Bande annonce sonore #jesuislà

couverture Ebook Partout Charlie(s) #jesuis faite d'un grand haschtag stylisé.

Bande annonce sonore #jesuislà, un récital poétique de Lyncée en solo !

Découvre par ici la bande annonce sonore #jesuislà. Je te l’ai montée laborieusement à partir d’un matériaux réalisé dans des conditions délicates de captation audio et mes compétences de novices en la matière. Il me paraît tout de même qu’elle pourrait te donner l’envie de te déplacer quand une représentation se trouve dans tes parages voire, d’en programmer une chez toi ou pas loin !

Écoute la bande annonce du récital poétique #jesuislà, c’est juste là…

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Une présentation textuelle du récital poétique #jesuislà au bout de ce lien…

Programmer #jesuislà chez toi

Rien de plus simple, un coup de fil pour croiser nos conditions et calendriers :
06 63 25 03 38
et voici du possible pour des bientôt !

Au plaisir de nous croiser en représentation comme dans le reste de la vie !

Lyncée pour te servir

Harpsychés à La Ruche (théâtre nantais)

l'affiche présente une forme de miroir avec les portraits des poètes incrustés, quelques notes de musique et le bandeau de La Ruche, un théâtre nantais

Récital poétique
Harpsychés
en plein dans tes oreilles !


Harpsychés à La Ruche (Nantes), une première pour ce récital poétique dans la programmation d’un théâtre, avec une scène, du son et surtout les lumières qui ne se purent lors de notre dernière présentation, verrière de juin oblige. 3 journées de résidences en janvier pour améliorer encore notre proposition poéticoscénique, un calendrier de répétitions pour vous en offrir le meilleur, et tout bientôt un rendez-vous avec vous, cher public, grâce à qui vit la poésie du papier aux oreilles en passant par les corps !
Lue, dite, accompagnée ou à voix nue, chantée même, la poésie dans tous ses états, mise en voix, en son dans la magie de la Harpe de Mouna, et en scène pour ne pas vous plonger tous seuls dans le noir


Harpsychés à La Ruche c’est :

Trois auteureuses rien que pour vous, de leurs recueils à vos accueils dans la clarté des arcanes de la harpe de Mouna comme en solos. Serpentins d’alambics, dédales tortueux, voix lumineuses stratosphériques et galaxies intimes à cheminer ensemble juste pour voir.



Le récital Harpsychés se prolonge par des discussions, et les dédicaces des recueils des auteurs en vente sur place si vous n’avez pas le vôtre sur vous ou souhaitez en offrir.

Bon ben, il ne reste plus qu’à en parler partout et à tous, objectif : salle comble et nombreuses déceptions de n’avoir pu en être !
Partageons avec nos amis, sans oublier nos ennemis qui ne sont pas forcément irrécupérables, nos voisins, nos collègues, et partout où de la poésie peut venir taquiner les équilibres des mondes, partageons et commentons sur les réseaux encore…

Ielle veille

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Ielle veille

Les mains sur les oreilles, fermant les yeux ielle dort,
Puis les ouvrant, s’éveille. Ielle sourit, s’émerveille
En son simple appareil, éclat éclair du corps
Dans la nuit et l’orage. En un souffle un soupir,
Traverse tous les âges en oiseau de passage
Tant ielle redevient sage dans l’inspire et l’expire
Sous la folie du monde. Un claquement des doigts,
Et le bonheur abonde à ses idées fécondes
Pour que la joie s’exonde, que cessent les effrois.
Ielle a jeté le sort, saisit l’anse de la seille,
Renversé son sourire, pour y noyer les rages
Sous les larmes des joies de son cœur qui débonde.


Créée le 22 décembre 2022 par un soir banal et enregistré le 02 janvier 2023 pour les besoins des répétitions d’Harpsychés, un sublime récital poétique à trois voix où cette pièce s’insère en présentation de Lyncée traduite en musique par Mouna Khalifa harpiste.


Exégèse surtout pas, voici le développement sur ce que soulèvera peut-être Ielle veille sans que s’en soit le sujet.

Si ielle veille, c’est que la vigilance est de mise en toutes circonstances car les fâcheux ne dorment pas.
« Oui, mais pourquoi l’as-tu écrit au féminin me diras-tu ? »
Arbitrairement puisque cet article innovant commence par le « i » du masculin de la troisième personne du singulier. J’aurais pu l’écrire « iel » mais ai crains de masculiniser la sonorité du féminin de la troisième personne du singulier qui n’en a guère besoin. Des « elil », « elleil », « ilel » ou ilelle » s’entendent plus difficilement comme pronoms et replace le pronom que l’on voudrait inclusif au cœur de la polémique par le prisme de qui se place en première position ou qui vient se mettre à la lumière de la dernière mention.

Heureusement que je n’écoute que peu les actualités, d’autant que je déteste me prendre en train d’écrire de leurs poèmes circonstanciés. Celui-ci, Iel veille, se produisit lors d’une polémique bien française au sujet de ce pronom, sous-sujet de l’écriture inclusive. Je l’aime bien puisqu’il s’extrait de la polémique pour te nous parler d’un être humain dont le genre n’importe.

Écriture inclusive excluante

Plutôt que de souffler sur des braises qui n’ont nul besoin de mes soupirs agacés, je m’en viens te narrer mon expérience d’exclusion par l’écriture inclusive.
Aveugle, je lis essentiellement avec des systèmes audios ; les cassettes et autres CD sont assez loin derrière, je lis à présent ou des enregistrements de voix humaines ou de synthèses, ou avec des synthèses vocales en explorant des fichiers numériques en Epub ou PDF comme en quelques logiciels de messagerie ou de navigation Internet. Sauf quand je m’offre la chance d’aller écouter des lectures publiques de poésies ou autres genres, ou que des personnes désireuses de partager un extrait ou tout un livre, m’offrent sa lecture à voix haute.
As-tu déjà essayé de lire à haute voix un texte entièrement conçu en écriture dite inclusive ?
Il est des personnes qui s’en sentent capables et relève le défi. Certes oui, des manières d’oraliser des concepts écrits se peuvent établir.
As-tu déjà essayé de comprendre une telle lecture ?
Pour qu’une lecture orale soit intelligible, dans la durée et dans n’importe quelle densité de texte de toute nature, il est nécessaire que la locution ressemble à l’écrit et qu’elle soit proche du bain linguistique de la langue parlée.

À propos des voix de synthèses

Incompétent pour développer une conférence prétendant t’éclairer dans le détail de ce qu’est une synthèse vocale, je peux toutefois affirmer d’expérience d’utilisateur que dans le français courant, les moteurs de voix synthétiques sont déjà en peine avec les vocables et variations courantes, et surtout qu’ils sont incapables d’élaborer de nouvelles manières de dire des nouveaux codes linguistiques introduits pour rendre inclusive une langue. Même qu’en les programmant au plus fin pour s’ajuster aux diverses codifications, leurs restitutions en parole génère un langage oral fort éloigné de la compréhension qui est pourtant l’objectif à atteindre.

Lyncée et l’écriture inclusive en tant que scribouilleureuse

De façon générale, Lyncée limite l’usage de l’écriture inclusive aux contextes rédactionnels où la nécessité d’inclure les deux principaux genres de l’humanité s’impose et ne peut être contournée par le choix des mots. Voici pour une première règle qui fuit la systématisation enfermant l’auteur dans une créativité bridée par une contrainte vaine.
En second lieu, Lyncée tient à ce que ces insertions langagières à dessein inclusifs se montrent inclusives pour les personnes empêchées de lire, dont les aveugles sont. Voici pourquoi un passage dans un moteur de synthèse vocale vient vérifier la prononçabilité et l’intelligibilité d’une tournure. Ainsi, tu deviens éventuellement auditeurice du balado de Lyncée qu’un séparateur à l’assemblage des terminaisons comme un point ou un tiret viendrait couper peut importe les réglages du moteur de la synthèse.
Troisième règle de Lyncée appliquée à son écriture inclusive lorsqu’elle est requise à son sens :
Pour contribuer à l’extinction des polémiques, Lyncée préfère davantage adoucir les sonorités lorsque cela est heureux.
De sorte que sous les touches de son poétique clavier, tu deviennes auditeureuses. Ben oui, on y entend « heureuse ». Elle est chouette la vie quand on la conçoit chouette !
Enfin, des variantes de ces manières se peuvent envisager autre qu’heureuses comme par exemple à l’évocation des directriceurs qui se reconnaîtront aux côtés des débatriceurs et des fashows de presses qui se fâchent parce qu’ielles aiment bien ça, et en ont sans doute grand besoin…

« Mais on s’en bat les… de l’écriture inclusive », diront d’autres de ces derniers peut-être. Ce à quoi Lyncée répond que ce n’est pas le cas pour ceuelles qui auront mené la lecture jusqu’ici et moins encore sa rédaction. Il en restera bien pour tenter d’exclure par le sexe, la couleur des cheveux ou de la peau, un handicap, une manière de sourire des façon de faire en société et autres différences qui n’en sont guère et font des guerres.

Inanités inclusives

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Inanités inclusives

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inanités inclusives
Je ne suis pas sis genre Je ne suis pas un homme Je ne suis pas une femme Je ne suis pas transgenre, ni d’une combinaison de sexes mêlés
Je n’ai pas la peau claire Je ne suis pas blanc Je ne suis pas blanche Je ne suis pas blanche
Je n’ai pas la peau teintée Je ne suis pas noir Je ne suis pas noire Je ne suis pas colorée
Je n’ai pas perdu la vie Je ne suis pas décédé Je n’ai pas disparu Je ne suis pas morte
Je n’ai pas la santé altérée Je ne suis pas malade Je ne suis pas malade Je ne suis pas malade
Je ne connais pas d’invalidité Je ne suis pas handicapé Je ne suis pas handicapée Je ne suis pas tarée
Je ne suis pas chauve Je ne suis pas dégarni Je ne suis pas échevelée Je ne suis pas tondue
Je ne suis pas beauelle je ne suis pas beau Je ne suis pas belle Je ne suis pas beauelle
Je ne suis pas vilaine Je ne suis pas vilain Je ne suis pas vilaine Je ne suis pas vilaine
Je ne suis pas visible Je ne suis pas ce que tu vois je ne suis pas ce que tu vois Je ne suis pas visible
Je ne relève pas d’un groupe Je ne suis pas d’un groupe Je ne suis pas de l’autre moitié de l’humanité Je ne suis pas d’un ghetto, d’une minorité, d’un milieu
Je n’ai pas d’aubédience je ne suis pas croyant je ne suis pas croyante je ne suis pas mécréante
J’ai quelques doutes Je ne suis pas incrédule Je ne suis pas incrédule J’ai quelques certitudes
je ne sais pas écrire Je ne suis pas auteur Je ne suis pas autrice Je ne suis pas auteureuse

Je ne suis pas

je ne suis pas

je ne suis pas

Je ne suis pas poète


écrit le 20 septembre 2021 et retouché ce jour lors de la mise en ligne.
Qui a dit qu’on ne ferait un poème dans un tableau en html et des bribes d’écriture inclusive pour une langue qui ne l’est pas tout à fait encore, bien que nous y travaillions ?

écriture inclusive qui n’exclurait pas les aveugles !

Perso, dans un souci d’inclusivité de notre langue, le français, conjugué à celle des êtres qui le lisent, je rejette les points et tirets typographiques de toutes sortes. Pragmatique, ceci ne tient pas à une esthétique visuelle particulière, mais à la seule nécessité d’une compréhension orale de ce qui est lu par des moteurs de synthèses vocales comme cette poésie-ci.
Aussi, je privilégie la construction de mots sans séparateurs, pour les employés uniquement lorsqu’ils s’avèrent indispensables au sentiment d »inclusion, des lecteureuses de mes pages !
Et si le contexte mérite que la sonorité souligne un caractère heureux ou l’y adjoigne pour l’ensoleiller, je favorise des terminaisons en « eureuses » plutôt que les fameux « eurices » qui pullulent et fourchent les langues en cisaillant les tympans sur l’achèvement de la lecture.

à retenir

Ainsi, retiens que lorsque tu écris pour rendre publique ton article sur des écrans, l’écriture inclusive en train de se normaliser en usant de séparateurs notamment, tend à exclure les bigleux et autres aveugles de la compréhension immédiate de ton propos.
Qu’il est pour euelles, préférable de combiner des mots qu’une voix synthétique ou produite par une intelligence artificielle saura rendre de manière audible et faisant sens au plan sémantique.
Que si les sons de terminaisons peuvent coïncider avec l’ambiance de ton propos ou avec ton intention d’auteureuse, les lecteurs qui n’y voient goutte s’en porteront d’autant mieux !

pol’n reçoit Harpsychés (Nantes 44)

un cerisier et une harpe, l'affiche du récital poétique Harpsyché

Pol’n accueille Harpsychés

Récital poétique Harpsychés en plein dans tes oreilles !

Trois auteureuses rien que pour vous, de leurs recueils à vos accueils dans la clarté des arcanes de la harpe de Mouna comme en solos. Serpentins d’alambics, dédales tortueux, voix lumineuses stratosphériques et galaxies intimes à cheminer ensemble juste pour voir. »

Pol’n accueille Harpsychés : Rolan Cornthwaite, Mouna Khalifa et Lyncée combinent les mises en voix et en scènes de leurs poésies au-dehors des pages qui les confinent d’ordinaire, et vous les livrent ici pour la première fois ensemble.


  • Ouverture du bar à 19h
  • début du récital à 20h pour 1h05 environ
  • échanges avec le public

Il est vivement recommandé d’arriver un quart d’heure à l’avance.


Présentation élargie du récital Harpsychés

Au diable les personnes très importantes !

Les lecteureuses de Lyncée qui sont les personnes très importantes visitant ce site, continueront de profiter de la lettre de Lyncée, de l’accès aux publications papiers et numériques à venir comme passées. Juste, elles n’ont plus accès aux fichiers de meilleures qualités qui reviendront peut-être par un autre biais qui sait ?

Le carré VIP, une fausse bonne idée peut-être. Un sondage sans retour aucun, peu de fréquentation, aucune interaction, de nombreuses attaques de robots et une préférence au travail qui sert quelque intérêt, il n’en fallait pas davantage pour décider de sa fermeture. Voilà qui est presque achevé, pour la part publique du moins.

Vous restez les personnes les plus importantes qui passent sur ces pages.

Le site se retape les apparences pour tenter de te tenter plus encore, que tu t’y sentes mieux et surtout pas perdu !
D’ailleurs, la promesse faite aux personnes très importantes invitées au carré VIP attendaient l’accès à des playlists qu’enfin la Lyncée team vient de domestiquer pour aussitôt les offrir à tous. Voyez par ici…

Au plaisir des bientôts

Le vis-à-vis

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Le vis-à-vis

Il y a ce que je suis, coincé entre ceux que je fus et ceux qu’on me vit être et, ceux que j’aspire à demain ; un petit « à ».

Il y a mon ignorance au milieu de mes savoirs qui s’amenuisent à son apprentissage.

Il y a les pertes de ce qui put être un temps.

Il y a l’amour pour vivre.

Il y a toi.

Il y a nous, perdus entre nos lignes.

Et à la fin on meurt sans bien savoir.


écrit le 21 janvier 2021 et publié sur Short à la suite.


Report des commentaires :
4———————————-
20/09/2021 Olivier Descamps
La vie, c’est se perdre pour mieux renaître… qui sait ?
– 21/09/2021 Lyncée
C’est dans le domaine des possibles. Merci Olivier de ta lecture et de ton affirmation interrogative.
Au plaisir
3———————————-
20/09/2021 JL DRANEM
Il m’arrive souvent de me perdre entre les lignes…
– 20/09/2021 Lyncée
Merci JL de t’être signalé. À plusieurs, se perdre peut être plus doux, jusqu’à peut-être une sensation de se perdre moins.
À nos prochains croisements
2———————————-
20/09/2021 Viviane Fournier
C’est joliment dit et pensé, ton poème …et on « se perd » en douceur sur tes lignes
– 20/09/2021 Lyncée
Merci Viviane. Tant mieux pour la douceur, il peut être si infernal de se perdre.
Au plaisir
1———————————-
20/09/2021 Patrick Devillé
Très jolie mélancolie…
– 20/09/2021 Lyncée
Bonjour Patrick,Ton expression fait écho à un podcast de radio France que j’ai commencé à écouter ce matin au sujet de Barbara.Au plaisir

à toi la suite

Faut pas se plaindre

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Une conversation qui m’a intéressé suffisamment, je m’empresse de te la rapporter :

Faut pas se plaindre

« Faut pas se plaindre.
— Ah ! Pourquoi ?
— Ce pourrait être pire.
— Et parce que ce pourrait être pire, il ne faudrait pas se plaindre ?
— Oui.
— Se plaindre empirerait-il votre situation ?
— Peut-être.
— En quoi vous plaindre ferait-il empirer votre situation ?
— Pendant que l’on se plaint, rien ne bouge.
— Si rien ne bouge, rien n’empire. Alors pourquoi ne pas se plaindre ?
— Ne pas s’apitoyer. C’est ça, ne pas s’apitoyer.
— S’apitoyer est-ce pire, pire que la situation ?
— Oui, ça n’avance à rien.
— Cela n’avance t-il à rien d’éprouver un sentiment sous le coup d’une émotion ponctuelle ou récurrente, pour soi ?
— Peut-être. Ça dépend du sentiment, de l’émotion.
— Quelle émotion inspire un sentiment de pitié selon vous ?
— La tristesse, le mépris. Un mélange des deux et pis peut-être d’autres choses encore. Tout ça, vos questions, ça ne m’avance pas vraiment.
— Le mépris n’est pas une émotion, la tristesse oui.
— Et la pitié alors ! Ce sentiment méprisable d’amour honteux.
— La pitié non plus n’est pas une émotion. Comme le mépris, il s’agit d’un sentiment. Les deux d’ailleurs ont attraits à l’amour comme tous les sentiments sans doute.
— Quand-même, se plaindre est pitoyable. Je hais la pitié, je déteste me plaindre.
— La haine est aussi un sentiment. Quelle émotion ou, quelles émotions inspire cette pitié que vous haïssez tant, vous inspire du mépris ?
— La tristesse.
— Rien d’autre ?
— La peur aussi.
— Ainsi, la peur ou la tristesse seraient des émotions méprisables parce qu’elles vous inspirent le mépris ou la haine.
— Quand ces émotions sont si fortes qu’elles vous paralysent, vous tétanisent, vous ligotent à vous-mêmes, rien n’avance et la plainte ne sert à rien.
— Pour savoir si quelque chose est utile, il est nécessaire de l’éprouver.
— Oui, mais on ne peut pas faire que ça.
— Quand nous sommes victime, par exemple, d’un vol, d’une agression, d’un viol même, la raison voudrait que nous portions plainte comme le prévoit la loi. Pour qu’une plainte soit efficace, elle doit être déposée. Déposée mais pas n’importe où. En ce cas, nous l’adressons aux représentants de la loi. Enfin, quand nous sommes en mesure de le faire. Mais si nous adressons cette plainte, à notre meilleur ami, à notre conjoint ou conjointe, au boulanger du quartier, aux inconnus qui passent, à toute personne qui nous inspire la nécessité de déposer notre plainte alors qu’elle n’a aucun rapport avec notre mésaventure, a-t-elle ses chances de faire avancer notre situation ?
— Non. Pas chez le boulanger c’est sûr.
— Pourtant nous le faisons souvent, adresser nos plaintes à des personnes plus ou moins proches. La plupart du temps nous le faisons masqués voire, déguisés. Ne serait-ce qu’en parlant du temps qu’il fait au baromètre de nos humeurs.
— Oui. Alors il faut déposer plainte à la police et avancer dans la vie.
— Donc il faut se plaindre ?
— Bien joué ! Oui, il faut se plaindre. Il faut se plaindre mais, pas n’importe comment, pas n’importe où, pas tout le temps sinon, on n’avance pas.
— C’est très juste. En revanche, si nous ne savons pas à qui adresser notre plainte, si nous la déposons sans qu’elle soit reçue, si aucune suite n’y est donnée, se plaindre permet-il d’avancer ?
— C’est affaire de justice.
— Parfaitement. Dans tous ces cas de plaintes qui se montrent vaines, j’en vois tout de même une qui est particulière, une qui ne peut être évaluée de manière objectivable et qui pourrait bien revêtir un caractère d’utilité.
— La plainte confiée à son meilleur ami, ou celle confiée à celui ou celle qu’on aime d’amour peut-être.
— Celles-ci peuvent s’évaluer, au moins par les deux personnes en présence. L’une écoute la plainte, la reçoit dans son cœur ou son esprit selon ses aptitudes du moment, accuse l’impossibilité de la recevoir du point de vue de la justice. L’autre qui dépose sa plainte sachant, ou ignorant partiellement ou totalement que ce dépositaire n’est pas celui qui est en mesure de remédier à l’objet de la plainte mais le fait quand-même dans son besoin de déposer, pour le soulagement qu’il éprouve instantanément ou pressent, pour tout autre motif devenu impérieux et qui porte le masque du présent sur une émotion très éloignée du contexte présent qui la fait ressurgir. Elles sont alors objectivables puisque observables, bien que nous ne passons pas notre temps à les observer.
— Une plainte qui ne serait pas objectivable ? Je ne vois pas.
— Ce peut être celle que l’on adresse à soi-même.
— Il est possible de s’observer seul.
— Peut-être bien. Peut-être pas. Il est si difficile de nous extraire du monde, de l’autre et de soi à la fois. Difficile et dangereux.
— Dangereux ?
— Le danger est de se perdre, s’aliéner et le risque est si fort que nous nous y refusons le plus souvent. C’est du moins une peur majeure, une autre émotion. Mais la plainte à soi sera sans doute mal adressée si elle est mal formulée. Elle saura se faire recevable quand sa formulation sera juste.
— La formulation juste pour une juste plainte.
— Exactement. Tout comme l’application de la loi requière une formulation de la plainte permettant d’appliquer la justice au plus près de la loi. Cette application procure un sentiment de justice relatif à chacun. La plainte à soi ne saurait recourir aux témoignages, aux preuves, la plainte à soi trouve la justesse de sa formulation dans les émotions qu’elle procure. Elle sera reçue en étant dépourvue de sentiments.
— C’est impossible de n’éprouver aucun sentiment.
— Cela est au contraire, indispensable.
— La pitié dans tout ça ?
— La pitié est encore un sentiment. Nous pouvons en ressentir pour soi comme pour autrui. C’est un sentiment d’amour compassionnel appuyé sur la tristesse qui est une émotion que nous connaissons suffisamment pour compatir à celle de l’autre ou à la sienne propre.
— Merci pour la définition. La pitié de soi sur soi permet-elle de déposer une plainte juste susceptible d’être reçue par le dépositaire qui cumule avec le rôle du plaignant ?
— Justement non. Comme vous le dites, précisément, en établissant un rapport hiérarchique, la pitié est adresser « sur ». c’est de l’amour qui regarde d’un peu plus haut par une certaine distance temporelle ou circonstancielle, d’état, de nature, de position sociale, d’âge… nous éloignant de l’émotion que l’on connaît pourtant plus ou moins bien.
— C’est tout de même de l’amour.
— Nul doute, c’est de l’amour. Un amour condescendant si nous nous fions au rapport spontanément établi à l’instant. Un sentiment issu de la compassion, qui vire à la condescendance par une distanciation volontairement ou involontairement placée plutôt dans un regard oblique tendant à une pointe plus ou moins vive de supériorité donc, de mépris.
— Rapporté à soi, la pitié inspire alors le mépris, comme elle peut l’inspirer pour autrui. C’est de l’amour malade. C’est misérable.
— L’amour malade une misère. Bien sûr.
— Une misère oui, comme toutes les maladies. Il ne faut donc pas s’apitoyer sur son sort, d’autant que la plainte qui sera mal formulée ne saura pas recevable et on n’avancera à rien ainsi.
— Juste.
— Alors il ne sert à rien de se plaindre et donc, il ne faut pas se plaindre.
— Non. Éprouver de la pitié pour soi en tentant de formuler sa plainte n’en demeure pas moins une adresse d’amour à soi.
— La belle affaire, un amour si malade qu’il est déjà impossible à recevoir d’autrui.
— Impossible ! Je ne crois pas. Je ne crois pas que le mendiant ne peut recevoir ce qui lui est adressé en pitié.
— Il n’a pas le choix.
— Avons-nous le droit, la possibilité, de dédaigner indéfiniment l’amour de nous-mêmes ?
— Peut-être bien.
— Le droit oui, la possibilité que cela soi viable dans la durée, je ne crois pas. Je pense aux miséreux qui se trouvent si mal en point et particulièrement à ceux qui ne sont en mesure de s’adresser aucun amour. Je ne parierais pas sur leur longévité.
— Moi non plus.
— Nos adresses d’amour à nous-mêmes sont autant de nourritures par l’amour et d’opportunités par les caractères des maladies de cet amour de nous contraindre à nous observer. Par là, de nous distancier des sentiments, des travers des sentiments, pour nous reconnecter à l’émotion. Cette émotion qui est à vif par l’objet de notre plainte.
— Alors là, la plainte se formule de façon ajustée.
— Peut se formuler de manière à se voir reçue de soi quand l’objet de la plainte est recevable donc, lorsque l’on peut se plaindre de soi.
— De soi à soi.
— Seulement dans ce cas, se plaindre à soi-même nous apporte des possibilités de comme vous dites « avancer », des possibilités.
— Alors il faut se plaindre.
— C’est une possibilité, non une obligation.
— Oui. Nous risquerions d’avoir à nous plaindre d’y être contraint.
— Comme nous avons la possibilité, sans doute l’obligation de nous plaindre à qui de droit d’en être empêcher par une interdiction dictée par la bonne conduite, la bonne allure, la dignité, l’honneur, l’orgueil, le mépris, la représentation de ce que nous devrions être ou ne pas être. »


COMMENTAIRES de chez Short où l’on ne lit plus si librement :
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30/12/2021 Brigitte Bardou
Très intéressante cette réflexion sous forme de dialogue sur les sentiments, les émotions et la plainte dont il faut se lester au bon endroit…
– 30/12/2021 Lyncée
Merci Brigitte de ta lecture et de ton intérêt. J’ai eu l’occasion d’offrir ce texte à quelques personnes accablées de l’injonction à ne pas se plaindre. Il semble aider à s’autoriser à l’envisager sous un nouveau jour. Le plus vieux à qui je l’ai offert est un garçon d’un peu plus de 80 balais qui me parlait de son enfance d’orphelin qui a connu la guerre et la misère, des sévices corporels et s’en est aller aimer la vie comme il a pu.
Au plaisir de nos prochains croisements
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18/10/2021 Marie Quinio
Eh ben Lyncée, une sacré démonstration que celle-ci ! J’aime « son besoin de déposer, pour le soulagement qu’il éprouve instantanément  » oui on dépose plainte, besoin de déposer, poser son angoisse quelque part, refiler le bébé à quelqu’un qui partagera la charge émotionnelle peut-être.
– 18/10/2021 Lyncée
L’idée concomitante et à mon sens indissociable pour l’emploi d’une plainte est la recherche de la bonne adresse pour son dépôt.
Merci Marie de ta lecture. Au plaisir
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16/09/2021 Lyncée
Un refus de plus de pousser vers la compétition, se poursuit le chemin dans le grand bain de tes lectures.Merci de ton passage et de ta lecture et, au plaisir de nos prochains échanges
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#31, #32 et #35, Partout Charlie(s) #jesuis, 7è extrait sonore

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##jesuis l’enfant dont le cœur s’apaise sous la caresse.

[…]

#31 extrait de la 7è partie. du recueil
#32 à 40s [1]
#35 à 1m09s

1] y entendre « entre héliophobie et héliophilie » quand il est dit « entre « héliopathie » ; les délices de la prise unique !


écrit au printemps 2020
lu par André Porchy pour l’émission Écrits d’ici diffusée sur Jet FM les 2 et 16 mars 2022 à 17h30 (une émission du CIALA)
enregistré le 26 février 2022

L’inouïe chance

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L’inouïe chance

La chance de vivre.
Celle de l’improbable vibration qu’est la vie.
L’inouïe chance.
L’inouï de chaque instant.
Celui de l’ordinaire, de la respiration, de la pulsation cardiaque, des crépitations du système nerveux.
L’inouï qu’arrive de l’extraordinaire, du palpitant, du plus vibrant, du déchirant.
La chance de vivre.
La chance de pouvoir considérer cette chance et s’en réjouir, s’en lamenter ou la bouder.
L’inouïe chance de vivre et regarder la vie.
La chance de vivre la chance, les enchantements et leurs pendants.

La chance de mourir.
Celle de percevoir que s’estompe le vibrant de la vie.
L’inouïe chance.
L’inouï d’un instant.
L’inouï des souffrances exponentielles de l’arrachement à la vie, de la déflagration en rupture des conditions de l’homéostasie.
L’inouï de la douceur paisible de l’aspiration au passage, des maux dissous aux brumes de l’universalité en appartenance.
La chance de mourir.
La chance de pouvoir considérer cette chance et s’en réjouir, s’en lamenter ou refuser.
L’inouïe chance de mourir et d’avoir vue la vie.
La chance de vivre la chance, les enchantements et leurs pendants.

la chance d’avoir vécu.
Celle d’être mort.
L’inouïe chance qu’est l’amour !


Poème publié sur Short en 2022


Report des commentaires :
1———————————-
30/12/2021 Léonore Feignon
Vivre et mourir … oui tant de chance !
– 30/12/2021 Lyncée
D’autant que cette chance nous offre dans ses imbrications, celle de nous lire et faire lire comme ici.Au plaisir Léonore et merci de ta visite
— 31/12/2021 14:08 Léonore Feignon
Oui c’est vrai le partage est important ! à bientôt et bonne journée.

à toi la suite

Nonos et nanas

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Nonos et nanas

Les nonos beaux et les nonos pas si beaux
Pansent les bobos de pas tous bobos ni bonobos
Entre tiens bon nonos 🙂
Les nanas belles comme les nanas bien plus belles
En na-nacelle, nanas en selles, la fleur de nana sel
Qui s’en amuse nana ;-p

Si nana belle et beau nono
Que bêle nana, a bobo nono
Rebelle nana, est perdu nono
Quand pas beau nono se fâche nana
Si trop beau nono qu’attache nana

Mais quand il arrive dans ce monde parfois si beau
Qu’au milieu de tout ça nono tout ça nana
Seulement là, que le plus beau et la plus belle
Ou que nono et nono, nana et nana
Font quelques tours d’un carrousel
Voir si s’accordent les cœurs de fleur de sel

Larmes nana Éclats de rires nono
Carpette nono des bravades nana
Cœurs de nonos corps de nanas
Nana cœur des corps nonos
Tournent les têtes des amours nana-nono
Serrent les bras des amis nono-nana
Comme les corps des amants nanonona.

Que bien drôle est le monde nono tant que nana drôle
Et bien plus beau le nana monde tant que drôle est nono

Touch’touche nono touché qui touche à tout va nonos et nanas


Publié dans le recueil Douceur à l’état brut
sur short en 2021 avec les commentaires reportés ici puisque cette crèmerie à fermé ses portes :
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11/09/2022 Phil Bottle
Ha ha ha! J’en ai la langue toute virelanguée! C’est vrai qu’il y a du beau by dans l’air (je connais son intégrale et il a été pour moi une sorte de maître. Il m’a ouvert les portes des jeux de mots, surtout dans ce qu’il appelle « l’à peu près », car je comprends souvent autre chose que ce que l’on me dit, étant à 80% sourd d’une oreille, et à 30% de l’autre? D’où des quiproquos homophoniques ou proches… « … ta katy t’a quitté…tic tac tic tac… »
– 11/09/2022 Lyncée
C’est un premier commentaire s’y référant qui m’a conduit à découvrir cet auteur interprète, mitraillette à jeux des mots et non un tricheur de ta trempe jouissant de la facilité que lui procure son handicap en mélangeant pour lui les sonorités du verbe. Mais peut-être avais-je alors déjà lu plus de Phil que de Boby…
— 11/09/2022 Phil Bottle
ben, à tout hasard, si ton lecteur te le permet: Andréa c’est toi par Boby Lapointe sur Youtube
— 11/09/2022 Lyncée
Merci Phil, je découvre son talent précurseur du rap et souris une nouvelle fois du jeu des mots de cet artiste.
Au plaisir
—- 11/09/2022 Phil Bottle
Si cela te dit, je te mettrai plusieurs liens… comme aussi celui-ci Le Tube de toilette par Boby Lapointe … là, il est en plein dans « l’à peu près » Mon père et ses verres du même auteur interprète
—– 11/09/2022 Lyncée
J’aimé redécouvrir comme son père est sévère et découvrir la première aux toilettes. Merci Phil
—— 11/09/2022 Phil Bottle
Pour ne pas lasser, les deux deniers du jour que tu connais sûrement. Saucisson de cheval par Boby Lapointe et sa suite celui-ci mais je ne sais pas s’il fonctionnera, c’est la play-liste de l’intégrale. J’avais acheté le coffret en 33t en 1976…
——- 11/09/2022 Lyncée
Merci Phil, nous voilà servis !
——– 11/09/2022 Phil Bottle
Attention à l’overdose. Arrêt momentané des émissions: Message Perso parti en explications. À bientôt.
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11/09/2022 Alice Merveille
Oui vraiment il y a du Boby Lapointe dans ces mots qui se bousculent et j’aime Boby Lapointe !
– 11/09/2022 Lyncée
Je présenterais Lyncée sous un jour plus avantageux que ce Boby dont tout le monde parle tant. Lyncée est en vie !Pour le moment
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03/01/2022 Flor Ever
Ça me fait penser à Boby Lapointe !
– 04/01/2022 Lyncée
Dois-je comprendre que tu n’aimes pas cet auteur, tu n’as pas indiqué aimer le texte ?Je vois bien le lien que tu fais et te remercie de me l’avoir mis sous le nez. Je n’avais rien vu en ce sens. Sans doute, je connais mal ses écrits, ses chansons et ne m’y suis que peu intéressé d’ailleurs.
Merci de ton passage Flor et au plaisir
— 04/01/2022 Flor Ever
Si au contraire, j’ai beaucoup apprécié.
— 04/01/2022 Lyncée
Merci Flor, C’est plus lisible ainsi ;-)Je dois avoir un dossier avec des chansons de ce gars là que je m’étais mis dans l’idée d’explorer davantage. Tu m’en donnes l’envie, j’y vais…
Au plaisir Flor
PS : Il m’amuserait qu’un rigolo mette en musique les nonos et nanas
—- 04/01/2022 Flor Ever
Super, je vais t’envoyer les liens de certaines de ses chansons
—– 04/01/2022 Lyncée
je guette donc la messagerie. Au plaisir des partages
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29/07/2021 Mickaël Gasnier
Les bonobos beaux n’ont pas besoin de nanas belles mais de belles banananes ! 😉
– 29/07/2021 Lyncée
Possible 😉
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Seul, comme un banc sous la pluie

Play

Seul, comme un banc sous la pluie

Notre fol amour
Seul, comme un banc sous la pluie,
Abandonné là !


écrit dans une déclinaison d’haïkus et publié dans le balado de Lyncée en écoute par ici, ainsi que dans le recueil Douceur à l’état brut.
sur short en 2021


Report des commentaires

5———————————
07/11/2021 Ninn’ A
le « abandonné là » agit comme une claque, je trouve. 3 lignes réussies. j’irai vous écouter. en ce qui concerne la recherche de photos de bancs sous la pluie, vous pouvez aller sur le site pixabay.com qui est un site de téléchargement gratuit de photos, vous trouverez, je pense, ce que vous cherchez. bonne journée !
– 08/11/2021 Lyncée
Bonjour Jeanne,Merci de ta lecture et de la communication de ton enthousiasme. A la première lecture j’avais lu « flaque ».
Pour la recherche de photos, je m’en remets à qui voudra car, ma cécité ne me permet d’en produire ou d’en chercher. Cet ensemble de haïkus d’où est extrait celui-ci offre bien des options aux propositions d’illustrations pour peu que se mêle pluie et banc dans une impression de solitude.
Au plaisir de prochaines fois
4———————————-
18/10/2021 JL DRANEM
J’ai écouté la pluie sur un banc … la solitude est sonore, bravo .j’ai beaucoup photographié des bancs … alors je ne peux qu’apprécier !
– 19/10/2021 Lyncée
Merci JL, content que tu aies apprécié. Si tu avais une photo d’un banc exprimant sa solitude sous la pluie et que tu pouvais me la prêter pour illustrer ces haïkus sur mon balado, je serais ravi de pouvoir les insérer en mentionnant ta contribution. Au plaisir
PS : requête sans obligation de suite.
— 19/10/2021 JL DRANEM
Dommage, les quelques bancs que j’ai pu retrouver ne sont pas sous la pluie.A bientôt sur nos lignes !
— 08/11/2021 Lyncée
Bonjour JL,Répondant à un nouveau commentaire, celui de Jeanne qui reparlait de photographie, je me suis demandé si de telles photos sont faciles à dénicher car, les amateurs de photographie que je connais sont plus en clin à effectuer leurs sorties de prises de vues par beau temps, ou du moins à éviter les temps pluvieux que les chiens que j’ai eu affectaient particulièrement. Au plaisir
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19/10/2021 Lyncée
Merci d’avoir regardé.à bientôt oui
4———————————-
18/10/2021 Viviane Fournier
Les bancs savent les histoires mieux que personne… jolis vers sous la pluie , Lyncée !
– 18/10/2021 Lyncée
Pour toutes les autres déclinaisons Viviane, c’est sur le balado. Je n’allais pas tout coller ici…Au plaisir et merci
3———————————-
18/10/2021 Blackmamba Delabas
Un amour semble-t-il fondu sous les pluies acides…
– 18/10/2021 Lyncée
Merci de ta lecture Blackmamba, Pour l’acidité, je te laisse voir, les basiques font leur ouvrage à leur manière non ?
– 18/10/2021 Blackmamba Delabas
Un amour semble-t-il fondu sous les pluies acides…
2———————————-
18/10/2021 Camille Berry
Le banc de l’amour où se bécotaient les amoureux de Brassens…
– 18/10/2021 Lyncée
Ou celui au bord de la rivière qu’on nomme l’Erdre, à qui j’ai conté ma peine muette. Ou un banc de partout avec de l’amour quelque part.Merci Camille de ta lecture.
— 18/10/2021 Camille Berry
L’Erdre, la plus belle rivière de France comme le disait François 1er…
— 18/10/2021 Lyncée
S’il l’a dit. Elle a dû bien changer depuis cette sentence esthétique !
—- 18/10/2021 Camille Berry
Oui, elle a changé mais c’est toujours une jolie rivière…
—– 18/10/2021 Lyncée
Je le crois bien aussi.
1———————————-
18/10/2021 Alice Merveille
Pauvre amour !
– 18/10/2021 Lyncée
Un fol amour est-il à plaindre d’être seul ?Je pose la question car, s’il s’agit du nôtre, cela me semble important, le regard qu’on lui porte.Au plaisir Alice

à toi la suite

Le poisson pour la soif

Play

Le poisson pour la soif

Une petite table carrée appuyée aux murs d’un coin de la cuisine en un désordre qui ne nous appartient pas… Je jouis de sa présence. Elle occupe le deuxième côté libre de la table. Elle est belle et je l’aime, cette femme qui m’aime et m’honore d’elle.
Une grande et vieille ou pas si tant, nous propose de dîner d’une manière qui, nous le savons, n’offre pas d’y couper, captifs que nous sommes en ces murs, devant ses yeux ronds, écarquillés et remuants chacun dans leur arène. La vieille n’y peut rien. Cela aussi se sait. Elle vit son rôle de taulière qui s’ignorerait geôlière. Mais avec tant de zèle au sourire large de son long visage de balancier qui se frotte les mains à tant de satisfaction du travail bien fait pour le juste et le mieux. Au menu ce soir, un mélange de poissons, un bocal par personne. Mon amoureuse acquiesce, se tend. Pas si végé s’entend. Je le sais dans sa jambe qui borde la mienne, dans toute sa mine encore. Parviens à négocier de n’en manger ce soir que la moitié en assurant emporter le reste pour le lendemain.

Alors là, nous savons. Qu’effectivement demain nous aurons besoin de ce peu de provisions qui nous semble pourtant trop à présent.

Par l’aurore suivante, de place en place, de ville en ville, nos petites rations aux côtés, nous chevauchons ce qui peut se nommer une mule, fière et tranquille, imperturbable au défilé des explosions qui jalonnent l’arrière de notre chemin, faisant jaillir des flammes jaunes coiffées de cendres noires sur la gauche de l’image montrant le beau pays aux chaudes couleurs bigarrées et douces des orients sablés.


écrit le 23 octobre 2020 à la suite d’un rêve commandé. Je te recommande ce type de demande !
Publié dans « Onirimoi », un minilivre réalisé en collaboration avec ma chérie, une feuille A4 cartonnée et de jolies agrafes 😉


Report des commentaires :

4———————————
23/01/2023 Orane CP
La mule, l’homme, sa femme qui « l’honore d’elle » (très beau)… une image christique, éternelle, face aux délires d’un monde souffrant ?
– 23/01/2023 Lyncée
Merci Orane de ta visite, ta lecture et ton commentaire. Au plaisir des bientôt
3———————————
11/11/2021 Ginette Flora Amouma
Merci pour l’orient sablé que je vois avec clarté .
– 16/11/2021 Lyncée
Chouette ! Ce fut un plaisir de l’écrire, c’en est un de plus que tu le lises. Au plaisir Ginette
2———————————
11/11/2021 Alice Merveille
On accompagne cette mule fière et tranquille…
– 11/11/2021 Lyncée
C’est ainsi qu’elle tiendra la distance. Merci pour elle Alice et merci de ta lecture
1———————————
19/10/2021 Carl Pax
Salut Lyncée, j’ai lu ton texte comme s’il s’agissait d’une connivence amoureuse qui se décline d’abord sur un coin de table, sans s’embarrasser d’un autre envahissant. Pour défiler ensuite, au loin, et se défiler, avec une certaine sérénité (aux allures de rêve)
– 19/10/2021 Lyncée
une modeste monture et une ration de spiritualité en bocal. Quel rêve !Merci Carl d’être passé le lire.
— 19/10/2021 Carl Pax
Les rêves ne sont pas toujours de grandes envolées, mais j’ai trouvé de la poésie dans ta dernière phrases et spécialement « les orients sablés ».

à toi la suite

Un va bondir

Play

Un va bondir

Trois formes hautes sortent de l’ombre d’un haut mur et viennent refléter les poussières de lumières du ciel étoilé. Trois hommes jeunes, grands et forts, aux torses nus et modelés d’ombres musculeuses, s’avancent en un rang résolu, doux et puissant avec en leur main droite un lapin blanc éclatants de lumière. Ces lapins sont calmes, comme saisis de leurs sorts, tapis aux creux des mains larges. À la main gauche, de la gauche à la droite, une grosse cloche, une grosse épée et un marteau ou plutôt une petite masse.
Il s’agit alors de déterminer lequel des trois lapins s’enfuira car, je sais déjà que l’un d’eux va jouer son sort sur le ressort d’un bond. C’est le marteau qui s’anime et surprend le lapin au côté de la cloche qui détale comme prévu.
Je m’éveille, le sourire aux yeux et aux lèvres.


écrit le 22 octobre 2020 à la suite d’un rêve commandé et publié à fait-maison dans un minilivre « Onirimoi » offert aux amis qui passèrent par là…


report des commentaires :

3
15/11/2021 Viviane Fournier
On saute-lapins sur tes mots ….libre comme le petit détaleur ! … Surprenant et au final, un sourire rencontre le tien …
– 15/11/2021 Lyncée
Chic !Sourire c’est chouette. Qu’il s’en échange, c’est plus chouette !Merci Viviane de ta lecture et de ton sourire
———————————- 11/11/2021 Ginette Flora Amouma
Je n’ai pas trouvé la pensée qui se cache derrière tout cela , les ombres ont disparu trop vite ! Trop bien , Lyncée.
– 15/11/2021 Lyncée
Merci Ginette de ton passage et du partage de tes impressions.Je cherche encore le lapin qui sait sûrement lui, l’idée derrière.
2———————————
11/11/2021 Alice Merveille
Bonne chance au lapin bondissant !
– 11/11/2021 Lyncée
Merci pour lui Alice. Les autres en ont-ils moins besoin ?Trêve de taquinerie, merci de ton passage et belle journée à toi
— 11/11/2021 Alice Merveille
A toi aussi !
1———————————
24/08/2021 Blackmamba Delabas
Je veux bien jouer le rôle du lapin rebelle qui détale…
– 24/08/2021 Lyncée
Je te propose de tourner pour vaquer les soirs de liberté ainsi offerte

à toi la suite…

Miroir, miroir, mon beau miroir

Play

Miroir, miroir, mon beau miroir, dis-moi donc qui Je suis
Montre-moi la surface, dessin de mes contours,
Que je vois toutes les faces, enfin sous leur vrai Jour.
Miroir, miroir, mon sûr miroir, dis-moi donc qui Je fuis.


5 de 14 dans Qua o Ess d Omb
9 de 25 dans Quand on essore des Ombres

#jesuislà 2023, la tournée locale se poursuit !

Tu as manqué Lyncée près de chez toi, qu’à cela ne tienne, Lyncée revient sur 2023 dans les vraies bonnes crèmeries de juste à côté.

Le 14 janvier 2023 au Café des Pangolins à Nantes et le 29 janvier 2023 chez Anne Chéné Nantes Sud.

Abonne-toi donc pour ne plus rien manquer !
Pour créer l’évènement, programme le récital de Lyncée chez toi…

à bientôt

Toute l’équipe de la Lyncée team qui te souhaite aussi le meilleur à venir, mais pas trop quand-même dès fois que le pire en profiterait pour s’inviter ;-p

#jesuislà Nantes Sud chez Anne

couverture Ebook Partout Charlie(s) #jesuis faite d'un grand haschtag stylisé.

#jesuislà-nantes-sud-chez-anne

Anne reçoit dans son salon, #jesuislà, le récital poétique de Lyncée. Avec Lyncée bien sûr, toi si tu viens, tes amis, si tu les y invites, Anne et bien des gens bien !
La poésie dans tes oreilles et tes mirettes encore ! Tu pourras lever le nez du recueil qui enfanta ce récital pour jouir des vibrations irradiantes de cette poésie là.
Pense bien à réserver ta ou tes places auprès d’Anne directement par téléphone ou courriel, et viens cinq à dix minutes à l’avance avec quelque menue monnaie si d’aventure tu désirais acheter un recueil.

#jesuislà Nantes Sud chez Anne et toi ?

#jesuislà Pangolins

couverture Ebook Partout Charlie(s) #jesuis faite d'un grand haschtag stylisé.

Salut ! #jesuislà pangolins

Première date de la tournée 2023 du récital poétique #jesuislà pangolins by Lyncée, honoré de franchir à nouveau le seuil de ce café animé d’ambiances qu’on aime comme du calme aux heures matinales, à manger et à boire au brunch dominical ou des vers en pagaille des samedis après-midi sous les coups de 16 heures.

Gratos et sans réservation, viens avec un peu d’avance pour t’assoir, Lyncée à connu ce café débordant sur le trottoir des soirs de poésie où il est venu slamer.

S’il te reste un brun de monnaie après t’être offert un verre, et que le coeur t’en dit, comme sous l’envie d’aller plus loin et pourquoi pas avec du Lyncée sous ta couette, quelques recueils seront disponibles in situ.

Au plaisir


Le site du café des pangolins
Sa page Facebook

#jesuislà Margueritte avec Nathalie Pascal et Mouna Khalifa

couverture Ebook Partout Charlie(s) #jesuis faite d'un grand haschtag stylisé.

#jesuislà Margueritte !
Le nouveau récital poétique de Lyncée aux causeries Margueritte à Nantes

Les causeries Margueritte avec 2 T comme le général qui prêta son nom post mortem à cette rue nantaise où nous retrouver le 27 novembre 2022 à 18h30.
Un récital poétique, un concert et une lecture de Luc Vidal. La causerie de la poésie au chant, pour quelle place ?
C’est gratuit, chouette et plein de bonnes gens intelligents, ne me dis pas que tu as piscine !

Pour trouver sans difficulté #jesuislà Margueritte, c’est au 23 rue Général Margueritte sur un chemin gravillonné, derrière la porte avec des paroles de chansons dessus.

Une formulation de ce qui t’attend en partie avec le récital poétique #jesuislà

à bientôt

Quand il n’y a qu’à écrire

Play

Quand il n’y a qu’à écrire, se repasse le film. Le film que je préfère avec tout moi dedans et une femme toute elle, l’inouïe elle, mon Isabelle.
Elle aime à ce qu’elle dit, les temps passés à embrasser le temps qui passe autour de nous, qui nous enroule, et où se roulent, nos hanches en quelques pas sur tant des temps qui filent des paumes pressées pour la danse.
Il aime, quand elle lui dit, qu’elle réponde ou bien engage, qu’elle dise les mots, l’élan, et les sourires. Ceux qu’ils échangent, ceux qu’ils suscitent aussi. Il aime à ses côtés, les mots, les pas, les rires, la musique des silences, en nous et dans tous leurs états.
Elle aime qu’il aime, et l’accueillir, et la rejoindre, la cueillir et la humer dans le cœur des étreintes, qu’elle aime. Il aime qu’elle aime, aime toute la vie et lui aussi. Les rendez-vous qui font les temps qu’ils font, et les récits, ceux d’elle et lui, dedans la vie, dans les mesures qui décomposent. Et leurs étreintes.
Il aime les mots, les siens, qu’ils viennent du cœur, de la raison, ils chantent les douces chansons, et les horreurs, leurs épouvantes. Ils chantent aux unissons des fragilités vraies et fortes de se sentir, juste se sentir. Pour elle aussi les mots de lui composent les doubles hélices de l’ADN, leur Amour Des Nous. Elle aime les mots qu’ils partagent, échangent, s’empruntent, se disputent, s’offrent et inventent, redéfinissent. Elle aime les mots en extensions des sens, à l’expression des corps.

Elle est là, dedans son corps et toute sa nudité. Elle s’est déposée là, dedans les murs de la maison dont j’ai la clef. Elle s’est endormie, dedans mon lit tout contre moi, mon corps et moi.

Dans le souvenir d’elle, de quelques heures passées, et je me love à elle, elle qui s’en est allé vers nos incertains temps de prochains croisements envisagés. Et je l’écris, le lui écris. Et je vais m’endormir, contre sa peau, sa nudité, de tout son corps la confiance au-dedans et elle.
Un titre encore, le pitch ensuite, après la mort. Le titre alors, eux dans le monde autour d’eux.
À revoir ce titre, hein ?


déjà publié sur short édition, en voici une version sonorisée par Manon, une voix de synthèse Acapela.


Report des commentaires :

14———————————-
23/01/2023 Alice Merveille
Un grand plaisir à te relire Lyncée !
– 24/01/2023 Lyncée
Plaisir de nos croisements que je partage. Merci Alice
13———————————-
23/01/2023 Orane CP
Une écriture qui touche au coeur et au corps…
– 23/01/2023 Lyncée
Merci Orane, cette formulation simple du compliment me touche
12———————————-
18/12/2022 Guy Bellinger
Un style très particulier, qui oblige le lecteur à s’arrêter sur les mots et groupes de mots, pas toujours enrobés du reste de la proposition, pas toujours séparé par la ponctuation courante mais toujours palpitants. c’est un texte de l’union vibratile des corps et des âmes, très poétique.
– 18/12/2022 Lyncée
Merci Guy d’avoir pris soin de développer ton commentaire. Qu’il faille s’arrêter, c’est bien le reproche que je me fais souvent, c’est aussi la sotte exigence aux lecteureuses d’avoir à fournir un effort, c’est mon impasse le plus souvent. C’est chouette que tu l’ais apprécié !
Au plaisir de prochains croisements.
11———————————-
01/11/2022 Jean-Louis Blanguerin
J’aime cette recherche dans les mots, les expressions, le rythme. J’aurais classé ce texte dans les poésies plus que dans les nouvelles…
– 03/11/2022 Lyncée
Merci Jean-Louis,Je dois y réfléchir, puisque ta suggestion fait écho à un autre commentaire. Il manquerait à mon sens une sous-catégorie pour la prose poétique.
Merci de ta lecture aussi et belle journée à toi
10———————————-
29/10/2022 Viviane Fournier
J’ai vraiment aimé … un vrai ressenti sur les lignes et une belle écriture qui surprend les émotions pour les soulever encore davantage … c’est beau !
– 30/10/2022 Lyncée
Merci Viviane, c’est toujours bon de te lire. Reviens quand tu veux !
Au plaisir
9———————————-
29/10/2022 Annabel Seynave-
Les images sont belles, l’écriture sobre et efficace, c’est porteur de beaucoup d’émotion et de sensualité. Bravo !
– 29/Lyncée
Chouette ! Merci de ce retour Annabel, si la sensualité est portée, j’ai touché une part du but de mon besoin d’écrire ce soir là.
Au plaisir
— 29/10/2022 Annabel Seynave-
😌😘😊
8———————————-
29/10/2022 Phil Bottle
Très beau texte, Lyncée. Merci du moment.
– 29/10/2022 Lyncée
Merci Phil de ta lecture
7———————————-
29/10/2022 Alice Merveille
Une écriture à la musique des mots tout à fait particulière… une musique un peu durassienne…
– 29/10/2022 Lyncée
Vous vous passez le mot !Heureusement, j’aime à lire cette auteureuse dont bien des pages font mon régal. Merci de ton passage sur mes pages Alice, et au plaisir
6———————————-
29/10/2022 Daisy Reuse
Ecrire avec cette jolie plume à l’encre d’amour qui effleure les corps et les coeurs…C’est très beau.
– 29/10/2022 Lyncée
Merci Daisy du partage de ton appréciation, de ton imprégnation.
Au plaisir de goûter à nos prochains mots aux cœurs.
5———————————-
29/10/2022 Sabine Cario
Très joli poème.Je suis très heureuse pour toi (et pour Isabelle) qu après la bataille et l angle aigu dans l amour tu connaisses l harmonie et la courbe dans l amour. Je te souhaite et vous souhaite de marcher, pédaler, danser longtemps sur votre joli chemin
Big bisous
– 29/10/2022 Lyncée
Merci Sabine de tes mots, ta lecture. En revanche, les références à Carlos ;-p
à tout bientôt
4———————————-
29/10/2022 Denis
Une chanson à chanter à deux, dans un murmure ou à pleine voix.
– 29/10/2022 Lyncée
Chiche ! Tu nous proposes une musique, j’offre une voix !Au plaisir Denis, merci de ton passage sur mes pages.
3———————————-
14/09/2022 JL DRANEM
Une écriture cinématographique, c’est à dire à24 images seconde… pour obtenir la meilleure des persistances rétiniennes.On rejoint en cela l’écriture de Marguerite Duras comme citée précédemment.
– 16/09/2022 Lyncée
Merci JL, du détail du compliment qui vient me toucher plus pleinement par la meilleure compréhension qui est mienne.
Au plaisir
2———————————-
10/09/2022 Hortense Remington
Une écriture singulière, belle et puissante ! J’aime !
– 10/09/2022 Lyncée
Merci Hortense
1———————————-
28/07/2022 Eva Dayer
Une écriture qui m’a fait penser à Marguerite Duras…
– 28/07/2022 Lyncée
Ouah ! Ben tu ne fais pas semblant quand tu compares !Reçu comme compliment donc. Merci Eva

à toi la suite

Démarrage de la tournée local du récital #jesuis là – Lyncée de retour !

Bien le bonjour de Lyncée,

Tu apprécies à n’en pas douter, que cette lettre d’information te parvienne uniquement lorsqu’elle a une information à te livrer. Ceci te soulage de la fastidieuse connexion quotidienne sur le balado de Lyncée pour t’apercevoir bien des fois que rien n’a changé. Le site a toujours une allure aussi simpliste, et pas un nouvel épisode à se fourrer dans les oreilles.

Voici, ainsi que l’annonce l’objet de ce message, la dernière nouvelle que l’équipe de Lyncée est heureuse de diffuser : un nouveau récital poétique, actuellement en tournée locale : #jesuislà. Il peut se vivre chez toi ou n’importe où ailleurs, où les liens conduiront, et sa tournée locale débute à Saint-Herblain.

Ce récital est un florilège mis en voix et en scène sobrement pour te présenter le dernier recueil de poésie de Lyncée, Partout Charlie(s) #jesuis, dont quelques exemplaires seront disponibles à la vente sur place. Le récital est gratuit par la grâce de bonnes volontés, mais le livre coûte à produire et se vend 7 € que tu peux garder dans ta poche ou dépenser pour te l’offrir.

Tournée locale en cours d’augmentation !

1. 22 octobre 2022, à 14h00, à la bibliothèque associative Paul Eluard à Saint-Herblain (44800).
– – Entrée gratuite ;
– arrive 5 à 10 minutes à l’avance pour t’assurer ton siège ;
– 32 avenue des Plantes, Saint-Herblain ;
– tramway 3 arrêt Longchamp ;
– bus C 20, arrêt Églantine.

2. 5 novembre à 11h00 à Scopéli à Rezé 44000.
– – Entrée gratuite ;
– arrive 5 à 10 minutes à l’avance pour t’assurer ton siège ;
20 rue de l’Abbé Grégoire Rezé ;
– bus 36 arrêt Sorin.

3. 27 novembre 2022 à 18h00 aux causeries Margueritte à Nantes (44000).
– ATTENTION ! Réservation par courriel en répondant à ce message par exemple ;
– récital augmenté d’un concert de Mouna et Nathalie Pascal sur des poèmes de Luc Vidal ;
– au 23 rue du Général Margueritte à Nantes ;
– tramway 3 Arrêt Motte Rouge ;
– bus C6 arrêt Cochard.

Retrouve l’ensemble des zapparitions de Lyncée en un clic.

Puis, si le récital t’a plut, que tu souhaites le revivre, et que tu manques de disponibilité sur les autres dates de la tournée, sens-toi libre d’en ajouter en invitant le récital chez toi ou chez ton voisin qui a un plus grand séjour que toi alors il faut bien s’en servir de temps en temps !

Au plaisir

Lyncée

#jesuislà Saint-Herblain

couverture Ebook Partout Charlie(s) #jesuis faite d'un grand haschtag stylisé.

#jesuislà Saint-Herblain, le nouveau florilège mis en voix et en scène pour tes yeux et tes oreilles à la bibliothèque associative Paul Éluard à Saint-Herblain. Vingt bonnes minutes de poésie valent mieux que des mauvaises !
Lyncée t’invite à travers la multitudes des compassions à soi, des cœurs des confins aux confins des cœurs dans une sobre mise en scène et à voix nue bien que vêtu, à la découverte d’un florilège de son dernier recueil Partout Charlie(s) #jesuis.

Inutile de réserver, viens 5 à 10 minutes à l’avance pour t’assurer ta place et permettre que nous commencions à l’heure pour préserver les activités de la bibliothèque courant dans l’après-midi.

#16 à #20, Partout Charlie(s) #jesuis – 6ème extrait sonore

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#jesuis le décompte du temps[…]
##jesuis ton rêve, ton cauchemar, appariteur à toute heure entre l’envie et l’appétit, l’écœurement, le rejet et la misère de ne m’appartenir que par la réalité que tu fais de moi.
[…]

#16 ouvre la cinquième partie de ce recueil, faite de textes assez courts. Une autre version, dite par ton serviteur est disponible ici.
#17 à 15s
#18 à
#19 à 53s
#20 à 1m01s


écrit au printemps 2020
lu par André Porchy pour l’émission Écrits d’ici diffusée sur Jet FM les 2 et 16 mars 2022 à 17h30 (une émission du CIALA)
enregistré le 26 février 2022

#3, Partout Charlie(s) #jesuis – 5è extrait sonore

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[…]Je suis ce petit garçon qui ne joue pas, n’a jamais joué peut-être. Je ne m’en souviens pas. Je suis cet agneau que l’arrêt de l’aube griffe de sa si lourde serpe pourpre. Le poids étrangle tandis que le fil émoussé de la lâche lame ne m’achève pas. Je suis l’enfant craignant la haine dans laquelle j’ai plongé, courant l’amour défaillant morbide évanoui risquant la vie à chaque pas dans ma mort. Je rêve d’arrêter le monde pour choisir qui des […]
Je suis cet homme suant, caché des hommes tuants pour défendre ou attaquer de folles valeurs vaines qui […]
Je suis ce vieil artiste, si adulé, que tu n’oserais pas même la pensée de ma méchanceté grossie de […]


Troisième des 36 textes composant ce recueil, il ouvre la deuxième partie. André nous en lit des extraits dans un ordre singulier en débutant page 13, puis 14 pour conclure en page 12.


écrit au printemps 2020
lu par André Porchy pour l’émission Écrits d’ici diffusée sur Jet FM les 2 et 16 mars 2022 à 17h30 (une émission du CIALA)
enregistré le 26 février 2022

Publication de Partout Charlie(s) #jesuis

L’auto-édition de Partout Charlie(s) #jesuis

Si ton empressement t’insupporte et qu’il ne te semble pas opportun de lire ce que je veux t’écrire avant de te jeter sur cette nouveauté que tu n’espérais presque plus, clique vite sur ce lien parce qu’il te faut absolument Partout Charlie(s) #jesuis. Tu pourras toujours revenir à cet article en attendant ta commande.

 

Après avoir déniché la graphiste qui en fera la couverture et les premiers envois à des maisons d’édition, il restait à venir à bout de l’inaccessible proposition d’auto-édition gratuite d’escrocs dont les outils en ligne fonctionnent assurément mieux lorsque l’on souhaite publier à partir de leurs modèles de couvertures préformatés et dont la 4ème ne peut être que blanche et textuelle. Inaccessible aux personnes aveugles et aux pauvres qui manqueraient de patience et comme leur étiquette nous laisse à le présumer, de fonds.
C’est ainsi que la publication prévue pour la mi-avril ne s’est pu en réalité qu’à la fin de mai alors que la couverture était prête depuis début février, que le texte l’était depuis la fin de novembre 2020. Quatre essais d’impressions plus tard, la vingtaine d’exemplaire qui vient d’arriver semble bien remplir toutes les conditions voulues à la publication de ce recueil que je te laisse découvrir dans sa présentation et sa lecture si le cœur t’en dit, en t’épargnant le détail des mauvaises relations de Lyncée avec cet imprimeur qui à l’instar de ses semblables gagne sa vie en misant sur les besoins des auteurs de recourir à leurs services payants, plus que sur les ventes des livres papiers ou numériques.
L’aventure a épuisé les forces que Lyncée avait projeté de consacrer à se conformer en quelques manières aux attendus de la part d’auteurs qui se veulent professionnels en programmant la sortie avec des pré-ventes, des annonces sur réseaux sociaux et la parution au format papier quelques semaines plus tard. C’est ainsi que Partout Charlie(s) parait en s’annonçant à postériori. C’est que c’est de l’entretien une réputation de poète maudit !
D’ailleurs, les réponses des maisons d’éditions auxquelles ce recueil a été adressé ont toutes été négatives à ce jour, sauf à m’inviter à sortir des sous pour publier à compte d’auteur. N’ayant pas le sou, l’auto-édition sera une nouvelle fois l’issue possible.

 

La suite

Lyncée ayant beaucoup de pain sur la planche, le clavier et le reste, il œuvre plus volontiers au fournil qu’aux portes des librairies qui boudent l’auto-édition en pinçant les lèvres le plus souvent. Comme aucun spectacle de poésie n’est programmé, la promotion se limitera tant qu’aucun marchand de livres ne s’en saisira, à quelques évocations sur ces pages et dans ta boîte à courriels, les réseaux sociaux où Lyncée s’ébroue par temps de scrupules de taiseux tant qu’il n’a rien de mieux à dire que « achetez mon livre ! » et dans la proposition d’enregistrements sonores d’extraits dont les premiers sont déjà disponibles sur son balado (podcast) par ici…
La suite pour toi qui achète ce recueil, se peut en coulisses dans le carré VIP où tu pourras t’enregistrer pour quelques bonus quand il y en a. En ce moment, c’est l’exclusivité de Qua o ess d omb, la moitié d’un recueil dont l’autre restera selon toutes vraisemblances tapie sous des tapis auxquels Lyncée n’accède plus, même pour un peu de ménage.

 

L’autre suite, c’est toi qui la fera

1ère de couvertue de Partout Charlie(s) #jesuis avec un grand hashtag stylisé débordant sur la 4è
Pour voir toute la couverture et la tâter…

à bientôt de te lire, t’entendre ou te croiser
Lyncée

BAM BOUM, BAM BOUM

BAM BOUM, BAM BOUM

Bat le cœur qui m’habite
Boum bam, boum bam
Pulsion vitale organique
Bam boum, bam boum
Depuis les premiers jours
Boum bam, boum bam
M’accompagne inlassable
Bam boum, bam boum
Dans un départ carnaval
Bam boum boum bam bam boum boum bam
De berceuse viscérale
Boum bam bam boum boum bam bam boum
D’un muselant confinement
Bam boum boum bam bam boum boum bam
De trash noisy distroy québlo sur bout de bande FM
Boum bam bam boum boum bam bam boum
Dans une entrée du tonnerre

BOUM
Chute vertigineuse à la lumière étroite
Wrin wrin, wram wram
Gueuler, crier à s’en époumoner
Wram wram, wram wram
Découvertes infinies boum wrin
Bam boum, bam boum
Dans un isolement yeux fermés
Wrin wram, boum bam, wrin wram
Boum bam, boum bam
Explorations, apprentissages
Bababoumta, bababoumta
Apprentissages acharnés
Bababoumba, bababoumba
Et d’autres plus aisés
Boum bam,boum bam
Station verticale et puis,
Bam boum, bam boum
Apprendre encore
Boum bam, boum bam
L’aventure sans fin
Bam boum, bam boum
Peut-être même sans but
Boum bam, boum bam

Dans un désert d’abandonnés
J’ai erré bien longtemps
Bam boum, bam boum
Suivant et rebroussant
Bam boum, bam boum
Pistes et incertitudes
Boum bam, boum bam
Doutes et intentions
Bam boum, bam boum
A m’en mordre la queue
Boum bam, boum bam
A en tuer l’amour
Bam boum, bam boum
Qu’enfin mais la mort
Boum bam, boum bam
J’ai choisi de périr
Bam boum, bam boum
Pas de mort mais de vie
Boum bam, boum bam
Spectateur de moi-même
Bam boum, bam boum
Dans mon cercueil de verre

BADABOUM (big)
Tu as laissé dans l’air
Voler un baiser qui en a
Soufflé le couvercle
Baboum bababoum
Tu m’as embrassé
Baboum bababoum
On s’est embrassé
Baboum bababoum
Et nos cœurs de s’aimer
Et nos corps de se lier
Baboum bababoum
Dans un dernier baiser
Baboum bababoum
Et nos corps de s’aimer
Et nos cœurs de se lier
Baboum bababoum
Dans un dernier brasier
Baboum bababoum
Et nos corps de brûler
Et nos liens de baiser
Baboum bababoum
Dans un dernier amour
Baboum bababoum
Qui retient mal baisée
La mort loin de nous
De notre amour tant
Que des vies renaîtront
Nouvelles chaque jour
Dans ton sourire au mien
Dans tes bras de velours


4 de 14 dans Qua O Ess d Omb
6 de 25 dans Quand On Essore des Ombres

Ténébreux murmure

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Ténébreux murmure

Entre solstice et équinoxe
Et ailleurs

Caverneuses pensées
Prophétiques !
Pensez donc
Narcissiques ? Peut-être

Implacable lucidité
Lucidité ou non

A chacun son chaos Je vous dis le mien


écrit le 5 avril 2001
3 de 14 dans Qua o Ess d Omb
5 de 25 dans Quand on essore des Ombres

Lyncée chez Short Édition

Bien le bonjour chez toi,

Lyncée fait son entrée chez Short Édition, l’éditeur propulseur de littérature courte.

Rien qu’à ces mots, on se sent déjà très haut !

Le concept me plaît depuis que j’en ai entendu parler puis, comme toute nouvelle aventure ne se peut que lorsque le temps en est venu, j’ai finit par ouvrir un compte en mai dernier avant de le laisser reposer tel que je l’oubliai un peu à dire vrai.
Le temps, le besoin d’être lu un peu plus donc, de communiquer sur mes propositions m’ont rappelé à cette démarche abandonnée à l’été, au dé-confinement et ses frivolités.

Lyncée chez Short Édition, qu’est-ce que c’est donc ? Est-ce que cela m’intéresse ?

Lyncée t’invite si tu le souhaites, à découvrir quelques textes de Douceur à l’état brut n’ayant pour certains pas encore fait l’objet d’enregistrement en écoute libre ici. Cela viendra en son temps pareillement.
Découvrir si tu ne l’as déjà fait, le concept fait de : publications libres, de concours à chaque saison, de concours éphémères, de votes des lecteurs pour la partie propulsive, de boutons « j’aime » comme il s’en trouve partout de nos jours, de commentaires qui sont les bienvenus voire attendus, de partages avec qui tu veux et d’échanges en tous sens avec auteurs et lecteurs dans le respect des distances sanit…ARG !

découvrir pleins de textes qui te changeront des images foisonnantes du monde des écrans.

Voici les liens directs vers les textes que tu n’as pas encore pu entendre et qu’en attendant que cela se puisse, tu peux lire : Chouette ! Nous avons rendez-vous (1ère partie : Belle et bleue), Zobcédé (2ème partie Volibulle), Nonos et nanas (5ème partie : Les gens), Mes jupes en mots (6ème partie : Un bon fils.
Pour l’ensemble des textes de cet ouvrage majeur qui s’ignore comme tel parce que le monde entier ménage son humilité, c’est par ici…/ Pour te faire plaisir ou l’offrir !

Je prévois d’y publier ainsi quelques poèmes ou textes courts figurant dans mes recueils mais aussi d’en soumettre aux concours. Viens d’en voir le premier refusé alors que bon, je ne le trouve pas dégueu du tout. Il se nomme « Un va bondir » si tu le croise, tu verras s’il n’a pas bondit !

Lyncée te remercie de cette lecture attentive, des visites que tu feras peut-être en poussant ta curiosité, des interactions et tapages que tu déclencheras pour propulser au plus haut qu’il se peut tous ces petits riens qui, un temps comptent peut-être suffisamment pour toi pour générer autant d’actions.

Au plaisir de nos prochains croisements

Lumière sourde

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Lumière sourde

Le soleil soufflé par le vent, comme une bougie par le vœu d’un enfant.

Sous la barbe du chasseur se murmure une chanson
Où se mêlent pêle-mêle, de la nation
Des filles, des rires et du bon vin
Des phallos, des cocus, et des coups de fusils

Dans l’costar du loser, se terre un portefeuille
Où se rangent bien droites, des cartes de visites
Des cartes de crédit, des lettres inédites
Un trèfle à quatre feuilles et des livres de comptes.

Sous le casque militaire, sourit le beau troufion
Où hurlent à tous vents, des ordres des sergents,
La photo des enfants, les chants du régiment,
Le goût de l’échec et les rêves d’avant.

Dans la tête du facho souffle un vent continu.
Ne perce ni lumière, ni espoir de raison,
Juste un hurlement féroce, quelques aboiements
Une forte contagion et pas de rémission.


écrit en février 1997
2 de 14 dans Qua o Ess d Omb
3 de 25 dans Quand on Essore des Ombres

Publié dans Douceur à l’État Brut (2019) sous le titre Le soleil soufflé par le vent, que tu peux écouter avec la voix de l’époque Portraits Clichés -Lumières Aveugles

#12, Partout Charlie(s) #jesuis – deuxième extrait sonore

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#Je suis Dieux dans ma singulière pluralité. Je te suis, fidè[…]

12ièmetexte de ce recueil sur les 36 qui le composent.


écrit au printemps 2020, enregistré et monté le 4 novembre 2020
Tu as bien de la chance d’être arrivé ici car, une telle page est invisible au plus grand nombre dans le webmonde !
Partout Charlie-s) #jesuis, disponible en impression à la demande sur Bookelis

En exclusivité sur lyncee.me, Qua O Ess d Omb, la moitié de Quand on essore des Ombres, un recueil 100% inédit jusqu’alors sauf un peu

Vite au Carré VIP

Quand on essore des Ombres devient Qua o Ess d Omb – Exclusivité carré VIP pendant un an, des 14 poèmes de ton serviteur sur les 25 que regroupaient ce recueil qui n’a pas vu le jour en son temps.
Regroupement d’une brassée de poèmes extraits d’une correspondance de 1997 à 2001 ; ils se répondaient donc. Ici, tu ne vivras l’échange qu’à une voix. En effet, la part contributive du destinataire ne saurait être rendue publique par mes soins, du fait singulier de l’interruption totale de considérations poétiques décentes entre ces deux êtres. Rupture artistique conjointe aux désirs affirmés de ne partager plus que ce qui ne peut être divisé sans se voir sitôt déferrés auprès de la cour d’assise la plus proche.

Une correspondance à une voix, te laisse toute la liberté de toutes les autres voix imaginables. Youpi la liberté !

Tu peux en lire au fil des diffusions si après avoir acheté l’un des recueils de Lyncée, tu as eu la fabuleuse idée de demander à te voir reçu au carré VIP d’icelui. L’inscription est différente de celle à la lettre d’information qui ne requière elle que la validation d’un formulaire et un ou deux clics.
(comme toute liberté, une contrepartie s’annonce)
Ainsi, l’achat d’une version papier ou numérique d’un livre de Lyncée en vente actuellement comme le fameux Douceur à l’État Brut t’offre ce passage.

Qua o Ess d Omb, la moitié de Quand on Essore des Ombres

t’attend lovée au carré VIP pour pas un rond de plus.

Au plaisir de nos prochains croisements
Lyncée en entier

Elle était belle et nue et…

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Elle était belle et nue et

Son onde roudoyante sur la bande passante
De mon amour voyeur, de mon amour viseur
D’ébranler l’indécente geôle jolie, oppressante
Du poète mort-né, de l’enfant vieillard
De l’enfant borné, du poète trouillard
Elle était belle et nue, et
M’a donné un baiser.


écrit en janvier 2000
1 de 14 dans Qua O Ess d Omb
2 de 25 dans Quand On Essore des Ombres

#2, Partout Charlie(s) #jesuis – premier extrait sonore

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#Défaite de mes atours fatals,
J’étais cette femme pouvant
Je suis la femme
Pourtant
En vie

Rompus aux attributs du mâle
J’étais cet homme jouissant
Je suis un homme
Pourtant
En vie

Tapi au fond d’un moi banal
J’étais enfant rêvant
Je suis enfant
Pourtant
En vie


Deuxième des 36 textes que comporte ce recueil.


écrit au printemps 2020, enregistré le 11 septembre sans hommage particulier et monté le 13 octobre 2020

Partout Charlie-s) #jesuis, disponible en impression à la demande sur Bookelis


Commentaires reportés depuis Short édition qui a fermé la lecture publique :
———————————-
05/02/2022 Viviane Fournier
J’aime beaucoup ….insolite et grave aussi
– 05/02/2022 Lyncée
Merci Viviane. A te recroiser bientôt
———————————-
28/08/2021 Marcel Faure
oui, en vie.
– 30/08/2021 Lyncée
quand cela est possible
———————————-

Nouveau jingle pour Partout Charlie(s) #jesuis

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Partout Charlie(s) #jesuis, le nouveau recueil de Lyncée !

Si nouveau que tu ne peux encore te le procurer !

Voici déjà, rien que pour toi, tes oreilles et le plaisir de te voir saliver qui sait, l’un des jingles élaborés juste pour te les annoncer chaque fois qu’un extrait t’en sera ici proposé.

Jingle Partout Charlie(s) #jesuis, une série

Bon ben, j’en ai bavé pas mal dans une laborieuse prise de son, des montages de dingue(s) mais, voici confiné entre tes ouïes un air qui me trotte dans la tête depuis nombre de vies et en nombre de situations. Cet air m’accompagne façon jeu de plateau sur Megadrive pour les amateurs de sensations oubliées que les moins de vingt ans… sur de micros transitions comme aux passages de niveaux et game over of course.

Nous verrons s’il t’imprègne au point de t’entendre le dé-confiner par ta bouche.

Note bien que si cet air te rappelle un air connu, je suis preneur de ses références car, je ne sais si je dois en revendiquer la paternité, alors que voici une bonne dizaine d’années pour le moins, qui ne furent pas que bonnes, que je tends à trancher cette question.

 

Les enregistrements du recueil Partou Charlie(s) #jesuis par ici

Une dizaine de balados programmés pour le moment. Bonnes écoutes et au plaisir.

Entretien avec Jim pour Jade FM

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Sur Jade FM, Lyncée s’entretient avec Jim

qui mène la danse

Retour sur la première édition du festival Les Plumes de Retz par une belle journée d’été le 23 août 2020 avec une belle brochette de poètes : Iz Anne, Mylène Pfeiffer, Lyncée, IsaTiCe, Fred, Artak Sakanyan, Catherine Girard-Augry, Jean Christaki, Léon, Alain Barré et Claudine Tramaux, Jean-Jacques Hulaud, dont voici les entretiens avec Jim et Thomas pour Jade FM.

Dans le lecteur du balado se trouve l’extrait de l’entretien avec Jim et Lyncée. Retrouve l’intégralité des entretiens réalisés en cette occasion dans l’ordre de la brochette avec les liens Sound Cloud.

Première partie 53 min
Deuxième partie 59 min

Un grand remerciement adressé à Krystyna Umiastowska pour l’impulsion, l’organisation et la tenue de cet événement audacieux dont j’attends la deuxième édition.

Bonnes écoutes


Se glisse dans l’entretien avec Jim un poème que tu connais déjà peut-être : Devoir poéteux

Postscriptum : Il se peut que quelques noms soient écorchés car, je n’ai pu vérifier toutes les orthographes. Alors, si ton œil avisé remarque quelque écorchure, je te remercie de me l’indiquer par courriel par exemple. De même à propos de toutes autres coquilles de tous ordres.

Le Mans librairie – un chouette accueil pour Douceur à l’état Brut

Le Mans librairie – acheter Douceur à l’état brut

Je balance parce que c’est dans ma nature et que je préfère que tout le monde le sache plutôt que vivre avec un secret de cette nature.

depuis le jeudi 17 septembre, en pleins essais de vrombissements d’une vraie débauche d’énergie dont le sens m’échappe en gaz d’arguments fumeux, voici que ce recueil dégotte une nouvelle planque. Enfin, en guise de planque, il se glisse parmi une tripotée de vers de ses pareils, prenant un air plus ou moins détaché pour feindre mieux l’innocence dont on sait parfaitement ce qu’il en retourne. Si tu l’ignore, voici pour t’en faire une idée par toi-même :

Librairie Thuard


C’est là que je l’ai vu la dernière fois, un lieu idéal où la bonne humeur lui assure de s’y plaire en t’y attendant.
24 rue de l’Étoile, 72000 Le Mans

Un dernier conseil, rends-y toi en bonne compagnie, il est plusieurs !


Tu habites ailleurs et souhaites te procurer Douceur à l’état brut, voici tous les points de ventes répertoriés.

Orné des Plumes de Retz, Lyncée en escale à Saint-Michel-Chef-Chef

Affiche de l'édition 2020 du festival Les Plumes de Retz

Débarque-y toi aussi et rend-toi à l’église auprès de laquelle se dit une messe toute fraîche et poétique pour une fêtes des mots que t’offrent leurs faiseurs.

J’ai grand plaisir à rejoindre les auteurs, les diseurs, les chanteurs et toutes les autres de tous genres qui vont t’en mettre plein les yeux, les oreilles et les cœurs.

Nous pourrons échanger à un stand quand je m’y trouverai moi-même. Tu pourras si tu le veux, te procurer un exemplaire de Douceur à l’État Brut (ou plus si tu veux l’offrir). C’est en soirée que je donnerai de la voix parmi d’autres plumes sorties de l’encrier.

À dimanche si tu t’en viens par là

PS Si ta voiture prend le chemin de Nantes à la suite de ces festivités, et qu’elle offre deux places libres, ça m’intéresse grandement !

Un beau recueil de poésie pour un Euro seulement !

Il est beau et en promo !

Il trépignerait presque de te rencontrer, que tu le glisses dans la bibliothèque de tes lectures à venir. Que tu le guettes en te demandant à quel moment tu l’ouvrira, si tu le liras de la première à la dernière de ses pages ou si tu viendra y piocher par ponctions comme on puise à la source ou déroule le papier de son gâteau chinois.
Impassible, il ne trépignera donc pas. À toi de t’en saisir, de l’ouvrir, de cheminer à lui dans son ensemble, ses ensembles et puis, en chaque ver.

Tu voudrais bien y trouver quelque chose comme un bon mot pour la soirée chez Pascale vendredi, il est fait pour ça, avec plein de poèmes fins dedans.
Tu veux illuminer ton homme d’un sensible tant qu’ardant style décharné et soyeux à ta bouche prude, ce recueil te ravira l’essence de ton être, pour te la retourner rayonnante et vibrionne, avec toute la chair vive et sa désincarnation maximale.
Tu dois, du moins le crois-tu, paraître instruit du fond des âmes, des cœurs pour traverser l’été et aborder la rentrée prochaine qui t’angoisse, mais moins que la possibilité de ne vivre cette rentrée, Douceur à l’état brut te transportera bien là et dans tous les ailleurs, les par delà les cœurs.
tu es ravi(e) de vivre, chaque instant est une palpitation universelle chaque fois plus radieuse, ton âme en paix propage l’amour en prière de vie, en vague de contagion bienveillante à tout, ce recueil sera ton carburant de poésie à lire et à relire.
Bien plus encore, enfin, si tu le veux.

Tu l’auras bien compris, je n’irai pas plus loin, le reste parle de lui-même avant tout.

À la suite d’un entendement moyen de la manière d’organiser une promotion chez son imprimeur à la demande, bien que l’accessibilité soit à présent exemplaire, c’est entre le 8 et le 22 juillet que tu peux t’offrir ou offrir à qui tu le désires Douceur à l’état Brut pour 0,99 € dans sa version numérique. Une telle offre ne se peut que sur l’occasion au format papier et, l’on n’a pas encore eu vent de ce marché !

Si le format papier à ta faveur, tu peux te le procurer ainsi :
en librairie avec la liste qui ne demande qu’à s’enrichir, et tu peux y contribuer si tu es bien avec ton.ta.tes libraire.s ;

en le commandant chez Bookelis qui se fera un plaisir d’appuyer sur le bouton déclenchant son façonnage avant qu’une gentille paire de main le glisse à la poste.


Le meilleur passage de la réclame, à mon sens, est l’aiguillon mercantile (marketing) qui réuni tous les bons sens comme on aime :
« le reste parle de lui-même avant tout. »
Est-ce également ton préféré ?


Le prochain article sera sonore. Je crois.

Aux plaisirs des possibles

Top 5 des poèmes les plus écoutés à ce jour, une occasion de te les repasser si tu veux

Top 5 des écoutes du recueil Douceur à l’État Brut au 13 juillet 2020 au commencement du monde de pendant

à la découverte du tube de Lyncée !

Je te les classe de manière à suspendre ton haleine retenue le plus longtemps possible pour en augmenter d’autant ton plaisir.
En profite pour justifier l’ordre des publications en un précepte biblique plaçant les premiers en derniers pour leur apprendre un peu à vivre. Ah !

5ème position : À des années lumières ;

4ème position : Miroir, mon double miroir ;

3ème position : Triangolinons ;

2ème position : À trop tenter le diable ;

Le tube de Lyncée : Et si j’hurlais !

Ben quand même, les statistiques ont du bon ! Ce n’est pas tous les jours que l’on peux glisser « classer » et plaisir dans la même phrase.

C’était la dernière publication des statistiques de ce début du monde de pendant pour le balado de Lyncée et chouette écoute à toi, solo ou en bonne compagnie.

P.S. : Si tu as bien suivi, tu as remarqué que certains épisodes du classement des records découte figurent également dans celui très objectif des épisodes qui gagnent à être mieux connus. Je te laisse à tes déductions ou à l’indifférence à la suite de cette remarque qui ne présente qu’un intérêt somme toute assez limité.
P.P.S. : Ici, ceux des lecteurs les plus avisés dont tu es sans doute noterons qu’exceptionnellement, le postscriptum sait rester à sa juste place, et ne vient pas comme on le lit par trop de littérature insipide, accaparer toute la saveur du billet en décentrant le sujet que l’on soupçonne alors promptement de n’être plus que prétexte à ce dernier. Comme quoi le premier n’ai pas toujours le dernier à la fin !


Sous l’orage de la vie, en voir plus encore à la lumière de leur recueil Douceur à l’État Brut avant l’arrivée du son…

La poésie de Lyncée sous-cotée – Top 10 des balados de Lyncée incontournables bien que méconnus !

De la poésie de Lyncée sous-coté – on dit aussi méconnue !

Top 10 des balados de la poésie de Lyncée sous-cotée en toute objectivité injustement peu écoutés :

  • Sous toutes latitudes – pour sa véracité transfigurée !
  • L’amour à fleur de danse – parce que c’est bon quand on danse
  • Ça va chialer dans la chaumière – un peu comme dans toute les chaumières à un moment. Alors on chante de la chanson qui se lamenterait aussi un peu.
  • Premier bouquet de toi – comme l’amoure affleure les sens
  • Au bal des étoiles – dans sa naïveté crue pour les rêveurs qui se perdent dans les bras aimés comme ils se sentent perdus dans l’univers si vaste d’une première fois nouvelle.
  • Croque-amour – un portrait cinglant autant que juste de l’être aimé pas si juste.
  • Modèle absent – sculptrice interdite – pour son goût de l’expérience, félicite l’enfant créateur solitaire !
  • Sumere – pour l’audacieux néologisme latiniste accessible aux non latinistes comptant ton serviteur.
  • Excuses révérencieuses – avec la révérence et les excuses en adresse d’un cœur honnête à tous les cœurs croisés.
  • Enfant de lumière – pas si tant délaissé mais méritant toute ton attention, celle de tes parents, de tes enfants, de tes amis, de leurs parents et leurs enfants à travers nos lignées des gratitudes.

Voici qui achève ce que, en ce 13 juillet 2020 du monde de pendant, j’ai cru bon de te partager en remontant de cette plongée qui restera exceptionnelle dans des chiffres que j’ai essayé de garder distants et pas seulement parce qu’ils ne permettent pas de brandir le rapport Médiamétrie en frimant !
La chance t’es ici offerte d’inverser les tendances de la poésie de Lyncée sous-cotée. Par là, celle d’embellir la face du monde et ses revers !

Bonne écoute à toi, en solo ou en bonne compagnie et au plaisir des rencontres plus ou moins réelles


Sous l’orage de la vie, en voir plus encore à la lumière de leur recueil Douceur à l’État Brut avant l’arrivée du son…

Les tops extrèmes toutes catégories – à fond les stats !

Des chiffres en grands écarts pour assouplir ton goût des statistiques !

Ici, les balados remarquables statistiquement en ce début du monde de pendant.

La palme toutes catégories confondues revient à un poème assez ancien, puisqu’il est extrait du recueil Destination Moelleuse :
Transe en Danse

Le moins écouté à ce jour alors qu’il est peut-être le plus ancien balado posté sur lyncee.me :
Le nez couché sur le papier

Aux prochaines des statistiques du balado de Lyncée et chouette écoute à toi, solo ou en bonne compagnie


Au-delà des balado remarquables statistiquement…

Sous l’orage de la vie, en voir plus encore à la lumière de leur recueil Douceur à l’État Brut avant l’arrivée du son…

Méandres d’un 13 juillet de 2020 avec Lyncée

Veille d’une fête nationale quand le nationalisme me manque, que les sommes des patriotismes se sont tous annulés, qu’enfin des millions d’Euros en France demain et ailleurs bientôt ne vont pas partir en fumées pétaradantes et vaines autant qu’inutiles et polluantes, que la nuit fut brève dans un brin de tourment que je tente de pacifier depuis quelques semaines déjà, voici que, bon à rien d’autre, je me plonge dans les méandres statistiques du balado de Lyncée pour la première fois depuis son lancement en mars 2018.
Je ne t’en rapporterai que de grandes lignes et par bribes successives.
Je t’inviterai à l’action comme de commenter et noter les épisodes ou l’ensemble du balado sur le site, ton application ou ta plateforme favorite. Tiens, voilà que cet appel est déjà lancé !
Ben oui, dans les autres méandres de l’Internet ceux-ci, dont tu connais une part tout comme moi, Lyncée a grand besoin de se faire un peu plus repéré pour être lu et entendu. Ceci est propre à l’y aider car, sur le net, si on ne parle pas de toi, tu n’existe pas. Ce qui fait exister le plus ce dont on parle le plus ! Aussi absurde que ce soit, si tu veux plus de poésie dans ce monde virtuel, il est nécessaire d’en parler.

Accompagné de sa nouvelle secrétaire qui se reconnaîtra, il a mené une campagne de communication sur FaceBook que tu connais. Campagne assez mitigée forcément avec les scrupules et les limitations de ton serviteur, elle ne pouvait en l’absence de photo et vidéo être optimisée. Toutefois, elle a permis de voir la communauté des amis de Lyncée augmenter quelque peu sur ce réseau comme sur la lettre d’information de Lyncée. Merci à tous et merci de tous les relais que vous ferez des publications qui vous semblent valoir les quelques clics pour les faire connaître un peu plus.

Les temps du monde de pendant sont durs comme toujours (selon qui les vit), et si pour toi ils se vivent assez bien, que tu souhaites soutenir le travail de création pour la production sonore de ce contenu, c’est toujours possible en suivant les liens à dessein vers Tipeee ou Paypal.
Aucune monétisation ne viendra encombrer tes oreilles de publicités, ni même ta vue quand tu navigues sur lyncee.me et puis tant mieux !

J’en reviens aux premières bribes de ce qui peut éventuellement t’intéresser à propos de ton balado préféré (à ce que j’en sais) :

Douceur à l’État Brut cumule le plus grand nombre d’écoute. Normal, il est bien plus représenté que mon autre recueil qui ne compte que 15 poèmes.
– Presque la moitié des écoutes se font sur le site via un navigateur. Là, c’est une surprise pour moi qui, adepte du balado ne les écoute quasiment que sur mon application favorite podcast Addict.
– Tu écoutes le balado de Lyncée depuis 37 pays différents, quel voyageur tu fais ! Avec 3 pays francophones seulement dans les 10 premiers (je ne paie pas l’option qui permet d’avoir plus de statistiques) : France 79,6 %, Canada 1 %, Belgique 1 %. Un grand merci à tous, où que se nichent vos zoreilles ! Nos voisins suisses méritent tous nos prochains efforts de réclame…

Un peu plus de ces fameuse statistiques dans les prochaines nouvelles pour ne pas te lasser dès aujourd’hui !

Au plaisir


Sous l’orage de la vie, en voir plus encore à la lumière de leur recueil Douceur à l’État Brut avant l’arrivée du son…