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L’inouïe chance
La chance de vivre.
Celle de l’improbable vibration qu’est la vie.
L’inouïe chance.
L’inouï de chaque instant.
Celui de l’ordinaire, de la respiration, de la pulsation cardiaque, des crépitations du système nerveux.
L’inouï qu’arrive de l’extraordinaire, du palpitant, du plus vibrant, du déchirant.
La chance de vivre.
La chance de pouvoir considérer cette chance et s’en réjouir, s’en lamenter ou la bouder.
L’inouïe chance de vivre et regarder la vie.
La chance de vivre la chance, les enchantements et leurs pendants.
La chance de mourir.
Celle de percevoir que s’estompe le vibrant de la vie.
L’inouïe chance.
L’inouï d’un instant.
L’inouï des souffrances exponentielles de l’arrachement à la vie, de la déflagration en rupture des conditions de l’homéostasie.
L’inouï de la douceur paisible de l’aspiration au passage, des maux dissous aux brumes de l’universalité en appartenance.
La chance de mourir.
La chance de pouvoir considérer cette chance et s’en réjouir, s’en lamenter ou refuser.
L’inouïe chance de mourir et d’avoir vue la vie.
La chance de vivre la chance, les enchantements et leurs pendants.
la chance d’avoir vécu.
Celle d’être mort.
L’inouïe chance qu’est l’amour !
Poème publié sur Short en 2022
Report des commentaires :
1———————————-
30/12/2021 Léonore Feignon
Vivre et mourir … oui tant de chance !
– 30/12/2021 Lyncée
D’autant que cette chance nous offre dans ses imbrications, celle de nous lire et faire lire comme ici.Au plaisir Léonore et merci de ta visite
— 31/12/2021 14:08 Léonore Feignon
Oui c’est vrai le partage est important ! à bientôt et bonne journée.
à toi la suite
Oui, l’inouïe chance de la vie, de la mort, de l’amour, il faut en avoir conscience. Mais Lyncée, l’autre pas.
La chance de te lire Guy, celle que tu m’aies lu et eu l’envie de rire !
Lyncée bien que tu sais ta chance 😉
Tu as raison. C’est une double chance. C’est pour cela qu’il ne faut pas avoir peur.
Gare Phil, j’ai un a priori de l’emploi du verbe falloir ! Il m’étonne sous ta plume d’ailleurs. Si l’on a peur, est-on moins chanceux ?
A poursuivre si le cœur t’en dit.
Vibrant et dur à la fois !
Comme la chance alors, c’est que forme et fond s’accordent peut-être ainsi que je l’ai souhaité. Merci de ta lecture Amélie