pieds sur la Lune
Et pour t’épater, courir les quatre cents coups
T’offrir ce médaillon

Je peux t’aimer les pieds sur la Lune
Et vraiment n’importe où pourvu que ce soit doux
Rentrer à la maison
Avec ce médaillon
Pour toi mon horizon


écrit le 12 juillet 2015 corrigé le 16 juillet 2016 puis, le 2 mai 2019
enregistré le 1er et monté le 17 mai 2019

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Premiers Bouquets de Toi

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Premiers bouquets de toi

Premiers bouquets de toi, tout d’abord sans nom, si ça n’est la reprise du premier vers « Bouquet aux parfums de curieuse », ce poème en vision par anticipation s’avère d’une justesse que seule l’amoure nous offre parfois pour nous représenter l’être aimé.
avec une liste choisie ou presque : bouquet aux parfums mitigés, bouquets aux parfums de ton humeur, bouquets aux parfums de réserves, bouquets aux parfums de ta peau, bouquets aux parfums versicolores et scintillants… pour me parler de toi amoure vraie.


Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
écrit le 24 octobre 2016 et corrigé jusqu’au montage
enregistré le 16 et monté le 18 avril 2019

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Sous Toutes Latitudes

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Sous Toutes Latitudes

Poème monté sur le chemin du bureau qui retourne les pas, vers des ailleurs sans toit.


Sous toutes latitudes s’affichent les attitudes.

Nonchalante misère, dévoyé savoir-faire
Révoltent l’élégance de désinvoltes chances
À montrer l’aptitude aux vols des servitudes.

Nos armées de chimères détendent l’atmosphère.
Entre en scène l’insouciance doucereuse de l’enfance
Et la béatitude face aux décrépitudes.
Mesurées magnitudes de nos incertitudes :

Les ventres qui dansent se cramponnent en transe.
Vaillants gardiens d’amoures en désuétude,
S’érigent les mômes boiteux en altitude
Puis expulsent les oursins mortifères.

S’amorcent lassitudes, sans doute par l’habitude


Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
écrit le7 juin 2015 et corrigé le 19 mars 2019
enregistré le 19 et monté le 26 mars 2019

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Deux Croissants de Lune se Regardent

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Deux Croissants de Lune se Regardent

Une nuit, dans le souvenir d’un mirage d’un peu plus de dix années plus tôt : deux croissants de Lune se regardaient dans le ciel tunisien.
Rêveries rétrospectives projectives d’une fusion de souvenirs rêves m’allant pondérer une toute belle bifurcation. Un délice à revivre dans son apprentissage et plus encore à te l’enregistrer pour t’offrir ce balado ; surtout parce que je t’aime

Tu peux les retrouver ici tout pareillement quand je m’adresse à elles…


Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
écrit le 24 octobre 2016 et corrigé le 19 décembre 2018
enregistré le 7 et monté le 10 février 2019 (et pour la première fois, je me trouvais accompagné mais tu ne l’entends pas)
slamé le 26 avril 2019 au café des Pangolins à Nantes avec l’association Appelle-moi Poésie (site) ou sur FB

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Buvard

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Buvard

Mêlés dans les méandres crépusculaires des tourments alizés de ta nébuleuse mosaïque en ruine, mes rêves t’ont noyé sous un flot de brume tout au bout de la rue. C’est au détour de celle-ci que je me vis m’égarer devant la vitrine d’un marchand d’incertitudes, sur laquelle il y avait écrit :
« – 50% sur tous les articles damnés ». Je n’ai pas résisté longtemps au crucifix décapsuleur sur lequel Jésus s’tapait un rail d’enfer !

C’est en revenant d’Eldorado que je t’ai retrouvée frêlement vêtue de ton sari, occupée à chasser tes chimères maudites, bourrasques sur les plus beaux de tes rêves agonie.

Tu étais bleue et belle agenouillée au bord de la falaise, surplombant les pointes saillantes sculptées des lames et des années ; ton visage à demi recouvert des cheveux que le vent rabattait avec le moins d’ordre qu’il pu. Je t’ai aimée.

J’étais ce vent qui voulait effacer les embruns lymphatiques chus sur tes joues rougies de la chaleur de tes peines.

Je t’ai aimée dès lors. Mais que se passe-t-il ? Voilà que tu t’envoles et que bientôt la lumière t’a capturée.

Étais-je revenu d’Eldorado ? Y retournai-je ? Je contrôlais encore bien mal le cerf-volant de papier qui me possédait. Le temps ne m’a plus manqué alors pour décrocher la guitare du râtelier de Blues-Rock qui m’habitait, et m’invitait pour cela à enchaîner les accords d’une manière dissonante, triste que m’imposait ta disparition de mon trip. Les sanglots langoureux de ma voix déraillante l’ont amenée à cesser rapidement, ce répertoire spontané. Mais me voici qui m’élève à mon tour,…

Vais-je la revoir, peut-être sera-t-elle plus belle encore ? ! Cette ascension m’aveuglait : mes aéro-solaires ne contenaient plus la lumière. Était-ce ce cerf-volant d’origine inconnue ? Était-ce tout simplement un rêve qui verrait sa fin au moindre signal du plus ingrat des instruments de la civilisation, le réveille-matin ou, était-ce « le voile » de la falaise qui me disait « Viens ! Ouvre la porte de la perception » ? Une chaleur montait peu à peu en moi. Tout d’abord agréable et confortante, elle se montra bien vite intenable, étouffante à l’image de la couleuvre qui l’est, de sang frais. Ma gorge s’est¬asséchée, et l’air de commencer à manquer -à faire pâlir une nuée de drosophiles en rut-. La céphalée qui me partageait au lever de tous soleils qui s’ennuient, simulait le bruit sourd d’un douze cylindres en V attendant la lumière d’autorisation à faire crisser ses pneus, prenant soin de bien tirer tous les riverains de leur profonde léthargie. Je devenais sciemment fou à lier, dans la chaleur, la soif et la vitesse hallucinante de cette intrigante montée. J’ai perdu connaissance à l’issue qui m’est encore inconnue, de la lutte engagée au carrefour des portes, contre le serpent géant aux dents de braises.

La chaleur s’est apaisée, mes paupières filtraient maintenant un bleu que l’on ne rencontre qu’en mer rouge, à la pêche sous-marine en faible profondeur. Au loin, un aller et retour sourd et lancinant, rassurant, celui familier à mon oreille vagabonde des vagues aux bancs de sable d’une lagune. À mes narines parvenaient de volatiles poussières de granit usé des intempéries, et des années, et cette vieille odeur crachée une dizaine de minutes après un orage marin, l’été sur les pavés de Saint-Malo, ou sur les dunes des Landes.

La texture d’un tissu de chair acheva d’éveiller mes sens. Celui de la peau sucrée et moite d’une femme. Peau qui respirait la volupté, elle effleurait mon corps de son long. Le souffle vital de l’être qui habitait cette enveloppe charnelle, me venait tiède, au rythme de la vie qui allait et venait derrière moi, nous. Ce souffle si rassurant m’arrivait au creux du cou.

Cette peau devait appartenir à la femme de la falaise _que je n’ai plus de raison d’appeler « le voile »_, nue comme la nuit sans nuage.

Au fil de mes découvertes, les éléments s’imbriquaient jusqu’à constituer un décor. Je me mis ensuite, toujours sans l’envie d’un geste, à apprendre le contact de ce voile humain tout au long de mon corps.

Ce n’est qu’au moment de son premier mouvement aventurier, tendre, que, les yeux clos, je décidai de prendre connaissance de sa chair. Nos membres murent, tous deux à la découverte de l’autre par les sens les moins usuels. Il était venu le moment de m’apercevoir de ma propre nudité. Dans l’entrelacement langoureux de nos atomes, je sentis son âme pénétrer la mienne, et mon corps pénétrer le sien, de nos coups de cœurs nous assiégeâmes nos places fortes et nous nous intronisâmes à perpétuité. Elle était bien celle des abîmes de mon âme.

Nos lèvres se sont rencontrées, et tous nos sens de communier tout le temps de ce rêve.

Une aile du cerf-volant qui m’entraînait s’est brisée, et j’ai tendu la main pour éteindre le réveil-matin qui venait de sonner, au même instant qu’à la porte on frappait bruyamment. Le temps pour moi d’allumer la lumière verte éclairant l’espace du levé de mon corps encore diffus en ce rêve, les visages de Jim Morrison et Mick Jagger, puis de déverrouiller la porte d’entrée.

Un souffle glacial envahit la pièce. Elle était déjà là ! Elle était là devant ma porte, haute, grande, maigre et imposante, malgré son allure de porter un fardeau. Elle avait effacé en arrivant, le décor qui m’est familier au sortir de chez moi. Elle y avait substitué sa horde de serpents agités, venimeux et gluants à têtes écaillées, aux ailes de papier crépon noir tirant la faux dont elle avait fainéantise de s’affranchir.

On ne lui voyait pas le visage au travers de l’ombre de son manteau noir lui aussi, mais je l’ai vite reconnue à l’appel du squelette de sa main tremblante, allongée. Le cerf-volant, je crois, m’a dit de prendre mes cigarettes ; nous pûmes partir aux alentours de minuit.


écrit le 13 décembre 1993
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

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Victoire

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Victoire

Henri Salvador nous avait offert le Blues du Dentiste… lyncée lui rend un hommage bien plus intime que bruyant ; à l’image de ce que fut la douleur dans le voyage qui permis de la supporter !

Parce que ça fait quand-même mal mais que je l’aime bien


Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
écrit le 5 septembre 2015 et corrigé le 29 octobre 2018 (date d’enregistrement)
Je crois qu’il serait temps que je le lui remette


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À voir la vie devant soi

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À voir la vie devant soi

Le vertige de la conscience de ce que la vie se trouve devant, juste avant la mort ; que c’est là,

Dans un petit clin d’œil à Charlotte et à ce roman que je n’ai pas encore lu…
lu depuis et adoré !

Avoir la vie devant soi

à vos partages, commentaires et soutiens quels qu’ils soient !


Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
Écrit le 31 octobre 2016 et modifié le 06 octobre 2018
Enregistré le 06 et monté le 08 octobre 2018 (6 heures de travail)


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La course – le temps me presse

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La course

Il est des dispositions où le temps me presse…
Les yeux fermés, à une terrasse, à la plage, ou n’importe où d’ailleurs… le cœur libre et ouvert ; plein d’amour et de désir de vivre.


Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
écrit le 20 février 2017, modifié le 12 septembre 2018
enregistré le 11 et monté le 30 septembre 2018 ; environ 1:30 de travail


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Il Était une Victime

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Il Était une Victime

Extraction et dissociation du minerai de l’enfer de la triangulation cyclique Bourreau – sauveur – victime, par fissure libératrice de l’amour de l’enfant en l’adulte. Je laisse le reste aux spécialistes de ces questions.

Il Était une Victime

Pauvre enfant devenue femme
Belle femme encore pauvre enfant
[…]



écrit le 25 juillet et corrigé le 15 septembre 2018
enregistré le 15 et monté le 28 septembre 2018 (environ 17 heures de travail)

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Croque-Amour

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Croque-Amour

Portrait saisissant parmi ceux que l’amour donne à croquer en poésie.


Croque-Amour

Un cheval borgne entre les cuisses
Les index exorbités
Sa langue fourchue aux commissures
De la bouche d’où lui sortent des crapauds
Aux verrues psychicides
Au cœur de ses accroches acérées
En guirlandes enguirlandées

Ah ! La pauvre bête que je vois


écrit le 23 juin et modifié le 15 septembre 2018
enregistré le 15 et monté le 17 septembre 2018,
slamé le 28/09/2018 au café des Pangolins à Nantes avec l’association Appelle-moi Poésie (site) ou sur FB


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commentaires reportés de Short édition :
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– 11/09/2022 Phil Bottle
Merci mais le lien renvoie sur le poème écrit… pas sur l’audio…Ah, j’ai trouvé le lien dans les commentaires… et je l’ai écouté. ainsi, je connais ta voix. Un voyage fantastique, sans moustiques, mais avec des verrues psychicides! Et ce premier ver ambiguë à souhait, ce cheval dont à la lecture du premier ver, on ne sait s’il est chevauché, ou hongre! « borgne entre les cuisses! » Génial! Bon dimanche.
— 11/09/2022 Lyncée
Merci Phil. Ah ! Je croyais plus aisé à trouver le moyen de lire l’audio.
à bientôt
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11/09/2022 Loredana Li ex Haruko San
Je Vous découvre dans ce texte très imagé, d’une façon surprenante certes ! Je suis allée sur le balado de Lyncée comme Vous le proposiez et c’est super ! Merci et belle journée à Vous !
– 11/09/2022 Lyncée
Merci Loredana de ta lecture ici et ton écoute sur le balado !
à nos prochains croisements
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11/09/2022 Alice Merveille
Surréaliste !
– 11/09/2022 Lyncée
Pourtant je t’assure l’avoir vu aussi distinctement
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03/10/2021 Eva Dayer
Surprenant !
– 03/10/2021 Lyncée
N’est-il pas ?Allez ! A nos amours malades, sans oublier nos malades d’amour.
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20/09/2021 08:59 Anonyme
Étonnant en effet !
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15/09/2021 Viviane Fournier
Surréalistement beau et étonnant !
– 15/09/2021 Lyncée
Une prédisposition à l’étonnement n’est-il pas ?Merci de l’avoir lu et partagé tes impressions ici variées.
— 15/09/2021 Viviane Fournier
Merci de m’avoir répondu … c’est important de découvrir et j’ai aimé ton monde, je n’ai pas tout lu mais je vais pas à pas … Belle soirée-nuit à toi !
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08/09/2021 Djenna Buckwell
La pauvre pauvre vilaine ! Détestons la en chœur !!
– 08/09/2021 Lyncée
Pour le chœur, je te propose de l’enregistrer si le cœur t’en dit avant de le poster si tu veux bien sur le balado de Lyncée, ou pour écoute perso si tu préfères…Au plaisir
— 08/09/2021 Djenna Buckwell
Je suis allée l’écouter en ligne et c’est très réussi. Est ce que c’est ta voix ? Celle d’un ami ? Celle d’un comédien ?
— 08/09/2021 Lyncée
Merci Djenna, je fais ce balado d’un bout à l’autre, voilà pourquoi il vivote dès que je m’y consacre moins.
Merci d’avoir écouter.Alors pour ce chœur, qu’en dis-tu ? La pauvre bête le mérite bien n’est-ce pas ?
—- 08/09/2021 Djenna Buckwell
Je regrette, je ne saurais pas le faire. Mais je te dis bravo, sincèrement !
—– 08/09/2021 Lyncée
Alors je prends le bravo avec le regret.
Au plaisir
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04/09/2021 Felix Culpa
Sublime ! J’aime et je m’abonne !
– 04/09/2021 Lyncée
Merci Félix. Au plaisir de prochains croisements
— 05/09/2021 Felix Culpa
Merci pour votre abonnement Lyncée !
— 05/09/2021 Lyncée
C’est que je ne m’abonne que lorsque j’y ai intérêt et, j’ai beaucoup aimé les quelques textes que j’ai pris le temps de lire pour le moment.
Au plaisir
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30/08/2021 Mome de Meuse
Surréaliste en diable!
– 01/09/2021 Lyncée
J’ai pourtant tout donner pour le plus de réalisme possible avec la compassion dedans !
— 01/09/2021 Mome de Meuse
Mais j’ai compati, moi aussi! C’est vrai, ça : la pauvre bête !
— 01/09/2021 Lyncée
Tu m’en vois heureux pour toi comme pour la bête pas si pauvre, riche même de toutes ses ressources inventoriées.
Au plaisir de prochains croisements
Lyncée
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01/08/2021 Pierre Lieutaud
Fantastique et poétique. Bravo
– 02/08/2021 Lyncée
Merci Pierre.Au plaisir
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19/07/2021 Ombrage lafanelle
C’est cruel et bien écrit
– 23/07/2021 Lyncée
Merci Ombrage, la compassion ôte à la cruauté, n’est-il pas ?

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Cocktail

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Cocktail

Ton corps balance tes sens, au bord de la terrasse,
Mon cœur, cadence des sens, rêve de briser la glace,
A pas de loup, m’avance. Tu te retournes, hélas !
Mon cœur appelle tes sens. Tu te noies dans la masse !

Il faut qu’elle m’aime pourtant ! Voilà je bois la tasse.
Il faut qu’elle m’aime bon sang, avant que je n’lui fasse
Mal. A corps et à sang ! Que nos deux corps s’enlaçant,
Le sien pense en silence : « Dieu qu’il trépasse ! », et me trans-

Perse de part en part, de sa lance de Perse.
Maintenant je ne crains le regard des humains,
Dans le rayon d’soleil qui caresse ses fesses,

Porté du souffle chaud, qui effleure ses seins,
Je pénètre son corps, je l’admire en silence,
Ce corps qui balance, par amour le fait mien


écrit le 18 janvier 1994
enregistré et monté en 1998 avec la voix de Jean-Luc Beaujau et numérisé en juillet 2018
Copyright 1996
ISBN : 2-908068-72-9

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On Fera l’Amour Quand On Sera Vieux

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Ce poème pose la question essentiel « Pourquoi attendre pour aimer ? »

On fera l’amour quand on sera vieux

Est-ce en ces temps annoncés tant qu’incertains
Où nos peaux de terres alanguies, à nos yeux
De bois, déjà devenus vieux, à nos mains
D’alliages moins résilients, de mille autres parfums

Sous nos nez aguerris, nous offriront
Elles toujours les attraits des pulsions d’hier
Des toujours d’aujourd’hui, des envies que l’on
Vive les lendemains qui chantent ? Entières…

Que nous aurons envie de nous ébranler ; pris d’amour ?


Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
écrit le 5 janvier 2016 sur une idée de bêtise entêtante tant qu’affligeante, depuis au moins 15 années et, modifié le 11 juillet 2018
enregistré le 11 juillet 2018 et monté le 19 juillet 2018 ; environ 6:30 de travail.

Slamé le 02 octobre 2018 au café Le live bar à Nantes avec l’association Lapins à Plumes


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Ça va Chialer dans la Chaumière

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Ça va Chialer dans la Chaumière

Expression incarnée d’émotions multiples pour un même sentiment, aux vécus tumultueux sur un cap qui s’impose à l’heure qui en impose. Ce poème trouve dans sa proposition sonore, une offre plus riche en partage.

Privilégiez une écoute au casque ou avec un appareil permettant une réelle stéréophonie pour en tirer le meilleur.


écrit le 24 novembre 2016 et modifié le 18 février 2017
enregistré les 9 et 11 juillet 2018 et monté le 03 août 2018 (17 heures de travail)


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La Douche – j’ai très Envie de Prendre une Douche Chez Toi

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La Douche

Déclaration d’amour à peine déguisée où le désir est présent autant que tût dans l’annonce de l’envie.


Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
enregistré le 24 octobre 2017 sur smartphone ; en l’état pour l’authenticité, avec juste un peu de traitement audio (1:30 de travail)


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À trop Tenter le Diable…

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À trop Tenter le Diable…

Instantané de la projection depuis le sémaphore de l’amour à l’extraordinaire histoire d’une histoire ordinaire.
Ce poème est un sonnet d’une versification à peu près classique.


À trop tenter le diable, il pourrait apparaître,
S’accouder à ma table ou tout faire disparaître.
À retenter ma chance, elle pourrait ressurgir,
M’inviter à la danse comme pour ne pas mourir.

Tu m’as donné, ma belle, ta jeunesse et tes charmes,
Nos braves tirs d’ailes ont abaissé les armes.
Je t’ai donné, rebelle, mes propos en pagaille,
Casseroles en crécelles à tous nos pas ferraillent.

S’il se peut que demain flamboie notre jardin,
Que la mienne dans ta main ouvrent un bout de chemin,
Que d’autres pas croisés bondissent en pas chassés,

Dans l’hiver détrempé de nos âmes lacrymales.
En dehors du sentier, par-delà les fossés,
Quelle histoire que la nôtre ! Notre amoure pas banale


Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
écrit le 17 novembre 2016
enregistré le 05 juin et monté le 08 juin 2018.


Commentaires reportés de Short édition :
08/09/2021 JL DRANEM
Je découvre chez vous ce premier texte poétique , écouté aussi en balado : une belle expérience . Je m’abonne à votre page pour y revenir bientôt !
– 08/09/2021 Lyncée
Merci J-L. Au plaisir
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29/08/2021 Orlando Granger
Un souffle romantique dans votre poème… J’aime bien cet univers.
– 30/08/2021 Lyncée
Merci Orlando. Si le cœur t’en dit pour la version sonore :https://lyncee.me/2018/06/a-trop-tenter-le-diable/Depuis le hacking de juin je n’avais pas remis les liens vers mon balado…
— 30/08/2021 Orlando Granger
L’audio sied bien à la poésie.
— 01/09/2021 Lyncée
C’est pourquoi dès que j’en ai l’occasion, je m’en vais la dire devant qui veut…
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L’Amour à Fleur de Danse

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L’Amour à Fleur de Danse

Introspection du désir dans la pulsation des amants échoués sur la grève. Encore une vague en corps ; qu’ils s’aiment

Je recherche pour ce poème, des interprètes hommes et femmes pour d’autres propositions sonorisées… Contactez-moi si vous souhaitez en être.

L’Amour à Fleur de Danse

J’aime l’amour à fleurs, l’amour à bouches,
L’amour en accroche-cœurs, l’amour qui touche
Baigner dans nos senteurs quand plus rien ne bouge
Poser la tête à fleur du ventre où je
Prolonge l’amour
Qu’il dure toujours
Au fond de moi
Poinçonne
Poinçonne-moi
Imprègnes-moi
Et, reprends-moi dès que tu peux
Bander encore
Rien qu’un p’tit peu
Sous mon souffle
Et mes cheveux
Là, dans ma main qui te réchauffe.
J’aime l’amour encore, l’amour de nous,
Sentir mon désir fort, l’amour en nous
Sentir monter en corps que tout recommence
J’aime que nos deux corps s’apprennent en danses


écrit le 8 décembre 2016
enregistré le 07 mai 2018 et monté le 31 mai 2018.


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Commentaire reporté de Short édition :
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27/08/2021 Olivier Descamps
Fusionnel et passionné !
– 30/08/2021 Lyncée
dans l’extase des chairs
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Aux Amants dans la Nuit

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Aux Amants dans la Nuit

Comme l’évidence d’un rendez-vous au-delà des chaires, entre les cœurs et l’infini, voyage sous le couvert de la nuit.

écrit le 27 mars 2017

Slamé le 18 avril 2018 au café le Rouge Mécanique à Nantes avec l’association Lapins à Plumes
Voisé en un lieu très agréable, au Manoir de la Chataigneraie le 23 février 2020

enregistré le 22 avril 2018 et monté le lendemain ; 6 heures de travail


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À des Années-Lumière

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À des Années-Lumière

Poème du fin fond du froufrou où nous essayons de vivre nos points de vie

Extrait du recueil Douceur à l’état Brut, disponible à la demande sur Bookelis ou dans les meilleures librairies.
écrit le 09 avril 2017 après l’écoute d’un documentaire de vulgarisation d’astrophysiques sur les plus intenses phénomènes connus de l’univers. En me couchant, je pense à ma chérie évidemment !

ATTENTION ! Ne passez pas à côté du montage surprise qu’une mauvaise manip m’a donné la chance d’entendre et que je vous partage ici. J’aurais voulu faire exprès, je n’aurais pas réussi aussi bien. Je voudrais faire mieux que je ne le saurais pas… Je ne suis pas monteur de son.
À des Années-Lumière dans sa version inouïe

enregistré le 02 avril 2018 et monté le 13 avril 2018 ; 4:30 de travail


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Au bal des Étoiles

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Au bal des Étoiles

Dans une projection des vacances au bord de mer et pourquoi pas avec sa chérie ou la mienne
En pleine contemplation sous le froufrou quelque part dans l’Univers où l’amour naît.

écrit le 18 juin 2017, modifié le 18 août 2017
enregistré le 26 janvier 2018 et monté entre le 26 janvier et le 29 mars 2018 ; environ 3:30 de travail.


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Excuses Révérencieuses

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Excuses Révérencieuses

Le premier des poèmes que j’ai eu l’envie de dire devant un public d’amis, choisi et, en tenue s’il vous plaît !

écrit le 04 décembre 2016 sur une brève prise de notes du 05 septembre 2015

Slamé par 2 fois en juin et juillet 2017 auprès de publics d’amis d’amis et autres connaissances. Oui, quelle chance de s’exposer en cocons !
Slamé le 24 octobre 2018 à L’Art Scène à Nantes

enregistré le 12 janvier 2018 – montage achevé le 04 février 2018 ; environ 14:30 de travail


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